MANCHE
Lorraine
•
OCÉAN ATLANTIQUE
Î'
Golfe de Gascogne
0
50
100km
Altitudes
-4810m - 2000m - 1000m -SOOm 250m 100m ==Om
ESPAGNE
MER MÉDITERRANÉE
.1
1
___,,
Sylvie POISSON-QUINTON
Michèle MAHÉO-LE COADIC
Anne VERGNE-SIRIEYS
CLE INTERNATIONAL
Crédits photographiques p. p.
ht: © LEEMAGE/Selva et b: © AFP/PYMCA; p. 13: ©N. Lasserre; p. 14: ©LEEMAGE/Selva/BHVP; p. 17: © LEEMAGE/Selva; p. 19 : ©RENT. Craig; p. 21 ht: © ROGER-VIOLLET/Lipnitzki et b: © Hachette Photos Presse/Hoa Qui/ J. L. Bohin ; p. 22 ht: droits réservés et b:©AFP/PYMCNT. ; p. 25 hd: droits réservés; p. 25 bg, m et b: droits réservés; p. 27 hg: ©LEEMAGE/Fototeca; p. 27 hd: ©LEEMAGE/Farabola, m: ©LEEMAGE/Heritage Images et b: ©SIPA PRESS/R. Yaghobzadeh; p. 29 h : co AFP/F. Dufour et b: © Hachette Photos Presse/jacana/De Wilde ; p. 30: © MAP-Mise au Point/N et P Mioulane; p. 35: ©AFP/ F. Dufour/T. ; p. 37 ht: co RMN/M. Bellot et b: ©RMN/A. Martin; p. 38 g et d: ©N. Lasserre; p. 42 : Ph. Grandmangin/DR.; p. 43: ©Hachette Photos Presse/jacana/De Wilde/T.; p. 45 g: ©RENR. Degoul et d: ©RENM. Nascimento; p. 47 g: ©COSMOS/SPL/Law rence Lawry, mbg:©COSMOS/SPL/Alfred Pasieka. bd:©COSMOS/SPL et d:©CORBIS/M. Freeman; p. 49 ht: ©BIS/F.jupp/Archives Larbor; p. 50 : © BIS/H. Josse/Archives Larbor; p. 51 g: ©BIS/]. L. Charmet/Archives Bordas/T. et d: co AFP/O. Andersen ; p. 53: © BIS/F. jupp/Archives Larbor; p. 54 hg : © SCOPE/j. Guillard, bg : © Hachette Photos Presse/]. D. Risler/Grandeur Nature, mh: ©B. Domenjoud, mb: ©SCOPE/J. Guillard, hd: ©SCOPE/J. Guillard et bd: ©LEEMAGE/Cuboimages; p. 67 ht: ©SCOPE/J. Guillard et b: ©SCOPE/J. Guillard; p. 69 ht: co CORBIS/Scott Gog et b: co RENA. Devouard; p. 70: ©BIS/jeanbor/Archives Bordas; p. 73 ht: ©URBA IMAGES/AIR IMAGES/C. Paris et b:©AFP/D. Ceyrac; p. 74 : ©CORBIS/Scott Gog/T. ; p. 77 : ©PicturetanklTransit/Alexa Brunet; p. 78: ©REA/A. Devouard/T.; p. 79 g: ©Hachette Photos Presse/Keystone et d: © CORBIS/Sygma/F. Astier; p. 81 g: © URBA IM AGES/AIR IMAGES/F. Vielcanet et d: ©SCOPE/J. Guillard; p. 87 : ©REA/Report Digital/R. Peters ; p. 88: © LEEMAGE/Prismachivo ; p. 89 ht: © REA/Reporters/M. Verpoorten et b: droits réservés; p. 90: © RENReporters/M. Verpoorten/T. ; p. 94 g: © AFP et d: ©Hachette Photos Presse/Gamma/A. Benainous ; p. 97 : ©AFP/O. Laban-Mattei ; p. 98: ©Hachette Photos Presse/Age FotostockJHoa Qui/D. MacDonald; p. 101 : ©CORBIS/Kipa/P. Baril ; p. 106 : droits réservés/T. ; p. 107 : ©RENS. Ortola; p. 109 ht: ©Hachette Photos Presse/Top/Champollion et b:©SUNSET/Rex Interstock; p. 110: co Hachette Photos Presse/Top/Champollion/T. ; p. 113 mg: ©CORBIS/ 9
18: © RENP. Sittler;
1. M. Pei, bg:©CORBIS/Macduff!J. P. Philippon/Adagp. Paris 2007, hd:©CORBIS/R. List. md:©B. Domenjoud/j.O. Spreckelsen et bd:
©SCOPE/C. Bowman;
p.
p.
117: ©SUNSET/Rex Interstock/T.;
122: ©TCD/ BOUT EILLER/DR;
Couverture:
p.
p.
118
m et g: ©Parlement européen Bruxelles
127: ©B. Domenjoud/P. Blanc.
à vélo:©Photononstop/Arnal Ch. - jeunes en fête: GraphicObsession/Image 100 -
tour Eiffel, 2002: ©REA-LAIF/Hahn P.
Direction éditoriale É dition
:
:
Michèle Grandmangin
Christine Ligonie
Conception graphique, couverture et mise en pages Recherche iconographique Illustrations
:
Cartographie
:
:
Nathalie Lasserre
Eugène Collilieux :
Benoît Viau et Graffite (Plan de Paris)
©CLE International/ Sejer 2007
-
ISBN 978-2-09-035326-6
Anne-Danielle Naname
et b: droits réservés;
Festival 3 s'adresse aux adultes et aux grands adolescents, lycéens ou étudiants par exemple.
Il correspond au niveau 81 et 81+ du cadre européen.
Cette m éthode est la su ite de Festival 2 dont elle a conservé certa i nes ca ractéristiques : •
u n e présentati o n très «visuelle
»
permettant à l'utilisateur de se repérer facilement dans
les différentes rubriques; •
u n déco u page identiq u e : - document oral suivi de questions de compréhension; - document écrit suivi d'un travail de compréhension écrite et d'activités de production écrite; - explications grammaticales avec, en vis-à-vis, des exercices d'application; - un document de civilisation, reprenant et élargissant le thème général de la leçon, accompagné d'activités de type interculturel, exigeant de l'apprenant une prise de position personnelle et la réalisation d'une tâche;
• une place importante accordée à la
phonétiqu e, au ryth m e et à l'intonation, toujours axé sur
le français parlé quotidiennement - parfois familier;
• un voca b u la i re volontairement limité à une trentaine de mots par leçon, les mots les plus «rentables
»,
c'est-à-dire fréquemment réutilisables, ayant été choisis;
• une attention particulière accordée aux • un
tourn ures idiomatiques ;
contenu gram matical allant à l'essentiel, comprenant des révisions, des approfondissements
et quelques points nouveaux plus difficiles, toujours avec des explications simples. Le P récis
g ra m matica l, en fin de volume, développe ces nouveaux points. Le lex i q u e est toujours en cinq langues. •
La démarche est identique : l'apprenant est encouragé à prendre des initiatives par le biais de tâches précises, dans une perspective actionnelle, à faire part de ses expériences, à exprimer son opinion personnelle, à prendre parti, le but étant de l'amener à jouer pleinement son rôle d'acteur social. Festival 3 se disti ngue de Festival 2 sur certains poi nts.
• Chaque unité est centrée autour d'un macro-objectif fonctionnel :
Unité
1
Unité 4: Projeter, faire des hypothèses
: Raconter et décrire
Unité 2 : Expliquer, conseiller et justifier
Unité 5: Exprimer ses sentiments
Unité 3 : Comparer et opposer
Unité 6: Débattre et argumenter
• Les thèmes abordés sont à la fois plus polémiques : - où s'arrête l' Europe?; - comment sont vus les Français à l'étranger?; - les unions mixtes, ou plus immédiatement «utilitaires
»
dans la perspective d'un séjour en , par exemple :
- er son permis de conduire; - régler les problèmes de voisinage. • La dernière unité aborde la question de la grammaire du texte.
1
MODE D'EMPLOI
Chaque leçon comporte deux doubles pages.
Page 1 Éléments d'un dialogue « déclencheur». Questions de compré hension orale. Puis, rubrique Phonétique, rythme et intonation et Phonie-graphie et rubrique des expressions idiomatiques (Manière de dire) qui peut aussi être sur la page 2.
E
A: amorce du document oral
1 1
Un petit coin de paradis
leçon
14
Les rettaités migrateurs
s:1:�:-:::::�:.;d�=�:
qui y p;iisseiu les moisd11iver avec. souvt'11t. l'itppui
fiflilOCÎCf de k:urs caisses de retraite ce som lk drolt!S des chei.ieux blana; er des sourires de gosses. Des oiseaux migrateurs. d'otseaux. avec
Chaque hiver. Pierre, Vincent. Jeanne et les autres
poser sur la côte nmiilienne. les pieds dans le sable, dans La lumière de$ plage&, de Monastir. au bord de la Médi· �Ils ne viennent pas pour seulement quinze ;ours- �c·esi bon pourles•actifs •. Eux, ilsjeuein quittent la Fnmce et ia. grisaille pour se
yesr?Sientô{ la retraire?
M Mo1n'UJ.i : En juin prochain. Dans six mois. Ça va me faire tout drôle.
Vous pensez, ça fait quarante ans
suis dans la m�me boite. qua· lève à six �ures bus
rante ans que je me
l'ancre pour deux mois. parfois trois. Pas plus: la
durèeO.tvi<>atourillrlquen'excèM1 pas�vingl dixJOUl'"S. Httas 1 • 511 n")• ivait pas !a question des papiers. on resterai!. de novembre a avril •, assure Pierre. 70 ans. qui rféqueme le village de vacances dl�I Shems. en compagnie de !:011 ép<>uSe, depuis main1en.an1dix .ans. • S'il n)' aVilit pas les enfant11,,je �rais ma retniteki •, TC1"1Chéfi1 Vincent. 70ans lui aussi. mais "�uf depuis cinq ill'l5.. { ... ) jeune:SOU moinsjeur1es. �pensionnairesduvillage
et demie, que je prends mon
au même arrêt, que je vois les mê
! Vous imaginez ça ! Alors. fon:émenr.
mes gens... Pendant quarante ans fappréhcndc un peu.
UN� : Mais\IOUSallez pouvair\'OUS reposer. prendre votre temps...
M. �ORrFA1.;:
Ouais .. j'ai sunou1
peur de m'ennuyer.
( ... J
1. 2.
1
Lisez et écrivez
UN �11s1s Tiens. monsieur Moneau ! Bonjour 1 Quel froid. hein ! Alors. ça
que je
Compréhension écrite
d'El Shems om, en tout cas, un point commun:
o--0 Phonétique, rythme et intonation Ecoutez et répetez. U!s phraws • en :ws.pens ..
Quels sont les sentiments de M. Morteau 7 Pourquoi son interfoçuteur lui dit en partant de cette ile:« On dirait que vous V êtes déjà allê ! "
.io
c
imagine sa vie dans l'ile de Paros 7
Il b c
a
b ta qucsuon des
1
7
•
papil'1'1i
EJ Qu'est-ce qui rend les séjours en·�misie três IJ
Jiel ln')ai jamais lie) 1empS (4 svllabos)
b
JExr.Jider·�-
Expression écrite
titre quoi compare-t-on les retraités?
•,eterl'ancre
J'y r(e)pense souvenl (4 svltabes)
1
Au villagede V"Jt:a11cesd'EIShenlS. la ù'alassot.hé· rapie a aussi folt son entree. Depuis cette année. peut, moyennant finances.soignerson stress ou ses rli-uma1ismes. encre une partie de belote er un 1irage de mmbola.
Vous, personnellement, quend vous etteindrez l'âge de la retraite, aime riez-vous er une pertie de l'an née dans ce type de village de vecan ces 7 Développez vos arguments en 8 à 10 lignes.
c moyennant finances
�· !>
J!elm'étaisivréd'yr<e)toumer(7syllebes)
C"o Phonie-graphie LH eod\ainements Ecoutez et ecnvez_
y a beaucoup plus cl'anima1ion �, souligne
on
sens de:
d Ça (neldoit pas êtie si difficile ... L:el1s.ondu •
et il
jeanne. (. _ _ )
EJ En vous eidant du contexte, donnez le
!rvthrne:61514)
Vou5on parlOl ...
�'
e
pas comparer! Ici. en plus. on n·esr pas enfermé
,.Al'•"""'•de umme.a1·�111plede
A
b \lou$ pourrez voyager, panir en vacances. vous balader . ..
3. Comment M. Morteau
pas• une rente de millionnilire •. ( .. .) Selon La direction (du village d'EI Shcms). un séjour de deux sema.Ines en hiver· avec pension corn piète. animation de 9 heures à 2::5 heures. volte et ped
2.Urw11ublllne;11.-..:sran11ec1wtot.
ecrite
Pierre, ancien
e1ec1riden, ou de Vincent, ancie n menuisier. n'om
ils btnêfK:ien1 de tarif11 •
Compréhension
,1ac.
bas. ce sont ceux
rcvem15
D Çomment comprenez-vous l e
Quand on n'a pas de reiwn cle se h111ar... 61'
calculê5 au pro r ata des de chacun •. rappelle son directeur. Jean
Dombrowski. Les prix les plus
de l"hiveret des JongsséjouJ"S. Uneaubainel pour lespecitsrenaitêsqui.âl'irlSGlr'de
attractifs pour les retraités français
7
Àvotre avis,comment s'occupentles pen· sionnaires de ce village d'EI Shems 1
Orthographe d'usage L•l,.mun .. ,, u•h.no1' n ' �• rh< '"' 1<
"
•
u1
11 ""
�"" ""� •" •Y 1 " '""' 't , m •�< l1tn •e•P''' '"'''"'"''' "
,,,,,,,,,,,,.,,,,,.
Manière de dire •Une boite !fam ) f11ne entr&pNe/ •Ç• fait drole !c est bizan-el
B : vérification
D: Manière
de la compréhension
de dire
• Toumar en rond
lm"
_.rt J
!s ennuyer!
•�mpl
•Se menre •qqch (commenc.r qqch)
F
"""' 1 "'"'"
y•r "-"" f•!fll""''" mp ''' "" '"'""'
v< ri t rnuH �'" v;• r < '' 1 1• noou>< li/ rn�.� • >µpu�''"" 'l'I"" ,.,,,.uv•rutJ•"""'
•Ça m emballe lu ma phut bosuc:oupl
Expression écrite
n
G: Orthographe d usage '
orale
C : Phonétique, rythme et intonation Phonie-graphie
Page 2 Lisez et écrivez. Cette page est entièrement consacrée à l'écrit : activités de compréhension et de production. En bas de page, l'orthographe d'usage et parfois Manière de dire.
Il
quatre
Page 3
Page4 Civilisation. Un texte, souvent accompagné de docu ments iconographiques, propose une réflexion sur un aspect de la culture française (la mode, par exemple) ou sur un thème de société actuel. Ce texte sert de point de départ à un travail de type interculturel (mise en relief des ressemblances et des différences entre la culture source et la culture cible) et à une production orale et écrite.
Cette page Grammaire et orthographe grammaticale présente le plus clairement possible, à droite, les trois ou quatre points de grammaire les plus importants de la leçon et à gauche, en vis-à-vis, les exercices correspondants. En bas de page, un point Orthogra phe grammaticale.
A
C
Grammaire
1 1
Grammaire et orthographe grammaticale Exercice 1
TGV fair le rrttj1tt Pitri:s-Marsttif!e 811 3 heur1ts. •Dansexpr�: - le p!us souvent. un moment dans le hrtur: On part A Rome dans trois jour$. - partms. une époque ée :
di11 ans. le n
om bre lk rt'1ra11es d,1ns re
b
P''liT 111Uage adoublê
c. On pense que
dix ans, le nombre des
reirauesa El Shemsva<".ons1derablemen1
a gm m r u
e
e
d Nous ne reswns pas longtemps. 1\ous sommes ici
<1.inesseu1ernem
e lî 1bur du mo11dc
j
80
jo11rs ("S( un rom;m
� ���� ·
à
�
�
quelQuechœe.
ving1.m.�
\'illagc-tumsien b.
A
boomers aux papy boomers
ctuel�e.rnent, en . les ph.Js de 50ans sont 20 milhons, SOil un tiers de la population Selorr rJNSEE (�ojec1ion de la populatio , n fra ise lhomori2Q50J,1fsser011tp� de30mitlionaen2030 • f>Ol,J•une popul111ionde64 millions. Quant au)( pl s de 60 ans. ils représenteront 25 J % de la population en 2015, 32,8 % en 2035· 33 ' 5 en 2040. 35.1 % en 2050...
!:EXPRESSION DE LA DUREE PENDANT EN DANS POUR
•
a. Ils som \'t'llUS t:r !t:11r� vaea11ces 11'1.nsct
1
Des bab
Civilisation
f'oodant !OU duramJ indiQue une durée. Il a fa;t tous les JOUTS le mh'ne dcsf!J pencânf urt ttn. • EnndiQue ie temps qu'on a rrus pour f1t1re
Complétel avec pendant, pour, en ou dan•.
Civilisation
.
sp rtifs.
%
à
:;���i:���:
de uJesW.rne.
l'.irréel du présent Sïl n·y a.,an PllS les enfBms. ;e ()85Sef1ltS ma rerf8/t1tici. Est-œ que les enfan1s !XISlefll 1 Oui J U s'&g•t dans cette phfese d'une hypothèse iHéelle.
lisez ces phrases et répondez P'lt vrei
{V) ou fau• (F) au• affirmations. a Sij'av;iisdc>l"argcm jcjlô.tr11r.11svivre1tuxilcs b Sicen'eta1tpaspourmaFemme.,eprélérera1s res1ercheino11s.
l.Jt" va1� aller 111vre
•\loir le Prids gr.itnm.mcaf p. 139.
Ex8'dce3 Avec ces éléments. faites une phrase complexe comme dans l'exemple
:JlfautqtN�·ousalliez
• alli:rcherrl 1er Em1t1� d. l"éf.:oleil 4h 30
lafairegoiner
. c l"aider a fane ses devoirs d h11 donner un bam
H
Rappel
OUE
C.t.!f�1-a'IS"'1W/8SU1Sdl
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l.Fringant:v•f.vi11CUroo•.11rde
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manger de ,vrhm., d" .,;11,
�
LA REPETITION DE LA CONJONCTION
5· !;::.:e� �lque dtose d'•bon
ir• "·
f.VJ.illotfe):dft<nocsee. l
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Ouend l yedtl$1)1op:o61ton11 p...:� Q\1 000fdonr\èe$ Pa1 4'I Wl*''"'. onrépétei.conp>eti0n -.
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z.�- ....... .... ...,..._. ........ . ......... ?
ol·ll!SI !.Ui.p.iij!lifrM 1f.ii!g.il
N11 confondez pas: - bientôt en un sevl mot:. 11 {JIJrt b;&ntôl â ta rerra1te. - bien tôt en detA rnl)(S. TUBfflWS bl6fl rôt. 1� plus
:;"'oo�� � '::':;;� rr;!
�·
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Ces! wrni dou!e une ell"eur: elles devraient comprende• eu •a bieo Charigli n e ;' e
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phrast• b. 11 resfe chi::z lm
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quivasereal1ser.
b.
•...::;;,,a.;iil:tîil�·· Ce1 accro1s�'"?nt brutal du nom e des seniors est dû en premier t111u ·' l'allonge ment continu de la v•e Auiourd'hui. l'espe1eoce de vie est d@ 76 ans pou les �ommes et de 83 ans pour les femmes. Et disque ennee l'IOU' • gagnons • ttois mois d'ei;p;.rance de Yie ; �u �femenraire. D'autre part, arrivent ou vontarriver . 111 age de la retr1îte !l!'S baby boome�, nés enlie 1945 11,1 l960. Ce� �enêra1io n 11 eu toutes les chences: c est gén11ret1on le plus nombreu se, mais aussi te plus riche: lie 11 grendl avec lesTrenre Glorieuses1, 11 coonu 111 ple1n-empfoi, tles progres lpedaa..faires dans _ le �m111ne de !io santé, le liberelisation des mœurs Ua P •l�le ��traceptlve)... el le retrioite à 60 ans qui Il t!U!_ institue& daos les anoées 1980. Sans compler
t.l:impel'fi111dlf'9oet'p'plldeplv-•-......,mod!N.i r>OOl«npDfeh:�lleSlgllpASd'161&.l�
;wxi!esC:ilnaneseSf unrf:ve
Dans lil
Pour l'économie, l'all"ivée de ces millions de • papy boomers •riches el an pleine forme devr e itlla�e uoeauba ineextrao rdineire. En effet se �6'oppent i ll!Yr intention del cen IT11$ cle flfness. des egences de voyages, des service;ih0telier!i.des&ctlvit& $deloisirs,de$ magasm5 hfo,descentre•de s&oté/beeuté _ lies produits pour • peau)( ma1ur" • 111 les rod u ii. • anti-ige "• p11r llJCemple, font uo mlllhet.1r ' IJ. Uo 58\ll slogan:• Rester eter· nftllemen1 ieune, beau e1 dynamiqu e 1 • Mai� 1M entrepns" ne uvent pas toujours profit11r d� cette manne'! u n'est P&5 sûr qu'elles$Olen1prêlnàdien gerleur$tratégie �e merte1i�.Et!es préfèr11nt fevoriserune ·magejeune, c 'e&t à-dire sexyet redoutent d' r une imege de marque
,.. p wy1iij·IJMMJl.!ii''i4•''''fii0M
Exercice 2
Dan.� la pluase
te pour beaucoup de partir err pré-retreite
Sont alo�s errivés r;ur le marChé du • troisieme âgo • de5 • qumquu •fringant s', o 11im11nr 1&1> voya ge� et le� aventurM. refusant d'ab.and011ner leur pou VO!f de seduction. Té�ns ces 11ct11rurs ou ces actrice s !11r'g@merit S<J)(;tgénaires Quo refi1 de deteler-1. Rien voir donc avec les. personne s Agetis •de jadis. grandJ·pfrresiartlinantou lisant le journal ull et grands·mi11es faisant
.. ......,.. ____ _
dl
........................ :
...------- .. - ......... __...... .... ______ ,_ ___ ....... ,_ __ __ ,
--..;...
exercices
D Expression personnelle orale ou écrite
explications
B: Orthographe grammaticale
Quelques rema rques 2. La dernière unité aborde la grammaire textuelle. • À la fin de chaque unité se trouvent un bilan autocorrectif grammatical et des activités pré parant aux épreuves des unités B 1 et B 1+ du Delf. À la fin du manuel, vous trouverez : - un Précis grammatical reprenant les points de grammaire vus au cours des unités - la transcription des dialogues et des exercic:es d'écoute; - un Portfolio permettant à l'apprenant d'évaluer lui-même sa progression et de réfléchir à son mode d'apprentissage des langues ; - un lexique en cinq langues incluant, le cas échéant, les différentes constructions des verbes.
• La première unité est une unité de révision des contenus de Festival
·
n cinq
TABLEAU DES CONTENUS Unité 1 LEÇONS
LEÇON
1
Faits divers
SAVOIR-FAIRE
·
Raconter et décrire GRAMMAIRE
• révision (1 )
• Raconter un fait divers, une anecdote
- imparfait/é composé - les relatifs qui et que
ORTHOGRAPHE
•l'apostrophe •les singuliers terminés par o
•les noms en -ail/ aille et -ei!/eille
• demi, demie • se, ce, ceux
• les sons [œ]. [0]. [il • opposition
Civilisation La p resse people LE ON
2
• Évoquer le é
• révision (2)
- les complétives aux modes indicatif et subjonctif
Ces métiers qui dis paraissent ...
ce qui / ceux qui
Civi lisation Écrivain public, un métier qui renaÎt LEÇON
3
Avenue Montaigne
• révision (3)
• Parler de la mode et du rôle de Paris dans ce domaine
- les pronoms directs et indirects - leur place dans la phrase
•les noms terminés •les sons en -cité [3]. [jl, [s] •accord sujet verbe avec les expressions de quantité
Civilisation Monsieur Christian Dior LEÇON
4
La folie du j ean
•révision (4) - les pronoms possessifs - les pronoms démonstratifs - les relatifs dont et où
• Parler de la mode d'aujourd'hui
•les verbes créer, agréer...
•les mots se terminant par le son[E]
Civil i sati o n Colifichets et grigris • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81
Unité 2 LEÇONS
LEÇON
5
En mai, fais
:
Expliquer, conseiller et justifier GRAMMAIRE
SAVOIR-FAIRE
• Exposer un problème, donner un conseil (1 )
ce qu'il te plaît
• les verbes impersonnels •impératif et pronoms • le é simple
PRONONCIATION
ORTHOGRAPHE
•le pluriel •le son [r] des mots terminés •prononciation en -ou des mots terminés par -ac •J'allai/ j'allais
Civilisation Un bout de jardin LEÇON
6
SOS voisins 1 Je vo us écoute 1
• Exposer un problème, donner un conseil (2) •expression de la cause (1 ) •expression de la conséquence •expression du but
•afin de/ afin que/ à la fin de
•les sons[œ]. [0] et[o] •les lettres « euphoniques
»
Civil isation Le Code civil LEÇON
7
J'ai peur d e
• Exposer un problème, donner un conseil (3)
l'avoir raté 1
• l'interrogation indirecte • le subjonctif é • l'infinitif sujet
•que j'aie/ que j'aille •indi catif et subjonctif (j'ai/que j'aie)
•le rythme du français parlé •age du français parlé au français écrit
•différent/ un différend •participe présent et adjectif verbal (1)
•la différence entre [o] et[::)]
Civi lisation Les Français et /'automobile LEÇON
8
Antarctica
• Expliquer son métier, justifier son choix de vie
• l'expression de la cause (2) • la place de l'adjectif épithète
Civil isation Les Français de /'étranger • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81
Il six
.-
Unité 3 LEÇONS
LEÇON
9
Allo ns, enfants de la patrie . . .
·
Comparer et opposer GRAMMAIRE
SAVOIR-FAIRE
•l'expression de la négation (1 ) •le futur prospectif •é composé et é simple
• Savoir comparer des symboles nationaux
PRONONCIATION
ORTHOGRAPHE
•les noms terminés •rythme: l'énumération par -ème •les noms propres devenus noms communs
Civilisation La Marseillaise LEÇON 10 Une régio n, une m aiso n
• Savoir comparer des régions, des modes d'habitat
•les relatifs composés •l'expression de la comparaison (1 )
•l'accord de l'adjectif
•les sons [r] et [l] •le son [r] (orthographe)
Civi lisation La maison : une ion française LEÇON 11 Ils so nt co m me ci, ils so nt co m me ça
•l'expression de la comparaison (2) •l'expression de la concession
•Savoir comparer
deux jugements, deux opinions
•un Français/ il est français •les homophones (1) •davantage/ d'avantages
Civi lisation Français ou immigrés ? LEÇON 12 « Les bon nes manières»
• Savoir comparer deux comportements, deux « manières de faire »
•l'expression de l'interdiction •l'expression de la négation (2)
•tutoyer - vouvoyer •l'accent d'insistance
•a priori, a posteriori, a fortiori
Civilisation La politesse • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81
Unité 4
:
LEÇONS
SAVOIR-FAIRE
LEÇON 13
• Exposer une situation et proposer des solutions pour l'avenir
Et si la Seine débordait à n ouveau ?
Projeter, faire des hypothèses GRAMMAIRE
•l'expression de l'hypothèse (1) •l'emploi du if
PRONONCIATION
ORTHOGRAPHE
•les homophones (2) •les enchaînements
Civil isatio n Un climat de plus en plus capricieux LEÇON 14 Un petit coin de paradis
• Exposer un projet d'avenir
•l'expression de l'hypothèse (2) •l'expression de la durée
•les verbes en -ayer, -oyer, -uyer •bientôt / bien tôt
•les phrases en suspens •l'élision du e muet
Civilisation Des baby boomers aux papy boomers •l'expression de l'hypothèse (3) •le participe é •les mots de devoir comportant et de la condition (1 ) Des dinosaures la graphie th •l'expression de l'opposition au Palais et la concession de laDécouverte i--����--"�-'-���-'-���_,
LEÇON 15
• Parler des progrès scientifiques et techniques
Civilisation Le Palais de la Découverte, La Cité des sciences et de /'industrie
LEÇON 16 Les défis du xx1° siècle
• Exprimer son opinion à propos de l'avenir de la planète
•l'expression de l'hypothèse (4) •l'expression de la condition (2)
•les mots terminés par le son [wa] •les verbes en -ier
•le préfixe -in (-in+ consonne; -in+ voyelle)
Civil isation Les Français et la science • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81
Il sept
Unité 5 LEÇONS LEÇON 17
Les copains d'a bord !
Exprimer ses sentiments GRAMMAIRE
SAVOIR-FAIRE
• Exprimer les rai sons de son amitié pour quelqu'un
PRONONCIATION
ORTHOGRAPHE
•c'est le seul qui/ que+ subjonctif • ce qui, ce que, ce dont... •les différents sens de sinon
•ça s'écrit jou g ? •terminaison des verbes en -ir
•le son [3] •le son [s] entre deux voyelles (orthographe)
•les adjectifs en -issime •adjectif verbal ou participe é (1)
•rythme «syncopé» du français parlé •ambiguïté oral/écrit
Civil isatio n Qu'est-ce qu'un ami ? LEÇON 18
To utes folles de lui : le m o n d e d e s fa n s
• Exprimer sa ion pour une star, pour une célébrité
•l'expression de la négation (3) •le pronom ça •l'adjectif certain
Civilisation Un monde de fans LEÇON 19
La pla n ète sports
• Expliquer sa ion pour le sport
• l'expression de la négation
•la concordance des temps à l'indicatif
(4) •accord sujet/
•insistance avec même •intonation expressive : l'iration
•les suffixes verbaux -asse et -ailler •préposition+ infinitif
•l'intonation expressive : l'insistance
verbe
Civilisatio n L.:abbé Pierre LEÇON 20
Des histoires d'a m o u r . . .
• Raconter une expérience • Exprimer la déception
•la construction du verbe laisser
•les différents sens de se faire •l'expression de la négation (5)
Civi lisation Les couples mixtes • Bilan a utocorrectif • Vers le DELF B1+
Unité 6 LEÇONS LEÇON 21
Des n o u velles tours à Paris ?
:
Débattre et argumenter GRAMMAIRE
SAVOIR-FAIRE
• Expliquer les raisons de son oppositi on à un projet
• les reprises dans un texte
(l'anaphore)
PRONONCIATION
ORTHOGRAPHE
• soi/ soit •adjectif verbal ou participe présent (2)
•la mise en relief •l'intonation expressive : l'ironie
Civi lisatio n Les présidents de la ve République LEÇON 22
Tu es où là ?
• Exposer le pour et le contre (1 )
•l'intonation expressive : l'ennui, l'intérêt • voir/ voire
•la structure du texte argumentatif • cher : adjectif ou adverbe
Civilisation Dites-le avec le pouce LEÇON 23
Que savez-vo u s s u r l'Europe ? LEÇON 24
Qu'est-ce q u e le bonheur ?
• Exposer le pour et le contre (2)
•le vocabulaire de l'argumentation
•état/ État •si+ pronom
Civi lisation La construction européenne • Débattre sur l'idée du bonheur
•les connecteurs logiques
•l'inversion du sujet dans le discours direct
Civilisation Le bonheur selon l'ONU • Bilan autocorrectif • Vers le DELF B1+
Il huit
leçon
1
Faits divers
leçon
2
Ces métiers qui disparaissent
leçon
3
Ave nue Mo ntaigne
leçon
4
La folie du jean
leçon
1 Faits divers Ecoutez et répondez "
D Stephen G . , 46 ans, que les Britanniques ont baptisé le marcheur nu » a été arrêté hier à Édimbourg. Ainsi s'est achevée, au moins provisoirement et aux deux tiers «
de son parcours, l'odyssée de cet ancien soldat qui tentait pour la seconde fois de traverser la Grande�Bretagne, soit près de 1 400 km, dans le plus simple appareil . [ ] . . .
El Tout le monde se souvient du thème développé par Étienne Chatiliez dans son film La vie est un longfleuve tranquille : deux bébés venus de deux familles que tout oppose sont échangés à la naissance dans une maternité et on ne découvre cette erreur que douze ans plus tard. Eh bien, c'est ce qui est arrivé à deux enfants thaïlandais [. ] . . .
. .
P h o n i e-g ra p h i e
Document 1 1. Vrai (V), faux (F), on ne sait pas ( ? ) . a . C'est l a seco n d e fo i s q u e cet h o m m e essa i e d e trave rse r l a G ra n d e- B reta g n e tout n u. b. Ste p h e n G . a d û payer u n e assez fo rte a m e n d e. c. Au m o m ent de son a rrestat i o n , i l a v a i t p a rco u ru 1 4 00 k m . d. Il a repris l a route dès q u ' i l a été l i béré de prison. e. Son a m i e M é l a n i e n'a pas été m i se e n prison.
Les mots en aillai/le eil/eille -
a. V F ? V F ? V F ?
b.
V F ? V F ?
le réve i l , l e s o l e i l , l e som m e i l , u n a p pa re i l , u n co nsei l--> Les n o m s term i n és e n -eil sont m a scu l i n s . u n e a b e i l l e, l ' o re i l l e, u n e corbe i l l e . . . --> L e s n o m s term i n és e n -eille sont fé m i n i n s.
Attention : l e réveil m ais je m e réveille / t u te
Vous expliquez aux juges pourquoi vous vous êtes lancés dans cette expéd iti o n .
réveilles/ il réveillent.
ou
e lle se réveille / ils ou elles se
On entend le m ême son
:
[rev Ej].
Entou rez la réponse correcte.
Document 2
1. Je va is vo us d o n n e r u n petit conse i l / consei l l e. ?. Il t'a p pe l l e ra dès son réve i l / réve i l l e . 3 . J e vo us co nsei l / conse i l l e d e vo u s reposer. 4. Je n ' a i pas d u tout som m e i l / som m e i l l e . 5. Il n e d o rt p a s vra i m e nt, i l som m e i l / som m e i l l e. 6. Dem a i n mati n , tu m e réve i l / réve i l l es ?
1 . Proposez u n titre pour ce fa it d ivers. 2. Réécoutez ce fait d ivers et cochez
les m ots que vous avez entendus. tra g é d i e m atern ité erre u r fa m i l l e
.
Attention : l e travail m a i s je travaille / t u tra vailles / il ou elle travaille / ils ou elles travaillent. On entend l e même son : [travaj].
2. Vous êtes Stephen G . ou Mélanie R.
u ne une une une
-
u n d éta i l , l e trava i l , le vitra i l , le béta i l , u n ba i l . . --> Les n o m s te r m i nés en -ail sont mascu l i ns . u n e trouva i l l e , u n e bata i l l e , l a paga i l l e --> Les n o m s te r m i nés e n -aille sont fé m i n i n s .
D D
D D
un un un un
e nfa nt tri b u n a l bébé d o ute
D D
D
M a n i ère de d i re
D
• Une odyssée
3.
À votre avis, com m ent ont réag i les
• Dans le plus sim ple appareil (en tenue, en costu me d'Ada m : tout nu )
deux fa m i l les après cette d écouverte ?
dix
Lisez et écrivez
leçon
1 C o m p ré h e n s i o n écrite
D Parm i ces six titres, lesquels correspon
Qu'est-ce qu'un fait divers?
dent à u n fa it d ivers ?
Les dictionnaires restent vagues. Ce serait, selon le dictionnaire Le Robert, « un événement du
a . Pays-Bas : baisse spectaculaire des accidents
jour (ayant trait aux accidents, délits, crimes) faisant l'objet d'une rubrigue 1 dans les médias » . Il semble cependant q u e le fait divers concerne
de la route b . Emploi : vote solennel à l'Assemblée ··
mercredi
bien d'autres choses que les crimes ou les acci
c. À 67 ans, elle donne naissance à un bébé de
dents. C'est avant tout par son côté sensationnel ,
3, 5 kg
insolite, qu'il se caractérise.
d. La surdité, une maladie trop mal connue
Un peu d'histoire. Le fait divers existe depuis
e. Marseille : un pitbull en liberté attaque deux
toujours, bien sûr. Il apparaît dès les débuts de
enfants
l'imprimerie. Souvenons-nous des colporteurs
El Retrouvez l'ord re des paragraphes de ce
gui, de village en village, allaient pour vendre des feuilles à un sou 2 relatant les hauts faits de
fa it divers.
personnages illustres, les méfaits de brigands
a . C e l u i - c i rév é l a q u 'e l l e avait p l u s de 2 , 5 g
c é l èbres, les c atastro p h e s , les m a l h e urs du temps . . . Il s'agissait souvent de complaintes 3
d'alcool dans le sang. b. Devant son agitation, on lui demanda de er
que tout le monde connaissait, comme la célèbre
un alcootest.
complainte de Mandrin . C'est a u milieu du
x1x
e
c. Une conductrice de 76 ans, Mme Denise M . ,
siècle avec le dévelop
a été arrêtée par l e s gendarmes hier m atin
pement extraordinaire de la presse que le mot
sur une petite route près de Cholet, dans les
« fait divers » apparaît, avec le sens qu'il a encore
Deux-Sèvres, pour avoir refusé une priorité à
aujourd'hui : « incidents du jour rapportés par les
droite.
journaux » . jusqu'au xxe siècle, certains journaux
d. Circonstance aggravante : outre son penchant
lui sont entièrement consacrés mais peu à peu, les faits divers ne sont plus qu'une simple ru
pour l'alcool, la septuagénaire (une veuve sans
brique gui existe dans tous les journaux, même
enfant) conduisait sans permis depuis le décès de son mari. c'est-à-dire . . . depuis plus de trente
les plus sérieux comme Le Monde.
ans.
Le style du fait divers est très particulier : comme il met l'accent sur4 l'« extraordinaire » , il mul
e. Très agitée, elle expliqua qu'elle était pressée car
tiplie les interj ections, les effets dramati ques,
sa petite-fille était sur le point d'accoucher.
il insiste sur les détails - on donne des précisions sur l'âge, l'origine, le caractère des personnages
Express i o n écrite
• Reprenez ce fa it d ivers en adopta nt u n
afin de produire un effet de réel - , il joue sur le contraste, l'insolite ; il doit accrocher l'œi! 5 ,
point de vue particu lier.
surprendre, intriguer, choquer. 1. 2. 3. 4. 5.
a. Vous êtes Yves L . , l'un des gendarmes. Vous
Une rubrique : catégorie d'articles dans un journal. Des feuilles à un sou : de petits jour naux pas cher s. Une complainte : chanson populair e souvent tragique. Mettre l'accent sur . . . : insister sur . Accrocher l'œil : attirer l'attention.
exposez les faits tels que vous les avez vécus. b. Vous êtes Denise M. Vous présentez les faits
selon votre point de vue.
Orthogra p h e d ' usage
• Se retrouver derrière les barreaux (en prison)
Attention ! Certains adjectifs ou certains n o m s prennent u n - s même au singu lier : divers, gris, g ros, las, ... ; un corps - le tem ps - le succès . . .
• Découvrir le pot aux roses (la vérité bien cachée) • Raté!
m onze
Ier
G ra m ma i re et o rthog raphe g ra m mat i ca l e Exe rc i ce 1
L: E M P LOI D U É COM POSÉ
On récapitule !
Transformez ces phrases nomi nales en phrases au é composé (attention, certai n es phrases sont à mettre a u é composé if). a.
Po u r raconter u n évé n e m e n t assez rapproché d u m o m e n t o ù o n p a r l e o u q u i n ' a pas u n ca ractère h i storiq u e , o n uti l i se l e é compos é . Les gendarmes o n t arrêté Stephen G.
2 8 juin 2005 : départ de Stephen G.
Atte ntion ( ra p p e l !)
de la pointe de Cornouailles b . 9 septembre 2005 : arrestation en É cosse c.
certa i n s verbes se conj u g u e nt a u é
er, en trer, sortir, mon ter, descendre, tomber, devenir, naÎtre, rester, mourir, retrouver + tous les verbes
9 septembre 2005 : comparution devant
pro n o m i n a ux) .
le tribunal d'É dimbourg
Chaque enfant est reparti avec la famille de l'autre. Il s 'est retrouvé derrière les barreaux.
d. 9 à 23 septembre : prison e.
:
com posé avec l ' a uxi l i a i re « être » (aller, arriver, venir, partir,
2 3 septembre : libération - nouveau départ
f. 1 2 octobre : arrivée à la pointe N .E. de l'Écosse
Exe rc i ce 2
É COMPOSÉ ET I M PARFAIT
On récapitule !
Dans le texte, insérez ces trois phrases à l ' im parfait. a.
Le é com posé est u t i l i s é po u r expri m e r des fa its, des actions, des évé n e m e nts, te r m i nés d a n s l e é ; l ' i m pa rfa it s e rt d ' a rriè re-p l a n : i l d o n n e
Elle essayait de lui redonner un peu de courage.
l e s c i rcon sta nces, l e cadre, l e décor. I l e s t a u ssi
b. Mais ça lui allait bien, finalement.
uti l i sé p o u r com m e nter o u exp l i q u e r.
c.
Quand Stephen a quitté la Cornouailles, ses amis sont venus saluer son départ. Le temps était superbe et il se sentait plein d 'énergie. Il a dit au revoir à chacun, il a vérifié une dernière fois le contenu de son sac à dos et il a pris la route. Ses amis étaient un peu émus, bien sûr.
Il n'avait rien à faire, rien à lire . . . Dans sa prison, Stephen s'est beaucoup ennuyé. Il a perdu l'appétit et a maigri de 4 kg. Son amie est venue le voir tous les jours. Il a décidé de reprendre sa route dès sa libération.
Exe rc i ce 3
LES R E LATI F S OUI ET OUE
O n récapitule !
Remplacez la proposition relative sou l ignée par u n adjectif.
Le pronom relatif qui est suj et, i l peut représenter une perso n n e o u une chose .
Exemple : quelqu 'un qui se met facilement en colère -+ quelqu 'un de coléreux a.
Pierre, c 'est celui qui est avec toi à la fac
quelque chose que personne ne peut croire -+
c.
quelque chose d' . . .
C 'est Elsa, une amie que tu ne connais pas. Kyo to, voilà une ville qu 'ils voudraient visiter.
quelqu'un de . . .
quelque chose qu'on ne peut pas comprendre
-+
quelque chose d' . .
ORTH OGRAPHE G RA M M ATICALE : L:APOSTRO P H E
L e mot que ( p r o n o m relatif o u conjonction) s ' é l i d e deva nt u n e voye l l e o u u n h m u et : Je sais g_1/il est là. Kyoto, voilà une ville 9..!f.ils voudraien t visiter.
m a i s qui ne s ' é l i d e j a m a i s : C 'est celui gyj est là,
?
Le pronom relatif que ( o u quÎ est objet, i l peut l u i a us s i représenter u n e p e rs o n n e o u u n e chos e .
b . quelqu'un qui sort de l'ordinaire -+
?
Tu peux me er le livre qui est sur l 'étagère
gyj arrive . . .
m
douze
Ici Paris, Paris-Match, Gala, Public, Voici, Oh là ! pou r n'en cite r que
q u e l q u e s - u n s . . . La p resse peo p l e co n n aît un succès g randissant. Les ti rages atte i g n e nt d e s s o m m ets : t ro i s m i l l i o n s d ' ex e m p l a i re s v e n d u s, s o i t u n e p ro g r e ss i o n d e 5 0 % e n q u i n ze a n s . Aujo u rd ' h u i , p l u s d e d i x m i l l i o ns d e Fra n ç a i s l i s e nt u n m a g a zi n e a p p a rten a nt à l a presse people, certai ns u n peu g ê n és, ch ez l e d e ntiste o u a u sa l o n d e coiffu re, d'a utres p l u s o uverte m e nt. Pou rq u o i cette i o n ? Les perso n n es cél è b res, l e u rs a m o u rs, l e u rs bo n h e u rs o u l e u rs déboi res, les m i l l e déta i l s de l e u r vie, tout cel a excite l ' i m a g i n at i o n des l ecte u rs. De réce nts so ndages m o ntrent q u e p l u s de la m o itié des Fra n ça i s reco n n a i ssent s ' i nté ress e r à la vie p r i vée des sta rs. Et j u ste m e nt, ces acte u rs, ces ch a nteu rs, ces h o m m e s po l it i q u es, q u e p e n s e nt- i l s d e cette p resse p eo p l e ? Ce rtes, i l s se p l a i g n e nt des paparazzi q u i l es traquent partout et l e u r vo lent des photos m a i s bien peu d'entre eux se mon trent i ntra ita bles. Pou rta nt, i l s l e pou rra ient car l a l o i l es p rotège et ils so nt assu rés p resq u e à
cou p s û r de gag n e r l es p rocès q u ' i l s i ntentent p o u r « atte i nte à la vie p r i vée ». Les j o u r n a u x o nt bea u jeu d e 1 ré po n d re q u e, b i e n sû r, p a r l e r d e s g e n s cé l è b res fa it ve n d re m a i s q u e ce l a l e u r p rocu re u n e p u b l i c ité g ratu ite . Sa n s co m pter q u e b i e n souve nt, l e j o u r n a l l es p a i e l a rg e m e nt. E n effet, b i e n des a cteu rs m o n n ayent ch è re m e nt l e u rs p h otos ou l e u rs co nfi d e nces. « I l s nous fo nt d e s p rocès m a i s i l s s e ra i e nt bien em bêtés si on cessa it de parler d'eux.Tout ça, c'est hypoc r i s i e et co m pa g n i e », décl a re l e d i recte u r d e l ' u n e d e ces revues. 1 . Avo i r bea u j e u d e po u r . . .
+
i nf. : n e p a s avo i r d e d ifficu ltés
Expression personnelle orale ou écrite 1 . Quelle définition donneriez-vous de
lexpression
2.
:
cc
presse people
»
3. En quoi les stars sont-elles souvent
hypocrites ?
?
A votre avis, pourquoi tant de gens
4. Dans votre pays, est-ce qu'il existe des
joumaux de ce type ? Si oui, expliquez en quelques phrases quels sont leurs centres d'intérêt.
s'intéressent au contenu de la presse people ?
treize
leçon
Ces métiers qui disparaissent.
2 Ecoutez et r6po ndez
•
•
"
Savez-vous ce q u ' est un rémouleur ? Un rétameur ? Un cantonnier ? Un vannier ? Un sabotier ? Un charbonnier ? N o n ? Pas de panique ! C ' est tout à fait normal car ces métiers ont disparu depuis longtemps. Les rémouleurs sont ceux qui aiguisaient sur une grosse pierre très dure les couteaux, les ciseaux, etc. [
. . .
]
1 . Associez u n objet
2 . Vous avez entendu u n certai n nom bre de m étiers a ujourd ' h u i disparus. Parm i ceux-ci, deux n 'ont pas été cités ? Lesquels ? Vous pouvez réécouter l e docu m e nt.
à un m étier.
a.
b.
un va n n i e r
u n ch a rbo n n i e r
a. le d. le g. la h. le
2.
réta m e u r b . l a d e nte l l i è re c. l e ré m o u l e u r sa bot i e r e . l e va n n i e r f. l e cord i e r ; m a rch a n d e des q u atre s a i s o n s ; m o nt re u r d ' o u rs i. l e canto n n i e r j. le vitri e r
0 Phonétique, ryt h m e e t i ntonation É coutez e t répétez .
c. u n ré m o u l e u r
1 . Les s o n s [ œ ] et [0]
un ré m o u l e u r - d e u x rém o u l e u rs u n réta m e u r - Le réta m e u r est l à . c . u n porte u r d ' e a u - U n p e u d'ea u , m essieu rs-d a m es ? d. Ce sont d e u x b o n s vend e u rs . a.
b.
d . u n m a rch a n d d e pea u x d e l a p i n
2 . Le son [qi]
e. u n e m a rch a n d e d e s q u atre saisons
a . c'est l u i ; b. l a n u it ; c. un b r u i t ; d . un fru it ; e. u n e a i g u i l l e ; f. a u j o u rd ' h u i ; g. des u ste n s i les de c u i s i n e ; h. É coutez ! Il y a d u bruit d a n s l a c u i s i n e .
f. u n sabot i e r
0 P h o n i e-g ra p h i e ce qui, ce que ou ceux qui, ceux que
Écoutez et cochez l a bonne réponse.
g . u n réta m e u r
J e vo u d ra i s que c e qui D ceux qui D o nt term i n é m e re n d e nt l e u r trava i l . b . J e n ' a i pas co m p ri s c e qui D ceux qui D s ' est é. c. J e fe rai a bso l u m ent tout ce que D ceux que D tu vo u d ra s . a.
h . u n to n n e l i e r
m
quatorze
Lisez et écrivez
leçon
2
Les cris de la rue Nous sommes à la fin du x1Jf siècle, à Paris. Dans l'un des volumes de La Recherche du temps perdu, Marcel Proust décrit l 'un de ces vieux quartiers « aristocra tiques et en même temps populaires » (c'est un quartier proche des Champs-Élysées).
ha . . . bits » ( . . . ) dès cette heure matinale, une mar chande des quatre-saisons, poussant une voiturette [chantait]
À la tendresse, à la verduresse Artichauts tendres et beaux
Le lendemain de cette soirée ( . . . ) , je m ' éveillai de
Ar - tichauts ( . . )
bonne heure, et, encore à demi endormi , ma joie m ' apprit qu'il y avait, interpolé 1 dans l ' h iver, un
lequel criait : « Couteaux, ciseaux, rasoirs. » Avec
.
Mais ( . . . ) se mêlait déj à la cloche du reeur,
jour de printemps. Dehors, des thèmes populaires
lui ne pouvait lutter le reeur de scies, car, dé
finement écrits pour des instruments variés, depuis
pourvu d ' instrument, il se contentait d ' appeler :
la corne du raccommodeur de porcelaine, ou la
« Avez-vous des scies à reer, v'là le reeur » ,
trompette du rempailleur de chaises, j usqu ' à la
tandis que, p l u s gai , le rétameur, après avoir énu
flûte du chevrier ( . . . ), orchestraient légèrement
méré les chaudrons, les casseroles, tout ce qu'il
l ' air matinal , en une « ouverture pour un j our de
rétamait, entonnait le refrain :
fête » .
Tarn , tam , tam ,
Marcel Proust énumère ensuite tous les petits commerces ambulan ts, chacun bien iden tifiable
C 'est moi qui rétame, Même le macadam ,
grâce à un refrain, une ritournelle, un instrument de musique.
Qui bouche tous les trous,
Dans sa petite voiture conduite par une ânesse,
Trou, trou, trou.
C 'est moi qui mets des fonds partout,
M ar cel P r ou st, • L a P r isonniè r e '" dans À la Recherche
qu'il arrêtait devant chaque maison pour entrer
du temps perdu III , • B ibl iothè qu e de l a pl éiade • ,
dans les cours, le marchand d 'habits, portant un fouet, psalmodiait 2 : « Habits, marchand d'habits,
éditions G al l im ard.
1. Interpolé : inter cal é, gl issé. 2. Psalmodier : r éciter com m e à l 'égl ise.
C o m p ré h e n s i o n écrite
M a n i è re de d i re • Pas de panique (Ne vous inquiétez pas ! )
D Com bien de petits m étiers des rues sont
é n u m é rés par M a rc e l P ro u st d a n s cet extrait ? Citez-les.
O rth o g ra p h e d ' u sa g e
IEI Proust évoque quelle saison ? quel moment
Demi, demie
Adverbe : i nvariable ( demi + trait d'union + nom ou adjectif) . Demain, aura lieu la demi-finale au stade de . Vous préférez le lait entier ou demi-écrémé ?
de la jou rnée ?
Express i o n éc rite
D Ce texte décrit le Paris des années 1 895-
Adjectif : s'accorde avec le n o m . u n jour e t demi mais u n e heure et demie
1 90 0 . Qu 'est-ce q u i i n d i q u e q u ' i l s'ag it d'une époque très éloignée de la nôtre ?
Nom : Vous voulez une baguette ? Non, une demie seulement. Le train part à 8 h 20 ? Non, il part à la demie (à 8 h 30).
IEI C h e rc h e z
d e s c a rtes p o st a l es et d e s descri ptions de la capitale de votre pays dans ces a n n ées 1 890- 1 9 1 0. Décrivez la v i e q u oti d i e n n e d e cette époq u e d a n s u n e g rande ville.
Locution adverbiale i nva riable : à demi. être à demi content faire les choses à demi (sans les term iner)
m
qui nze
102"
G ra m ma i re et o rthog raphe g ra m matica l e Exe rc i ce 1
LA PRO POSITIO N C O M P LÉTIVE
Remplacez l ' i nfi n itif par le temps de l'indicatif qui convient. a.
E l l e co m p l ète l a propos ition p r i n c i pa l e et e l l e est presq u e touj o u rs e n d e u x i è m e posit i o n . E l l e est le p l u s s o uvent i ntrod u ite par que.
Tu sais qu'il (partir) en Écosse il y a trois mois ?
Les propos i t i o n s p r i n c i p a l e s et c o m p l étives sont tout à fa it l i ées : Je sais que tu es là.
b. Je pense que vous (avoir raison) de prendre cette décision, hier. c.
(1 )
?
Elle avait toujours cru que son mari (accepter)
Tu crois qu 'elle viendra
de partir vivre à l'étranger mais elle se trompait.
Le mode de la c o m p l étive - i n d icatif ou s u bj o n ctif - dépend d u ve rbe d e l a propos ition p r i n c i pa l e .
d. j ' espère vraiment que tu (réussir) parce que je sais que ce proj et te (tenir à cœur) depuis longtemps.
Exe rc i ce 2
LES COM P LÉTIVES + S U BJONCTIF
Indicatif ou subjonctif ? Entou rez la bonne réponse. a.
• ve rbes de vo l o nté (souhaiter, vouloir, désirer,
Je suis sûr qu'il s'est/se soit trompé.
b. j'ai peur qu'il ne réussit/réussisse pas l'examen. Nous sommes navrés que vous êtes/soyez
c.
C e rta i n s ve rbes sont s u ivis d ' u n e co m p l étive a u s u bj o n ctif : ordonner, préférer, exiger, demander. . . ) , 1----; • verbes expri m a n t u n s e n t i m e n t ( craindre,
redouter, regretter, douter. . . ) ,
malade.
• être + a djectif de s e n t i m e n t (je suis heureux, triste, furieux, navré, é tonné . . . que) ,
d. Elle voudrait bien que vous lui écrivez/écriviez. e.
• ve rbes i m pe rso n n e l s co m m e : il se peut que, il
Je pense que vous avez/ayez tout à fait raison
est possible que, il est normal que, il est étrange que, il est préférable que . . .
f. Est-il possible que vous êtes/soyez là à 8 heures ?
Exe r c i c e 3
C E O U I , C E Q U E I C E U X OUI, C E U X Q U E
Ce qui, ce que ? ou ceux qui, ceux que ? a.
Tu peux faire c e que t u veux ( ce e s t u n p r o n o m n e utre ---+ toutes les choses q u e t u veux) . J 'aime bien les films récen ts mais je préfère ceux qui son t plus anciens (ceux ---+ les films)
Dites-moi . . . je peux faire pour vous.
b . . . . arriveront en retard seront sanctionnés.
ce qui :
.
c.
j ' ai beaucoup de C D , tu peux prendre . . . tu
sujet
; ce
que : objet
ceux qui : s ujet ; ceux que : objet
veux .
d. Tu as vu . . . s ' est é ?
Exe rc i ce
4
ORTHOGRAPHE G RAMMATICALE
Attenti o n : ne confon dez pas se, ce et ceux
Complétez avec se, ce ou ceux. a.
se ---+ pronom réfléch i 3e perso n n e d u s i n g u l i e r o u
Je promets de répondre à tous . . . qui
d u p l u ri e l , u t i l i s é d a n s l e s ve rbes p ro n o m i n a u x :
m 'écriront.
b. Vous avez déjà rencontré . . . garçon ?
Elle se regarde dans la glace. Ils se dépêchent. Il fau t se lever. Ne pas se pencher à la fenêtre.
c.
ce ---+ adjectif d é m o n stratif. touj o u rs s u ivi d ' u n n o m
Dans . . . lycée, il y a deux catégories d'élèves :
mascu l i n sing u l ier :
. . . qui travaillent et . . . qui se laissent vivre.
ce film - Tu as vu ce beau film de Fellini
d. En . . . réveillant, Marcel Proust aimait
?
ceux ---+ p ro n o m , i l représente u n n o m m a s c u l i n
entendre les bruits de la rue, surtout . . .
p l u ri e l :
? Je connais ceux
des marchands ambulants, très nombreux
Tu connais tes voisins
dans . . . quartier.
du troisième é tage mais pas les autres.
seize
Civilisation
leçon
2
Écriva i n p u b l ic, u n m étier q u i re n aÎt
'
A l'époq u e où i l éta it exceptio n n e l de savo i r
Son trava i l d ev i e nt d e p l u s e n p l u s tech n i q u e e t l i é a u x co ntra i ntes a d m i n i stratives. Aujourd'hui, dans les rnai ries, les foyers d'accueil o u l es ce ntres soci a ux, il y a e n co re des écri va i ns p u b l i cs a u s e n s c l assi q u e du terme q u i a i d e nt l es trava i l l e u rs m i g ra nts à réd i g e r des l ett res o u à rem p l i r des docu m e nts a d m i n i s tratifs. M a i s ! 'écriva i n p u b l ic « moderne », q u i co n n aît très bien les tech n i q u es i nformatiq u es, réd i g e des CV, é l a bore des l ett res de m otiva tion o u d es d e m a n d es a d m i n i st ratives, m et e n fo rme d es récits d e vie, des té m o i g n a g es, des ro m a ns, d es t h èses . . .
l i re e t écri re, ! 'écriva i n p u b l i c j o u issa it d ' u n g ra nd p rest i g e : o n l u i exp l i q u a it ce q u e l ' o n d és i ra it - l ettre d ' a m o u r, r e q u ête, p l a i nt e , d e m a n d es e n tout g e n re - et i l réd i g ea it. Le p l u s sou-� ve nt, ! 'écri vai n p u b l ic s ' i n sta l l a it e n p l e i n a i r, b i e n en vue, sur la p l ace d u m a r ch é, d eva nt l e p o rch e d ' u n e ég l ise . . . et il a tt e n d a i t l e s c l ie nts. Au M oy e n Âg e, i l s ' a g it p l utôt d e co u rr i e r i n t i m e ( fa i re u n e d éc l a ra ti o n d 'a m o u r, d o n n e r d e ses n o u ve l l es à sa fa m i l l e ) m a i s p e u à p e u , on l u i d e m a n d e de _ réd i g e r d e s textes p l u s offic i e l s, p l u s a d m i n i st ratifs - d e s s u p p l i q u es d esti n é e s a u roi o u aux g ra nds, des req u êtes a d ressées à la j u stice, etc. �écriva i n p u b l i c, dans l e s d e u x cas, est u n co nfi de nt, i l est a u co u ra nt d e b i e n d e s sec rets . C'est a u ssi u n co nsei l l e r q u i s a it m ettre e n fo r m e l e s d i ve rses d e m a n d es d e ses c l i e nts. Après l a Révo l ution fra nçaise, l'a l phabétisati on se répa nd et l e rô l e de !'écriva i n p u b l ic change.
1.
,
sse Ce mé tier vo us m tere ·
7 ·
se u n e lice n � e el l e Pa ris I l l pro po La So r o n n e no uv u re u ne a n n e d o n ati rm d'éc rivain pu blic. Cette fo p ren d q u a re e m a i n es) E l l e co m u n ive rsi ta i re (25 s
b
b l ocs :
:
.
· n ·i nfor ma tiq ue atio q u es do cu me nssi o n n e l l e, teeh n ·i. _ exp res si o n p rofe . d 1 a t1 q u es ) . . u e et textes m e ta 1 res , 1 ·i n g u i sti q . rh éto ri q u e et d e u res ( n o t i o n s de h e . Cul ture .. 7 5 ra p h i q u e ; 1 a c . ch a m p a u to b .i o g p ra g m at ·1 q u e le ). so c i a l e , po l it i q u e tu a l it é cu ltu re l l e , d � I � pe rs o n n � , oit d r 30 37 h . Social et juridiqu e : 1 f1 � c a l d ro 1 . d ro it soc i a l , d ro it e , i l l m fa l a e t d d ' es - psy sa nita i r es et soci a l _ a l - l es i n stitu ti o ns hnique tec l a n, l a co m m u n i c ati o h o s o ci o l o g i e : d' e ntr eti e n . . . ) . I "i e u a- u n. m a i n e ) d o n n a nt _ u ry. Sta e (3 j o u r s p a r se 1 u n nt va d e à so ute n i r ra p o rt d e sta g e
mm u ni c E,en.ture . 100 he u res (Co
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plus 7 Vous vo ulez en savoir buv a rd .» i ati o n « Pl u m � et ssoc l ' a à us Ad r esse z-vo P a ns 005 7 5 i l teu n Sa . 1 3 ru e de ive rs1·t e' P'A R IS I l l un
•
uva rd @ l a ( co u rri el p l u m e-b
po ste . n et )
1 2 à 1 5% de la popu lation rencontre des d ifficultés pour l i re et écrire de manière effica c e. Quelle est la situation de votre pays dans ce domaine ?
A votre avis, quelles sont les qualités
3. En , environ
nécessaires pour devenir écrivain public 1
a. Vous ites i ntéressé par la fonnation que
propose la Sorbonne nouvelle. Vous écrivez une lettre pour demander des précisions (à qui s'adresse cette fonnation 1 est-ce g ratuit 1 qude est la fonnation des enseig na nts 1 où faire son stage 1 q uels sont las cl6boueh6s 1, etc.).
dix-sept
leçon
Avenue 3 I l ======É=c=o=u=t=•=z=•=t==ré=p=o=n=d=•=z=
Montaigne
LA GUIDE : Bon, alors, nous voici arrivés place de l 'Alma. N ous allons main tenant remonter l'avenue Montaigne j us q u ' au rond-point des Champs Élysées.
Nous longeons le quartier qu'on appelle « le Triangle d'or » . Avant que nous ne partions, une petite question : pourquoi « le Triangle d'or » ? Quelqu'un a une idée ? Qui peut répondre ? Voix 1 : Euh . . . C ' est le quartier des j oailliers, des bij outiers ? LA GUIDE : Non, le quartier des joailliers, c ' est plutôt la place Vendôme, près de ! ' Opéra. Une autre idée ?
1.
À votre avis, q u i sont les person n es
Cè P h o n ét i q u e, ryt h m e et i nto nat i o n
que vous avez entendues ?
É coutez e t répétez. 1. Le son [3]
2. Est-ce qu'elles con n aissent bien Paris ?
a. C'est un vra i b ij o u . b . N o u s l o n g eo n s l a Sei n e . c. O n m a n g e e n s e m b l e j e u d i s o i r ? d. C'est j o l i , cette j u pe j a u n e avec ce g i l et g ris. e. Tu v i e n s e n j u i n o u e n j u i l l et ?
Justifiez votre réponse.
3 . Citez cinq noms de boutiques de l'avenue Monta i g n e présentées par la g u ide.
2. Les sons [3] et
4. Cochez la bonne réponse. 1.
[Jl
a. C'est u n e n d roit g é n i a l : j e u n e et ch i c à l a fo i s . b. C h a c u n doit j o u e r à son to u r. c. Dans ce q u a rt i e r, o n trouve des j u pes, des ch e m ises, des ch a u ss u res, des bijoux . . .
Le P i azza Ath é n é e existe d e p u i s a. 1 9 1 1 D b. 1 93 1 D
c. 2000 D 2.
3.
4.
Le p l u s b e l a p p a rte m e nt s'a p p e l l e a . l a s u ite roya l e D b. la g ra n d e su ite D c. la su ite p rés i d e nti e l l e D
Cè P h o n i e-g ra p h i e Écoutez et écrivez en toutes lettres. a . . . . b . . . . c. . . . d . . . . e. . . . f . . . g . . . h . . . . i . . . . j . . . . .
Le chef c u i s i n i e r s ' a p pe l l e a . A l a i n Du pont D b. A l a i n D u ca sse D c. A l a i n D e l o n D
.
M a n i è re d e d i re (bien sûr, évidem ment) • Jeter l'éponge (renoncer, abandonner) • Les grands d e ce monde (les gens i m portants) • Disputer qqch à qqn (être en concurrence sur qqch) • P l utôt, o u i !
I l a i n sta l l é son resta u ra nt a. en 1 98 1 D b. en 1 998 D c. e n 2000 D
dix· huit
Lisez et écrivez
leçon
3
Paris, capitale de la mode? Paris est-il toujours la capitale de la mode ? Milan, New York, Londres lui disputent la couronne, l'accusant d'être en perte de vitesse. Mais vu les derniers défilés automne-hiver, très inventifs et très applaudis, Paris n 'a pas trop de souci à se faire. Quant aux écoles de stylisme et de modélisme françaises, elles attirent de plus en plus d'élèves étrangers. Et pourtant. . . ien que Paris soit pour beaucoup synony m e
Qui a droit au label « haute couture » ? Très peu de
de luxe, la situation n'est pas vraiment rose. Le
maisons ! Il n'en reste aujourd'hui que dix contre
nombre des clientes a fortement diminué depuis
1 0 6 en 1 9 4 6 . Qui sont-elles ? Chanel , C hristian
B
une cinquantaine d'années et la haute couture est
Dior, Givenchy, Jean-Loµis Scherrer, Emmanuel
aujourd 'hui totalement déficitaire.
Ungaro , Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier. Et,
Alors, gui sauvera la haute c o uture française ?
plus récentes, Dominique Sirop , Adeline André et
Le prêt-à-porter ? Peu à peu, en effet, la plupart
Franck Sorbier. Les autres (Lanvin, Féraud, N ina
des couturiers sont és de la haute couture
Ricci . . . ) ont jeté l 'éponge, ant au prêt-à-porter,
au prêt-à-porter et c 'est grâce à lui qu'elle survit.
aux parfums ou aux accessoires.
Mais le prêt-à-porter lui-même vit surtout grâce
Pour conclure, on notera que, de plus en plus,
aux accessoires : sacs, foulards, chaussures, bijoux
les marques prestigieuses sont rachetées par des
fantaisie, parfums . . . La haute couture reste pourtant
multinationales et perdent ainsi leur identité. Par
une « locomotive » .
ailleurs, l ' é m e rgence de pays c o m m e la C h i n e
La s e c o n d e chance
provo que un séisme
de la h aute couture
dans l ' i n d ustrie du
française, c ' est sans
textile et dans celle
doute q u ' e l l e e s t . . .
des accessoires. Ce
de m o i n s e n m o i n s
pendant, la Chine,
française ! Paris attire
c ' est auss i , pour
beaucoup de jeunes
l ' industrie d u luxe,
créateurs étrangers,
une formi dable op
comme John Galliano
po rtunité et de très
c h e z D i o r ou Ivana
nombreux créateurs
Omasic chez Céline.
installent des bouti-
Ils apportent du sang
q u e s à Shanghai , à
neuf, de l ' audace.
Pékin ou ailleurs.
C o m p ré h e n s i o n écrite
0 La personne qui a écrit ce texte est plutôt
optim iste ou pess i m iste q u a nt à l 'ave n i r de la h aute coutu re frança ise ?
El D a n s «
c e c o ntexte, q u ' e s t - c e q u ' u n e locomotive » ?
O rt h o g r a p h e d ' usage L e s n o m s term i n és e n -cité d érivent souvent d ' a djectifs term i n és e n -ic o u en -ique. Exem p les : l aïc, laïq u e
•
•
spécifi q u e
Expressi o n écrite
D Décrivez en quelques m ots la photo. El Pourquoi le nombre des maisons de haute coutu re a d i m i n u é à votre avis ?
la l aïcité la spécificité
public, publique modique
•
a uthentique
•
la p u b l i cité
la m o d i c ité •
l 'a ut h e nticité
Les n o m s term i n és en sont touj o u r s fém i n i n s .
-té, -ite ou -cité
'3"
G ram ma i re et orthog raphe g ra m matica l e Exe rc i ce 1
LES PRONOMS C O M P L É M E NTS COD ET COI
Imagi nez à q u i ou à quoi peuvent renvoyer le ou les pronoms sou l i g nés.
Paris es t-il toujours la capitale de la mode ? Milan, New York, Londres lui disputen t la couronne,
a . Puisque tu !'_as abîmée, je ne te la prêterai
l'accusan t d 'être en perte de vitesse.
plus jamais, ça, tu peux en être sûr !
Rappel
b. N o n , zut ! j ' ai complètement oublié ! Mais,
C O D : Milan concurrence Paris. ___, Elle la concurrence.
je les lui apporterai demain, c 'est promis !
Milan accuse Paris. ---> Elle l'accuse. C O I : Milan dispute la couronne à Paris. ---> Elle lui dispute
c. j ' aurais bien voulu lui en parler mais il est
la couronne.
parti tout de suite après le cours, je n 'ai pas
D o u b l e pronom : Elle lui dispute la couronne
eu le temps.
d e p u i s l o n gtemps ? ___, Elle la lui dispute depuis des années !
d . Non, désolé, je ne peux pas te la prêter samedi, j 'en ai besoin pour aider ma mère à déménager.
Exe rc i ce 2
U N E CONJON CTION DE B U T : POUR QUE + S U BJONCTIF
Cochez la solution correcte.
On va rester sur ce trottoir pour que vous puissiez bien le voir.
1. S'il vous plaît, vous pouvez déplacer votre caddy :
a . pour que vous puissiez er. b. pour que je puisse er.
Pour avoir ce label, il faut être parrainé par
D D
les autres
labellisés
».
Rappel
2. Elle a inscrit son fils à une école de langues : a. pour apprendre l ' anglais. D b. pour qu'il apprenne l ' anglais. D
---> pour q u e + s u bjonctif : d e u x s ujets d i ffé rents ( i c i , on et vous) ---> pour + i n f i n itif : u n se u l sujet (c' est la m ê m e pe rso n n e q u i e s t parra i n é e e t q u i a l e l a be l ) .
3. Je vous appelle :
• Vo i r l e Préci s g r a m m a t i c a l p . 1 38.
D pour que j ' aie des renseignements. D
a . pour avoir des renseignements. b.
«
Exe rc i c e 3
UNE CONJONCTION D E CONCESS I O N/ O PPOSITION
Transformez ces trois p h rases en uti l i sa nt bien que + s u bjonctif.
:
BIEN QUE + S U BJONCTIF
Bien que Paris soit pour beaucoup synonyme de luxe, la situation n 'est pas vraiment rose.
a. La maison F Sorbier est petite et assez
Même si pour beaucoup, Paris est synonyme
récente et pourtant, elle fait partie des dix
de luxe, la situation n 'est pas vraiment rose.
maisons « haute couture » .
Remarque
b . Malgré les difficultés, l a haute couture
L e s Fra n ç a i s uti l i se n t de p l u s e n p l u s souvent l ' i n d icatif avec
bien que, s u rtout dans un contexte é.
française arrive à survivre.
• Vo i r l e Précis g ra m matica l p . 1 39.
O RTHOGRAPHE G RA M M ATICALE
L.: acco rd sujet-verbe avec les exp ressi o n s de qua n tité
a. La plupart --. Le ve rbe est au p l u ri e l
: La plupart
des couturiers sont és de la haute couture au prêt-à-porter.
VOCA B U LAIRE
Attenti o n sans doute s i g n ifie peut-être. probablement. M a i s sans aucun doute,
b. Bon nombre de --. Le ve rbe est a u p l u ri e l : Bon
nombre de grands de ce monde on t mangé ou dormi là.
s i g n ifie certainement.
m vingt
Civilisation
leçon
3
M o nsieu r C h rist i a n D i o r
c•est à G ra nvi l l e, e n
N o r m a n d i e , q u e n a ît C h r i st i a n D i o r. E n c o r e aujourd'hui, o n peut visiter Les Rhumbs, sa m a ison n ata l e , tra n sfo r m é e e n musée. C'est une superbe maison que Ch ristian Dior a to u j o u rs a i mée et q u i l ' a bea u co u p i ns p i ré .
Jeune homme très artiste, Ch ristia n ouvre u n e g a l e rie d ' a rt à Pa ris, fa it des dessi ns de mode pou r des j o u r n a u x et fi n a l e m e nt trava i l l e co m m e m o d é l i ste chez l es p l u s g ra nds co utu ri e rs de l 'é p o q u e . E n 1 946, a u l e n d e m a i n d e l a g u e rre, u n g ra n d i n d u stri e l , M a rcel B o u s sac, est co nq u i s pa r l e ta l ent d u j e u n e créateu r et l u i p ro pose d e fi n a ncer sa p ro p re m a i so n d e coutu re . C h rist i a n D i o r a tre nte et u n a ns. Il s'i nsta l l e a u 30 ave n u e M o nta i g ne. �a n née su ivante, il présente sa p re m i è re co l l ecti o n et ce cou p d'essa i est u n vérita ble cou p de maître : l e style « n ew look » fera l e tou r d u monde.
Au d é b u t d e s a n n é e s 1 950, D i o r a u n vérita b l e e m p i re q u i s'éte n d a u x q u at re co i n s d u m o n d e . M a i s i l ne s e contente pas d ' h a b i l l e r l es fe m m es, il veut l es p a r e r, l e s p a r fu m e r, l es m a q u i l l e r . . . I l crée dès 1 947 le pa rfu m -Miss Dior, q u i reste l ' u n d e ses pa rfu m s l es p l u s ve n d u s, d e s produ its d e bea uté, d e s bijoux, d e s accessoi res . . . E n 1 9 5 5 , i l e m b a u ch e u n j e u n e p ro d i g e, Yves S a i nt-La u re nt, e n q u i i l vo it so n d i g n e s u cces s e u r. En effet, à la m o rt d e D i o r, e n 1 9 57, c ' e st ce tout j e u n e h o m m e, timide, effacé et g é n i a l , q u i l u i succédera ava nt de crée r sa p ro p re m a i s o n en 1 962. M a i s ceci est u n e a utre h i stoi re !
Lui a p pe l l e cette l i g n e la l i g n e « C o ro l l e » : ta i l l e fi n e et j u pe évasée. O n associe toujou rs l e n o m d e D i o r à c ette l i g n e C o ro l l e m a i s ch a q u e a n née, l e co utu r i e r séd u i ra l e p u b l i c a v e c d e n o u v e a u x m o d è l e s . Ave c D i o r, l a h a ute c o u t u re fra n ç a i s e ret r o u v e to u t s o n écl at, b i e n te r n i a p rès l a crise d e 1 929.
1 . Cherchez sur l ntemet des i nformations
sur le m usée Christian Dior à G ranville.
•
Regardez autour de vous : en ce moment, quelles sont les tendances de la mode pour les fem m es (cou leurs, m atières, longueur des vêtements, etc.). Faites-en une description précise.
3 . Pensez-vous que la haute couture a u n avenir 1 Développez votre arg u mentation en 5 à 6 lignes .
leçon
La folie 4 I l =========É=c=o=u=t=•=z=•=t=r=é=p=o=n=d=•=z=
du jean 1 . Quelle est la tendance qui se confirm e dans la m ode ?
Voilà, c ' est la fin de la présentation des collections de prêt-à-porter féminin de l ' automne prochain. Comme je vous le disais déj à hier, les derniers défilés de mode ont confirmé une tendance qui s ' accentue au fil des saisons : la mode « grunge » . Laissez-vous aller, déchirez, décousez mais avec art. Un j ean sera encore plus cher s 'il a été artificiellement sali, usé, délavé, taché, tatoué même. Eh ! oui, la mode, la créa tion ne reculent pas devant la contradic tion : dans un monde où tous les signes de vieillissement sont refusés, on préfère ce qui est usagé à ce qui est neuf.
2 . D 'où vient cette tendance ? 3. Selon la journaliste, qu'est-ce qui est
le plus recherché : un jean tout propre ou u n jean sali et déchiré ?
4. Où est la contradiction entre cette
mode et la société ?
Cô P h o n ét i q u e, ryt h m e et i ntonat i o n É coutez e t répétez. Les voyel les nasales [à], [i':], [6] a. Cette te n d a nce se confi r m e .
[. .] .
b. E l l e s'accentue a u fi l des s a i s o n s .
c. C' est l a fi n des co l l ect i o n s . d. Vu itto n s ' i n s p i re d u h i p h o p .
Cô P h o n i e-g ra p h i e É coutez e t écrivez. 1 . Les d ifférentes orthographes d u son [i':]
C'est l a fi n . L'.a uto m n e p roch a i n . C'est un sym b o l e . C h acu n e n a u n . U n e m a rq u e i m po rtante. : devant un m , un b o u un p, devient -im
Attenti o n -in
2. Les d ifférentes orthogra phes du son [à]
u n e te n d a nce, m o u l a nt, u n vête m e nt, l a ca m pa g n e M a i s attenti o n à l a term i n a i son d e s verbes : i l s p réte n d e nt [ilpre / t ô n d] . Le p l u ri e l des verbes -ent ne s'ente n d pas.
Répétez. Les poules du couvent co u ven t.
M a n i è re d e d i re • Faire fortune (s'enrichir) • Prendre le train en marche (faire quelque chose avec retard, après les a utres)
m
Lisez et écrivez
leçon
4
Histoire du jean n 1 49 2 , les voiles du bateau de Christophe
Peu à peu, le jean va perdre sa signification socio
Colomb sont faites d'une toile de coton très
culturelle et entrer dans la garde-robe de chacun .
solide : la toile de Nîmes. Celle-ci sert aussi à faire
L a haute couture, elle, a pris le train d u j ean en
des pantalons de marins. en particulier ceux des
marche. C ' est en 1 9 70 qu'Yves Saint-Laurent Rive
E
marins de Gênes. Dans les années 1 8 50, le com
Gauche l ' i ntègre à ses collections. Karl Lagerfeld
merce va mal en Europe. Un marchand de tissu
a choqué au début quand il a présenté des jeans ;
bavarois nommé Oscar Lévi- Strauss émigre aux
maintenant, m ê m e ses clientes l e s plus fo rtu
États-Unis où il espère faire fo rtune. Il propose
nées en portent mais les leurs sont « chanélisés ».
sa toile de Nîmes aux chercheurs d'or de Califor
À Cologne, en Allemagne: où se tient deux fois par
nie parce que ceux-ci ont besoin de vêtements
an une foire du j ean , le marché de l ' occasion se
résistants et les siens le sont vraiment. Très vite,
porte très bien et certains vêtements sont devenus
ses p antal o n s ont du succès. La marque Lev i ' s
des pièces de collecti o n . Par exemple, la veste
e s t créée. En 1 8 7 3 , le premier 5 0 1 voit le jour. La
courte créée en 1 955 peut se vendre 1 000 euros.
dénomination « blue-j ean » est plus compliquée.
C e rtai ns clients dont Johnny Halliday sont très
Deux appellations se mélangent : le denim , par
célèbres.
déformation de la toile « de Nîmes » et le « blue
Auj ourd ' h u i . le j ean est un vêtement indispen
jean » par déformation de • bleu de Gênes » .
sable dans une garde-robe, à la ville comme à la
D ' abord vêtement d e travail dont on apprécie l a
campagne. Il représente un certain style de vie
solidité, l e j ean devient, dans l e s années 1 9 5 0 ,
décontracté gui ne convient pas au sérieux de
un symbole d' opposition a u conformisme social .
n o mbreuses entreprises et i n i strati ons. La
Dans les années 1 9 6 0 , porté par Marion Brando
n'a pas encore adopté la mode américaine
ou James Dean . il est synonyme de contre-culture
du casual dress code, c ' est-à-dire le droit de venir
et de sexualité. La manière dont ils le portent cho
en jean au travail le vendredi , la veille du week
que et certains magasins américains refusent de
end. Mais elle le fera sans doute un jour.
le vendre.
C o m p ré h e n s i o n é c rite
0 El
EJ
Exp ress i o n écrite
•
Peut-on porter un jean tous les jours, dans toutes l es occasions ? Pou rquoi ? Pou rquoi Marion Brando ou James Dean ont-ils choq u é en portant l e jean ?
Réd igez u n court essai sur la place qu'oc cupe le jean dans votre garde-robe et dans cel l e de vos a m is .
Est-ce q u e l a h a ute coutu re a l a n cé l a mode d u jean ?
IJ À votre avis, q u e veut d i re
«
chanél iser
»
u n vêtem ent ?
O rthog ra p h e d ' u sa g e Vo u s entend rez peut-étre u n Fra n ç a i s d i re
• Gagner ses lettres de noblesse (accéder à une reconnaissance professionnelle et socia le) • Au même titre que (comme) • Un casse-tête (quelque chose de compliqué à résoudre, u n choix difficile)
jeans
»
e n p ro n o n ça nt l e
11
11
mon
s " fi n a l .
A u début, L e s Fra n ç a i s o n t écrit e t d i t « j e a n s » p a r contract i o n de 11 a pair of jeans », a u j o u rd ' h u i l a p ro n o n ciation et l 'écritu re 11 j e a n s i n g u l i e r est l a plus répa n d u e .
m
»
p o u r le
'e4"
G ra m ma i re et o rthog raphe g ra m matica l e Exe rc ice 1
LES PRO N O M S POSSESSIFS
De quoi parle-t-on ? a.
I l s re m p la c e n t un nom, pre n n e n t son g e n re et son n o m bre et pe uvent être s ujet o u COD o u C O I .
Impossible d'ouvrir la porte avec la mienne. Essaie avec la tienne.
1-----<
b. On va prendre la nôtre puisque la vôtre
Tu as un joli chapeau. L e mien est démodé. J 'ai acheté cette jupe sur in terne t. Et la tienne, tu l 'as trouvée où ?
est en panne.
c. Les leurs sont grands, le mien va encore à la maternelle.
Exe rc i ce 2
LES PRONOMS D É M O N STRATIFS
(1 )
Complétez.
I l s rem p l a ce n t u n n o m déjà évoq u é . I l s peuve n t
a.
ê t r e s u j ets o u c o m p l é m e n t s .
Elle a pris quelle robe ? ,____,
est en soie.
b. N ous aimons toutes les régions françaises,
I l s sont u t i l isés : • s u ivis de -ci ou -là ; de + n o m ou i n fi n itif ; • I l s pe uve n t a u ssi être s u ivis d ' u n pronom rel atif. Parmi tous les pulls, j 'ai choisi celui qui est blanc
mais particulièrement . . . . . . sud-ouest.
c. Tu veux quel fruit ? . . . ci ou . . . . . ?
avec une rayure orange.
Exe rc i ce 3
LES PRONOMS R E LATIFS
Faites u n e seule phrase en util isant le pronom dont.
Dont re m p l ace un nom, a n i m é o u i n a n i m é .
a.
• C O I d ' u n ve rbe constru it avec la préposition de : La boutique don t il s 'occupe est très célèbre.
I l peut être :
En juillet, j 'ai loué une maison. Le jardin de cette maison donne sur la mer.
• com p l é m e n t de n o m ( i d é e de possess i o n ) : La maison don t il est le fonda teur est célèbre.
b. Elle s ' est offert un ensemble Chanel. Le prix de cet ensemble est astronomique !
Dont = duquel m a i s on l ' ut i l i s e de préfé re nce
c. Ils ont finalement trouvé un appartement. Ils en sont très contents.
à duquel s a u f dans l e s l o c u t i o n s prépos itives : 1-----<
d. Elle a acheté un manteau . Sa couleur lui va
à la fin de, au bout de, à côté de : C 'est la ville près de laquelle il habite.
Dont peut s i g n ifier parmi lesquels : Des gens célèbres dont Johnny Halliday viennent ici.
bien !
Où r e m p l a ce u n n o m i n a n i m é . I l peut être : • c o m p l é m e n t de l i e u ( d a n s + l e q u e l ) Voici les bureaux où Karl Lagerfeld travaille. • com p l é m e n t de temps : Le jour où les femmes ont porté des pan talons a été une mini-révolution.
LE : PRONOM PERSO N N E L N E UTRE
Il remplace un n o m , un a dj ectif, un ve rbe o u u n e propos ition : Comme je vous le disais hier.
O RTHO G R A P H E G RA M M ATICALE
Attentio n à l ' accord du p a rtic i pe des ve rbes agréer et créer Au m a sc u l i n s i n g u l i e r
:
agréé, créé - a u m a s c u l i n p l u ri e l : agréés, créés
Au fé m i n i n s i n g u l i e r : agréée, créée - a u fé m i n i n p l u ri e l : agréées, créées
m
vingt-quatre
C ivilisation
leçon
4
Co l ifichets et g ri g ris
la h a ute coutu re a to ujou rs associ é à ses créations d es accessoi res
( i n d i s p e n sa b l es ! ) : sacs, cei n t u res, b i j o ux, fo u l a rd s , ch a u ss u res, l u n ettes, ch a pea ux, a sso rt i s à la te n u e . I l s s u i vent l a m o d e a ü m ê m e titre q u e l e s vête m e nts et so nt pa rfo i s u n vra i casse-tête : «
Qu e l s a c p re n d re avec cette veste ?
p o rt e r avec cette j u pe ?
»,
»,
«
Q u e l l es ch a u ss u res
/f
etc. U n d es n o m b re u x co n se i l s d e s
m a g azi n es fé m i n i ns a u x j e u n e s fi l l es p a s t rès r i c h e s c'est d porter a u m o i n s �OBJET sym bo l e d e l a m o d e d u j o u r. C'est l a seu l e m a n i è re d e n e pas être d é p a ssée. Ces a ccesso i res
·
so nt so uve nt acco m pag nés d'obj ets fa nta i s i e co m m e des p l u m es s u r l e ch a pea u , d e s bo u c l es a u x ch a u ss u res, d e s p a r u res po u r l es ch eve ux ( l e fa m e u x ba n d a n a d 'Agassi ! ), etc . A i n s i , d a n s l e s a n n ée s 1 960, i l s u ffi sa it d e p o rt e r u n sco u b i d o u (tresse d e fi l s d e p l as t i q u e co l o rés) au poi g n et, dans l e s ch eveu x o u à sa m o ntre p o u r fa i re pa rt i e des j e u n es à la mode. Da n s les a n nées 1 980, i l fa l l a it avo i r u n p i n's su r la veste, le pu l l , le bonnet. Banal ou m i l ita nt, il caractérisait son porteur. En 2000, les bracelets en caoutchouc font leur apparition. Cette année, la mode est aux g rigris de toutes sortes, m i n i porte-bonheur rigolos et de toutes les cou leurs. I ls ont pou r but d e perso n n a l iser l e sac, la cei ntu re, le porta b l e d e ce l l e o u c e l u i q u i l e s p o rt e . O n rech e rch e l a c o u l e u r et l ' o r i g i n a l ité. Du p l u s ch e r ( e n m éta l c i se l é et p i e rres d e cou l e u r d e chez Ch ristia n Lacroix) a u moins cher ( e n coto n o u cao utch o u c chez M o n o p rix), i l s reflètent votre perso n n a l ité et m ê m e vos perso n n a l ités : déco ntractée e t spor tive l e j o u r, mysté r i e u s e et raffi née l e
Expression personnelle orale ou écrite 2. Comment com prenez-vous ce goût de lobjet décoratif 7
1 . Essayez de vous rappeler quels ont été
l es colifichets à la mode dans votre pays, su ivant les années.
3. Y a-t-il u n objet à la mode chez vous en ce moment 7 Lequel 7 Et sur vous 7
vingt-cinq
1 . Complétez avec l ' u n des pronoms
absent jusqu'à mardi . C 'est . . . j 'ai dit et répété
relatifs su ivants : qui, que (qu '), où, dont . . . I 8 p o i nts
à vos collègues, à tous . . . sont venus me voir ce mati n . Avant mardi , aucune décision ne peut être prise.
Les possédés de Loudun
c.
L:histoire . . . ( 1 ) il va être question auj ourd'hui
Je fais appel à toutes les bonnes volontés, à tous . . . désirent agir avec nous et . . . peuvent consa
dans notre émission « 2000 ans d'histoire » s 'est
crer quelques heures par semaine aux enfants
déroulée au xvne siècle, à Loudun, une petite ville
. . . nous aidons quotidiennement. Même si vous
. . . (2) se trouve dans le Poitou. Une religieuse du
avez seulement deux heures à nous offrir, n 'hé
couvent des Ursulines, sœur Jeanne des Anges,
sitez pas. Tout . . . nous vous demandons, c 'est
accuse le curé de la ville, Urbain Grandier, de
de vous engager sur une durée de tro is mois
l ' avoir ensorcelée.
minimum.
Grandier, bel homme, intelligent, grand séduc teur, avait refusé de devenir le confesseur de son accusatrice . . . (3) ne le lui pardonnait pas. Tour à tour, les religieuses du couvent décla
3 . Aujourd'hui, nous som m es le 1 er janvier. C'est le m o m ent de form u ler d es vœux. . . . / 8 p o i nts
rent q u ' elles aussi ont été ensorcelées. C ' est
a.
une affaire grave, . . . (4) s 'emparent les autorités religieuses et politiques.
Pour cette nouvelle année, je souhaite que . . .
b . j ' aimerais que . . .
Interrogé en février 1 634, Grandier nie les crimes
c.
. . . (5) on l ' accuse mais sous la torture, il finit par
Je voudrais que . . .
d. Mon plus grand désir, ce serait que . . .
avouer. Cependant, en juillet, au moment . . . (6) son procès a lieu, il se rétracte, disant que les aveux . . . (7) il a faits lui ont été extorqués. Trop tard ! Une marque . . . (8) il a au pouce est la preu ve, selon ses accusateurs, de son appartenance
4. Complétez à l'aide d'un des verbes de la liste. Attention au mode ! . . . 1 1 2
p o i nts
brûlé vif. Quant à sœur Jeanne des Anges, elle
regretter que - exiger que - rappeler que - affirmer que - ettre que demander que
ne sera plus jamais « visitée » par les démons.
a.
au diable. Urbain Grandier est condamné à être
« Bon, d'accord, c ' est vrai , j ' ai eu tort ! » ___..
2. Choisissez entre qui, ce qui, ceux qui,
que, ce que, ceux que
a.
Finalement, Marc . . .
b . « Je suis innocent. Vous entendez ? Innocent ! »
. . . 1 1 2 p o i nts
___..
Dans l'amphi, l'an:tbiance était électrique : les étu
c.
diants . . . étaient en grève depuis deux semaines
r.:accusé . . .
« Paul ne peut pas venir ? Dommage ! » ___.. Tout le monde . . .
essayaient de convaincre . . . y étaient opposés.
d . « Tout le monde doit être là à 8 heures
On décida de procéder à un vote pour décider
précises »
de la poursuite ou non de l ' action . On proposa e.
un vote à main levée, . . . , selon les opposants à
___..
Le directeur � . .
« Je vous ai déj à envoyé un courrier le 1 6 octobre dernier » ___.. Il . . .
la grève, n ' était pas démocratique.
f. « N ous refusons de participer à la réunion si
b . Dites-moi . . . vous désirez et je verrai . . . je peux
les étudiants ne sont pas invités eux aussi »
faire. Mais je vous préviens tout de suite que le
___.. Les leaders syndicaux . . .
directeur, . . . est le seul à pouvoir décider, est
C o m pa rez vos rép o n ses avec cel l es d u corrig é et c o m ptez vos p o i nts. Score :
...
1 40
Compréhension orale
Expression orale 1.
Comp réhension orale g lobale
n Lisez d'abord les questions qui su ivent, écoutez le docu m ent et répondez.
À partir de ces photos, retracez l'évolution de la m ode entre 1900 et 2000.
1. Répondez par vrai (V), faux ( F) ou
le docu m ent n e d it rien à ce sujet (?). a. Pour l ' instant, seul l ' État d e Floride
va mettre en place cette mesure.
V F?
b . Les parents d'élèves sont opposés V F?
à cette réforme.
c. Seule, une partie du salaire des professeurs V F?
est concernée par la réforme. d . Cette nouvelle réforme s ' appelle
V F?
le FCAT.
2. E n deux lig nes, rés u m ez l es a rg u m ents
de ceux q u i sont favorables à cette réform e . 3 . Pou rq u o i la p l u part d es synd icats d'ensei g n a nts ne sont pas d'accord ?
Compréhension orale détail lée
n Lisez attentivem ent les q u estions q u i su ivent, écoutez une seconde fois le docu m ent et répondez. 1. J usqu 'à m a i ntena nt, les sa l a i res des
enseignants étaient calcu lés en fonction de . . . et de . . . . 2. Comm ent com p renez-vous l'expression : « Les syndicats d'enseignants ne l 'entendent pas de cette oreille
»
?
3 . Complétez la p h rase su iva nte. Vous devez retrouver les 3 adjectifs que vous avez entendus. Mélanger la pédagogie e t l ' argent, c 'est aux yeux de la plupart des professeurs . . . . . . . et ...
2. Vous êtes le m a i re d'une station balnéaire . Vous venez de prendre u n arrêté i nterd isant le port d u m a i l l ot de bains en ville. I nterviewé à la rad i o locale, vous expliquez les ra isons de votre décisio n .
Compréhension écrite Lisez ce texte p u is répondez aux q u estions q u i su ivent. Le marathon de Paris,
30
ans de bonheur
Le marathon de Paris fête cette année son trentième
t: aspect festif est un des traits les plus caractéristi
anniversaire et certains s 'étonnent de voir un tel engouement 1 pour une discipline finalement assez
ques de la réussite des courses. Pour Je marathon du
peu médiatisée. 5 500 courses sont organisées dans
parcs et leurs jardins et en offrant des dégustations
notre pays chaque année par des bénévoles, des
de grands crus. D ' autres courses sont organisées
ionnés ou des amoureux de la nature.
dans les vignobles. Toutes axent leur communi
Le monde de la course à pied est un lieu où les
cation sur Je terroir. On pourrait parler aussi de
classes sociales, les âges, les races, les sexes, les
la bourriche d' huîtres remise à chaque coureur à
religions se côtoient, où les meilleurs coureurs du
l ' issue du marathon de La Rochelle ou des boîtes
monde participent à la même compétition que les
de chocolats offertes à Oloro n . D ' autres courses
coureurs occasionnels. Quel autre sport peut se
communiquent surtout sur le patrimoine : le mara
prétendre plus démocratique et universel ? La dimension économique et touristique de ces
Médoc, les châteaux jouent le jeu en ouvrant leurs
thon du Mont- Saint- Michel, celui du Futuroscope, le semi- marathon du patrimoine à Lyon.
manifestations est souvent méconnue. Et pourtant !
La course p eut égal ement avoir une dimension
Il faut savoir que certaines courses rassemblent
caritative. Par exemple, les courses Odysséa or
plusieurs milliers de participants qui sont autant
gani sées au profi t de la l utte contre le cancer du
de consommateurs. À La Rochelle, 7 500 coureurs
sein constituent un modèle de réussite.
envahissent la cité à la fin du mois de novembre ; à
Course et tourisme ; course et développement local,
Nice, le semi- marathon rassemble 8 000 coureurs en
course et esprit de solidarité, course et santé . . . , les
avril . Bien d'autres courses connaissent un succès
marathons ont encore de beaux jours devant eux.
extraordinaire et permettent de faire vivre le com
Renaud Carrier, université de Pau, Le Monde, 8 avril 2006.
merce hors saison. Pour la quasi- tota lité des coureurs, la course permet aussi de faire du tourisme.
Compréhensi�n écrite g lobale 1. Dégagez le plan d e ce texte.
2. E n q u o i est-ce q u e l a co u rse à pied est l'exemple m ê m e du sport démocratique, selon l'aute u r ? 3 . Économiquement, pourquoi les marathons sont u n e bon n e affaire pour les villes q u i les organ isent ?
Com préhension écrite déta i l lée 1. Quelle d ifférence fa ites-vous entre
« inco n n u » et « m éco n n u » ?
1.
Un engouement: une ion.
2. En vous aidant d u dictio n n a i re, proposez un m ot de la m ê m e fa m i l le q u e : a.
se côtoyer
b.
festif
c.
caritatif
d. sain
3. Qu'est-ce qu'un « grand cru », à votre avis ?
Expression écrite On dit souvent que le sport favorise la com pré hension entre les peuples et l'esprit de solida rité, qu'il dée les clivages de nationalité, d'ethnie, de rel i g i o n . . . E n u n e vingta i n e d e l i g n es, expri m ez votre senti m ent personnel sur ce thème.
leçon
5
En mai, fais ce qu'il te plaît
leçon
6
SOS voisins ! Je vous écoute
leçon
7
J'ai peur de l'avoir raté !
leçon
8
Antarctica
leçon
En mai, fais ce qu'il te plaît !
5 et_ _ré_p_o_nd_e_z�..,.� 1111.--- -Éc __ o u_t_e z_ .,.... ---.....---. Bonj our, vous avez été très nombreux à nous demander des conseils pour fleurir votre b alcon. Alors, j e laisse la parole à notre spé cialiste. On vous écoute, Nicolas. I..:A NIMATEUR :
Bonj our, c ' est vrai que le printemps approche et l ' envie de j ard i n e r v o u s d é m an g e . Je v o u s comprends. Alors. en quatre ques tions, voici mes conseils et mes as tuces pour économiser du temps, de l ' argent et réussir un j oli j ardin en pots. N1coLAS :
D'abord, à quel moment planter? Eh bien, il est possible de planter en avril si votre balcon est bien exposé et abrité du vent. Sinon, vous devez patienter jusqu ' à la m i-mai . Vous connaissez le proverbe* . . . [ *
. . .
]
En avril ne te découvre pas d'un fil, en mai
fais ce qu'il te plaît.
1. À quel m o m ent a eu lieu cette ém ission : h e u re ? jour ? m ois ?
2. Quelle est sa fréq u ence ? 3. Com ment com p renez-vous l'expression « avoi r la m a i n verte » ? 4. Que veut d i re N i.c olas par « Les goûts et les cou leurs, ça ne se discute pas » ?
CO Phonétique, rythme et intonation
Cô Phonie-graphie
É coutez et répétez. 1. Le son
É coutez. a. d u z i n c - l e ch iffre ci n q
[r] à l ' i n it i a l e
b.
Réussissez vos pla ntati o n s e n res pectant q u elq u es règ les. Ce n'est pas poss i b l e côté rue. Il fa ut re m plir les pots avec un peu d ' e n g ra i s . J e vo u s ra p pe l l e l e n o m d e l ' ém i ssi o n .
u n h a m a c - u n esto m a c - d u cog n a c - d u t a b a c
Q u e rem a rq u ez-vo u s ?
Manière de dire
2. L e s o n [r] e n f i n a l e
• L'envie vous démange (vous avez très envie de ... )
Vo u s po uvez fle u ri r vos balco n s . Vo u s pouvez ch o i s i r des fle u rs d e toutes les co u le u rs . Fa ites-vo u s p l a i s i r.
• Cou ri r les broca ntes, les expos, les magasins, etc. (a l ler souvent et avec plaisir dans tous ces endroits)
m
trente
leçon
Li sez et é crivez
5
I.:homme qui plantait des arbres
combe. Il laissa le petit troupeau à la garde du chien et il monta vers l 'endroit où j e me tenais. j 'eus peur
Le berger, qui ne fumait pas, alla chercher un petit
qu'il vînt pour me reprocher mon indiscrétion mais
sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit
pas du tout : c'était sa route et il m'invita à l ' accom
à les examiner l 'un après l'autre avec beaucoup d'at
pagner si je n ' avais rien de mieux à faire. Il allait à
tention, séparant les bons des mauvais. Je fumais ma
deux cents mètres de là, sur la hauteur.
pipe. Je me proposai pour l 'aider. Il me dit que c'étai� . son affaire. En effet : voyant le soin qu'il mettait à ce
Arrivé à l 'endroit où il désirait aller, il se mit à planter
travail, je n'insistai pas. Ce fut toute notre conversation.
sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou
Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez
dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait
gros, il les compta par parquets de dix. Ce faisant, il
le trou. Il plantait des chênes. Je lui de mandai si la
éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient
terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait
légèrement fendillés, car il les examinait de fort près.
il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que
Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il
c 'était une terre co mmunale, ou peut être était-elle la propriété de gens qui ne s'en souciaient pas ? Lui
s'arrêta et nous allâmes nous coucher.
n e se souciait pas de connaître les propriétaires.
La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai
Il planta ainsi ses cent glands avec un soin extrême.
le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouva tout naturel. Ou plus exactement, il
Après le repas de midi, il reco mmença à trier sa
me donna l'impression que rien ne pouvait le déranger.
semence. Je mis, j e crois, assez d'insistance dans
Ce repos ne m'était pas absolument obligatoire, mais
mes questions puisqu'il y répondit. Depuis trois
j 'étais intrigué et je voulais en savoir plus. li fit sortir
ans, il plantait des arbres dans cette solitude. Il en
son troupeau et le mena à la pâture. Avant de partir,
avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille
il trempa dans un seau le petit sac où il avait mis les
étaient sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout
glands soigneusement choisis et comptés.
ce qu'il y a d'impossible à prévoir dans les desseins
Je remarquai qu'en guise de bâton il emportait une
de la Providence. Restaient dix mille chênes qui
tringle de fer grosse comme le pouce et longue d'en
allaient pousser dans cet endroit où il n 'y avait rien
viron un mètre cinquante. Je fis celui qui se promène
auparavant.
en se reposant et je suivis une route parallèle à la
jean Giono, L:homme qui plantait des arbres, Œuvres
sienne. La pâture de ses bêtes était dans un fond de
romanesques complètes, tome V,© éditions Gallimard, 1953.
Compréhension écrite
D Qu 'est-ce q u i i ntrig u e le narrateur ? EJ Quels m ots q u a l ifient le m ieux cette histoire ?
Expression écrite
• Pensez-vous que ce que fait l e berg e r est i m po rt a nt ? Justifiez votre réponse.
la lenteur - l ' égoïsme - la sagesse - la solitude - le désespoir -
El
le pessimisme - la tristesse - la patience - l 'humanité
Que veut d i re l'aute u r par « La société de cet h o m m e d o n n a it la paix » ?
IJ Le berger sait-i l à q u i appartient la terre ? Pou rq u o i n e s'en préoccupe-t-i l pas ?
Orthographe d'usage Attention aux mots qui se terminent par
-ou
En général, ils prennent un
-s
au pluriel : un fou, des fous; un sou, des sous ; un trou, des trous
• C'est mon affa i re (cela ne concerne que moi)
Mais les mots : bijou, caillou,
• Fa ire celu i q u i . . . (fa i re sem blant de)
chou, genou, hibou, joujou et
• Les desseins de la Providence ( l e hasard)
pou prennent un
m
trente et un
-x :
des bijoux
'5"
Grammaire et orthographe grammaticale Exercice 1
LES P H RASE S I M PERSO N N E LLES
• Ce rta ins ve rbes sont touj ours i m p e rsonne l s :
Transformez ces p h rases en phrases i m personnel les. a.
Des oiseaux arrivent de tous les côtés.
b.
Des faits étranges se sont és ici .
c.
Des rumeurs circulent sur cette maiso n .
d.
Après le froid, quelques arbustes seulement
Il y a, il faut, il s'agit, il pleut . . . • On peut construi re une p h rase i m personne l l e avec: - Il est + un adjectif + que + un ve rbe au subjonctif ( l e plus souvent) ou à l ' indicatif : Il est bien agréable que tu aies la main verte. Il est vrai que ce matériel est cher.
sont restés en fleurs.
C'est l ' adjectif, p lus ou mo ins« subj ectif» qui déterm ine l e mode du ve rbe . - Il est + un adjectif + de + un infinitif : Il est rare de voir des jardins fleuris en janvier.
Exercice 2
À l'ora l, il est est souvent re m p l a c é par c 'est.
Com plétez ces p h rases (attention au mode d u verbe). a.
En mars, il est préférable de .
b.
Pour réussir votre balcon , il faut que ...
c.
Planter en mai, c'est vrai que .
d.
Pour avoir un joli balcon, il est nécessaire de
• Certains ve rbes peuvent deveni r i m pe rsonne l s : De belles gelées se produisent fin avril Il se produit de belles gelées fin avril.
--+
Le p rono m suj et est toujours « i l » ; le verbe est au s ingul i e r, se conjugue à tous les te m p s .
!.:IM PÉRAT I F
Exercice 3
PRONOMS
(1)
• à la forme aff i r mative, l e s p ronom s se p l a c ent
Complétez.
toujours a p rès le ve rbe :
Lili et To m ne sont jamais d'accord. Ce n ' est
Les fleurs
pas facile pour Anita, la jeune fille au pair.
? Plantez-les en mai, c 'est plus sûr.
• à la fo rme négative, i l s se p l acent avant le verbe : Les fleurs
Anita : j ' e mmène les enfants au parc ? Lili
+
? Ne les plantez pas avant avril.
• Vo i r l e Précis g ra m m atica l p. 135.
: Oui . . . ça leur fera du bien .
Tom : N o n . . , il fait bien trop froid l Anita : Demain, je peux rendre les livres à la bibliothèque ?
Tom Lili
: Oui, sans problème, . . . je les ai lus.
: Non
l .
. .
j ' ai aussi envie de les lire.
LE É S I M PLE
Exercice 4
C ' est un temps uti l i s é à l ' é crit, dans l a presse ou en l itté rature . Il expri m e un fa it ou une a ction
Relevez les verbes a u é s i m p l e dans le texte de J. Giono (p. 31 ) . C lassez-les su ivant leur term i naison.
term inés dans le é et sans l i en avec le prés ent (contra i re m ent au é composé) . Temps du récit, i l est surtout conjugué à l a 3 8 pe rsonne et m a rque l a prog res s i on de l ' h isto i r e . • Vo i r l e Précis g r a m matical p. 130 e t les Ta bleaux de co nju g a i s o n .
ORTHOG RAP H E G RAM MATICALE
Ne confond ez pas: - j ' a l l a i--+ é s i m p l e ; - j ' a l l a i§.--+ i m p a rfa i t .
m
trente-deux
Civilisation
Un petit bout de jardin
Presque tous les Français rêvent d'habiter une maison avec un bout de jardin ou de vivre près d'un parc, d'un square, d'un arbre.
;-o É coutez p u is l isez cette chanson de Jacqu es D utronc.
C'était un petit j a rdi n Qui se ntait b o n l e m étropo litai n , Oui se ntait b o n l e ba ssi n p a risie n . C'était u n petit j a rdi n Avec u n e ta b l e et u n e chaise d e j a rdi n , Avec d e u x a rb res u n p o m mier e t u n s a pi n A u fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n M ais u n j o u r, p rès d u j a rdi n , a u n ho m m e q ui, a u reve rs de s o n vesto n , Po rtait u n e fl e u r d e béto n . Da n s l e j a rdi n u n e voix cha nta : refrain
«De grâce, de grâce1, Monsieur le Promoteur, De grâce, de grâce Préservez cette grâce2De grâce, de grâce, Monsieur le Promoteur, Ne coupez pas mes fleurs. Il
C'était u n petit j a rdin Qui se ntait bon le m étropo litain , O u i sentait b o n l e ba ssi n p a risie n . C'était u n petit j a rdi n Avec u n ro u g e-g o rg e d a n s son sa pi n , Avec u n ho m m e q ui faisait so n j a rdi n , Au fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n . M ais u n j o u r, p rès d u j a rdi n , a u n ho m m e q ui, a u reve rs de son vesto n , Po rtait u n e fl e u r d e béto n . D a n s l e j a rdi n u n e voix cha nta : refrain
Ill
C'était u n petit j a rdi n Qui sentait b o n l e ba ssi n pa risie n . À l a p l a ce d u j o li petit j a rdi n , I l y a l ' e ntrée d ' u n so ute rrai n O ù sont ra n g ées co m m e des pa rpai n g s3 Les a uto m o bi l es d u ce nt re u rbai n . C' était u n petit j a rdi n Au fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n . C'était u n petit j a rdi n Au fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n . refrain 1. De g râce ! 2. La g râce
:
:
pitié !
l e ch arm e, la beauté.
3. Un parpaing
: b l o c de ci m e nt, de béton o u de p l âtre q u i sert à la co n stru ct i o n des m u rs .
Expression personnelle orale ou écrite 1. Q u e l l e est l 'évo l ution raco ntée par l a cha n
s o n ? E st-ce l a m ê m e ch o s e d a n s vot re pays ?
2.
À votre avis, pou rq u oi l es Fra nçais so nt-i l s e n co re s i attach és à l a natu re ?
leçon
5
SOS voisins ! Je vous écoute !
leçon
6 Ecoutez et répondez ,
B. les
Vous pouvez faire payer
� à ses maitres
puis
qu"ils so nr1*1pOnS8bles deJeur animal danlesttque• &àutant
A. Renseignez-vous à la préfecture pour savoir s'il existe
plus que vous l'avez pris sur
des arrêtés fixant les jours et les heures où l'on peut bri
le
coler ou tondre sa pelouse et rappelez à l'ordre vos voisins indélicats. Faute de règlement, vous pouvez toujours saisir la justice pour
«
·
d'
les frais
trouble anormal de voisinage ,. .
eux.
Da peuvent
pmldlè en cflllge
leur compagni e
d'assurance. •
C.
article i"'5 du
Pas de chance : votre marge de
manœuvre est très faible. En effet, les juges considèrent que les odeurs temporaires ne constituent pas • un trouble ano r mal de voisinage». Essayez de régler cela à l'amiable.
D. Mettez donc une chaîne de sorte que, comme ça. l'accès à votre empla cement sera impossible. Cette solution est la plus rapide et la plus efficace.
1. Faites correspondre la plainte
Phonie-graphie
et la solution proposée.
Les l ettres euphon iques Certa i n es lett res n'ont a u cu n e va l e u r g ra m m at i ca le . E lles sont uti l isées p o u r fa ci l iter la p ro n o n ciati o n d e d e u x m ots l' u n à la su ite d e l ' a utre. C'est le ca s d u « 1 », souvent d evant « on », d u « t », o u d u « s » :
2. Com ment com prenez-vous «
à l'am iable » ? .
3. Quel les solutions
« à l'a m iable » proposeriez-vous pour les cas b et c ?
Le samedi, c 'est un jour où l'o n peut bricoler. «J 'en ai assez», nous a-t-il dit. Vas-y.
Manière de dire
Cô Phonétique, rythme et intonation
• Avoi r des mots (se d isputer)
É coutez et répétez.
• Rire au nez (se moquer)
La d ifférence entre [œ] et [0]
• U n toutou (fa m i l ier, genti l) (un chien)
u n e h e u re, u n e odeu r, u n e m a n œuvre, a i l le u rs, i ls veu l e nt, i ls peuvent o n peut, un peu, du fe u , j e veux
• En flagra nt délit (sur le fait) • Fai re la g rasse matinée (dorm i r tard le matin ) • Fa i re exprès (volonta i rement)
m
trente-quatre
leçon
Li sez et écrivez
6 C'est vache I
undi 1 4 mars 2 0 0 5 , un tribunal français a or
protégée par le Code de la propriété intellectuelle.
donné à M me Milka Budi mir, couturière dans
En conséquence, le tribunal a esti mé qu'en uti
la Drô me (sud-est de la ), de céder la pro
l i sant le nom « M i l ka », M me B u d i mi r a fait u n
priété du site internet milka . fr à la multinationale
e mploi i nj ustifié d'une marque d o n t Kraft Fo ods
américaine Kraft Foods propriétaire de la marq �e
est p ro p riétaire . D e p l u s , l ' ut i l i sati o n du n o m
de chocolat Milka . C ' est en décembre 2 0 0 1 que le
« M i l ka » est b i e n antérieure à l a naissance d e
fils de M me Budi mir offre à sa mère, pour N o ël ,
M me Budi mir.
L
er
u n site sur le net pour faire l a publicité de ses deux boutiques de couture : « Milka c o uture, reto u c h e s , c o nfection de r i deaux » . M a i s Kraft Fo ods l u i demande rapidement d ' aban donner la propriété mil ka . fr au profit d'un autre nom qu'ils estiment plus clair et qu'ils sont prêts à payer : milkacouture. fr. Mme Budimir refuse car c ' est elle qui a déposé le nom du site en premier. Kraft Foods porte plainte. Auj ourd'hui, le tribunal a tran ché : M me Budimir n ' a pas eu gain de cause. Les juges ont in terdit à la couturière l ' e mploi de son site et l 'ont condamnée La société américaine s' est plainte de l ' utilisation
à céder le site www. milka . fr à Kraft Foods dans un délai d'un mois à compter du jugement sous peine
de son nom et a également reproché à la couturière
d'une amende de 1 50 euros par j our.
d'avoir repris la couleur « mauve lilas • qui est celle
Voici pourquoi :
du chocolat Milka » .
Les tab lettes de c h o c o l at M i l ka existent depuis
Dans cette affaire, e n c o re une fois, l a j usti ce a
1 9 0 1 et s o n t c o n n u e s grâce à leur e mb l è me :
p rivilégié le droit des marques sur le droit des
une vache mauve . C ' est une marque reno mmée
personnes !
Compréhension écrite
• Faire exprès (volonta i rement) • C'est vache (fa m i l ier) (c'est d u r, c'est méchant) • Saisir la justice (porter plainte)
0 Oui a gagné, M m e Bud i m i r ou Kraft Foods ? El Y a-t-il eu u n e tentative de règ lem ent à l'a m iable ? Laquelle ?
EJ À qui l'auteur de l'article est-il favorable ?
• U ne marge de manœuvre ( u n e l iberté d'action ) • Avoir gain de cause (gagner dans une négociation, u n procès)
Expression écrite
• Vous êtes l'avocat(e) de M m e B u d i m i r. Développez vos arg u m ents.
m
trente-cinq
1Ïf
Grammaire et orthographe grammaticale !.'.EX PRESSIO N D E LA CAUSE
Exercice 1
• a près des conjoncti ons de subord ination :
Faites une seule phrase pour exprimer l'idée de cause en util isant une conjonction ou une préposition. a.
(1)
- parce que - d 'a utant que - sous prétexte que +ind icatif - ce n 'est pas que + subj onctif
Mon balcon est bien fleuri. Vous m ' avez donné
• a près l a conj oncti on d e coord ination
de bons conseils.
• a près des p ré pos itions
:
:
car.
à ca use de (cause
négative), grâce à (cause positive), en effet (exp l ication), d 'ailleurs (cause suppl é m enta i re),
b. Mon rosier est mort. Il a fait froid ce printemps. c. Il a refusé de lui prêter sa moto . Il est mineur.
pour (en ra ison d e ) .
d. Elle a porté plainte. Elle prétend qu'on fait trop
Attention à bien utiliser la préposition qui convient le mieux au contexte.
de bruit.
• avec des ve rbes com m e ca:
e. Je ne suis pas responsable. Je n ' étais pas là
Cette a ffaire lui a causé bien des ennuis.
ce j o ur-là.
• Vo i r le Préci s g ra m m atica l p. 137.
f. Il se met en colère. Il n 'est pas méchant mais
il ne e pas le désordre. g. On ne p e ut pas laisser son chien en liberté.
C'est interdit par la loi. h. Je ne sais pas bien cuisiner. En plus j e n 'en ai pas le temps.
!.'.EX PR ESSIO N DE LA CONSÉQ U E N C E
Exercice 2
La conséquence est un résultat effectif.
Trouvez les conséquences de ces événements. a.
• a près des conj onctions d e subordination
Son chien est to uj o urs en liberté
+ ind icatif c o m m e si bien que. de sorte que. ...._ ._ _,
b. Mes voisins ont eu des mots un peu vifs
Il fait très beau en mai . . .
e.
Les voitures sont mal garées . . .
• a près des conjonctions de coordination : alors. donc. • a p rès des p ré pos itions ou des adverbes :
c. Ils font un barbecue sous mon balcon . d.
en conséquence, par conséquent. • Vo i r le Précis g r a m m atical p. 138.
!.'.EX PRESSION DU BUT
Exercice 3
Il faut connaître la loi (afin del afin que) pouvoir
• a p rès des conjoncti ons d e subo rdination +
se défendre.
subj onctif c o m m e pour que, a fin que. Prévenez-le assez tôt pour qu 'il puisse se préparer.
b. Ils ont déménagé (pour/pour que) ne plus être
• avec des prépos itions + infinitif
dérangés par le bruit. c.
:
pour, afin de,
en vue de . . . Fermez vos fenêtres afin
Elle a changé de site s ur internet (pour/pour
odeurs.
que) il n 'y ait plus de confusion. d.
(1)
Le but est une conséquence espérée m a i s non c e rta ine.
Conjonction ou préposition ? a.
(1)
de ne pas sentir ces
• Vo i r le Précis g r a m m atica l p. 138.
Il veut nous voir (pour/pour que) nous lui pré sentions des excuses.
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
Ne confondez pas : - a fin de + infinitif ; - a fin que+ subj onctif ; - à la fin de+ nom .
m
trente-six
Civilisation
Le Code civil
D ès
l e M o y e n Âg e et j u s q u ' à l a Révo l utio n , l a Fra nce est régie pa r des « Cout u m es », diffé re ntes d ' u n e régio n à l ' a utre, d ' u n e vil l e à l ' a utre . Vo ltaire disait q u ' à s o n époq u e , l o rsq u ' o n voyageait, o n cha ngeait a ussi souvent d e che va l q u e de l ois. E nt re 1 789 et 1 799, les révol utionnaires vont jeter les bases de l a l égis l a tio n fra n çaise so u s l a fo r m e de codes mais c'est N a poléon B o n a pa rt e q ui, dès 1 80 0 , va e n être l ' a rtisa n . Le p l u s co n n u d e c e s c o d e s est l e C o d e civi l . I l fa u d ra u n e centai n e d e séa nces, ava nt que la rédaction des 2281 a r tic l es soit définitive. Ce code « est un corps de l ois d estinées à diriger et à fixe r les re l atio n s d e socia bi lité, d e fa m i l l e et d 'i n t é rêt q u 'o nt e n t re e u x des ho m m es q ui a p partie n ne nt à l a m ê m e cité » disait Étie n n e Po rta lis, u n d e ses réd acteu rs . Le Code civil est fi n a l e m ent p ro m u lgué* e n 1 804 et e n 1 807 i l p r e n d l e n o m d e Code Na p o l éo n . On c o m p re n d q u e l ' e m pe re u r, p riso n ni e r à S a i n t e- H é l è n e e n 1 8 1 5 ait p u dire: « M a vraie g l oi re c e n 'est p a s d ' avoi r gagné q u a ra nte batai l les; Wate rloo effacera l e souvenir d e tant d e victoi res. Ce q u e rie n n ' eff a c e r a , ce q ui vivra éte rn e l l e m e nt c'est m o n Code civi l . » Rédigé d e faço n très c l aire p a r d ' exce l l e nts ju ristes, i l est a d o pté pa r de n o m breux pays e u ropéens. Au cœu r d u code se trouve l e prin cipe de l'auto rité: cel l e d u père sur ses enfa nts, ce l l e du m a ri s u r son épouse, ce l l e d u patro n
rqu oi le Code civil est-il adopté par nombreux pays 1 u ne petite recherche, expliquez à u n Fra nçais com ment sont votées les lois dans votre pays.
..,,__,�-
s u r ses o u v riers m ais a u ssi l e p ri n cipe de l'éga lité des citoyens devant l a l oi (fini le tem ps_ des p rivi l èges), l ' éga lité e ntre les e nfa nts (fi ni l e d roit d'aîn esse), l a sépa ration d e l 'Ég lise e t d e l ' État, l e m a riage civi l , l e d roit d e p ro p riété. Ce code a été l ' u n des é l é m e nts clés de l'u nification j u ridiq ue fra n çaise . D e u x c e n t s a n s a p rè s s a réda ctio n , l e « Cod e civil des Fra nçais » est to uj o u rs e n usa ge e n Fra nce. Auj o u rd'hui, bon n o m b re de ses a rtic l es o nt été m odifiés et l ' a p pe l l atio n « code N a po l éo n » d é sig n e c e q ui , d a n s l e co d e a ctu e l vie nt d u x1x6 siècl e . D ' a u t res c o d e s régiss e n t l a vie des Fra nçais: l e Code p é n a l p a r exe m p l e, é l a bo ré e n 1 8 1 0, l e Cod e d u t r a v a i l co m m e n c é e n 1 7 9 1 e t l e Code d e l a route ( 1 9 2 1 ) . E n Fra n c e , c'est l e p re mi e r m i nistre o u u n d e s mi nist res q ui p rése nte u n p roj et d e l oi ( l es d é p utés p e uve nt faire u n e p ro positi o n d e l oi). Ce p roj et est e n s uite discuté d ' a b o rd p a r l es d é putés à l 'Asse m b l ée n atio n a l e p uis p a r l es s é n ateu rs, a u S é n at. Les d e u x cha m b res d oive nt s e m ettre d ' a cco rd po u r q u e l e p roj et d e l oi soit vot é . Q u a n d l a l oi est vo tée, c' est le p rési d e nt de la Ré p u b liq u e q ui l a p ro m u lg u e . *Promulguer: rendre officiels et appli cables u n projet o u u ne propositi o n de lo i .
3. Si vous étiez député o u responsable politique, quelle proposition de loi aimeriez-vous faire 1 Défendez-la devant la classe .
trente-sept
leçon
6
leçon
7
j'ai peur de l'avoir raté !
écoutez et répondez D
Aux: Bon, ça y est ! Maintenant que j 'ai eu le code, j e voudrais savoir quand je pourrai er la conduite. E t vous pouvez me dire comment ça se e exactement ?
O h l à l à , vous n'all e z p as co mmencer ! Paniquer, ce n ' est pas votre genre ! [ . . ] LE M O N ITEUR :
.
EJ
Trois semaines plus tard LILIANE : Alors, ça s 'est é comment ? Qu'est-ce qu'il t'a demandé ? [ . . ] .
CO Phonétique, rythme et intonation
1. Vra i (V), faux ( F}, On ne sait pas (?) a.
b. c.
d. e. f.
Alix e son perm i s pour la pre m i ère fo is. Le m o n ite u r pense q u 'elle n'a a u cu n e ch a n ce d'avo i r s o n perm is. Le j o u r d u perm is, l' i n specteur l u i a te n d u u n piège. Li li a n e est la s œ u r d 'Alix. Alix pense q u 'elle a raté s o n perm i s . La p l u pa rt des ca n d i d ats sont collés la pre m ière fo is.
É coutez et répétez. 1. Ryt h m e et i ntonation
V F ?
a.
V F ?
Co m m ent ça se e? (4 sylla bes)
b. Co m m e n t ça va se er? ( 6 syl la bes) c. Co m m ent ça s'est é? ( 6 sylla bes) d. Di s-m o i co m m ent ça s'est é. (8 sylla bes)
V F ? V F ? V F ?
2. L'intonation d e la colère a.
V F ?
O h là là ! ça va !
b. Bo n , ça va ! ça suffit !
2. Com m ent sait-on si on est is
c.
Bo n , o n le sa it ! ça va !
ou non a u perm is de con d u i re ?
3. Qu'est-ce q u i m ontre q u e, le jour
CO Phonie-graphie É coutez et écrivez ce que vous avez entend u .
du perm is, Alix n 'éta it pas très sûre d'el le ?
a.
b. c.
trente-huit
? ?
leçon
Li sez et écrivez
7 Compréhension écrite
Le permis à un euro !
Associez u n e q u estion à u n e réponse.
A. Il s'agit d'une mesure gouvernementale desti
1. Ça concerne tous les types de permis ? Ça marche
née à aider les jeunes à financer leur formation
pour les motos aussi ?
à l ' examen du permis de conduire.
2. Qu' est-ce q u'on doit faire en premier ?
B. Non, seulement le permis B, c ' est-à-dire les
3.
voitures de to urisme.
Finalement, ce permis à un e uro, ça coûte le prix normal, non ?
C. C'est une ban q ue q ui vous prête l ' argent. Et
4. Q ui finance ?
l ' État paie les intérêts.
5. Qu'est-ce q ue c'est, ce « permis de conduire à un
D. Par mois. 30 euros par mois, un euro par jour. Pour
e uro » ?
le jeune qui emprunte, c'est un prêt à 0%.
6. Et on commence à payer quand ?
E. Dès le mois q ui s uit la signature du contrat.
J us q u' a u remb o ursement intégral . Si v o us
7.
Et après l 'auto -école, q u'est-ce q ue j e fais ?
voulez, vous pouvez rembourser ce que vo us
8.
On rembourse comment ? Par mois ou à la fin ?
devez plus tôt mais il n 'y a auc une raison de
9.
Je peux aller dans n'importe q uelle auto-école ?
le faire.
10. Ça marche p o ur to us les âges, ce permis à un
F. D'abord aller voir une auto-école, évidemment.
e uro ?
Faire faire un devis et prendre connaissance de la « Charte du j e une conducte ur » .
Expression écrite
G . Après, vo us allez à la banque, attention, une
0
banque partenaire du projet, pas n ' importe quelle banque, avec vos papiers, une attestation
Pou rq u o i cette m esure est-elle réservée aux moins de 26 a ns, à votre avis ?
IEJ Pensez-vous q u e, si on rate le perm is, on
de domicile, une fiche de paie si vous en avez une, une caution des parents ou d ' un ami ...
peut obtenir u n second prêt à 0 % ?
H. N o n . C'est réservé a ux j e unes de moins de
26 ans. C'est dommage, savoir conduire est important à n ' importe quel âge. Et on n 'en a pas touj o urs les moyens. 1. Non, l'auto-école que vous choisissez, il faut qu'elle
ait adhéré au proj et, c'est-à-dire q u'elle fasse partie de la liste officielle (www. permisaun e uroparjo ur. fr) .
J. Oui, vous avez un peu raison. C'est un slogan . Il faut q uand même compter 1 000 ou 1 200 euros.
Manière de dire
Orthographe d'usage
• Paniquer (s'inquiéter, avoir peur)
Attention à l 'orthographe de m ots u n peu d iffici les
• U n truc (quelque chose)
u n e m prunt [éiprr] - u n prêt [prr] - les i ntérêts - rem bo u rser - un d evis, un perm is
• Du premier coup (dès la première fois) • Casser la figure à qqn • Être collé
-:1:.
:
frapper qqn
n ' i m porte quel créd it, n ' i m po rte quelle b a n q u e n ' i m porte quels crédits, n ' i m po rte quelles b a n q u es
être reçu
•Avoir les moyens
:
avoir l'argent nécessaire
m
trente· neuf
107"
Grammaire et orthographe grammaticale l:I NTERROGAT I O N I N D I R E CTE
Exercice 1
11
Pourquoi regardez-vous tout le temps dans votre rétroviseur, mademoiselle ?___.. Il m 'a demandé
Retrouvez la phrase au discours d i rect. a.
pourquoi je regardais tout le temps dans mon rétroviseur.
L'i n s p e cteur lui a d e m a n d é q u e l âge e l l e
L'. ordre des m ots redev i e n t
avait. b . Il lui a demandé de faire un démarrage en
c.
n orm a l
»
d a n s l ' i nter
Ne confondez pas demander si (quest i o n ) et
côte.
demander de + i n f i n itif ou que + subj o n ctif (ordre) .
Il voulait savoir si elle avait peur.
Ra ppel Discours direct è l'impératif :
d. Il lui a demandé c o m m e n t on vérifiait l e
Tournez à droite, garez-vous, s'il vous plaÎt.
niveau d e l ' huile dans une voiture. e.
«
rogat i o n i n d irecte .
Discours indirect de + infinitif : ->
Il lui a demandé de rouler un peu plus vite.
li lui a demandé de tourner à droite, de se garer.
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 133.
LE S U BJO NCTIF É
Exercice 2
S e l o n le verbe, on uti l ise l ' auxi l i a ire être ou avoir au
Répondez comme dans l'exemple.
subj o n ctif prése nt + l e part i c i p e é .
Cette auto-école a adhéré au projet ? ___..
? ...
Il faut qu 'elle y ait adhéré.
Non, je ne crois pas qu 'elle y ait adhéré. a.
___..
Elle doit avoir adhéré au projet
Elle est sortie ? ... Non, je ne pense pas qu 'elle soit sortie.
Tu crois qu'il a compris ?
N o n , j 'ai peur qu'il . .. .
• Vo i r les Ta b l e a u x de conjugaison.
b . Elle a eu son permis de conduire ? ___..
N o n , hélas, je ne crois pas qu'elle .. . c.
___..
Elle s ' est découragée, à ton avis ?
Oui, j ' ai bien peur qu'elle . . .
O RTHOG RAPHE G RA M M ATICALE
Atte n t i o n à l ' orthogra p h e du subj o n ctif du verbe a voir_. que j 'aie, que tu aies, qu 'il ait, qu 'ils aient
On entend le même son [E] mais il y a quatre orthographes différentes ! Ne confondez pas avec le subj o n ctif du verbe aller___.. que j 'aille, que tu ailles, qu 'il aille, qu 'ils aillent
[aj]
l:I N F I N IT I F S U JET
L'. i nfi n itif peut avoir différentes fonctions. Par exemple : • suj et : Fumer est strictement interdit. • c o m p l é m e n t d'obj et d irect : Il adore nager sous l 'ea u. • com p l é m e· n t d ' o bjet ind irect
:
Il refuse d'obéir.
• c o m p l é m e n t c irconsta n c i e l ( de cause, de but, de manière, etc . ) : J 'ai dit ça pour rire. • Vo i r l e Préci s g ra m m atica l p. 1 3 1. Ra p p e l N'importe qui, n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, n'importe comment, n'importe quel jour, n'importe lequel, laquelle . . .
Arrête de raconter n'importe quoi!
quarante
Les Français et l'automobile Ls Fra nçais adorent les voitu res mais c'est une io n coûteuse . . . et souvent da ngereuse. La Fra n ce est e n effet l ' u n des pays d 'E u ro p e o ù l e n o m b re d ' a ccid e nts e s t l e p l u s é l evé. Les p ri n cipa l es raiso ns d e ces mil liers d ' a c cid e nts ? Lexcès d e vitesse, l e n o n-resp��t d u Code d e l a ro ute, l e d éfa ut d e cei ntu re d e sécu rité, l ' a l coo l , q ui est à l ' o rigin e d ' u n acci dent su r trois . Cepe n d a nt, l es chiffres so nt e n baisse d e p uis q u e l q u es a n n ées. E n 20 04, e n effet, o n est e nfin é so u s l a ba rre d e 5 000
morts su r les routes (contre 8 400 en 1998) . Les Fra nçais so nt-ils deve n u s p l u s respo nsa b l es ? Peut-être u n peu m ais c'est s u rtout l a peu r d u g e n d a r m e q ui l es diss u a d e d ' a p p uyer s u r l e cha m pig n o n 1 . L a l égis l atio n s'est re nfo rcée, o n a i n sta l l é des rada rs po u r contrô l e r l a vi tesse s u r les routes o u a uto ro utes, l a po lice est p l u s visible, l ' u sage d'a l cool ou de d rogu e est p l u s sévè re m e nt ré p ri m é . . . D e p uis 1 992, il existe l e pe rmis à points q ui a fait p reuve d e so n efficacité . Un co n d u cteu r possède u n « ca pita l » d e d o u ze points ( six points s e u -
leçon
7
Comm en t perdre ses point s? Rie n de plus facile !
a. Je roule sur la ligne con tinue au milieu
de la route?Toc! Moins un! b. n ve t me d ubler et � j'accélère pour ? . 1 empecher. Aie ! Moins deux points! c. J'ai oubli de me ttre ma ceinture? Zut! _ Moins trois points! Ça fait ma l! d. J'étais distrait, je n'a i pas vu le STOP. Horreur! Moins quatre points. e. 'avais vraiment tr� p bu, l'alcootest 1 atteste. OK! Moins six .
�
�
�
l e m e nt po u r l e s « n o uvea u x co n d u cte u rs », p e n d a nt les t rois p re mi è res a n n ées) . Q u e faire si vous l es perdez ? L e p l u s so uve nt, votre permis n'est pas annulé mais « suspendu » p o u r six m ois o u u n a n . M ais vo u s d ev rez peut-être ree r votre exa m e n d e cod e o u , si vous êtes u n j e u n e co n d u c te u r, re e r t o u t , c o d e et co n d uite . Le nombre des person nes q ui conduisent s a n s p e r mi s est t rès é l evé, bie n q u e , p a r d éfi nitio n , o n n e p uisse p a s donner u n chiffre précis. Leu r nombre ne cesse d'augmenter : il y a eu 33 000 person nes prises en fl agra nt d é lit de co n d uite s a n s permis e n 2005, t rois fois p l u s q u 'e n 2004. 1 . Appuyer sur le cham pig non
:
accélérer.
3. Im aginez u ne publicité, u n slogan, pour inciter les condu cteu rs à rou ler moins vite. r les piétons ou pour les gens qui circulent à vélo, q u 'est-ce qui est le plus dangereux en vil le 1
quarante et un
·
leçon
Antarctica 8 Ecu o tez et répn o dez ,.
----
-
- - .
LE P ROFESSEU R : Allez Mateo , vas-y, ne sois pas timide, pose ta question.
Bonj our, j e vous présente Marion. Elle revient d 'une île sous le pôle sud qu'on ap pelle aussi l 'Antarctique. Regardez le globe, c ' est là. Elle nous a apporté un petit documentaire. On va le regarder et ensuite vous pourrez lui poser toutes les questions que vous voulez. LE PROFESSEUR :
1. Quel est le m étiér de Marion ?
.... -... -
MATEO :
Pourquoi tu es partie là-bas ?
MARION :
D ' ab o rd p arce que j e suis curieuse.
À force d'en entendre parler dans mon laboratoire, j 'ai voulu voir comment c 'était.
Cô Phonétique, rythme et intonation La d ifférence e ntre [J] et [o]
2. En q u o i les conditions de vie
Éco utez et répétez.
sont-el l es d ifficiles ?
le pôle, le rôle
3. À votre avis quels exam ens ou
Paul , des bottes
entretiens faut-il er avant de partir ? 4. Su r u n e carte, cherchez q u e l l e
Manière de dire
peut être l'île où se trouvait Marion .
• Remettre dans la natu re ( rem ettre en liberté) • Faire l'objet de (être la cause, le motif d'un sentiment, d'une action ) • L'appétit (dans c e contexte: l'envie, la convoitise)
m
quarante-deux
leçon
Li sez et é crivez
8
Traité sur l'Antarctique
D
epuis sa découverte, le continent antarctique a toujours été convoité 1 par les différents pays
q ui y ont posé le pied : d'abord p o ur ses richesses marines (chasse aux phoques et aux baleines, pê che}, ses richesses minières s upposées, son intérêt .. scientifique (étude de la vie en milieu extrême) et bientôt ses déb o uchés to uristiq ues. Le 1 er décembre 1 959, un traité est conclu à Washing ton de sorte que toute revendication territoriale soit impossible et q ue ce continent soit consacré à la recherche scientifique internationale pacifique.
seules activités pacifiques et maintenant dans cette région l'harmonie internationale, servira les intentions
Les gouvernements de l'Argentine, de l'Australie, de la Belgique, du Chili, de la République française, du japon, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l'Union sud-africaine, de l'Union des Républiques socialistes
et les principes de la Charte des Nations Unies; Sont convenus ce qui suit :
soviétiques, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et
Suivent 1 4 articles que vous pouvez lire sur internet.
d'Irlande du Nord, et des États-Unis d'Amérique en sont les premiers signataires :
Le 4 octobre 1 99 1 , le traité a été reconduit par les
Reconnaissant qu'il est de l'intérêt de l'humanité tout
supplémentaire de 50 ans et complété par un pro
q uarante-q uatre pays participants pour une durée
entière que l'Antarctique soit àjamais2 réservée aux seules activités pacifiques et ne devienne ni le théâtre ni l'enjeu de différends internationaux;
tocole relatif à la protection de l 'environnement. Il y a de tels enjeux q u'il a fall u une longue bataille diplomatique contre les appétits des grandes compa
Apprécian t l'ampleur des progrès réalisés par la science grâce àla coopération internationale en matière
gnies mondiales attirées par les réserves colossales de
de recherche scientifique dans l'Antarctique ;
l'essor du tourisme, pour y arriver. Ainsi, le continent
charbon, de pétrole, de minerais divers ainsi que par
Persuadés qu'il est conforme aux intérêts de la science
blanc restera inviolé et les seules activités autorisées
et au progrès de l'humanité d'établir une construction solide permettant de poursuivre et de développer cette coopération en lafondant sur la liberté de la recherche scientifique dans l'Antarctique telle qu'elle a été prati
resteront la recherche scientifique et une activité tou ristique réduite et surveillée de très près. C'est pourquoi l'Antarctique a été solennellement déclaré : Réserve naturelle consacrée à la Paix et à la Science.
quée pendant l'Année Géophysique Internationale;
1. Convoiter : désirer pour s'approprier.
Persuadés qu'un traité réservant l'Antarctique aux
2. À jamais : pour toujours.
Compréhension écrite
D Quel est l'objectif d u tra ité de 1 9 59 ? El En q u o i est �il m od ifié en 1 99 1 ? EJ Pou rq u o i u n tel tra ité s u r l 'Anta rctiq u e
Orthographe d'usage Ne confondez pas: l'adjectif
est-i l nécessa i re ?
(# semblable)
et le nom
«
11
différent(e),,
un différend ,,
(un désaccord). Complétez par le mot qui convient. Pour éviter tout
Expression écrite
. . .
i1 propos de l'Antarctique,
la communauté internationale a établi un traité en quatorze points qui réglementent ... aspects
Pensez-vous que les pays pa rticipants ont eu raison de prolonger le traité ? Pourquoi ?
de l'exploitation de cette région.
m
quarante-trois
1Ïi"
Grammaire et orthographe grammaticale l:EXPRESSION DE LA CAUS E
Exercice 1
• avec un géro n d i f ( en + part i c i pe présent) :
Rel i ez les causes et les conséquences en une seu le p h rase.
En tombant de / 'échelle, il s'est cassé le bras. • avec un part i c i pe é ou prése nt : le part i c i pe
Les causes
et le verbe pri n c i p a l ont le m ê m e sujet et sont séparés par une v irgu l e .
a. LAntarctique est plein de richesses qui
Serrés contre moi, ils me donnen t froid. Reconnaissant son intérêt, ils signent le traité.
attirent b. En partant loin de chez soi,
(2)
1----1 • d'autres conjonctions de subord i nation :
c. Comme tu es bénévole,
comme contient l'idée d'une é v i d e n c e .
d . À force d'en rêver,
Comme on ne les agresse pas, ils ne sont pas méchants.
Les conséquences
• d'autres pré positions : à force de + i n f i n itif
1. tu ne gagneras pas d 'argent.
• les d eux poi nts
=
en effet :
L.:Antarctique est très convoité : ses richesses
2. c 'est pourquoi il faut le protéger.
naturelles sont immenses.
3. j ' ai fini par y aller.
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 137.
4. on comprend mieux son propre pays.
l:EX PRESSION DE LA CONSÉQU E N C E
Exerci ce 2
(2)
• sa ns i ntensité :
Dites la même chose d'une a utre manière.
- de façon à + i n f i n itif Couvre-toi de façon à ne pas avoir froid.
a . Avec le développement du tourisme,
- de façon que + i n d icatif
certaines îles perdent leur authenticité.
Il écrit souvent de façon que nous sommes· toujours en .
b. C'est en allant un an comme bénévole en Asie que j ' ai découvert ma vocation.
• avec i ntensité : - tellement + adjectif/ad verbe + que
c. Protégée par ses bottes et son ciré, elle
- si + adjectif/ad verbe + que Les en fants sont si curieux qu 'ils posent
n ' est pas mouillée. d . Je te l 'ai tellement répétée que tu as fini
beaucoup de questions.
par comprendre la règle du jeu.
- tel(le)(s) + n o m + que Il y a de tels enjeux qu 'un traité est indispensable. • Vo i r le Précis g ra m matica l p. 137.
l:EXPRESSION DU BUT
Exercice 3
• Les conj o n ctions de façon que, de sorte que
But (B) ou conséquence (C) ? a.
b.
li a pris un cachet de sorte qu'il n ' a plus
ou de manière que + subj o n ctif expr i m e le but : Ils soignent l 'oiseau de sorte qu 'il puisse voler
mal à la tête.
à nouveau. • de crainte de + i nf i n itif
N ous avons acheté un cadeau pour chacun
Nous avançons très doucement de crainte
de sorte qu'il n'y ait pas de j aloux. c.
(2)
d'effrayer les oisea ux.
Je lui ai é mes notes de cours de ma
• Vo i r le Préci s g ra m m atica l p. 138.
nière qu'il puisse réviser pour l ' examen. d. Elle parlait à voix basse de manière que personne n'a compris ce qu'elle disait.
ORTHOGRAP H E G RAMMATICALE
Le part i c i pe présent reste i n vari a b l e .
Participant à cette réunion, nous avons signé le nouvea u traité. # L e s participants o n t tous signé le traité.
m
quarante-quatre
leçon
8
P resq u e deux mil lio ns d e Fra nçais vive nt à l 'étra nger d'après les ca lcu l s d u ministère des Affai res étra ngères, d o nt la m oitié ( 50,47 % ) e n E u ro p e occi d e nta l e . Les a ut res o nt choisi l 'A m é riq u e d u N o rd ( 1 2 , 8 1 % ) , l 'Afriq u e fra n co pho n e ( 1 0,03% ) , l e Proch e- O rient ( 7,3 1 %) e t e nfi n l 'A m é riq u e l ati n e ( 6,42 % ) . Q u e fo nt-i l s l oi n d e l e u r pays d ' o rigi n e ? I l s trava i l l e nt esse ntie l l e m e nt d a n s l e secteu r te rtiaire et d a n s l 'i n d u strie. Les militaires sont a uj o u rd'hui d e m oi n s en m oi n s n o m b re u x . L e s m otivati o n s so nt dive rses : t ro u v e r d u travai l , a m é liorer des co n ditio ns d e vie m ais a ussi être uti l e, déco u v rir u n n o uvea u pays, s'ouvri r à de n o u ve l l es ex p é rie n ces.
Certains tentent l'aventu re seu ls co mme Daniel q ui s'est e nvo l é pou r Sa n Fra ncisco, a trouvé un job, l'a perdu et e n a retrouvé u n a utre e n Ca ro line d u S u d ou com m e Christia n q ui vit e n Australie et q ui reconnaît qu'il a ga léré 1 pendant u n a n e n atten d a nt l'accord des services d 'im migration pou r pouvoir exerce r l a médecine. D'a utres pa rte nt d a n s l e cad re d e contrats de coo pé ratio n e ntre l a Fra nce et l e pays d ' a c c u ei l , d a n s l e cad re d e contrats a u sein d ' u n e O N G2 o u s u r l a base d u vo l o nta riat3. S i po u r les p re miers, i l s'agit souvent d ' u n e vé rita b l e é mig rat i o n , po u r les a ut res c'est seu l e m e nt u n e ex patri ati o n p l u s o u m oi n s l o ng u e . M ais to u s reco n n aissent q u e s i l 'expérience est t rès e n richissa nte, e l l e est a u ssi diffi c i l e . L e m a l d u pays est fréq u e nt, l es d éce ptio ns ( s u rto u t d a n s l 'h u m a nitai re et la co o pé ra tio n ) s o u v e nt a u re n d ez-vo u s . E n fait, d a n s l a reche rche d ' u n ail l e u rs, d a n s l a d éco uve rte des a u t res, c'est souvent la re n co ntre avec soi- m ê m e q ui est au bout du che mi n . 1 . Ga lérer : 2. ONG : 3.
•
•
Est-ce que vous co m prenez q u'on puisse choisir de vivre dans un autre pays que le sien 1 Développez les différents arg u m ents .
avo i r d e g rosses diffi cu ltés .
o rgani satio n no n g o uvernem entale.
Ne pas confo ndre avec le bénévolat q u i est u n engag em ent totalem ent g ratu it.
3 . On peut partir aujourd'hui com me c c volontaire ,, ou cc bénévole > > partout dans le m o nde. Pou r quelle cause seriez-vous prêt(e) à vous engager 1
Aimeriez-vous vivre dans u n a utre pays que le vôtre 1 Si oui, lequel 1 Pou rq uoi 1 Si non, pourq u oi 1
quarant&-cinq
3. Relevez dans ce texte toutes les form es
1. Transfonnez ce témoignage du conducteur
11
d'expression de la cause ( 5), de la conséq uence (3) et du but (2) . . . 110
en un dialogue ( 6 q u est i o n s/répo nses) entre le conducteu r et le pol icier q u i l'i nterroge.
.
p o i nts
. . . / 12 p o i nts (2 poi nts p a r b o n n e réponse) Comme je vis au centre de Paris, je n 'ai pas besoin Il était 2 1 heures quand je suis arrivé au carrefour
de voiture. Grâce aux transports en commun , j e
de l'église, les cloches sonnaient. Il faisait presque
peux me déplacer très librement. Je prends le
noir et il pleuvait. Je roulais à peu près à 50 à l'heure
métro pour aller au travail mais si j e veux me
car je ne voyais pas très bien . Juste avant de tra
balader un peu, j e prends le bus. Le réseau est
verser la rue principale, j 'ai tourné la tête à droite
si dense que je peux aller dans tous les arron
puis à gauche. Je n'ai rien vu ni rien entendu. j'ai
dissements très facilement. Je mets toujours ma
freiné légèrement pour tourner et à ce moment-là,
carte orange dans une pochette dans mon sac
j ' ai senti un choc énorme, la voiture s'est arrêtée.
de peur de la perdre, c 'est mon e-partout à
j'ai ouvert ma portière, je suis descendu et là, j ' ai
Paris. Mais je marche aussi beaucoup . Guidée par
constaté que la statue du monument aux morts
les différents monuments et par la Seine, je ne
était tombée sur mon capot. Elle était couchée en
me perds jamais. À force de lire les informations
travers de ma voiture ! Impossible de la bouger !
qui se trouvent sur tous les bâtiments, j 'ai appris
j ' ai essayé de reculer pour dégager ma voiture
un peu de l 'histoire de si bien que main
mais c 'était trop lourd ! Je ne voulais pas aban
tenant, je peux faire la guide pour mes amis. Me
donner mon véhicule pour aller chercher du
connaissant, ils savent que c'est toujours un plaisir
secours de peur qu'une autre voiture me rentre
pour moi de leur faire découvrir Paris. Alors, ils
dedans. Je n ' avais pas mon portable. Au bout de
en profitent souvent.
10 minutes, une moto est arrivée avec deux jeu nes. Ils se sont arrêtés et nous avons pu appeler
4. Mettez ce texte au é simple . .
la police et une dépanneuse.
. .
1 5 poi nts
Le Co de civil a été rédigé sous N ap o l é o n . Il a fait la fierté de ! ' Empereur qui a participé acti
2. Complétez en uti l isant le subjonctif présent ou le subjonctif é . . . 1 1 poi nts
vement à son élaboration. Les juristes l ' ont écrit
.
Je serais ravie que Mme Budimir (avoir)
. . .
dans une langue simple et claire pour qu'il soit accessible à tous. De nombreux pays européens
gain
l ' ont adopté dès le
de cause ; elle pourrait enfin utiliser le site dont
e x1x
siècle.
elle rêve depuis longtemps mais je crains qu'elle
(perdre)
. . .
parce que son adversaire est très puis
5. Quelles sont les phrases impersonnelles ?
sant. Je regrette beaucoup qu'elle (ne pas suivre) . . .
. . .
les conseils de son avocate qui lui suggérait
a.
d'accepter un arrangement à l ' amiable. Il aurait fallu que celle-ci (être)
. . .
b. Le temps qu'il met à s'habiller va nous retarder !
sive. j 'ai bien peur que mon amie (s'embarquer) . . .
dans une histoire qui va lui coûter cher. Je ne . . .
c.
toutes les consé
Ce b o u l evard ? Il n ' ex i s tait p a s p e n d a n t l a Révolution.
quences de sa décision au moment où elle l ' a prise. E t d'abord, il v a falloir qu'elle (prendre) . .
Le temps qu'il fait ne nous permet pas de pique niquer.
beaucoup plus persua
crois pas qu'elle (mesurer)
/ 6 poi nts
d . Il n'existait pas d'éclairage public à cette époque.
.
un autre avocat.
e.
Il est rare de l 'entendre pleurer.
f.
Tu as de la chance, il est rare, ce timbre !
Comparez vos réponses avec cel les du corrigé et comptez vos points. Score
:
. . . 1 40
Compréhension orale globale
Compréhension orale détaillée
é'"'o Lisez d'abord les questions q u i su ivent,
n Lisez attentivem ent les q u estions q u i
écoutez le docu ment et répondez. 1 . Répon d ez par vra i
su ivent, écoutez u n e seconde fois le docu m ent et répondez.
(V), faux ( F) ou
le docu m ent ne d it rien à ce sujet ( ?)
1 . On attribue aux pierres des pouvoirs . . . ,
. . . ou . . .
a . Pierre Guillemin a fait fortune V F?
avec les pierres précieuses. b. Les plus belles pierres sont toutes
V F?
en Afrique du Sud. c. On trouve facilement les pierres
V F?
précieuses dans le sol . d . Le marché est contrôlé par
2 . À votre avis, quelle est l a cou leur des ru bis « sang de pigeon » ? 3. Au sens propre, « u n pigeon » est u n oiseau ; q u e l est son sens fig u ré quand on d it de q u elqu'u n qu'il est « u n pigeon » ?
V F?
les autorités locales
2. I m a g inez ce q u i a pu déclencher
cette ion chez Pierre G u i l l e m i n . 3 . Pou rq u o i l e s gens sont-ils fasci nés
par les pierres ?
Expression orale Commentez cette carte.
OC�N ATLANTIQUE
OC�N PACIFIQUE
Petite production Grande qualité
1
OC�N INDIEN
quarante-sept
,,
Compréhension écrite Lisez ce texte puis répondez aux q u estions q u i su ivent. La sensibilité é c o l ogique a connu au cours des
des programmes et des prati ques extrêmement
dernières années u n e spectaculaire exte n si o n .
variés et forme une véritable nébuleuse. Elle peut
Alors qu'il y a vingt ans à peine, elle paraissait être
servir de cadre à ceux qui aspirent à une transfor
l ' apanage de ceux que l ' o n appelait les « enfants
mation totale de leur vie, comme à ceux qui n'y
gâtés » de la croissance, tout le monde ou presque
cherchent que des activités ponctuelles. Elle peut
se déclare auj ourd 'hui écol ogiste. Ou, au moins,
être l'occasion de nouveaux modes de consomma
prêt à prendre au sérieux la question de la protection
tion, d'une volonté de maintenir la diversité des
de la nature, devenue « patrimoine commun » de
milieux naturels et des cultures, etc . La recherche
l 'humanité. Le phénomène est mondial , mais parti
urgente de nouveaux rapports entre la personne et
culièrement net chez les Occidentaux, convaincus
la planète peut ainsi prendre mille détours et cette
d'être menacés par les catastrophes écol ogiques,
variété constitue l 'un des fondements de la vitalité
persuadés des dangers qui pèsent sur la planète et
actuelle de l 'écologie.
préoccupés par le monde qu'ils laisseront aux géné
Mais cette vitalité n'est pas sans contradictions. Ainsi,
rations futures. Le consensus écologique concerne
dans le domaine international, l'impératif écologique
désormais de larges fractions de la population. Tous
s'est traduit par l 'organisation de multiples conféren
ceux qui font de la politique se disent « verts » , les
ces et par des programmes scientifiques mondiaux.
scientifiques veulent protéger la Terre, les industriels
Des décisions indispensables ont été prises, mais elles
vendre du propre, les consommateurs commencer à
apparaissent moins urgentes que d' autres enj eux
modifier leurs comportements et les gens défendre
économiques et démocratiques. Elles représentent
leur cadre de vie.
par exemple aux yeux de certains pays pauvres un luxe réservé aux nations les plus riches.
Cet unanimisme est ambigu et, à l ' évidence, tout le
D 'après l 'i ntro ductio n de J.:Équivoque écologique, P. Alpha n déry. P. Bitoun et Y. Dupo nt La Découverte/Essais, 1 99 1 .
monde ne se fait pas la même idée de la nature. La sensibilité écologique s'incarne dans des clientèles,
Com préhensi on écrite g l o bale
2.
1. Reform u lez les- idées essentiel l es
3 . Com m ent com prenez-vous le m ot « nébuleuse » dans ce texte ?
d u texte. 2. Quels o nt été les pays les plus concernés par la q u estion écologique ? 3. Quels sont les autres enjeux de la planète ?
Expression écrite L'écologie vous paraît-elle u n e u rgence dans le monde d'aujourd ' h u i ? Justifiez votre réponse.
Com préhension écrite détai l l ée 1. Pa r quel m ot pou rriez-vous rem placer «
l'apanage
»
« U n a n i m isme » est u n m ot rare. Quel est le m ot habituellem ent uti l isé ?
?
'
:
quanmtHiult
leçon
9
Allons, enfants de la patrie . . .
leçon
10
Une régio n, . une maison
leçon
11
Ils sont comme ci, ils sont co mme ça
leço n
12
« Les bonnes manières »
Allons, en fants de la patrie . . .
leçon
9 Écoutez et répondez N ous all o n s auj ou rd ' hui évo quer une femme très célèbre en , Marianne. Comme vous le savez sans doute, Marianne est le symbole de la République française. Elle est par tout, sur les places de nos villages, sur nos timbres-poste, dans les mai ries . . . Vous l ' avez tous vue. D ' où vient-elle, notre Marianne na tionale ? Elle vient de la Révolution française. [. . .]
1.
À votre avis, cet exposé s'ad resse pl utôt à des Français ou plutôt à des étrangers ? Justifiez votre réponse.
0'(, Phonétique,
2. Où peut-on voir des bustes de Marianne ?
rythme et intonation
Cochez les bon n es réponses. a . dans une éco l e
D
b. d a n s u n e ég l i se
D
c. d a n s u n tri b u n a l
D
d. s u r u n t i m bre
D
e. s u r u n e u ro
D
f. d a n s u n ci m et i è re D
g . d a n s u n e m a i ri e
D
h . d a n s u n e poste
l:énumération Éco utez et répétez.
Atte nti o n a u ryt h m e !
D
1. a. E lle est pa rtout. b. Elle est pa rtout, dans les écoles
3. À quelle époqu e apparaît la pre m ière
et s u r les pla ces.
fig u re de Mari a n n e ? a. 1 789
b. 1 792
c. 1 793
d . 1 870
2. a . Une a utre M a r i a n n e a p pa raît. b. U n e a utre M a r i a n n e a p pa raît, révoltée,
g u e rrière, co m bative.
4. Quels sont les deux aspects,
Cô Phonie-graphie
les deux visages de Marianne ?
É coutez ces dates et écrivez-les. 5. D 'où vient ce préno m , Mari a n n e ?
a . . . . b . . . . c . . . . d . . . . e . . . . f. . . .
Orthographe d'usage
Manière de dire
Certains noms propres sont devenus des noms com m u n s ou des adjectifs : le docte u r G u i l lotin • la guillotine ; le préfet de Paris, M. Poubelle • une poubelle ; le soldat Chauvin • être chauvin . .
• Je cite (ou citation) (pour introduire une citation) • Fin de citation (pour la term iner) • Une mauvaise langue (quelqu'un qui d it du m a l des gens)
.
m
cinquante
leçon
Li sez et é crivez
9
DEUX EMBLÈMES FRAN ÇAIS Le drapeau tricolore
Le coq gaulois
T
ujourd'hui, quand on pense au coq gaulois, on
A
' article 2 de la Constitution précise que le drapeau
L national
évoque souvent le sport. Et c'est vrai que parfois,
a trois couleurs, trois bandes égales,
dans les stades, les ers français portent des
une bande bleue, une blanche et une rouge, flottant
chemises avec cet emblème, lancent de vigoureux
au vent. Le blanc était la couleur de la royauté. Le
cocoricos et lâchent même parfois sur le terrain
b l e u et le rouge
quelques volatiles * épouvantés.
sont les couleurs de Paris.
Le coq gaulois, c'est une vieille histoire : dès ! 'Anti
Un peu d'histoire.
quité, on peut voir des coqs sur les monnaies gau loises. En latin, gallus signifie à la fois coq et gaulois.
N ous sommes
Tout a donc commencé par un jeu de mot pas très
e n j uillet 1 78 9 ,
malin. C'est à la Renaissance que l ' animal devint
quelques j ours
un emblème national .
avant l a prise de
Cela durera pendant d e s siècles.
la Bastille. À Paris. le peuple s ' agite
Et puis Napoléon vint. Quand on lui proposa d'officia
et crée une milice
liser ce choix, il refusa. Pour lui, personne ne pourrait
pour se défendre
jamais rien craindre d'un coq, animal gui n'inspirait
contre les armées
aucun respect. Il lui préféra l'aigle impérial .
du roi. Elle porte
Mais plus tard, le coq retrouva la faveur idu public.
une cocarde bleue
Pourquoi ? Il représente bien
et rouge, aux cou
les Français dont il rap
leurs de la ville. Le 1 7 juillet, le roi Louis XVI quitte
pelle l ' o rigine p ay-
Versailles et se rend à Paris pour er en revue
s a n n e . Certai n e s
la garde nationale.
m auvai s e s l a n
Pour montrer qu'il est du côté du peuple, il accepte
gues disent que
de porter lui aussi la cocarde bleue et rouge. La
le coq est vani
Fayette, gui l ' accompagne, a une idée de génie :
teux, arrogant . . .
sur cette cocarde bleue et rouge, il ajoute le blanc,
un peu c o m m e
la couleur royale.
l e s Français.
Ce geste consacre l'alliance de la monarchie et du peuple mais cela ne suffira pas à sauver le roi gui sera guillotiné en janvier 1 793 . Un an plus tard, le drapeau
un animal qui vole.
bleu-blanc-rouge devient le drapeau national .
Expression écrite
Compréhension écrite
D Faites une recherche sur l'origine de votre
0 Pou rq u o i u n e m i l ice a-t-elle été créée à
drapeau national et expliquez-la en quel q ues l i g n es.
Paris en j u i l let 1 789 ?
El À votre avis, pourquoi le blanc est-il entre
El Dans votre pays, y a-t-il un animal em blé
le bleu et l e rouge ?
m atique. Lequel ? Que représente-t-il ?
EJ À votre avis, le coq sym bolise-t-il bien les Français ? Développez en 4 à 5 lig nes.
m
cinquante e t u n
'9"
Grammaire et orthographe grammati cale l..'. EXPRESSION DE
Exercice 1
LA
N ÉGATION ( 1 )
Pour Napoléon, personne ne pourrait jamais rien
Pa r m i ces ph rases, l ' u n e est i n correcte. Laqu e l l e ?
craindre d 'un coq.
1. I l peut y a vo i r plus i eurs n égations da ns une même p h rase à une condition : l a n égation pas
a. Personne ne m ' a j amais rien dit au suj et de cette histoire. b . Tu ne veux plus rien manger ni boire ?
est i nterd ite ! f---1
2. Jamais et plus peuve nt permuter (plus jamais -+ j a m a is p lus) . Il ne m 'a plus jamais rien dit.
c . Plus rien, à mon avis, ne peut m ' arriver de
Il ne m 'a jamais plus rien dit.
pire !
3. R i e n et personne sont toujours e n d e r n i è re
d. Ce garçon-là, personne ne le connaît pas, ici !
pos i t i o n sauf qua n d i ls sont sujets . Il n 'y a plus personne. • Vo i r l e Précis g ra m matical p . 134.
LE FUTU R
Exercice 2 Expliquez avec vos propres mots la va l e u r (temporelle ou modale) des verbes soulignés.
P R O S PECTI F
»
D a n s un récit, on trouve souve n t ce futur qui expri m e un fa it, un évé n e m ent, une action qui
a .Tiens ! Paul n ' est pas là ! Ce n ' est pas grave. Il aura sans doute oublié la réunion .
«
Cela ne suffira pas à sauver le roi qui sera guillotiné en janvier 1 793.
se produit à une date ulté r i eure . On pourra it d i re
f---1 qu'on a nt i c i pe l'évé n e m e n t .
b. Louis XVI fut guillotiné le 2 1 j anvier 1 79 3 .
LE P RÉ S E N T D E N A RRAT I O N
Sa femme le sera quelques mois plus tard .
U n p e u d 'histoire. Nous sommes en juillet
1 789.
Très souve nt, pour re n d re un récit p l us v i va nt, o n
c. Le 1 8 j uin 1 940, le général De Gaulle parle à
uti l ise l e p rése nt à l a p l a c e du é s i m p l e .
la radio de Londres. Il s'adresse solennellement
• Vo i r l e Précis g r a m matica l p . 130.
aux Français.
PAS S É COM PO S É ET PAS S É S I M P L E
Exercice 3
Pa rfo is, i l y a d a n s l es textes un m é l a n g e é c o m posé/é s i m p l e . Avec le é com posé,
é composé ou é simple ? a. Hier, j 'étais en train de me demander comment
o n garde un l i e n avec le p rése nt d e l a perso n n e
résoudre ce problème quand, par chance,
q u i pa r l e . Avec l e é s i m p l e , l'évé n e m e n t ou l'act i o n sont tota l e m e nt coupés du p rése n t .
mon voisin arriva I est arrivé.
Tout a donc commencé par u n jeu d e mot pas très malin mais, à la Renaissance, l 'animal devint
b. Ma copine Véronique vint I est venue me voir le week-end dernier.
un emblème national. Il en alla ainsi pendant des siècles.
c . Soudai n , un cri retentit I a retenti dans l a foule :
«
• Vo i r le Précis g ra m m atica l p. 1 30.
N otre bon roi Henri est mort ! "
d . Dimanche, nous avons dîné I dînâmes tôt .
O RTHO G R A P H E G R A M M ATICALE
Atte nti o n : les n o m s term i nés e n -ème so nt très souvent m a scu l i n s : un p rob l è m e , un t h é o r è m e , un systè m e , un e m b l è m e . . .
cinquante-deux
leçon
9
La Marseillaise Allons, enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la tyrannie Létendard sanglant est levé (bis) Entendez-vous dans nos campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans vos bras Égorger vos fils, vos compagnes. Aux armes citoyens ! Formez vos bataillons ! Marchons, marchons Qu'un sang impur Abreuve nos sillons . . .
C e texte, q u i nous pa raît m a i nten a nt
bien g u e rrier, voi re sa n g u i n a i re, a été co m posé à Strasbou rg dans la n u it d u 25 a u 2 6 avri l 1 792 pa r Rou g et de Lisle, officier de l'a rmée d u R h i n . Avri l 1 792, l e m o m e nt est d ra m ati q u e . La a déclaré la guerre au roi d e Bohême et de Hong rie. Les so ldats n'ont aucune fo rmation m i l ita i re, i ls sont mal éq u i pés et i n d isci p l i nés1 , i ls n'o nt g u ère q u e l eu r fo i révo l ut i o n n a i re . Ro u g et d e L i s l e veut com pose r u n ch a nt q u i excitera l e u r a rd e u r. C e ch a nt, com posé d a ns l e feu d e l a i o n , i l l e n o m m e « C h a nt d e g u e rre po u r l ' a rmée d u R h i n ». L e s uccès est i m m é d i at et l e texte se d i ff u s e très vite e n Alsace et a i l l e u rs . J u i l l et 1 792 : d e to utes l e s vi l l e s d e Fra nce, les Fédé rés q u i vie n n e nt « d éfe n d re l a Révo l uti o n » m o ntent vers Pa ris. Les Féd é rés d e M a rs e i l l e , t o u t a u l o n g d e l a r o u t e j u sq u 'à Pa ris, popu l a rise nt2 l e « C h a nt de g u e rre pou r l'a rmée d u R h i n », q u 'on a ppel l e ra déso r m a i s L a Marseillaise. La Marseillaise d evi e nt l e sym bo l e d e l a ch ute d e l a roya uté et, e n sep te m b re 1 792, e l l e est offici a l isée « C h a nt de l a Répu b l i q u e co m batta nte ».
erchez sur l ntemet les paroles La Mal'Seillaise. Relevez toutes expressions g uerrières des deux m lères strophes.
Sous l a I l le Répu b l i q u e ( 1 87 1 -1 940 ), on con n aît p a r cœu r l ' hy m n e n atio n a l . Pe n d a nt l a g u e rre de 1 9 1 4- 1 9 1 8, i l ra n i m e le cou rag e des so l d ats a u fro nt3. Le 25 août 1 944, De G a u l l e e ntra nt d a n s Pa ris e nto n n e4 La Marseillaise . . . E t a uj o u rd' h u i ? G râ c e a u s p o rt ( s u rto u t l e foot ba l l ) , p resq u e tout l e m o n d e co n n aît l e refra i n d e l ' hym n e nati o n a l , dont l e texte cho que q u a nd même un peu nos sens i b i l ités mo d e rnes. Certa i n s ont p ro posé d e m o d ifi e r les p a ro l es, dans un se ns p l u s pacifi q u e . D'a utres o nt te nté d ' e n m o d ifi e r le ryt h m e . E n 1 979, Serge G a i nsbo u rg a pro posé une Marseillaise regg a e (Aux armes et cœtera ) q u i n'a pas été a p p réciée p a r tout l e m o n d e . . . .
1. Indisciplinés: 2. Populariser: 3. Le front:
q u i n'ai m ent pas o b éir.
faire co nnaître de tout le m o nde.
le ch am p de batai l l e.
4. Enton ner un chant:
se m ettre à ch anter.
2. Pensez-vous q u 'il soit possible de m odifter l es paroles ou la m u siqu e d ' u n hym n e n ation a l 7 J ustifiez votre opinio n .
cinquante-trois
Une région , une maison •
leçon
10
,
Ecoutez
et répondez
a
c
b l:ANIMATEUR : Chers auditeurs, bonjour. Je vous rappelle qu'aujourd'hui, nous allons vous donner la parole pour que vous nous parliez de votre région. Mais avant, dans le cadre de l'émission, notre jeu habituel sur les régions de . Aujourd'hui, il va être question de maisons !
[
. . .
]
d
1 . Relevez les noms des adjectifs d e cou leur que vous entendez .
2. Pou r chaque photo, indiquez q u i décrit cette m a ison, pu is placez cette dern ière sur la carte d e Fra nce. a. . . . d. .. .
b. ... e. ...
C'o Phonétique, rythme e t intonation É coutez et répétez.
Le son [ r] et le son [ I ) u n toit p resq u e plat, la co u le u r lava n d e . La m e r e t les pie rres ont la m ê m e co u le u r. I l y a des fle u rs s u r la terrasse. G a brielle et M a rc.
c. . . .
f. . .
.
3. À votre avis, pourq u o i à ch aque rég ion correspond u n type de m a ison ? 4. Parm i ces m aisons, laquelle
préférez-vous et pourq u o i ? 5. Décrivez u n e m a ison typique d'une rég ion de votre pays.
Phonie-graphie Le son [r] peut s'écri re : - r : u n e rég i o n , u n e porte, le ro m a r i n . - rr : l a terrasse, la p i e rre, m o n s i e u r Te rraz. - rh : le r h o d o d e n d r o n , un rh u m e, du r h u m . Attention !
À la fi n d e
«
m o n s i e u r », le
r
n e se p ro n o n ce pas.
La term i n a i s o n - ier se p ro n o n ce [ i e ] : un oli v i e r ( le r fi na l ne s'e nte n d pas) dans les m ots d e p lu s i e u rs syll a bes.
Attention à « second » . On entend même si on écrit « second(e) » .
m
cinquante-quatre
«
segond(e)
»
leçon
Li sez et écrivez
10
N ostalgiques et avant-gardistes
L
es maisons comme bien d 'autres choses divi sent les Français. Il y a ceux qui ne jurent que
par l ' ancien : vieilles pierres et matériaux nobles tel le bois et ceux qui n ' aiment que la nouveauté et préfèrent les matériaux modernes, le verre ou le métal. Les premiers veulent défendre un patrimoin e: un savoir-faire artisanal , une histoire, les seconds
m aisons écologiques qui répondent à un seul et
revendiquent le droit à l 'innovatio n . Entre tradi
même obj ectif : la construction d'un habitat sain,
tion et modernité, nombre d'architectes proposent
limitant les déchets polluants et la consommation
désormais des maisons dans lesquelles le charme
d'énergie. Page 44, vous découvrirez que c ' est pos
de l ' ancien se marie avec le confort moderne. Mais
sible. Dans un ouvrage ionnant auquel nous
auj ourd ' hui, tout le monde recherche des pièces
faisons référence, une vingtaine d ' architectes de
plus grandes que celles d'autrefois, mieux éclairées.
quatorze pays montrent, plans et photos à l ' appui,
Notre magazine Idées Maison l ' a bien compris et se
ces réalisations du futur.
fait l 'écho de tous vos désirs. Il vous propose tous les
Enfin, Idées Maison consacre touj ours une page à
mois des reportages sur des régions à la découverte
un architecte novateur. Dans ce numéro, il s'agit de
de nos richesses architecturales : pour vous, notre
Charlotte Perriand ( 1 903- 1 999) qui fut pendant dix
petite é quipe j oue aux futurs propriétaires, court
ans la collaboratrice de Le Corbusier. C 'est elle qui
les agences et bat la campagne pour dénicher ces
a introduit l ' acier dans la décoration et a défendu
maisons de caractère, témoins de la vie d'autrefois.
l ' idée d'un mobilier aussi discret que fonctionnel ,
Il vous propose aussi des articles sur les nouvelles
inventant les premières cuisines intégrées ou pri
tendances en matière de création industrielle. Tou
vilégiant les grandes baies vitrées.
j ours plus astucieux, plus originaux, les conseils de nos spécialistes vous aideront à aménager et
Et comme d'habitude, l ' agenda, l 'actualité, etc.
personnaliser votre maison. Ils vous informeront
Merci de votre fidélité.
J-M B
Compréhension écrite
D Quelle est la nature de ce texte ? Publicité, article de présentation ou essai critique ? fJ Vous d i riez que Idées Maisons est u n magazi ne avant-gardiste, traditionnel ou u n mélange des deux ? Retrouvez dans le texte les expressions qui le prouvent.
EJ Ce m agazi ne est hebdomadaire, mensuel ou bim ensuel ? IJ Que recherchent ceux q u i a i m ent l es vieil les m a isons ?
Expression écrite
Manière de dire
D Ancien
o u m od e r n e ? Défe n d ez e n q u e l q u es lignes votre choix d'ha bitation idéale.
• Tenez vous bien ! • Le soleil tape d u r ( l e soleil est très fort) • Geler (avoir très froid) • Ne jurer que par qqch (n'aimer que cette chose) • Se fa ire l'écho de qqch ( redire, reprendre des paroles ou des idées) • Courir les agences (er beaucoup d'agences) • Battre la cam pagne (aller et ven ir dans un endroit, prospecter) • À l'app u i de (co m m e preuves) • Se mettre a u vert (aller vivre à la campagne)
m
cinqua nte-cinq
fJ Sur internet, recherchez des i nform ations sur Le Corbusier et rédigez une cou rte biographie.
1o
G rammaire et orthographe grammaticale LE R E LAT I F COM POSÉ
Exercice 1
LEQU E L
»
• I l pre n d le ge nre et le n o m bre d u n o m (a n i m é o u
Faites une seule p h rase en util isant le relatif composé. a.
«
n o n ) q u'i l re m p l a c e . • I l se contracte a près à et de : a uquel/a uxquels/
C 'est la maison de sa grand-mère. Ils y vivent
auxquelles - duquel/desquels/desquelles.
encore auj ourd ' hui .
• Il s'emploie esse nti e l lement après u n e préposition . La façade sur laquelle était inscrite une date était
b. Regarde ce j ardi n . Il y a u n e fo ntai n e au
de pierre.
milieu .
tarchitecte auquel je me suis adressé est très sérieux.
c. Ce sont de simples détails. Il n ' y attache pas
• I l peut être re mplacé par qui après u n nom de perso n n e .
d'importance. d . Voici notre architecte. Grâce à lui, la construc
[architecte à q u i. . .
tion de la maison a été possible.
l.'.EX PRESSION D E LA CO M PARAISON
Exercice 2
• avec comme, tel
Notez les moyens de comparaison util isés.
Comme elle, il aime les maisons modernes. Des ma tériaux nobles tel le bois.
Manuel h abite en Espagne, dans une régi o n
• avec plus / a ussi / moins + adjectif ou a d verbe +
moins connue q u e l 'Andalousie. Comme tous
que pour com parer d e u x q u a l ités
ses amis, il gagne un peu d'argent pendant la
Ce ma tériau est moins solide que la pierre. La maison est aussi charmante que le jardin.
cueillette des oranges. Le soir, quand le soleil est
• avec plus de /a utant de / moins de + u n n o m p o u r com parer d e s q u a ntités
plus bas, ils se retrouvent sur la place du village, ils discutent, se disputent tels des adversaires
Il y a moins d 'habitants dans ce village.
politiques. Ils restent là tant que le soleil n ' est
•
pas couché.
verbe + plus / autant/ moins compa rer deux actions ou états
avec un
+
Il aime autan t la ville que la campagne. Il pleut moins ici que dans l 'ouest. • Vo i r le Précis g ra m matica l p. 140.
Exercice 3 Comparez une maison à la campagne et u n appartement en ville. Aidez-vous de ces éléments. a.
(1)
l 'entretien
b. la tranquillité c. la place
d . la sécurité
ORTHOGRAPHE G R A M M ATICALE
L'. a djectif tel s'accorde e n ge nre et e n n o m bre avec l e nom q u i l e s u i t . J 'aime les pierres tel l e granit. Atte ntion à ces expressions de quantité : Bien des, nombre de, 56, 7% d 'entre eux + verbe au pluriel Bien des Français habitent dans une maison. Nombre de personnes rêvent d'un petit jardin.
cinquante-six
que pour
leçon
La m a ison : u n e ion fra nçaise es Fra nçais o nt u n goût i m modéré pou r
p riétaires et ceux q u i ne l e sont pas enco re n'hésitent pas à s ' e n d etter pou r le deven i r. Ai nsi, l ' i d ée du gouvernement de pe rm ettr� aux fam illes modestes d'acquérir u ne mai son à 100 0 0 0 e u ros suscite-t-elle u n grand i ntérêt. Aux m ai res maintenant de lancer les program mes de construction et de vend re ces habitations.
territoire. Une expérience est tentée à M u l house, d a n s l 'Est de la Fra nce. I l s'agit de co nstru i re 6 1 m a iso ns i nd i vi d u e l les a u x espaces et a ux vo l u mes va ria bles ; e l l es sont d esti nées à u n e clientèle popu l a i re q u i devrait y trouver à l a fois la convivia l ité et l'autonomie. Les nouveaux ma tériaux s'adaptent pa rfaite m e nt aux nouvea ux besoins d es fa m i l l es, Les pi èces so nt mod u l a b l es, l es ouvertu res i m m e nses e t l es te rrasses se partagent entre p l usieu rs logements. Est-ce la fi n du « chez soi » à la fra nçaise ?
Vivre dans u ne ma ison, c'est pou r u ne majorité des Fra n ç a i s la g a ra nt i e d ' u n e bo n n e q u a l ité d e vie et d ' u n e i n d é p e n d a n ce p l u s g ra n d e . 30% d e c e u x q u i vive nt e n vi l l e e nv i sa g e nt a i ns i d e se m ettre a u ve rt. Mais ce g o ût pou r deve n i r p ro p ri éta i re n'est pas sans conséq u ence. E n effet, à l a péri phérie des vi l l ages et des petites vi l l es, se déve l o p pent des zo nes pavi l l o n n a i res sa n s ch a rm e . ri ntérêt co l lectif est e n j e u et pousse tou s l es responsables ( pouvoi rs publ ics et constructe u rs privés) à i n nover pou r h a rmon iser u n h a b itat indépendant avec u ne meil leu re occu pation d u
t a rch itect u re d e l a m a i s o n n ' e st p a s s e u l e à évo l u e r. t a m é n a g e m e nt i nté ri e u r ch a n g e a u ss i . D a n s l es a n n é e s 1 970, l ' u n i q u e t é l é v i s i o n d o n n a it a u « l i vi n g - ro o m » ( l e sa l o n s a l l e à m a n g e r f ra n ça i s ) t o u t e s o n i m p o r ta n c e . Auj o u rd ' h u i , c'est l a c u i s i n e q u i est redeve n u e la p i èce convivi a l e, m a i s c'est u n e c u i s i n e o u ve rte, i ntég rée a u sa l o n , pa rfo i s a u ce ntre d ' u n e p i èce p l u s va ste . C ' e st u n e s p a ce d a n s l e q u e l l es Fra nça i s i nvestissent s o u v e nt bea u co u p d ' a rg e nt : u ste n s i l es de l uxe, é l ect ro m é n a g e r d e r n i e r c r i , déco rat i o n soi g n ée .
la
pierre. Leu r rêve c'est u ne m a i so n cachée
dans la verdu re. 56,7% d'entre eux sont pro
propriétaire, est-ce aussi im portant votre pays 1 Développez en lilellQU e s lig nes.
PlDment comprenez-vous l'expression • chez soi • à la française 1
3 . Vous héritez d'un terrain consbuctible d e 1 000 m2 à l a ca m pagne. Quelle sorte d e m aison fait• vous consbuire et com ment ram énagez-vous 1 Dessinez-en le ,plan.
10
I ls sont com me ci , ils sont com me ça
leçon
11
,
Ecoutez et répondez
( Bonj our. Pour la dernière séance de notre séminaire « Qu'est-ce qu'être français ? » , j 'ai invité l e s nouveaux étudiants à s e j oindre à nous. Ils ont beaucoup de questions mais avant � ANIMATEUR :
1 . D 'où vien nent les d ifférents étud i a nts ? Le pre m ier, le deuxième . . .
2. Qui a trava i l l é ? Oui était
d e leur donner la parole, je voudrais que vous qui êtes là depuis un an, vous leur fassiez part de vos impressions sur les Français. Qui commence ? Toi Mary ? [ . . . ]
Phonie-graphie Ne co nfo ndez pas : da vantage ( p lus) et d'a va n tages ( u n e s u p ériorité, un i ntérêt ou u n profit) . I l veu t da van tage de travail. / I l veut plus d 'a vantages dans son travail.
seu lem ent étud i a nt(e) ?
3. Don n ez u n synonyme de u
curieux » dans le texte.
4. Est-ce qu'il y a des contradictions
dans les d ifférents tém o i g nages ? Retrouvez-les. 5. Faites deux g rou pes. L'un
retrouve les aspects positifs, l'autre les aspects négatifs des Français. Vous pouvez écouter l e dialogue plusieurs fois si nécessai re.
cinquante-huit
leçon
Li sez et é crivez
11
....
A
l ' époque où je parcourus ainsi la Crète à pied
sans problèmes concrets, drôles ou pénibles selon
ou à mulet, dans ces provinces du sud et de
le cas) . attitude qui doit faire de vous un hôte à la
l 'ouest, peu d'étrangers s'aventuraient dans ces ré
fois invisible et présent : invisible parce que vous
gions arides, totalement dépourvues de la moindre
devez oublier vos propres habitudes, vous fondre
infrastructure touristique, comme on dit aujourd'hui.
autant que possible dans le nouveau milieu ; présent
La seule infrastructure qui existait alors, en matière
parce qu'au fond, ce qu'on attend de vous n'est pas
de logement et de nourriture. c 'était, au hasard des·
que vous deveniez brusquement crétois pour un seul
rencontres et des villes, l ' hospitalité de la Crète elle
soir, mais d'être et de rester un visiteur français chez
même. Mais bien qu'elle fût touj ours spontanée,
les Crétois, avec tout ce que vous pouvez apporter à
il fallait aussi d'une certaine façon la provo quer,
votre tour d'insolite ou simplement de méconnu.
ou en tout cas la j ustifier. Car être reçu dans une
Ces remarques paraîtront peut-être banales et su
maison est une chose, devenir pour un soir un hôte
perflues et pourtant, ces voyages dans la Crète du
véritable et un ami en est une autre.
sud où, pendant des j ours et des j ours, je n ' ai vécu
( . . . ) Devenir un hôte recherché après n ' avoir été
qu'ainsi, de villages en villages, de familles en familles,
qu'un hôte recueilli ne dépend plus que de vous
d'hôtes en hôtes, ces voyages n 'ont pas seulement
même. Ce changement repose sur mille attitudes de
métamorphosé les habitudes de mon corps mais
détail, mille signes. ( . . . ) Ces signes ? Eh bien, votre
surtout ma façon d'être avec les autres. Ils ont créé
tête pour commencer. l 'impression immédiate que
en moi ce goût, ce besoin même de rencontres avec
vous donnez avec votre regard . votre visage (car
les inconnus, cette confiance immédiate à l ' égard
l 'habillement, l ' allure ne viennent que bien après :
des autres (qui en dépit de tous les pronostics n'a
ceux-là on peut les fabriquer comme on veut, se
j amais été démentie par les faits depuis tant et tant
donner l ' apparence qu'on veut mais on ne change
d ' années que je voyage ainsi, à croire que parmi
pas le sens, la profondeur ou la malignité de son
les signes invisibles et nécessaires à ces rencontres,
regard) , impression qui repose bien entendu sur
figure d'abord la confiance) . Rien de tout cela ne
quelque substrat inconscient et qui fait qu'on vous
s'apprend évidemment à la Sorbonne ni en aucune
ressent d'emblée comme bénéfique ou indifférent,
école mais seulement sur le terrain, au sens propre
amical ou hostile, proche ou lointain. Et puis votre
du terme ( . . . ) .
attitude, votre comportement à l 'égard du nouveau
Jacques Lacarrière, I.:Été grec,
milieu et de ses habitudes (ce qui n 'est pas touj ours
Pion, coll. • Terre humaine >. 1976
Compréhension écrite
Expression écrite
D À l'époq u e où
l ' a u te u r voyage, y a -t- i l beauco u p d ' h ôtels et de restaurants e n Crète ?
El C o m m e n t fa i t- i l
D El
p o u r s e l o g e r et s e
nourrir ?
El Quel est le mot (dans le texte) qui caracté rise le m ieux la qualité des relations entre l'auteur et les person nes qu'il rencontre lors de ses voyages ?
Exp l i q u ez la d ifférence entre « u n h ôte recu e i l l i » et un « hôte recherché ». D 'a p rès vo us, ce type de voya ge est- i l poss i b l e encore a u j o u rd ' h u i ? J u stifiez votre réponse.
Orthographe d'usage On m et u n e m i n uscu le aux adjectifs de nationa lité et u n e majuscu le quand ce sont des noms. L'hospitalité crétoise. Les Crétois sont très hospitaliers.
cinquante-neuf
'11"
Grammaire et orthog raphe g rammaticale l..'. E X P R E S S I O N DE LA C O M PARAISON (2)
Exercice 1
• les c o m p a ratifs et l e s s u pe r l atifs i rrég u l i e rs :
Cadjectif (le) m e i l l e u r ou l 'adverbe (le) mieux ? a.
bon --. meilleur, le meilleur mauvais --. pire, le pire
Moi, je trouve que le café est . . . que le thé.
bien --. mieux, le mieux
b . C ' est . . . restaurant de la ville. c.
j ' aime . . . habiter en ville.
d. Prenez un peu de repos, ça ira e.
petit (a bstra it) --. moindre, le moindre
.
Cet homme est capable du meilleur et du pire. Je te raccompagne, c 'est la moindre des choses.
après.
• dava ntage ( p l u s )
. étudiante du cours, c ' est Sohane.
I l pleut davantage en a vril qu 'en juin.
.
• comme + pré pos i t i o n ou conjonction de te m ps comme toujours, comme quand + i n d icatif
Exercice 2
(co m p a ra ison + te mps)
Transformez les ph rases de façon à uti l iser comme si.
Comme quand je suis arrivé.
a.
Il y a encore une grève comme toujours ! • c omme si + i m pa rfa it ou p l u s-q u e-pa rfa it
Elle parle très bien français ; on dirait qu'elle
( c o m p a ra i s o n + hypoth è s e ) I l e s t sorti en criant comme s 'il avait vu
est née à Paris.
un monstre !
b. Il veut vivre à la campagne ; on dirait qu'il a
• Vo i r le Précis g r a m matical p. 140.
peur de la ville. c.
Ils l ' ont accueilli chaleureusement ; on dirait qu' ils l ' ont touj ours connu.
d . Les Français râlent beaucoup ; on dirait qu'ils ne sont j amais contents.
l..'. E X P R E S S I O N DE t:O PPOSITION ET D E LA CONCESSION (1)
Exercice 3 Faites u n e seu le p h rase en util isant à chaq u e fois une expression d'oppo sition o u de concession d ifférente. a.
• Mais est très uti l i s é po u r opposer : Il aime le vin mais il déteste la bière. • Quand même ( m a l g ré)
Elle vit en . I Elle ne parle pas français.
C 'est trop moderne pour moi, mais c 'est beau quand même.
b. Il travaille beauc o u p . I Ses résultats s o n t
• Avoir beau + i nf i n itif Il a beau se justifier, ils sont méfian ts.
médiocres. c.
En ville, on peut s ' am. I Je préfère vivre
( i d é e d e concess i o n , d e fa i re des efforts e n va i n )
dans un village.
• Bien que + s u bj o n ctif
d . On la connaît p e u : I On l ' a invitée à notre
• C 'est vrai que . . . mais C 'est vrai que la est un petit pays mais
fête. e.
son histoire est ionnan te.
Tous ses amis le consolent, le réconfortent. I
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 139.
Il continue à se lamenter. f. Je sais que tu as beaucoup de travail. I Viens à mon anniversaire !
ORTH O G R A P H E G R A M M ATICALE
Ne confo ndez pas : q u a n d I q u a nt / qu'en / Caen - Tu trava i l l e s j u s q u ' à
.
.
.
? - J u sq u ' a u
14 J u i l let. Et a p rès, tu vas à . . . chez ton ami
j e va is à L i l l e , chez m a s œ u r. O n se retrouvera à Pa ris e n a o û t a l o rs
soixante
?
-
?
-
? . . . à moi, ? . . . penses-tu ?
O u i , et toi
O u i , po u rq u o i p a s
-
leçon
11
Fra nça is et i m m ig rés
les co m m u n a utés ru ra l es du Moyen Âg e se m éfi ent de l ' étra n g e r, l ' h o m m e de age, m a i s i l est seu l et fa ci l e m ent contrô l a b l e . P l u s t a r d , l ' o u v e rtu re d e l a C o u r q u i s e ch e rch e des s e rvite u rs d a n s t o u te l ' E u ro p e et de l a vi l l e q u i veut e nco re p l u s d e m a rch a n d i ses et d'exoti sme, n'est pas toujou rs b i e n co m pris ë du p e u p l e . M a i s a u c u n e co m m u n a uté n 'est vra i m e nt o bj et d e rej et. tère des L u m i è res est cosmopol ite. Et l a q u estion de M o ntesq u i e u « Com me nt peut-on être persa n ? » est u ne réflexion s u r l a d ifférence. La Révo l uti o n est sur ce poi nt contra d i cto i re : d'a bord e l l e atti re l es étra ngers enthousiasmés p a r l es d ro its d e l ' h o m m e et l es fa it p a rfo i s citoye n s p u i s, so u s l a Te rre u r, e l l e l es e m p r i so n n e et m ê m e les g u i l l otine co m m e espions, e n n e m i s de la R é p u b l i q u e . La p re m i è re m o it i é d u x1x e s i è c l e p ro l o n g e l e xv111 e . La Fra nce a cc u e i l l e u n petit n o m bre d'étra ngers, exi lés po l itiq ues ( Polonais su rtout) et t rava i l l e u rs q u a l ifiés. Le g ra n d to u r n a nt se
p rod u it à pa rti r des a n nées 1 860- 1 880. A l o rs, les étra n g e rs d ev i e n n e nt l es i m m i g ré s . I l s a rrive nt par g ra n des vag u es - Belges, Ita l iens, E s pa g n o l s, Po l o n a is, Yo u g os l aves et b i e ntôt M a g h ré b i n s - s o l l i c ités p a r u n m a rch é d u trava i l a u q u e l ne suffisent p l u s « l e s b r a s » fra nçais et rejetés avec v i o l e n ce q u a n d o n n'a p l u s beso i n d ' eux, ce q u i p rovoq u e l es c rises x é n o p h o bes des a n n ées 1 890, 1 930 et 1 980 . t i m m i g ration des a n n�es 1 980 a de nouve l l es caractéristiques. E l l e est désormais plus africaine et mag h rébine q u'eu ropéenne. C'est une i m mig ration fa m i li a le où la pa rt des i nactifs, fem m es et e nfa nts, s'est accrue d a ns des p roportions importantes face à une population française vieil lissa nte. Les nouveaux i m m ig rés sont a ussi avides de formation pou r leu rs enfants que d'ava ntages sal a riaux im médiats pa rce qu'ils font des projets d'avenir, pa rce qu'ils choisissent d e rester, ce q u i est u ne cha nce pou r un pays d'accueil. D'après M i chel le Perrot, « Co m m ent peut-o n être françai s ? », Libération, d écem bre 1 988.
Voici, suiva nt la dernière mise à jour de l'INSEE ( recensement les chiffres de l'im migratio n en Fra nce pays ou continent de naissa nce
ensemble
Français par acquisition
1 554 939
1 999),
étran gers
ensemble
4 308 527
Europe d o nt : • Espag ne • Ital ie • Po rtugal
1 934 7 58 3 1 6 544 380 798 570 243
772 1 72 210 115
364 505 529 755
1 1 62 394 1 44 039 1 70 269 454 488
Afrique d o nt : • Al g érie • M aroc • Tu ni s i e
1 692 1 1 0 575 740 52 1 059 201 700
5 1 0 738 1 56 856 1 33 405 80 987
1 1 8 1 372 418 884 387 654 1 20 7 1 3
Asie d o nt : • Cam bodge • Viêt-nam • Tu rq u i e
550 50 72 1 75
1 66 526 318 987
Com mentez cette phrase du texte : • Alors, les étra ngers deviennent les i m migrés. » Com mentez le tableau s u r la répartition des étra ngers en Fran ce.
220 67 1 30 589 53 884 26 759
2 753 588
329 19 18 1 49
495 937 434 228
3. Quellas IOllt . .. natlonallt.és des gens qui lmmiglent dans YOb8 pays. Pourquoi vien nent.. ?
Les bonnes man 1eres >>
<< leçon
12
.
""
Écoutez et répondez Bonsoir. La semaine dernière, nous avons abordé la question des invitations : à quelle heure arri
on se parle, on s'écoute, on s ' observe . . .
À vous
de vous présenter sous votre meilleur jour. Atten
ver, que peut-on offrir, etc. Dans notre émission d ' auj ourd ' hu i , je vous propose de parl e r des manières de table. Q u ' est-ce q u ' il faut faire et qu'est-ce qu'il faut éviter de faire à table ?
tion , en , même si c ' est un peu moins vrai aujourd'hui, les règles de savoir-vivre à table sont strictes et on les enseigne très tôt aux enfants. Voici quelques règles essentielles. Vous remar
Le repas, vous le savez, est un moment impor tant p e n dant l e q u e l les b o n n e s manières de chacun, vos bonnes manières, vont être testées. À table, on mange, bien sûr, mais pas seulement :
querez que, le plus souvent, ce sont des interdits : ne pas faire ceci, éviter de faire cela . . . [. . .]
1 . Expliquez le sens d u titre de la leço n . 2. De q u e l type de docu m ent s'agit-il ?
Cochez la bonne réponse et justifiez votre réponse. a.
une ém i s s i o n d e rad i o
b u n e co nfére n ce c.
u n co u rs
D D D
d. u n e ém i s s i o n de télév i s i o n D
3. Da ns quel dessin la person n e obéit aux règ l es d u savoir-vivre à la fra nçaise ?
a.
b.
c.
a.
5. Vous avez entendu à plusieurs reprises
sûr
».
V F V F V F V F «
e.
Cô Phonétique,
4. Vrai ou fa ux ? Coch ez la bonne réponse. Je n e dois pas utiliser mon co uteau p o u r co u per la salad e. b. l.'. i nvité le plus i m po rtant s'ass ied le pre m i e r à table. c. I l faut ro m pre s o n pai n avec les d o i gts et n o n le co u per avec son co uteau . d. O n peut se cu rer les d e nts après le re pas m ai s touj o u rs avec son co uteau .
d.
bien
Que cherche à expri m er la dame ?
soixante-deux
rythme et intonation l:accent d'insistance Écoutez et répétez.
Il est absolu m e nt i nterd it d ' utiliser son co uteau p o u r le p o i sso n . b. M ais n o n ! I l s'ag it s i m ple m e nt de bo n n e éd u cat i o n . c. A h n o n ! C'est absolu m e nt d éfe n d u ! a.
leçon
Li sez et é c r i vez On se tutoie ? «Je dis tu à tous ceux que j'aime / Même sije ne les ai vus qu'une seulefois / Je dis tu à tous ceux qui s'aiment / Même si je ne les connais pas
A
12
insi parlait Jacques Prévert dans son célèbre poème, Barbara. La réalité est plus c o m p l i q u é e et s avoir s ' i l faut tutoyer o u vouvoyer s o n interlocuteur est u n véritable casse-tête pour tous
les Français. Chacun a son idée sur la question ! Il n 'y a pas de règles fixes mais . . . - On se tutoie à l 'intérieur de la famille proche et, en général , dans la famille au sens plus large (grands-parents, oncles et tantes . . . ). - I..: âge est un facteur déterminant. O n tutoie les enfants. Les j eunes tutoient leurs amis, bien sûr, mais aussi à peu près tous ceux de leur âge, même inconnus. C'est un peu différent pour les adultes : le facteur « âge »
».
est moins déterminant que ne l ' est le type de relation ou le statut social . Selon la catégorie à laquelle on appartient, on tutoiera plus ou moins facilement. Les employés, par exemple, vouvoient leurs collègues plus souvent, en signe de respect, que ne le font les enseignants, gui voient plutôt dans le « vous » une mise à distance. - On dit « vous » aux gens qu'on ne connaît pas, qu'on rencontre pour la première fois. - Actuellement, suivant en cela l'exemple des Italiens ou des Espagnols, on a tendance à utiliser le « tu » beaucoup plus qu'on ne le faisait avant. Comme le dit Catherine Kerbrat-Orechioni : " Dans bien des cas, /'appli
cation des règles d'emploi du tu et du vous est une affaire d'appréciation individuelle.
Or,
cette appréciation peut n 'être pas la même chez L 1 (le
premier locuteur) et L2 (le second locuteur) qui devront alors négocier ensemble l'usage du pronom personnel. » Comment négocier cela ? Comment er du vouvoiement au tutoiement ? Attendez qu'on vous le propose : « On pourrait se tutoyer ? On se dit tu ? » Ce sera toujours à la personne la plus âgée de le faire.
Compréhension écrite
D Dire tu à q u e l q u ' u n , c'est le El
Expression écrite
. . . ; l u i d i re
a À votre avis, com m ent peut-on expliquer
vous, c'est le . . . Pourquoi les employés utilisent-ils le vous plus souvent q u e les ensei g n a nts ?
EJ Comment comprenez-vous les phrases de
q u e l e tuto i e m ent soit d e p l u s en p l u s fréq u ent en ?
El Vous, personnellement, quand vous partez
Prévert : « Je dis tu à tous ceux que j'aime / Même si je ne les ai vus qu 'une seule fois I Je dis tu à tous ceux qui s 'aiment / Même si je ne les connais pas " ?
à des fra ncophones, q u i tutoyez-vous ?
Orthographe d'usage Le verbe tutoyer a u n e form e étra n g e . D i re « tu » , ce p o u rrait être « tuer » ! Ici, c'est tu + toi • tutoyer. En ce cas, « d i re vous », ce devrait être vous + vous • *vouvou sser. Or, ce verbe n 'existe pas. M a i s on peut d i re vouvoyer o u voussoyer ! Le p re m i e r est p l u s fréq u e m m ent utilisé.
soixante·trois
'ii
G ram maire et orthog raphe gram maticale !.: E X PR E S S I O N D E !.: I NT E R D I CT I O N
Exercice 1
Il
N e parlez jamais la bouche pleine.
Transformez ces p h rases comme dans l 'exemple.
Ne jamais parler la bouche pleine.
Nefumez pas ---+ Ne pas fumer
• avec u n i m pératif négatif.
a.
Le d e u x i è m e te rme d e l a n égation (jamais d a n s
.
b. Attention, ne laissez rien dans le train. ---+
c e t exe m p l e ) ch a n g e a l ors d e p l a ce . f----i Avec les p ron o ms com p l é m e nts :
.
Ne mettez pas votre serviette autour du cou.
N e v o u s s e rv e z p l u s de c e t o r d i n at e u r : il est cassé. ---+
---+
. . •
Ne la mettez pas autour du cou.
Ne pas mettre sa serviette autour du cou.
d . Ne parlez pas au conducteur. ---+ e.
• avec un i nfi n itif négatif.
Ne vous approchez p as de cette machine : danger de mort ! ---+
c.
I l y a d e u x m a n i è res d ' expri m e r l ' i nterdiction :
. . .
---+ Ne pas la mettre autour du cou* .
* R e m a rq u e : à l' infinitif présent négatif, ne et pas (ou rien, jamais, plus)
N e sortez pas l a poubelle avant 2 1 heures. ---+
sont toujours ensemble.
f. Ne faites j amais de remarque désagréable en
public à vos enfants. ---+
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 135.
.
!.: E X P R E S S I O N DE LA N É G AT I O N (2) LE N E « E X P LÉTI F »
Exercice 2 Dans ces ph rases, le ne est-il négatif ou explétif ?
Après u n compa rat if, i l est p l u s é l éga nt, s u rtout
a.
vra i e négation ( o n peut l e s u ppri m e r s a n s cha n g e r
b. Il est plus tard que je c.
à l ' écrit, d ' ut i l i s e r l e ne exp l étif qui n ' est pas u n e
Personne, à mon avis, !!_'est venu chez moi .
l e s e n s d e l a p h rase) . . .
ne le pensais.
Pour tutoyer, le facteur
Je ne pense pas q u ' i l soit facile de trouver
«
âge » est moins
déterminant que ne l 'est le type de rela tion.
un emploi.
• Vo i r le Préci s g r a m matica l p. 135.
d . Aucun film !!.'était comparable à celui qui a
obtenu le 1 er prix.
l: I N T E R ROGATION AVE C UN I N F I N IT I F
Exercice 3
Pou r a l l ég e r l a p h rase, o n peut uti l i s e r u n i n f i n itif à la place d ' u n e p ropos i t i o n .
Transformez avec u n infin itif. a.
À qui peut-on s ' adresser pour obtenir des
Qu 'est-ce qu 'il faut faire
renseignements ?
Où pourrait-on aller
? ---+ Que faire ? ? ---+ Où aller ?
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 132.
b. Pourriez-vous m'expliquer quelle route il faut
que je prenne ?
ORTHOG R A P H E G R A M M ATICALE
fortiori, a priori, a posteriori. . . Attention ! 1 . Ce sont des l o c u t i o n s l a t i n e s ; i l n'y a d o n c pas d 'accent s u r le
a
2 . On peut dire
« un a priori »
(un préjugé) ma i s
«
a
».
pas * un a posteriori ni * un a fortiori.
m
soixantfH:iuatre
La politesse
l
es Fra nça i s, co m m e to u s l es pe u p l es, pa r ta g e nt certa i n es co nve nti o n s q u i règ l e nt l e s co m po rt e m e nts d e ch a c u n et l es re l a t i o n s e ntre to u s . O n e nte n d pa rfo i s d i re q u e ces codes sont a rbitra i res, q u e l es Fra n ç a i s so nt trop pol is, q u ' e n réa l ité, i l s so nt su rtout hypo crites . . . Ce n'est pas tout à fa it exact. Les codes so nt a rbitra i res, c'est vra i , m a i s la po l itesse, l es « bo n n es m a n i è re s » so n t p ré c i e u ses : e l l es re n d e nt les ra p p o rts e ntre les g e n s p l u s h a r m o n ieux. « Bon nes m a n i è res » n e sig n ifie pas co n t r a i nt e . L a bo n n e é d u ca t i o n , c ' e st d ' a b o rd l e n atu re l . Même s'i l n e s'agit q u e d'une méconna issance i nvo l o nta i re d e s c o d e s d u savo i r-vi v re à l a fra nçaise, n e pas vo u s y confo r m e r risq u e ra it d e vou s fa i re e r pou r m a l é l evé. Certa i ns co m po rte m e nts q u i s e ra i e nt to l é rés, vo i re reco m m a n d és, d a n s te l ou tel pays n e le se ro nt pas ici . Co m m e d it le p rove rbe « Vé rité e n d eçà des Pyré n ées, e rre u r a u - d e l à ». Pa r exe m p l e, vo u s ne p o u vez ni crach e r e n p u b l i c n i bâ i l l e r co m m e u n c ro co d i l e s a n s m ettre votre m a i n d eva nt l a b o u c h e . I l est
Si vous com parez les « bon nes manières » françaises et celles qui sont en usage dans won pays, quelles sont les principales cM8rences 1 Qu'est-ce qui serait très choquant chez vous et nonnal en 1 Pouvez-vous donner u n exemple de m alentendu cu lturel, u ne situation où, parce q u 'on ne connaissait pas les
leçon
12
i nterdit de fa i re du bruit en mangeant a lors q u e d a n s bien d e s pays d'Asie, vo u s m a n ifesteriez a i n si vot re satisfa ct i o n . O n peut se m o u ch e r à ta b l e, e n s e d éto u r n a nt d i s c rète m e nt, c e q u i h o rrifi e * ce rta i ns étra n g e rs. E n p u b l ic, n e p a r l ez p a s t r o p fo rt, n i avec vos a m i s n i avec votre p o rta b l e . Certa i ns sujets d e conversation sont « ta bous » : d e m a n d e r son â g e à u n e fe m m e, pose r des q u esti o n s s u r l e sa l a i re o u sur l es o p i n i o n s pol itiq u es ou rel igieuses ( m ê m e à vos a m i s ! ). D a n s u n m a g a s i n , sa l u ez touj o u rs ava nt d e d e m a n d e r q u o i q u e c e soit. U n magasi n n'est p a s u n e n d roit n e utre : vo u s e nt rez d a n s l a « s p h è re p r i vée » d e l ' a utre . D e m ê m e, i l est po l i d e sa l u e r l e ch a uffe u r d u b u s o u d u taxi . I c i a u ss i , vo u s p é n ét rez d a ns so n m o n d e . On vou s i nvite ? N'a rrivez p a s trop tôt. Si vo u s êtes conviés po u r 20 h e u res, a rrivez u n to ut petit p e u p l u s ta rd . Le l e n d e m a i n , n'o u b l i ez p a s d ' e nvoyer u n petit m ot o u d e er u n co u p d e fi l po u r re m e rci e r. *
H o rrifier : i ci , scand ali ser.
règ les en usage dans u n pays, on a com m is u n e erreur, u ne faute 1
3. Certains pensent que la politesse est u ne certaine fonne de l'hypocrisie. D 'ami. que c'est com me de l'huile qui pennet à la • m achine socia le » de m ieux fonctionn& Quelle est votre opinion personnelle à ce sujet 1
...
1. Dans ces phrases, entou rez la form e
,,
correcte a . Je
4. Fa ites u n e seu le p h rase en uti l isant
..
n 'ai rien plus raconté / plus rien raconté à
a. Elle a vécu trente ans aux É tats -Unis I Elle a
mes copains. b . Personne
touj ours un accent français très fort (bien que)
n'ajamais su rien /jamais rien su
b. Je voudrais bien t'aider I Je ne sais pas faire grand
de cette aventure. c.
chose (même si)
je ne l ' ai pas plus jamais rencontré !plus
c . j ' ai cherché m o n sac partout I J e n e l ' ai pas
jamais rencontré. d. Elle ne veut
:
bien que - même si - avoir beau - quand même . 14 p o i nts
18 p o i nts
trouvé (avoir beau)
rien jamais Jaire /jamais rien Jaire.
d . Mais j ' irai au Canada cet été I Mes parents ne
veulent pas (quand même)
...
2 . Le cu m u l de négations. Répondez par vra i (V) ou fa ux ( F) . 16 p o i nts 5 . Comparez Paris et la capitale de votre
a . Avec la négation pas, impossible
pays en réd igea nt q u atre p h rases dans lesquel les vous utiliserez : davantage,
d'avoir une autre négation
(rien, jamais, plus . . . ) .
V F
autant que, moins de, comm e
...
18 p o i nts
b . Quand il y a plusieurs négations
dans une phrase, rien et personne V F
sont touj ours en dernière position. c.
6 . Mettez ce texte au é .
Personne et rien ne peuvent j amais V F
être en position de suj et.
..
16 p o i nts
Pour montrer qu'il est du côté du peuple, le roi accepte de porter lui aussi la cocarde bleue et rouge.
3. Com plétez avec
: lequel / lesquels / laquelle / lesquelles -auquel / auxquels / à laquelle / auxquelles - duquel / desquels / de laquelle / desquelles.
La Fayette, qui l ' ac c o m p agne, a une idée de génie : sur cette cocarde bleue et rouge, il ajoute le blanc. la couleur royale. Mais cela ne suffit pas à sauver le roi.
. . . 16 p o i nts a. Tu te souviens du nom des gens à côté .
nous étions au camping l ' été dernier ?
bleu ? noir ? Complétez
tu habites. c.
...
7. Vocab u l a i re : rouge ? g ris ? vert ? j a u n e ?
b. Je ne connais pas les personnes avec .
14 p o i nts
a. Elle avait de magnifiques yeux . . . lavande qui
Ils sont bien, les cours . . tu assistes ?
rappelaient la Provence.
d. Les deux expos . . . je suis allée étaient nulles.
b . Pour le mariage de sa cousine, elle avait une
e. La cause pour . . . il s 'est battu toute sa vie est
robe . . . -roi et des chaussures assorties. C 'était
celle de la non-violence.
ravissant !
f. Lémission . . . tu fais allusion n ' existe plus.
c. Dans cette région, les volets sont . . . amande ou
. . . marine.
Comparez vos réponses avec cel les du corrigé et comptez vos points. Score
:
. . . 1 40
Compréhension orale
Expression orale 1. Vous avez é vos dernières vaca nces
Compréhension orale globale
dans l'une de ces deux m a isons. Vous avez adoré ces vacances. Expliquez pourquoi et racontez com m ent vous iez vos journées.
n Lisez d'abord les questions q u i su ivent; écoutez le docu m ent et répondez. 1. Répondez par vrai (V), faux ( F) ou le
docu m ent n e d it rien à ce sujet (?) b . Cette famille habite à Chiberta,
V F ?
près de Biarritz .
V F ?
b. Ils sont tous ionnés de golf.
c. Dans la maison, il y avait une grande V F ?
terrasse qui donnait sur la mer. d. La dame ne regrette pas la Côte d'Azur.
V F ?
e. Ils connaissaient bien François Mitterrand. V F ? f. Ils ont noué de nouvelles relations.
V F ?
2. Expliquez rapidement les occu pations
de chacu n des m e m b res de cette fa m i l le pendant les vacances. 3. Pou rq u o i cette d a m e a-t-el l e beaucoup
apprécié ce séj o u r sur la côte basque ? Quel est l'adjectif q u i revient plusieurs fois ? 4.
À votre avis, quel est le caractère de cette d a m e ?
Compréhension o ra l e déta i l lée
n Lisez l es q u estions, réécoutez le docu ment et répondez. 1. La dame com pare C h i berta à b.
l'île de Ré
c.
a.
Biarritz
Cag n es-su r-Mer
2. Fra nçois M itterra nd ava it u n e m a ison a.
à C h i berta
b.
à Biarritz
c.
à Latché
3 . La m a ison était b.
chère
c.
a . assez bon m a rché très chère
4. Ce qu'elle n'a i m e pas sur la Côte d'Azu r,
c'est . . . Cochez les bon nes réponses. a. les moustiques
b. la foule
c. les embouteillages
d. la pollution
e . . . la chaleur
f. le bruit
.
2. Pou r vous, q u e l l es sont les vacances
idéales. Développez votre point de vue.
soixante-sept
Compréhension écrite Lisez ce texte puis répondez aux q u estions q u i su ivent. Chez
«
Ma tante
»
gens. En période de chô mage, les ouvriers et les
Le Crédit municipal de Paris (CMP), qui s'est long
artisans y déposaient même leurs outils de travail .
temps appelé « mont de piété ». existe depuis 1 63 7.
Mais attention, l e CMP n e spécule pas sur le malheur
On y accorde des prêts sur gages : les dépositaires
des gens. Et c'est même pour lutter contre l'usure et
mettent en gage un objet, de préférence de valeur (un
les usuriers que les premiers monts-de-piété furent
bijou, une fourrure, un tableau . . . ) qui est immédiate
créés par des religieux en Italie au xve siècle. Pour
ment estimé par un commissaire-priseur. En échange de ce dépôt, ils obtiennent un prêt correspondant à 50 ou 60 % de la valeur estimée de leur bien . Il y a bien sûr un intérêt à payer : environ 1 0 % par an . Au bout d'un an, on peut renouveler le contrat pour
beaucoup , le CMP, c'est la bouée de sauvetage, un peu d'oxygène, la dernière chance. On ne demande pas de garantie. Il suffit de justifier de son identité et de son domicile. Et, point capital , l ' accueil est
une année. La quasi-totalité (plus de 90 % ) des prêts
extrêmement courtois, très humain et surtout très
est remboursée et les objets sont donc récupérés par
discret.
leur propriétaire. Et ceux qui ne le sont pas ? Ils sont vendus aux enchères, au plus offrant et l'argent va à la CMP. Quand la situation économique est mauvaise, le nombre des clients du CMP augmente, bien sûr. Chaque année, plus de 1 20 000 clients s'y rendent pour engager un ou plusieurs obj ets. Des bij oux, bien sûr. Mais aussi des bibelots, des meubles, des
Mais pourquoi ce nom de « ma tante » ? La légende prétend que ce surnom vient du prince de ville, fils du dernier roi de Louis-Philippe ; c 'était un j eune homme fort dépensier qui aimait j ouer. Il mit un j our sa montre en gage au mont-de-piété pour payer une dette de jeu et. pour ne pas avoir à le
téléviseurs, des automobiles . . . Jadis, et jusqu'aux
dire à ses parents, prétendit qu'il l'avait oubliée chez
tout débuts du xxe siècle, on y trouvait des milliers
une tante : « Je l ' ai laissée chez ma tante » , aurait-il
de matelas et de lits, principale fortune des pauvres
déclaré. Voilà comment est née « ma tante » .
Compréhension écrite g l oba le 1 . Au départ, pourq u o i les m o nts-de-piété
ont-ils été créés ?. 2 . En q u o i l e « profi l » des dépositai res des m o nts-de-piété a-t-il changé depuis le x1xe siècle ?
Compréhension écrite déta i l lée 1 . D'après le contexte, com ment comprenez
vous le m ot
«
usurier » ?
2 . Com ment expliquez-vous le é simple d u verbe sou l i g n é ?
3.
« Je l'ai laissée chez m a tante », a u ra it-i l déclaré. Justifiez le mode d u verbe sou li gné.
Expression écrite 1 . Dans votre pays, lorsq u'on a u n besoi n
d'argent pressant, à q u i peut-on empru nter et à q u e l l es con d itions ? 2 . Reform u lez ce texte en 90 m ots m axi m u m .
leçon
13
Et si la Seine débordait à nouveau ?
leçon
14
leço n
15
Un petit coin de paradis
Des dinosaures au Palais de la Découve rte
leço n
16
Les défis du
x1x
e
siècle
Et si la Seine débordait à nouveau ?.
leçon
13
Écoutez et répondez
B o n , auj ourd 'hui, nous al l o n s p a r l e r d e s c o n d i tions climatiques. Alors, qui peut me . . . LE PROFESSEUR :
8,62 m > 1 9 1 0
Monsieur, monsieur ! on a dit hier à la télé qu'avec toute l ' eau qui est tombée depuis une semaine, c'était possible qu'il y ait des inondations. Vous y croyez, vous ? Vous pensez que notre lycée pourrait vraiment être inondé ? U N LYCÉEN :
7,32 m > 1 924 7, 1 2 m > 1 955
_ _ _ _
_ _ _ _
6, 1 8 m > 1 982
LE P ROFESSEUR : Oui, ce n ' est pas impossible. Ça peut arriver. Vous savez, l a Seine sort souvent de son lit. C'est assez régulier. Prenez 1 9 1 0 , par exemple : on a eu une inondation comme on n ' en avait jamais vu à Paris.
4,30 m
[. . . ]
3,30 m 3,20 m
_ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _
_ _ _ _
_ _ _
_ _ _
ôb Phonétique, rythme et i ntonation
1. Oui parle dans ce docu m ent ?
Justifiez votre réponse.
Les enchainements Écoutez et répétez .
2. Où se trouve le lycée ?
O n a eu u n e i n o n d at i o n terri ble . C'éta it vra i m e nt i n croya ble ! c. Vo u s savez co m m e nt o n fa it ? d . 1 1 y a eu des tem pêtes terribles. e. C'est vra i m e nt i m possi ble ? f. O n va a u x H a ll es ? a.
3. Qu'est-ce q u i i n q u i ète l e s lycéens ?
b.
Pou rq u o i ? 4. Complétez ce texte. À 3 , 2 0 m, quand le socle du Zouave disparaît,
ôb Phonie-graphie
on déclenche l ' état d'alerte.
À 3 , 3 0 m . . À 4 , 3 0 m, quand l 'eau lui arrive à la
Les mesu res
.
cheville:
· · ·
I.: eau a atteint 6, 1 8 m en
· · ·
Et 3 , 6 2 m
Écoutez et écri vez en to utes l ettres.
en . . . . C 'était le record !
a. . . . b.
m
soixante-dix
. .
.
c.
. . .
d.
. . .
e . . . . f. . . .
leçon
Li sez et é c r i vez
13
Dans Paris inondé, l a résistance métro-RER réunion de crise depuis la veille, prend connais sance du dernier bulletin d'information des crues 1 .
« Crue » de la RATP. À l 'origine, un incident sérieux : l 'inondation de plusieurs rames de métro en dépôt3 fit prendre conscience de ia vulnérabilité4 du réseau à
Les trombes d'eau tombées pendant des semaines
l 'envahissement par les eaux. Avec une crue comme
I
l est 4 heures du matin. Létat-major de la RATP, en
produisent l 'effet redouté : la montée des eaux s �
celle de 1 9 1 0 , la moitié des 225 km de voies souter
poursuit inexorablement. Les voies sur berge sont
raines serait noyée, ainsi que nombre de couloirs et d ' escalators. Remettre en état les installations
totalement fermées et l a navigation est interdite. Hier matin, la cote 2 des 6 mètres a été déée. Les portes étanches ont été verrouillées à Saint-Michel .
durerait plusieurs années et coûterait, hors perte des recettes5 , environ 3 milliards d'euros. Les réper
La SNCF a interrompu le service sur la ligne C du
c u s s i o n s 6 s e r a i e n t i n c al c u l ab l e s . C o m p a r é e à
RER ; seul le tronçon ouest reste ouvert au trafic.
ce gouffre, la mise en œuvre du plan anti-crue est
Le dernier bulletin ne laisse guère de place au doute :
estimée à 3 millions d'euros « seulement » auxquels
heures. Lordre d'intervention est donné aux agents
s ' ajoutent 2 5 0 0 0 0 euros par an pour tenir l ' état de veille 7 .
de l 'entreprise publique et de diverses entreprises
Pour les responsables de la RATP, l ' objectif est de
les 7, 1 0 mètres devraient être atteints dans les 24
privées. En moins de dix heures, 1 60 des 400 points
p rotéger autant que possible Je réseau de ces dé
identifiés de longue date sont mis hors d'eau . On
gradations extrêmement coûteuses mais l'impératif
renforce les puissantes pompes qui refoulent les
premier du plan de protection contre le risque dt'.s
eaux d'infiltration, la surveillance des circuits élec
inondations est, bien entendu, la sauvegarde d ès
triques et de télécommunications se fait plus étroite.
populations. Marc Blachère, l'Humanité du 14 décembre 2002.
Les moyens engagés doivent permettre de résister jusqu'à la cote exceptionnelle de 8 , 6 2 mètres, voire
1 . Une crue
au-delà. Mais il reste une inconnue : les effets de la
2. La cote : la hauteur de la crue. Les cotes sont maintenant celles de !"échelle de référence du pont d'Austerlitz. Le niveau normal du fleuve : cote 0,82 m.
montée de la nappe souterraine. Pour l 'heure. métro
:
une montée brutale de l'eau.
et RER demeurent encore disponibles au trafic. Mais
3 . La vulnérabilité
jusqu'à quand ?
4. En dépôt : dans le garage des rames de métro .
Ce scénario-catastrophe n ' est pas totalement une
5. Les recettes : ce que la RATF et la SNCF gagnent (tickets de métro et de RER, billets de train . . . ).
fiction. Il suit les grandes lignes de l ' action minu
6 . Les répercussions
tieusement préparée depuis cinq ans par la mission
7. t.:état de veille
:
:
la fragilité.
:
les conséquences.
la surveillance constante.
Compréhension écrite
D Le prem ier paragraphe évoq ue-t-il u n fait réel ou un fait imaginaire ? Justifiez votre réponse.
fJ Relevez toutes les m esu res qui seraient
Orthographe d'usage
prises en cas de cru e exceptionnelle d e la Seine.
Attention a u x h o m o p h o n es, m ots se prononçant d e l a même façon mais s'écriva nt d iffére m m ent.
or (terme d ' a rg u m e ntat i o n ) excepté)
-
hors ( s a n s com pter,
cru(e) -et. cuit(e) ( a dj . ) - cru ( p a rticipe é d u verbe croire) I une crue ( n o m )
Expression écrite
• En l'absence de ces mesures, quelles seraient
la voie - la voix le cou - un coup ( d e p o i n g , de pied) (verbe coùter)
les conséquences d'une crue com parable à cel l e de 1 9 1 0 ? Répondez en dix l i g n es enviro n .
-
le coùt
la mer - la mère - le maire ( q u i d i ri g e la m a i rie)
m
soixa nte-onze
13
G rammai re et orthog raphe g rammaticale !: E X P R E S S I O N DE !: H Y POTH È S E ET D E L A C O N DITION (1)
Exercice 1 Parm i ces phrases, lesquel les expriment une idée d'hypothèse ou de condition ?
L'. hypothèse s ' exp r i m e s o uvent p a r u n e p ropos i t i o n c o m m e n ç a n t p a r si . . . Et nous, dans le
a . Sans son aide, je n'aurais jamais rien obtenu.
1:ze, si ça arrivait main tenan t. . .
M a i s i l existe d ' a utres m a n i è res d ' exp r i m e r l a c o n d i t i o n o u l ' hypot h è s e :
b En faisant mes courses, j ' ai perdu ma carte
• au cas où + c o n d i ti o n n e l présent
bleue.
Au cas où la
-...
Seine déborderait.
c. Si les Français aiment les jeux de hasard, c'est
• le participe présent ou le gérondif
encore plus vrai pour les Espagnols.
_...
En respectant
les consignes de sécurité, on évitera peut-être la catastrophe.
d . É coute, au cas où tu ne le saurais pas, j e te
• avec - sans . . . -... Avec une telle crue, la moitié
le dis . . .
des voies souterraines serait noyée.
e. C'est bien, continue comme ça, c'est parfait !
• en supposan t que + s u bj o n ctif
f. En achetant � Douceur d'été », vous retrouverez
-...
Prends une
place pour lui, en supposan t qu 'il soit d'accord !
le teint de vos vingt ans.
• Vo i r le Précis g r a m matical p. 1 39.
LES SENS DU VERBE
Exercice 2
«
DEVOIR
»
• L'. e m p l o i d u ve rbe devoir re nforce l ' i d é e d ' u n e
Quel est le sens d u verbe devoir ?
conséq u e n c e a tte n d u e , l o g i q u e . Les 7, 10 m devraient ê tre atteints bientôt.
a . Tous les matins, vous devez boire à jeun un
• Le ve rbe devoir exp r i m e a u s s i :
grand verre d'eau.
- l ' o b l igation
b . Il n 'est pas là ? Il doit nous chercher, il ne doit
Excusez-moi, je dois partir.
pas savoir où se tient la réunion .
- a u présent o u a u é, i l peut exp r i m e r l a s u ppositi o n .
c. Les moyens engagés doivent permettre de
L a voilà qui revient. Elle a dû oublier quelque chose.
résister.
• Vo i r le Préci s g r a m matica l p. 1 32.
d. Le beau temps devrait revenir mercredi .
!: E M PLOI DU I F
Exercice 3
Q u a n d o n veut i n s iste r s u r l e procès p l u s q u e s u r
Transformez ces p h rases nominales en p h rases au if. Attention aux temps. a . Demain, à 9 h précises, ouverture des portes.
,_____,
l ' agent re s po n s a b l e d e ce procès, o n u t i l i s e l e if. Les voies sur berge son t totalement fermées. tordre d 'interven tion est donné aux agents de sécurité.
b . Interruption de la séance d'hier à l 'Assemblée
Les portes étanches ont été verrouillées à Sain t-Michel.
nationale.
160 des 400 points iden tifiés de longue date son t
c. N antes : interpellation de trois suspects.
mis hors d 'eau.
d . Tchad : report des élections au 2 mai .
ORTHOG R A P H E G RA M M ATICALE
Futu r / co n d iti o n n e l présent
[rel et l a te r m i n a i s o n -rais, -rait ou [rd C ette d isti n ct i o n se fa it assez p e u dans l e Sud de l a Fra n c e .
Atte ntion à l a d i fférence e ntre l a term i n a i s o n -rai (futu r) que l ' o n prononce -raient ( c o n d i t i o n n e l ) que l ' o n prononce
m
soixante-douze
leçon
U n cl i m at de plus en plus capricieux
Au cou rs des d e r n i è res déce n n i es, i l y a e u d e n o m b re u ses catastrop h es n atu rel l es l iées, s e m b l e-t-i l , au réch a uffe m e nt de la p l a n ète. Qu e l q u es exe m p l e s : d a ns l e s rég i o n s tro p i ca l es, o n a co n n u des cyc l o n es, d o nt l es p ré noms poétiq ues ne suffisent pas à m asq u e r la viole nce terrifia nte, et des o u ragans ; d a n s l es ·· zones p l u s te m pé rées, i l y a eu des te m pêtes co m m e ce l le de Noël 1 999 et des inondàtions un p e u p a rto �t . . . L e s é c o l o g i st e s ti rent l a so n n ette d'a l a rme 1 · E n 1 9 9 5 e st p a r u e u n e étu d e scienti fiq u e très sérieuse d u G I E C ( G ro u pe ment d 'experts i n tergouve r n e m e n ta l s u r l 'évo l uti o n d u c l i m at ) s u r l e s ch a n g e m e nts c l i m a ti q u es, l e u rs ca u se s et l e u rs co n s é q u e n c e s p révi s i b l es . Des fa its : e n cent a ns, l a te m pé ratu re moyen n e a a u g m e nté d e 0,4 °C et l es ch e rch e u rs s'accordent pou r préd i re q u e l e récha uffement p l a néta i re pou rra it dée r les 4 ou 5°C d a ns l es ce nt a n s à ve n i r. Les c a u ses sont e n g ra n d e p a rt i e d u es a u x activités h u m a i nes, à co m m e ncer p a r l e rejet des gaz d a n s l 'atmosp h è re (gaz ca rbo n i q u e, m é t h a n e , p rotoxy d e d ' a zote ) et l e fa m e u x « effet de serre » . Pou r les che rch e u rs d u G I EC, l'accroissem ent de ces gaz dans l'atmosphère v i e nt s u rt o u t d e l ' ut i l i sa ti o n i nt e n s ive d e s
,. Ces deux photos i l l u strent u n e partie d u texte. Laquelle ?
co m bu sti b l es foss i l es ( à co m m e nc e r p a r l e pét ro l e ) , d e l a d éforestati o n et des nouve l l es tech n i q u es a g rico les. Les co nséq u e nces p ro b a b l es : d ' a bo rd , u n e séch e resse catast ro p h i q u e d a n s l es a ctue l l es g ra n d es zo nes d e c u ltu re et d o n c u n renché r i ss e m e nt d es p ri x des p rodu its a g r i co l es ( b l é, m aïs, etc . ) . E ns u ite, des i n o n d at i o n s à répétit i o n : l a fo nte des g l a c i e rs a co m m encé et e l l e s ' a ccé l è re 1 ; le n ivea u de la m e r q u i a d éj à a u g m e nté d e 1 5 à 2 0 c m e n cent a ns va conti n u e r à m o nter, d ' a uta nt p l u s q u e l es e a ux, e n se réch a uffa nt, vo nt s e d i l ater. D e n o m b re u x p a y s côt i e rs so nt d ' o res e t d éj à 2 m e n acés. __
1.
S'accélérer : al l er d e plus en plus vite.
2. D'ores et d éj à : dès m ai ntenant.
2. Dans les vingt demières années, votre pays a-t-i l con n u d es dérèglements c l i m atiqu es ? Développez en d ix lig nes environ.
soixante-treize
13
leçon
14
Un petit coin de paradis
Ecoutez et répondez ,.
Tiens, monsieur Morteau ! Bonjour ! Quel froid, hein ! Alors, ça y est ? Bientôt la retraite ?
U N VOISIN :
M. MoRTEAu : En juin prochain. Dans six mois. Ça va me faire tout drôle. Vous pensez, ça fait quarante ans que je suis dans la même boîte, qua rante ans que je me lève à six heures et demie, que j e prends mon bus au même arrêt, que j e vois les mê mes gens . . . Pendant quarante ans ! Vous imaginez ça ! Alors, forcément, j 'appréhende un peu.
Mais vous allez pouvoir vous reposer, prendre votre temps . . .
UN voLSIN :
Ouais . . . j ' ai surtout . peur de m ' ennuyer. M . MoRTEAu :
[. . . ]
1 . Quels sont les sentim ents de M. Morteau ?
2. Pou rq u o i son i nterlocuteur l u i d it en parlant de cette île : « On d i ra it que vous y êtes déjà a l l é ! »
3. Com m ent M . Morteau i m a g i n e sa vie dans l'île de Paros ?
o"è Phonétique, rythme et i ntonation É coutez et répétez. Les p h rases a.
e n suspens
«
»
Q u a n d o n n'a pas de ra i s o n de se lever. . . (attenti o n : u n seu l souffl e / 8 syl l a bes)
Vo u s pou rrez voya g er, p a rt i r en vaca n ces, vo u s balader . . . ( ryt h m e : 6/5/4) c. Vo us en pa rlez . . . (attenti o n : u n seu l souffl e / 4 syl l abes) b.
d.
Ça ( ne) d o it pas être s i d iffici le . . . (attentio n : u n seu l souffl e / 8 syl l a bes)
L'élision d u e
J ( e) m ' ètais j u ré d 'y r( e)to u rner (7 sylla be.s ) J 'y r(e) pen se souvent (4 sylla bes ) c. J ( e) ( n' ) a i j a m a i s l(e) tem ps (4 sylla bes ) a.
b.
CO Phonie-g raphie Les enchainements Écoutez et écrivez. a. . . .
b. . . .
m
? c. . . . .
soixante-quatorze
leçon
Lisez et écrivez
14
Les retraités migrateurs
S
able, plage, soleil et prix doux. La Tunisie attire
Dombrowski . Les prix les plus bas, ce sont ceux de l ' hiver et des longs séj ours. Une aubaine 2 pour les petits retraités qui, à l ' iristar3 de Pierre, ancien
de plus en plus les Européens du troisième âge
qui y ent les mois d'hiver avec, souvent, l'appui financier de leurs caisses de retraite. Ce sont de drôles
électricien, ou de Vincent, ancien menuisier, n 'ont
d'oiseaux, avec des cheveux blancs et des sourires
pas « une rente de millionnaire » . ( . . . )
de gosses. Des oiseaux migrateurs.
Selon la direction (du village d'EI Shems), un séjour
C haque hiver, Pierre, Vincent, Jeanne et les autres
de deux semaines en hiver « avec pension complète,
quittent la et sa grisaille pour se poser sur
animation de 9 heures à 23 heures, voile et pédalo
la côte tunisienne, les pieds dans le sable, dans la
gratuits » coûte 1 1 7 euros par personne, auxquels il
lumière des plages de Monastir, au bord de la Médi
faut ajouter 250 euros d'avion charter. Soit au total
terranée. Ils ne viennent pas pour seulement quinze
25 euros par j our. Et moins, bien sûr, si le séj our
jours - ça, c'est bon pour les « actifs » . Eux, ils jettent
s ' al l o nge. « C ' e s t tell e m e n t m o i n s c h e r q u ' u n e
l ' ancre pour deux mois, p arfois trois. Pas plus : la durée du visa touristique n'excède 1 pas quatre-vingt
maison d e retraite en ! On ne peut même pas comparer ! Ici, en plus, on n'est pas enfermé
dix j ours. Hélas ! « S'il n 'y avait p as la question des
et il y a beaucoup plus d ' an im atio n » , souligne
papiers, on resterait de novembre à avril » , assure
Jeanne. ( . . . )
Pierre, 70 ans, qui fréquente le village de vacances
Au village de vacances d'EI Shems, la thalassothé
d'El Shems, en compagnie de son épouse, depuis
rapie a aussi fait son entrée. Depuis cette année,
maintenant dix ans. « S'il n'y avait pas les enfants, je
on peut, moyennant fi nances, soigner son stress
erais ma retraite ici » , renchérit Vincent, 70 ans
ou ses rhumatismes, entre une partie de belote et
lui aussi , mais veuf depuis cinq ans. ( . . . )
un tirage de tombola. Catherine Simon Le Nouvel Observateur 24-04-2006.
Jeunes ou moins jeunes, les pensionnaires du village d 'El Shems ont, en tout cas, un point commun :
1 . Excéder : déer.
ils bénéficient de tarifs « calculés au prorata des
2. Une aubaine : une grande chance.
revenus de chacun », rappelle son directeur, Jean
3. À l 'instar de : comme, à l'exemple de . . .
Compréhension écrite
a Çomment
Expression écrite
•
c o m p re n ez-vo u s l e t i t re ?
A quoi compare-t-on les retraités ?
El E n vou s a i d a nt d u co ntexte, d o n n ez l e sens de : a. jeter l ' ancre
Vo u s , p e rs o n n e l l e m e n t , q u a n d vo u s atte i n d re z l ' â g e d e l a ret raite, a i m e r i e z -vo u s p a s s e r u n e p a rt i e d e l ' a n n é e d a n s ce type d e v i l l a g e d e vaca n ces ? Déve l o p p e z v o s a rg u m e n ts e n 8 à 1 0 lig nes.
b. la question des papiers
c. moyennant finances
EJ Qu'est-ce qui rend les séjours en Tunisie très m
Orthographe d'usage
attractifs pour les retraités fra nçais ?
La terminaison des mots en -ai, -aie ; -oi, -oie ; -ui, -uie
À votre avis, comment s'occupent les pen
- verbes term i nés en -ayer • n o m s en -ai ( ma s c . ) ou -aie (fé m . ) exe m p les : essayer, un essai ;
sionnaires de ce village d'EI S h ems ?
payer, une paie - verbes term i n és en -oyer • n o m s term i n és en -oi ( m asc. ) exe m ples : employer, un emploi
• To u rner en rond (s'ennuyer)
- verbes term i n és en -uyer • n o m s term i n és e n -ui ( m asc. ) exe m p les : appuyer, un appui ;
• Ça m'emba l l e (ça me p laît beaucoup) • Se mettre à qqch (co m mencer qqch)
ennuyer, un ennui
m
soixante-qui nze
'14
Grammaire et orthographe grammati cale � E X P R E S S I O N DE LA D U RÉ E : P E N DANT, E N , DAN S , PO U R
Exercice 1 Complétez avec pendant, pour, en ou dans.
• Pendant ( o u d u ra nt) i n d i q u e u n e d u ré e . I l a fait tous les jours la même chose pendant u n an.
a . Ils sont venus er leurs vacances dans ce
• En i nd i q u e le te m ps q u ' o n a m i s pou r fa i re q u e l q u e chos e .
village tunisien . . . vingt ans. b. .
.
Le TG V fait le trajet Paris-Marseille e n
dix ans, le no mbre de retraités dans ce
petit village a doublé.
- le p l u s souvent, u n m o m e n t d a n s le futu r :
c. On p e n s e que . . . dix ans, le n o mbre des
On part à Rome dans trois jours.
retraités à El S h e m s va consi dérab l e m e n t
- p a rfo i s , u n e époq u e ée : dans le temps, dans mon enfance, dans ma jeunesse . . .
augmenter.
• Pour : i n d i q u e c o m b i e n d e temps o n pense
d . Nous ne restons pas longtemps. Nous sommes
reste r q u e l q u e p a rt :
ici . . . deux semaines seulement. e . Le
3 heures.
• Dans exp r i m e :
Tour du monde . . .
Ils ont loué une maison pour le mois de juillet.
80 jours est un roman
de Jules Verne.
� E X P R E S S I O N D E � H Y POTH È S E (2)
Exercice 2
l.'.i rréel d u p résent
Lisez ces p h rases et répondez par vrai (V) ou fa ux (F) aux affi rmations.
S 'il n 'y avait pas les enfants, je erais ma retraite ici. Est-ce q u e l e s e nfa nts existe nt
a . Si j 'avais de l ' argent, j e partirais vivre aux îles
Canaries.
1 . L' imparfait dans ce type de phrase a u n e val e u r modale et
rester chez nous.
non temporelle : il n e s'agit pas d ' u n fait é.
2 . Cette structure Si + imparfait . . . , condition nel présent peut
Dans la phrase a , j e vais aller vivre
également exprimer u n fait possible, réal isable dans le futur.
aux îles Canaries est un rêve qui va se réaliser.
V F
Dans la phrase b , il reste chez lui.
V F
Si tu ais me chercher demain à 9 heures, ce serait parfait.
• Vo i r le Précis g r a m m atical p. 1 39.
LA R É PÉTITION D E LA CONJONCTI O N QUE
Exerci ce 3
Avec ces éléments, fa ites u n e p h rase c o m p l e x e c o m m e d a n s l ' e xe m p l e ci-contre : Il faut que vous alliez . . .
Rappel
Ça fait quarante ans que je suis dans la même boîte, que je me lève à six heures et demie, que je prends mon bus au r----; même arrêt, que je vois les mêmes gens.
a . aller chercher Emma à l 'école à 4h 3 0
Quand il y a des propositions j u xtaposées ou coordonnées par et ou par ou, on répéte la conjonction que.
b . la faire goûter c . ! ' aider à faire ses devoirs
d . lui donner un bain
O RTH O G R A P H E G RA MM ATICALE
N e confondez pas : un
! I l s'agit
Attenti o n :
>---.......
b . Si ce n 'était pas pour ma femme, je préférerais
- bientôt en
? Oui
d a n s c e tt e p h ra s e d ' u n e hypothèse i rrée l l e .
seul mot. Il part bientôt à la retraite.
- b i e n tôt e n d e u x m ots . Tu arrives bien tôt. (� plus tard)
m
soixante-seize
leçon
14
bo om er s De s ba by bo om er s au x pa py
A
ctu ell ement, en Fran ce, les plu s de 50 ans sont 20 m i l lions, soit u n tiers de la populatio n . Selon
la poss i b i lité po u r beau co u p de parti r en p ré-retraite dès 55 ans. Sont al ors arrivés sur le m arch é d u « tro i s i è m e âge » des « q u i n q u as » fri n g ants2, spo rtifs, ai m ant l es voya ges et les aventu res, refusant d 'aban d o n ner leu r po u vo i r de séd u cti o n . Tém o i n s ces acteu rs ou ces actrices largement sexag énai res q u i refu sent de d étel er3. Rien à vo i r d o n c avec l es « pers o n n es â g ées » de j ad i s , g ran ds-pères j ard i n ant o u l i sant le j o u rnal d a n s u n fauteu i l et g ran d s- m è res fai sant des co nfitu res . Po u r l ' éco n o m ie, l'arrivée de ces m i lli o n s de « papy boo m ers » rich es et en p l ei n e fo rme devrait être u n e au bai n e extrao rd i n ai re. E n effet, se d éveloppent à leu r i ntention des cen tres de fitn ess, des agen ces de voyag es, des services hôteliers, des activités de loisirs, des m agas i n s bio, des centres de santé/beauté ( l es p ro d u its p o u r « peaux m atu res » et les produ its « anti -âge », par exem p l e, fo nt u n m alheu r4 ! ) . U n seu l slogan : « Rester éter nellem ent j eu n e, beau et dynam i q u e ! » M ai s les entrep ri ses ne savent pas to ujo u rs p rofiter d e cette m an n e5 ! I l n ' est pas s û r qu'elles soient p rêtes à ch anger leu r stratég ie de m arketi n g . E l les p réfè rent favo ri ser u n e i m age j eu n e, c'est-à-d i re sexy et redoutent p l u s q u e tout d ' avo i r u ne i m age d e m arq u e viei l l otte6. C'est san s do ute u n e erreu r : el les devraient co m p ren d re q u e la n ot i o n m ê m e de « vieux » a b i en ch an g é et co nti n u era de le fai re.
l' I N S E E (Projection de la populati o n fran çai se à l ' h o rizon 2050 ) , ils sero nt près de 30 m i lli o n s en 2030, po u r u n e p o p u lati o n de 64 m i ll i o n s . Q u ant aux plu s de 6 0 a n s , i l s rep résenteront 2 5 , 3 % de la p o p u lati o n en 201 5, 32,8 % en 2035, 33,5 % en 2040, 35, 1 % en 2050 . . .
Cet accro i ssement brutal d u n o m bre d es sen i o rs est dû en p rem i er l i eu à l'allo n g em ent co nti n u de la vie. Auj o u rd ' h u i , l'es p éran ce d e v i e est d e 76 an s po u r les h o m m es et d e 83 ans po u r l es fem m es . Et chaq u e an n ée, nous « gag n o n s » trois mois d'espérance de vie supplém entai re. D'autre part, arri vent o u vont arriver à l'âge de la retraite les baby boo mers, n és entre 1 945 et 1 960. Cette g én érat i o n a eu toutes les ch an ces : c'est la g én érat i o n la plus n o m b reu se, m ai s au ssi la plus rich e : ell e a g ran d i avec l es Trente G lorieu ses1 , a con n u le plein-em ploi, des prog rès spectaculaires dans le d o m ai ne de la santé, la li bérali sat i o n des m œ u rs ( l a p i l u l e co ntraceptive) . . . et la retraite à 60 ans q u i a été i n stitu ée dans les an n ées 1 980. Sans co m pter
1. Les Trente Glorieuses ( 1 945-1 975) : 2. 3.
•
Fringant : vif, v i g o u reux, a rdent, e n p l e i n e fo rme. Dételer (fa m . ) : s e ret i r e r, ch a n g e r d e ryt h m e d e
vie,
renoncer à u n m o d e d e vie.
4. Fai re u n malheur (ou fai re un tabac)
:
a vo i r un s u ccès
i m m e n se et i m m éd i at.
5. La manne :
q u e l q u e chose d ' a b o n d a nt et d ' i n espéré, de provi denti e l .
6. Vieillot(e)
:
démodée.
ans . l a clie ntè le des plu s de 60 z-v ous Qu els typ es d e ser vic e alle l e u r pro pos er 1
dan s ce texte 1. Com me nt sont d écrits les cc sen iors » 1
•
les trente a n nées de
croissa nce éco n o m i q u e conti n u e .
er q u e Co m me nt peu t-o n exp liqu t de sen refu ,, rs l es '' papy boo me cc d étel er » 1 une nou vel le I ma gin ez. Vou s vou lez créer . cc cib le » : ent rep rise de services . Votre
( n gén éra l) 4. Dan s votre pays, que l est � tion s et les le mo de d e vie , les occ upa 1 Est -ce attentes des plu s d e 60 ans port aux q u e cela a cha ngé par rap ann ées 1 960 1
soixante-dix-sept
leçon
15
Des dinosaures au Palais de la Découverte
,
Ecoutez et répondez Le Palais de la Découverte organise, en plus de ses dé monstrations habituelles qui attirent chaque jour une foule de visiteurs, trois à quatre ex positions temporaires par an. Ce mois-ci , c'est le mois des d i n osaures animés, gran deur nature pour certains, à l ' échelle 1 /2 pour d ' autres. Il y a la queue à l'entrée du mu sée, tous visiteurs confondus. LE GARDIEN : Avancez m e s sieurs dames, les expositions permanentes c'est par là-bas, les dinosaures, c' est par ici. Les tickets, s ' i l vous p l aît. Merci . . . merci . . .
[. . .]
1 . Quel âge a Arth u r ? 2. Qu'a-t- i l fait ? 3 . Com m entez les réactions
d u père et de la mère d'Arth u r. 4. Com m ent com prenez-vous
les expressions « tous visi teu rs confondus » et « g randeur natu re » ?
CO Phonétique, rythme et intonation É coutez et répétez. L'i nto nati o n de l ' i n q u iétud e
T h i erry, o ù est Arth u r ? Po u rtant i l était là , i l y a un i nstant . Po u rvu q u ' i l ne lu i soit r i e n arri vé. L'i nto nation du réconfort
É coute É d it h , calme-to i . Ne t'affole pas voyo ns . La d iffére n ce entre [k] et [g]
Le Palais o rg anise des exposit i o ns . I l y a touj o u rs la q u eue. Vo us avez vos ti ckets ? C'est g ratu it pour les m o i ns de q u atre ans . J 'ai dem and é au g ard i en.
Phonie;;graphie Th ---+ [t] Thierry, Édith et Arthur boivent du thé. Ils vont au théâtre. La term i n a ison -et
---+
[E]
un ti cket, un j o u et, un objet Attent i o n , la co nj o nct i o n
e t -+
[e]
Rappel : j am ai s de li a i s o n après et Paul et Élisabeth [poleelizabet]
m
soixante-dix-huit
leçon
L i sez et écrivez
15
Inventions e t découvertes
D
epuis des millénaires, les découvertes et les inventions apportent aux êtres humains un
savoir scientifique et un savoir-faire technique qu'on appelle le progrès. Plus ou moins rapide suivant les époques et les régions du monde, avec des échecs, des tentatives plus ou moins heureuses. des contra-
··
verses, le développement de l 'humanité est aussi marqué par de magnifiques réussites dues à des chercheurs et des inventeurs de génie. C 'est le
e x1x
siècle qui sera, en Europe, le siècle de
à quoi il era à la postérité. Quant à Louis Braille
la science et des techniques. Certains inventeurs de
( 1 809- 1 852), il a fabriqué pour les aveugles un sys
cette époque ont laissé leur nom à leur invention.
tème d 'écriture encore utilisé. En Angleterre, des
Par exemple. ! ' Écossais John Loudon Mc Adam qui,
chercheurs mettent au j our les premiers fossiles
en 1 800, imagine un revêtement de chaussée connu
de dinosaures.
encore auj ourd' hui sous le nom de macadam . En
Dès 1 90 1 , le xxe siècle organisera un salon interna
, le préfet de police de Paris, Eugène René
tional de l'invention. Celui-ci deviendra célèbre dans
Poubelle, prendra une initiative bien pratique, grâce
le monde entier sous le nom de Concours Lépine, en l 'honneur du préfet de police de Paris Louis Lépine qui en prit l 'initiative. Depuis sa nais sance, le concours a récompensé par des prix et des médailles de nombreuses inventions. certaines considérées comme irréalistes au moment de leur présentation, telles la ton deuse à gazon en 1 93 0 et la fermeture É clair en 1 93 4 ! Les découvertes scientifiques les plus grandes sont récompensées par le prix Nobel ou l a médaille Fields. Ainsi, en 1 93 4 , l e s Français Irène et Frédéric Joliot-Curie recevaient l e p r i x N obel de c h i m i e pour avoir trouvé l a
..
radioactivité artificielle.
Expression écrite
Compréhension écrite
D À partir des exemples cités dans le texte,
D Pou rq u o i ne peut-on d i re q u e le prog rès
expliquez la différence entre une invention et u n e découverte.
est linéaire?
EJ Retrouvez dans le texte des équ iva lents
EJ À votre avis, la notion de prog rès est-elle
de : a . découvrir
b . découverte
IEJ
c. inventer d. invention
m
soixante-dix-neuf
u n iquem ent liée aux découvertes scien tifiques et aux i nventions ? Développez votre arg u mentation en une vingtaine de l i g n es. Recherch ez sur i ntern et d'où vient l'idée d u prix Nobel et réd igez une cou rte note de présentation .
'i5
Grammaire et orthog raphe g rammaticale LE PRONOM RE LAT I F N E UTRE
Exercice 1
QUOI
»
I l est to ujo u rs précédé d ' u n e prépos i t i o n et s ' e m p l o i e avec :
Complétez avec quoi ou lequel. a.
«
Descends tout de suite sans . . . je vais me
• u n a ntécédent n e utre : ce, quelque chose, rien C 'est quelque chose à quoi je pense souvent.
fâcher ! b. La liberté c'est ce pour . . . ils se sont battus.
M a is attention : C 'est une chose à laquelle je pense souvent.
c. Voici l'ami grâce à . . j ' ai trouvé mon appar
• u n e propos i t i o n : Il a renouvelé son eport sans quoi il n 'aurait
tement. d . Ce ticket sans . . . vous ne pouvez pas entrer
coûte 8 euros.
pas pu prendre l'avion. ,______,
Mais attention : Il a renouvelé son eport sans lequel il n 'aurait pas pu prendre l'avion. Le relatif quoi reprend l ' a ct io n , le re latif lequel
Exercice 2
repre n d le n o m .
Mettez ces éléments dans l 'ordre.
Atte ntion !
a.
Ne confondez pas le pronom interrogatif et le pronom relatif.
Donne-moi I sur I quelque chose/ écrire I
Tu prends quoi au petit déjeuner ? Je prends un petit déjeuner sans quoi je suis incapable de travailler.
quoi b. c'est/ il faut I ce I s'obliger/ quoi/ Cel Un peu
• Vo i r le Précis g r a m matical p. 1 36 .
de sport/ à I chaque semaine.
l.'.OPPOSITION ET LA CONCESSION
Exercice 3
• Avec une prépos i t i o n : au lieu de + i nfi n itif Écoute-moi a u lieu de te mettre en colère.
Complétez par u n e expression d'oppo sition, de concession, de condition ou de souhait.
• Avec u n e conjonction : pourtant Il grimpe partout pourtant il sait bien que c 'est dangereux.
Un dimanche au musée
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 1 39.
Quand il fait froid et qu'il pleut, il est agréable de flâner dans un musée . . . se promener dans
l.'. HYPOTH ÈSE ET LA C O N D I T I O N
les rues. On p eut contempler des m erveilles
(3)
Avec une conj onction : sauf si + i n d icatif
dans tous les domaines . . . il y a trop de monde, bien sûr. Cela gâche un peu le plaisir. Mais on
(2)
,______,
trouve toujours une salle moins fréquentée que
Je serai là vers
20 heures sauf si le train a du retard.
Sauf si : à moins que • Vo i r le Précis g r a m matica l p. 1 39 .
les autres . . . on veuille bien chercher et parfois on découvre des choses insolites, des artistes
LE SOU HAIT
moins célèbres. Les musées sont des lieux très
Pourvu que ( e n début d e p h rase, très u t i l i s é à
fréquentés et . . . on y parle à voix basse comme
l 'o ra l ) + s u bj o n ctif :
dans une église. Quand mes enfants seront plus
Pourvu qu 'il ne lui soit rien arrivé !
grands j ' aimerais beaucoup les y emmener. .
Attentio n ! Ne pas confondre avec le pourvu que de condition. Je t'emmène au musée pourvu que tu sois sage (à condition que tu sois sage).
ils soient d ' accord !
• Vo i r le Préci s g r a m matica l p. 1 42 .
ORTH O G R A P H E G RAM MATICALE
Attention au p a rt i c i p e é de devoir. Ce problème est d û à la pollution. Cette découverte est d u e à un chercheur de génie. Ces progrès sont d us à un nouveau vaccin.
m
quatre-vingts
leçon
15 Le Palais de la Découverte
P
Aven u e Fra n k l i n-Roosevelt
- ae
a r i s n ' est p a s se u l e m e n t u n e v i l l e d ' a rt et d ' h i sto i re . E n 1 934, e l l e se p ré p a re à p ré se nte r ! ' Expositi o n u n i v e rse l l e d e 1 937. L'. u n d e s g ro u pes d e trava i l ch a rgés d e m ettre e n. p l ace cet événement i nternati o n a l l a nce l 'idée d ' u n pa l a i s d e l a sci ence. Il s'ag it d e m o ntrer l ' extraord i n a i re prog rès d e l a reche rche scien tifi q u e . Sur l a sugg estion d e Jea n Perri n ( Prix N o b e l d e p hysi q u e e n 1 908) on l ' a p pe l l e ra l e Pa l a i s d e l a Déco uverte. Mais l ' i n n ovation n e vi e n d ra pas d e ce qui est montré dans le Palais. Ce n'est pas u n musée de l a science, ce ne sont pas des col l ections d' ob j ets sci e ntifi q u es q u e l e visite u r va déco uvri r mais la science « en tra i n de se fa i re ». Le public sera i nvité à tou ch e r, à tou rn e r des bouto ns, à mesu rer, à peser, à participer à l a n a issa nce de la découverte. C ' e st , d a n s l e m o n d e des m u sées, u ne petite révo l ution ! L'.expositi o n d e 1 937 i nt i t u l é e « A rt s e t t e c h n i q u es d a ns l a vie moderne » a cc ue i l l e ra p l u s de deux m i l l ions de visite u rs. Dep u i s, l e Pa l a i s conti n u e à p ro poser a u x cu rieux d e tout â g e d e s expériences, d e s m a n i p u l atio ns, e n accès l i b re ou g u i d ées p a r d es a n i m ateu rs scie ntifi q u es. Les vidéos, l es bornes i nte ractives so nt ve n u s co m p l éter cette a p proch e viva nte des sciences, concu rre ncée depuis 1 986 par l a Cité des scie n ces et de l ' i n d u strie de la Vi l l ette.
l a Cité, e l l e, occu pe depuis 1 986 l'emplacement des a nciennes h a l les aux vi a n des de l a Vi l l ette, à l a p é ri p h é r i e n o rd d e Pa ris. D'a rch itect u re réso l u m e nt moderne, voi re futu riste, e l l e p ro pose q u atre g ra n ds types d ' a ctivités : 1 . « Exp l o ra », p rése ntat i o n p e rm a n e nte des exp l o rati o n s s pati a l es, d e l a v i e des g ra n ds fo n d s océa n i q u es, des bases d e l a c l i m ato l o g i e, des g ra n des tech n i q u es. C h a q u e p résen tation s'a rticu l e a uto u r d e t h è m es a b o rdés de m a n i è re i nteractive. 2. La « Cité des e nfa nts » et « Tech n o-cité » : l i eu x u n i q u es e n E u ro p e o ù l e s e nfa nts d e 3 à 1 2 a ns pe uve nt s' i n it i e r, e n co m pag n i e d e l e u rs p a re nts o u d e l e u rs e n s ei g n a nts, à l a b i o l o g i e, l a m éca n i q u e , l a p hys i q u e, l ' é l ectri cité, p a r l e j e u , l 'obse rvati o n , l a m a n i p u l at i o n ou l 'expéri m e ntati o n . Dans « Tech no-cité », l es p l u s g ra n ds pe uvent p re n d re l es co m m a ndes d'un h é l i coptère ou déco uvri r l a co m bi naison d ' u n coffre-fo rt ! 3. La m é d i at h è q u e 4 . Les ex positi o n s te m po ra i res
1 . Pou rquoi la conception d u Pa lais de la Découverte est-elle u n e • révolu tion » en 1 937 1
3. Pensez-vous que cette m a n i ère de visiter pu isse itre transposée dans les m usées d'art 1 Justifiez votre réponse.
2. Quel est 1' objectif et l'intéltt de ces deux m u sées pou r l es jeuw visiteurs?
et de l ' i ndustrie 30,
ave n u e Corentin-Cariou
- 1 98
S i l e Pa l a i s de l a découverte est intra-muros,
Les défis du xx 1e siècle
leçon
16
Ecoutez et répondez ,
/
�( i;
L' A N I M AT E U R : B o n s o i r ! Pour p articiper à c e débat sur l e s défis d u XXI e siècle, j 'ai , autour de moi, des scientifiques, des sociologues, des écrivains, des j ournalistes. Allez, un premier tour de table pour déterminer quelle est, selon chacun d'entre vous, la grande question à la quelle sera confronté le monde de demain ? Oui ? Qui c o m mence ? Qui se j ette à l ' eau ?
(. . .]
1 . Quels sont les q u atre mots-clés de cette table ronde ? 2. Reform u l ez deux des q u atre
g rands d éfis dont i l est q u estio n .
3. Com ment com prenez-vous la réponse à la dern ière q u estion : « Nous i rons bien sûr . . . m ais ce sera pour le sport, pour la g loire. »
0 Phonétique, rythme et i ntonation l: i ntonation d 'encouragement, d'invitation Écoutez et répétez.
Allez, un prem ier tour d e table . . . O u i ? Q u i co m m e n ce ? Qu i s e jette à l'eau ?
CO Phoni e-graphie É coutez et écrivez. Form u lez vou s- m ê m e la règ le.
m
quatre-vingt-deux
leçon
Li sez et é c r i vez
16
I.:histoire de l'eau en
C
' est avec des seaux qu'on tirait l ' eau et qu'on
la chaussée. Le savant Louis Pasteur va démontrer
la distribuait, à la ville comme à la campagne,
l ' existence des microbes invisibles dans l ' eau et
du Moyen Âge jusqu'au
e x1x
siècle. Au milieu du
on apprendra à ne pas confondre une eau fraîche
siècle, environ 2 000 porteurs d'eau vivent à
et claire et une « eau potab l e » . Le traitement de
Paris. Les Parisiens boivent l'eau de la Seine au risque · d'être malades : le choléra fait encore de nombreu �
l 'eau va progressivement s ' améliorer et s ' étendre.
ses victimes à cette époque. Il faut attendre la fin du
pour que tous les Français bénéficient du service
xvIII
xvIII
e
e
Il faudra pourtant attendre l a fin des années 1 9 8 0
siècle pour que les eaux destinées à la boisson
d 'eau à domicile. Et ce n ' est qu ' à la fin des années
soient filtrées. À défaut de service d'évacuation, les
2 0 0 0 que toutes les communes seront raccordées
eaux usées sont jetées dans la rigole creusée au milieu
à une station d 'épuratio n .
de la rue d'où elles rej oignent . . . la Seine ! Ce n ' est qu'au milieu du
e xix
Aujourd'hui, l e principal danger d e contamination de
siècle qu'un système
l 'eau vient de l'emploi, par les agriculteurs, d'engrais
de distribution d'eau à domicile sera organisé par
et de pesticides. Utilisés en grande quantité, entraînés
le baron Haussmann et l 'ingénieur Belgrand. Appa
par les pluies, ils polluent les rivières et les lacs. Les
raissent alors les grandes sociétés de distribution : la
associations de protection de la nature protestent et
Générale des Eaux en 1 8 5 3 , la Lyonnaise des Eaux
réclament des amendes suivant le principe du « pol
en 1 8 8 0 . Paris et les grandes villes peuvent être
lueur-payeur » . Mais faute de législation appropriée,
fières d'offrir à leurs habitants « l 'eau courante » . Des
la situation ne change pas vite. Le problème n ' est
aqueducs transportent une eau de bonne qualité qui
pas seulement français mais européen et, en 2 0 1 5 ,
p rovient de sources naturelles non polluées. Dans
tous l e s pays européens devront avoir contribué à
le même temps, on construit les premiers égouts * .
restaurer « un bon état écologique des eaux » .
4 0 0 km de canalisations e ntre 1 8 5 0 et 1 8 7 1 . En 1 8 8 4 , il devient interdit de jeter ses eaux usées sur
•
Expression éctite
Compréhension écrite
D
D À votre avis, q u e fa isaient les porteurs EJ
Les égouts d e Paris peuvent s e visiter.
d'eau ? Pou rq u o i l'eau provoq uait-elle des maladies ?
Le principe du « pol l u eur-payeu r » vous paraît-i l u n e bonne m a n i ère de fai re respecter l'environnem ent ? Arg u m entez votre réponse.
EJ Décrivez « la situation de l'eau »
EJ Ou'appel le-t-on « l'eau cou rante » ? I] Donnez deux exemples « d'eaux usées ».
dans votre pays.
EJ Imaginez un slogan sur l'eau visant à éduquer les citoyens.
Manière de dire
Orthographe d'usage
·
• Se jeter à l'eau (oser le prem ier faire qqch )
Attention à la term i naison des mots en [wa]
• Être au cœu r de qqch, dire adieu à qqch, être en jeu
un emploi, une voie, un choix, une fois, un toit, un poids
m
quatre-vingt-trois
'i&
Grammaire et orthographe grammaticale Exercice 1
AUTRE M A N I È R E D ' E X P R I M E R t: H YPOTH È S E ET L A CONDITION (4)
Tra nsformez ces phrases en uti l isant u n e a utre manière d'exprimer l a condition ou l ' hypothèse. a.
• avec sinon Il faut protéger la nature, sinon l'homme disparaîtra. • avec a utrement ou sans ça ( o ra l )
Si vous n ' avez p as d ' espèces, vous pouvez
Ferme le robinet d 'eau quand tu fais ton
payer par carte.
shampoing, autrement c 'est du gaspillage.
b. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, je n'écrirai
Ces conjonctions sont to ujo u rs s u ivies d ' u ne v i rg u l e .
pas cet article.
• avec sans + u n n o m
c. Ils peuvent participer à l ' expédition s'ils en
Sans u n e prise d e conscience rapide des
sont capables mais j ' en doute.
problèmes, on va à la catastrophe.
d. Si vous continuez à m 'importuner, j 'appelle
• avec à supposer que + s u bj o n ctif La démocratie se développera à supposer que
la police. e.
tout le monde ait accès à internet.
La pollution ne diminuera pas s'il n ' y a pas
(À supposer q u e i ntrod u it u n e c o n d i t i o n j u g é e p e u
un consensus mondial .
réa l i sabl e . )
f. Je veux bien te traduire ce texte si je peux
• Vo i r l e Précis g r a m matica l p. 1 39.
déchiffrer cette minuscule écriture.
Exercice 2
AUTRE S MAN I È R E S D ' E X P R I M E R t: O P POSITION
Terminez ces phrases par l 'expression d'une opposition. a.
• au risque de + i n f i n itif Je maintiens mon analyse de la situation au
Je continuerai ce sport en amateur . . .
risque de déplaire à beaucoup de gens.
b . j ' habite en banlieue
• à défaut de + un nom
+
un i n f i n itif
À défaut d'argent, il faut des idées.
c. Il mange trop . . .
• faute de + n o m + u n i nfi n itif • Vo i r l e Précis g r a m m atica l p. 1 39 .
t: I N V E R S I O N D U SUJET Apparaissent alors les grandes sociétés de distribution. Q u a n d e l l e n'est pas d u e à u n e i nterrogation , l ' i nve rs i o n du s ujet se fa it, à l ' écrit, po u r des ra isons styl istiq u e s . I c i , c ' est l a l o n g u e u r d u g r o u pe s ujet « les grandes sociétés d e distribution » q u i favorise l ' i nve rs i o n .
Q U E L Q U E S E X P R E S S I O N S I D I OM ATIQU E S AUTO U R DE t: EAU
D o n nez le s e n s de ch a q u e expressi o n . C h o i si ssez-e n u n e et tro u vez- l u i u n co ntexte . a. Se noye r d a n s u n verre d ' e a u . b. M ettre de l ' e a u d a n s so� vi n . c. Vivre d ' a m o u r et d ' e a u f raîch e . d . Ê tre c o m m e u n poisson d a n s l ' ea u . e . S e resse m b l e r c o m m e d e u x go uttes d ' ea u .
O RTHOGRAPHE GRAM MATICALE
Les verbes en -ier Attention à la termination du présent et de l'imparfait. • étudier : présent : j 'étu d i e / nous étu d i o n s
• bénéficier : p r é s e n t : tu bénéfic i e / vo u s bénéficiez
i m p a rfa it : j ' étu d ia i s / n o u s étu d i i o n s
i m pa rfa it : tu b é n éf i c i a i s / vous bénéficiiez
m
quatre--v ingt·quatre
leçon
16
D
'
a p rè s l e s h i st o r i e n s , l ' e nt r é e d a n s « l ' a n m i l » a u rait été m a rq u ée pa r d e g ra n d e s frayeu rs co l l ectives. M i l l e a n s p l u s tard, l ' e ntrée dans l ' a n n é e 2 0 0 0 a d o n n é l i e u à u n fa nta s m e a po c a l ypti q u e : c e l u i d u « b u g » m o n d i a l ! To u t e s l es co n n ex i o n s i nfo r m a ti q u es d eva i e nt s ' a rrêt e r, e nt raîn a nt c r a cks bou rsiers, cata stro phes a é ri e n n es, é m e utes, etc ! D a n s u n c l i m at de d ésa rro i et d ' a nx i été co l lective, l a rg e m e nt exp l o ité par les m é d i as, des g o u ro u s, des p ro p h ètes et a utres m a ges o nt c u ltivé l ' i rrati o n n e l . Ap rès u n s i è c l e vo u é à l a sci e n ce , a l l a it-o n reto m be r d a n s l ' o bscu ra nti s m e ? I l fa l l a it e n avo i r l e cœ u r n et. En n ove m b re 2000, à l a d e m a n d e du m i n i s tère de la Rech e rch e, la Sofres, o rg a n i s m e de statistiq u es, a l a ncé un g ra n d so ndage i ntitu l é « L e s Fra nça i s e t l a reche rch e scientifi q u e » . Il s ' a g i ssa it d e savo i r ce q u e l es Fra nça is, à l 'a u be d u xx1 6 s i è c l e pensa i e nt vérita b l e m e nt d e l a sci ence a uj o u rd ' h u i .
1 . Feriez-vous les mimes réponses que les Français aux questions du sondage 7 Comparez avec les autres étudiants du groupe et discutez-en.
90 % 65 % 67%
Vo i c i les résu ltats
� �ent q u e
es i
p n o nte, .
�
·
la rec h e rch e d it êtr e une
? sti me nt q u e la part d u bud get con sac I� rech e rch e d o it être a u g m e n té e . rée
a
�
es r m e n t q u e l ' o n vit m ie u x a ujo u rd ' h u i . q u r l Y a vingt a ns. 70% pen sen t q u e la co n n a issa n ce sci ent ifi q u e . po rra to u1 o u rs con ti n u e r à p ro g res ser. 84 0Yo est i m e n t q u e la rec h e rch e m é d i ca l e est u n e p r i o rité . 54 % est i m e n t q u e c'e st l a rec h e rch e env iro n n e m e n ta l e . 53 % es m e n t q u e l e s s c i e ntif iq ues sont les m eu l a cés po u r c o n t rô l e r l e p rog rès s c 1 e n t 1 f1 q u e et res pec ter l 'éth i q u e (55 % po u r l e s 1 8-2 4 a n s ) . 84 % j u g ent le mé tier de ch erch e u r atti ra nt 59 % l e j g n t o u v e rt s u r le monde t la . s o c r ete.
�
_tï � �� � �
63 %
2.
�
:
n s 'es t i m e n t pas ass ez i nfo rm és sur les d e c o u v e rte s s c i e n t i fi q u es (74 % m ê m e po u r l e s 1 8-2 4 a n s ) .
A votre avis, com ment peut-on
expliquer la contradiction entre les peurs collectives persistantes et les résultats du sondage 7
4. Reliez les deux parties de la p h rase.
1 . Quelles sont les ph rases q u i sera ient
plus expressives a u if ? a.
. . .
t 5 poi nts
. . .
Les services de la RATP surveillent attentivemê'nt
a.
Mon mari aime la musique, moi je p réfère la littérature, quant à nos enfants . . .
la hauteur de l 'eau. b . On a soigneusement préparé un plan de sauve
b . Tu peux manger des biscottes à défaut . . .
tage.
c.
c. Le professeur explique les conditions climatiques
Je ne changerai pas d ' avis au risque . . .
d . Il habite sur les berges bien que . . .
à ses élèves. d . Le mauvais temps a retardé les travaux. e.
/ 1 2 p o i nts
e.
Auj ourd'hui, on gaspille l ' eau au lieu .
f.
Il est encore monté sur le mur, pourtant . . .
En cas de danger, une alarme prévient immé
1 . il y ait des risques d'inondation.
diatement tous les responsables.
2 . j e lui avais bien dit que c 'était dangereux. 3 . de te déplaire.
2. Remplacez les pointil lés par après quoi, faute de quoi, g râce à quoi, par quoi, sans quoi
.
a.
.
4. de pain. 5. de l ' économiser.
. / 5 p o i nts .
6. ils ne jurent que par le cinéma.
Il faudrait q u ' i l p leuve . . . les récoltes seront perdues.
b . En Tunisie, les prix sont bas, . . certains retraités
c.
5 . Complétez les phrases par une expression
peuvent y er de belles années.
de d u rée
Soute n i r l a recherche est très i m p o rtant, .
a.
l ' humanité ne progressera plus.
. . 1 4 p o i nts .
Ils sont partis très vite, . . un éclair !
b. C ' est une longue mission, ils sont partis
d . Je vais travailler j usqu ' à 60 ans, . . . je prendrai
longtemps.
ma retraite. e.
.
c.
Faire faire, c ' est . . . il faut c o m m e n c e r p o u r
Ils sont arrivés hier. Ils ont été partis longtemps.
intéresser les enfants aux sciences.
d . Ton retour ! Mais c ' est . . . longtemps ! Tu ne reviens que l ' an prochain.
3. Sans modifier le sens de la ph rase,
remplacez l'hypothèse par si par u n e de ces possibilités : au cas où, avec, sans, sauf si, sinon ou u n gérondif . 1 1 2 p o i nts
6 . Le verbe devoir a-t-il u n sens
d'obligation (0) ou de probabil ité {P) ?
. . .
.
a.
Si on est trop confiant, on risque d'être trompé.
a . Q u a n d i l y a des r i s q u e s aussi i m p o rtants,
b . Si tu ne descends pas immédiatement, tu seras
le gouvernement doit prévenir la population .
puni ! c.
. . I 2 p o i nts
b . E l l e a dû r e n o n c e r à s o n proj e t i m m o b i l i e r
Si tu l ' aides, il pourra s ' en sortir.
à cause d e s risques importants d'inondation.
d . Si le temps s'améliorait, nous pourrions pique niquer. e . Paris sera inondé si des mesures ne sont pas
prises immédiatement. f. Achetons-lui ce CD s'il ne l'a pas déj à .
Comparez vos réponses avec cel les du corrigé et comptez vos points. Score
:
. . . I 40
Compréhension orale
2 . Répondez aux q u estions su ivantes par vra i (V), faux (F) ou on ne sait pas ( ?)
La m a i n à la pâte Je me souviens d'un élève . . .
a.
Daniel obtiendra un j our le prix N obel de physique.
V F ?
b. Daniel aimait les mathématiques
Compréhension o ra l e g loba le
mais pas le français. c. L:expérience se e dans un collège.
1. Qui est la person n e qui parle ?
Justifiez votre réponse.
V F ? V F ?
d. Au collège, Daniel fait une scolarité
normale.
2. De qui parle-t-elle précisément ? Com m ent est-i l décrit ?
V F ?
e . Le texte explique ce qu'est « un ludion » . V F ?
3. De quelle m a n ière a-t-el l e répondu
à la q u estio n de Da niel ?
Expression orale
4. Quel est le sens pédagog ique de cette
histoi re ?
1 . En frança is, u n proverbe d it q u e : « C'est
en forgeant q u 'o n devient forgero n . » Com m ent comprenez-vous ce dicton et q u 'en pensez-vous ?
Compréhension o ra l e déta i l lée 1. Com m ent com prenez-vous l'expression
« mettre la main à la pâte » d 'où est tiré le titre de l'histoi re ?
2 . Que pensez-vous de l'idée d'enseigner d es sciences aux enfants de 5 à 12 ans ?
quatre-vingt-sept
Compréhension écrite Léonard de Vinci Léonard naît en 1 45 2 à Vinci,
ses capacités d'observation et de
en Toscane. Il est le fils illégitime
son inventivité. Dès 1 494, il a des
d'un notaire qui, sans le reconnaî
s avec des seigneurs de la
tre, va lui donner une éducation
Cour de venus en Italie. Les
soignée même si elle n'est pas
conflits entre les puissants l'obli
très poussée. Son écriture. nette,
gent à quitter Milan pour Mantoue,
sûre. élégante le prouve. Très tôt,
puis Venise. En 1 502, il s'engage
Léonard montre des dons qui le
chez les Borgia, comme ingé
conduisent dans l ' atelier d'un
nieur militaire. De 1 503 à 1 506,
maître, à la fois fondeur, sculp
il vit à Florence et gagne sa vie
teur et peintre. Là, il est question
comme architecte militaire et
autant de sciences : anatomie, mathématique, pers
hydraulicien. Dans le même temps, il s'est réinscrit
pective. techniques hydrauliques et de fonte, que de
à la corporation des peintres. En 1 5 1 3 , Léonard est
formation artistique. En 1 472, Léonard est inscrit à la
appelé à Rome auprès du pape julien de Médicis.
corporation des jeunes peintres mais il est reconnu
Il y restera deux ans. Là, ce sont les San Gallo. plus patri
presque tout de suite comme ingénieur. Il est curieux
ciens que lui, qui obtiennent tous les grands chantiers.
de tout, presque maladivement curieux, ce qui le rend
On ne confie à Léonard que des chantiers de moin
instable. En 1 48 2 , il part pour Milan pour être fon
dre importance. Vexé, déçu, il accepte la proposition
deur et sculpteur. En fait, il va se présenter comme
de François 1er. Le roi de l 'invite à s'installer
un ingénieur capable de construire des ponts très
en en 1 5 1 5 . Désormais, on le consulte sur la
légers et solides, des machines de guerre, des bateaux,
consolidation des châteaux. sur l'assèchement des
des tunnels. des chars. des édifices. des aqueducs.
marais de Sologne et on lui confie !'organisation de fêtes
Et c'est ainsi que désormais. il va gagner sa vie. Ce qui
dont le clou est souvent une « machine merveilleuse »,
ne l'empêche pas de dessiner des fleurs, de faire de la
faite de mécanismes et d'automates qui démontrent
géologie, de pratiquer des dissections pour concevoir des
toute l 'ingéniosité de Léonard. En mai 1 5 1 9 , il meurt
planches d'anatomie. De nombreux dessins attestent de
au château d'Amboise.
Compréhension écrite g lobale
Compréhension écrite déta i l lée
1. Léonard d e Vinci appartena it-il à u n e
1. Que d écouvre-t-on g râce à l'écriture
fa m i l l e n o b l e ? Donnez d e u x justifications tirées d u texte.
d e Léonard ? 2 . Quelle est la principale caractéristiq u e
2 . Que vous apprend ce texte sur la formation des jeunes gens à la Rena issance ?
d u caractère de Léonard ?
Expression écrite Vous rentrez d'un voyage en Ita lie au cou rs duquel vous vous êtes a rrêté(e) à Vinci. Là, vous avez découvert tous les talents d e Léonard d e Vinci . Envoyez u n e-m a i l ( 1 50 m ots) à votre m e i l leur(e) a m i (e) p o u r l u i raconter cette découverte.
quatre-.v ingt-hult
leçon
17
Les copains d'abord
leçon
18
Toutes folles de lui : le monde des fans
leçon
19
La planète sports
leçon
20
Des histoires d'amour...
Exprimer ses sentiments
!
leçon
Les copains d'abord!
17
Écoutez et répondez !;amitié
Ça fleurit comme une herbe sauvage, N'importe où, en prison, à l'école, Tu la prends comme on prend la rougeole Tu la prends comme on prend un virage C'est plus fort que les liens de famille Et c'est moins compliqué que l'amour [...]
1. Écoutez la chanson une première fois. Lisez les phrases qui suivent. Réécoutez la chanson et cochez les phrases qui correspondent à ce que vous avez entendu. a. L.'.amitié, c'est comme un cadeau du ciel, c'est un miracle.
0
b. L.'.amitié, c'est contagieux comme une maladie. c.
0
e. L.'.amitié, ça donne du courage pour toutes les batailles.
0
f. Un ami, c'est souvent mieux qu'un frère ou une sœur.
0
g. L.'.amitié, ça disparaît avec les années, quand on vieillit.
0
À un ami,
tu peux emprunter de l'argent mieux qu'à une banque.
Voici les réponses à une question du sondage Le Pèlerin-Sofres (12-13 avril 2005). L'une des réponses est identique à une phrase de la chanson. Laquelle ? Question : Vous-même, jusqu'où iriez-vous pour protéger
un ami*?
0
6ô Phonétique, rythme et intonation Le son
[3]
Écoutez et répétez. sans
a. le courage: J'ai du courage.
oui
non
79
20
1
57
39
4
36
60
4
Agir contre vos convictions
33
66
1
Phonie-graphie
Mentir, faire un faux témoignage
32
65
3
Un s ou deux s ?
Prendre des risques, vous mettre en danger Risquer votre vie Trahir une femme ou mentir à une femme
*
opinion
Attention !
b. On partage: Jules et Georges
partagent tout. c.
Il a quel âge? Il est très sage !
d. Je cherche un siège en cuir sauvage.
Complétez.
Les résultats sont donnés en pourcentage(%).
(1) les personnes interrogées sont toutes (2) plusieurs réponses étaient possibles.
masculines ;
3.
0
d. Un ami, c'est quelqu'un qui est là quand on a trop bu, quand on est ivre.
h.
2.
0
L.'.amitié, c'est malheureusement souvent à sens unique.
C'est le seul carburant qu'on connai... e Le vieillard y retrouve sa jeune...e C'est la banque de toutes les tendre... es
Formulez vous-même la règle.
Que peut-on dire de cette question ? Que pensez-vous de ces réponses ?
Pour avoir le son
quatre-vingt-dix
[s]
entre deux voyelles...
leçon
Lisez et écrivez
17
I.:amitié est à la mode
T
outes les enquêtes le disent : les Français souf
tant d'autres domaines, elles investissent celui-ci :
frent de plus en plus de solitude. Ils ont donc
l'univers des copines est omniprésent au théâtre,
tendance à valoriser à l'extrême, voire à idéaliser,
au cinéma ... et dans la vie de tous les jours.
l'amitié. Un ami, on peut tout lui dire ; avec lui,
Avant, dans les couples, on avait surtout des amis
on peut être soi-même, on n'a rien à prouver ... Et
communs, on se recevait entre couples. C'est beau
surtout, un ami, c'est le signe même de la liberté
coup moins vrai aujourd'hui : bien sûr on a des
de choix. On entend souvent cette remarque : on
amis communs mais chacun(e) préserve quelques
ne choisit pas sa famille - on la« subit» , mais mes
relations« privées», personnelles, qu'il s'agisse des
amis, eux, je les ai choisis.
amis d'« avant» ou non. Combien de fois un mari
Nous recherchons bien sûr des amis qui nous res
ou un copain entend-il : « Ce soir, je ne dîne pas là,
semblent. Avec eux, c'est tout un mode de vie qu'on
j'ai un dîner de filles!» Et il n'a rien à dire! Sinon,
choisit, des codes communs, des goûts communs...
il erait pour un tyran domestique! Et d'ailleurs,
Avec eux, on sait ce qu'on partage, ce à quoi on
lui-même, il va bien aux matchs ou à la pêche avec
adhère et aussi, ce qui est peut-être plus important
ses copains!
encore, ce que l'on rejette. Pas besoin de s'expliquer,
Qu'est-ce qu'on trouve chez l'ami(e) qu'on ne trouve
on se comprend à demi-mot.
pas chez le cont ? I.:humour, le rire, la légèreté, les
I.:amitié est à la mode : l'amitié entre hommes, bien
confidences, disent-elles. La sincérité, la simplicité,
sûr qui a donné naissance à bien des mythes, Achille
la fidélité, une activité partagée, disent-ils.
et Patrocle, Olivier et Roland, Montaigne et La Boétie,
« I.:amitié, c'est beaucoup mieux que l'amour parce
les westerns, les soirées foot ... mais aussi et de
que c'est moins névrotique et que ça dure plus long
pl�s en plus, l'amitié entre femmes. Comme pour
temps», conclut nettement Mélissa.
Compréhension écrite
D Selon le texte, pourquoi l'amitié est-elle devenue si importante aujourd'hui
El Selon l'auteur du texte, les amis- que l'on
choisit - sont plus importants que la famille - qu'on« subit». Quelle est votre opinion sur ce sujet ? Développez en une dizaine de lignes avec une phrase d'introduction, trois ou quatre phrases de développement et une phrase de conclusion.
?
El Comment comprenez-vous cette phrase :
«Avec eux, on sait ce qu'on partage, ce à quoi on adhère et aussi, ce qui est peut être plus important encore, ce que l'on rejette» ?
Orthographe d'usage Ça s'écrit avec un j ou avec un g?
Expression écrite
D Quelle différence feriez-vous entre un copain {ou une copine) et un{e) ami{e)
?
a. La lettre j se prononce toujours Jacques, Jean, Joseph, Jules...
b. La lettre g se prononce [:;] devant les voyelles e, i et y : Genève, Gironde, la gymnastique, nous mangeons, il mangea, nous déménageons et [q] devant les voyelles a, o et u : la gare, le golf, Gustave.
gue
Manières de dire •
Être rond comme une bille (ivre)
•
Un gars (un garçon, un homme)
[::;] :
•
[q] :
la langue, la bague, la guerre, la gueule ...
gui • [q] : guider, le gui, la guitare, la guillotine, une anguille (mais une aiguille [egij])
Attention à gh
•
Ghislaine
mots d'origine étrangère, gh les spaghetti [spa�Jl'li].
quatre-vingt-onze
[3islrn] mais pour les [q] : le ghetto [ql'lo],
,
Grammaire et orthographe grammaticale C'EST LE SEUL, LA SEULE
Exercice
+
Transformez ces phrases comme dans l'exemple. Le relatif n'est pas toujours qui ! --+C'est le seul qui connaisse tous mes secrets. Il sait m'écouter.
b. Avec lui , je ne dois pas me surveiller, il me
SUBJONCTIF
Pour marquer la subjectivité, on utilise le subjonctif après : C'est fe seul ... que ..., t-----1 c'est l'unique ... que, tout comme après les superlatifs : C'est la pièce la plus drôle qu'on ait vue depuis longtemps. C'est le seul copain qui soit capable de me faire rire. C'est la seule chose dont je sois fier.
prend comme je suis. c.
+
C'est le seul carburant qu'on connaisse Oui augmente à mesure qu'on /'emploie.
Mon ami Bertrand connaît tous mes secrets
a.
RELATIF
Je pewde réveiller à n'importe quelle heure pour lui raconter mes problèmes.
d. j'ai to uj o urs écouté ses conseils. e.
Il a toujours du temps pour moi.
ATTENTION, OBSERVEZ CETTE CONSTRUCTION. 1. Avec mes amis, on sai!
ce q,u'on partage. (partager quelque chose)
2. Avec mes amis, on sait ce dont on a besoin. (avoir besoin de quelque chose) 3. Avec mes amis, on sait ce à quoi on adhère. (adhérer à quelque chose)
ATTENTION À LA CONSTRUCTION ET AUX DIFFÉRENTS SENS DE 1. // y a un pas qu'on ne franchit pas,
sinon avec circonspection.
SINON
.:�.;
Ici, sinon se trouve en corrélation avec .une proposition négative. Il signifie : sauf, excepté.
2.À quoi sert un ami sinon à tout nous pardonner ? Ici, sinon est en corrélation avec une proposition interrogative. Il signifie : si ce n'est. ..
3.11 peut introduire une restriction
: S'il a du temps, il visitera toute l'Europe
sinon seulement la .
4.Avec le sens de : autrement. Et il n'a rien à dire ! Sinon, il erait pour un tyran domestique ! Très souvent, ce sens de sinon s'utilise dans un contexte de menace : Finis tes devoirs sinon tu n'iras pas jouer.
ATTENTION À NE PAS CONFONDRE
D'AILLEURS
ET
PAR AILLEURS
Et il n'a rien à dire ! Sinon, il erait pour un tyran domestique ! Et d'ailleurs, lui-même, il va bien aux matches
avec ses copains.--+ Dans une argumentation,
·une idée.
d'ailleurs apporte un argument supplémentaire pour appuyer
·
Par ailleurs (de plus, d'autre part)--+ Dans une énumération ou dans le déroulement d'un raisonnement, on introduit un nouvel élément. Nous avons abordé la question des salaires. Par ailleurs, M. Va/ton a évoqué les conditions de travail dans son atelier.
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE Attention à la conjugaison. Observez. Je choisis mes amis librement. - On choisit ses amis librement. - J'ai choisi de ne pas me marier. Pierre, je l'ai choisi; et lui, il m'a choisie: bref, nous nous sommes choisis mutuellement. Mes COP.ains, je les ai choisis. - Et mes copines aussi, je les ai choisies.
. --+
choisi, choisie, choisis, choisies, choisit : on entend la même.chose ! Attention à la fonction des mots !
m
quatre-vingt-douze
leçon
17
ami? Qu'est-ce qu'un
1
l1iil4.Jl!.]IEI
1•JllMl!.!Jil
�:�� i le� éléments �uivants, quels sont � euv�nt e� re. un frein à vos amitié� �!
. Vous-même aujourd'hu"1 d" mez-vous ' que vous avez de v rais am1·s de vot re sexe** ?
. (plusieurs reponses possibles)
Oui, j'en ai un avec qui je partage tout ou presque.
!.'.éloignement géographique
Oui, j'en ai plusieurs, avec qui je partage
Le manque de temps
des choses différentes.
Les désaccords sur la façon de vivre
Non, je n'en ai pas vraiment.
La vie de couple
Non, j'en ai eu mais je les ai perdus de vue.
Ne se prononcent pas
Sans réponse
(1\l@i[.lffj
1 existe une vraie am·t·, Pour qu'"I · 1 1 e entre deux p ersonnes, est-il nécessaire** . (plusieurs réponses possibles)
. Vo�s, personnellement, combien de vrais amis avez-vous** ? un deux trois quatre
communes
1
très jeunes
1
de cinq à neuf . dix et plus
1
aucun
d'avoir des valeurs
1
de s'être connus
d'avoir le même âge
1 d'être du même sexe r--·------1 d'avoir la même 1r situation familiale -=- -
ne se prononcent pas
1
----- d'avoir le même
i niveau de revenu
par réciter. Apprenez 4. Exercez-vous à e ain nt Fo de La cœur ces six vers nt le rythme. respecta en es ez-l et récit dJose ! le est une douce Qu'un ami véritab votre soins au fond de Il cherche vos be
posées 1 us des questions 1. Que pensez-vo 2.
nses sont-elles z votre réponse. si ncères 1 Justifie
À votre av is, les répo
répondre à 3. Si vous deviez 1 us que diri ez-vo
ce
questtonina re,
cœur pu deur Il vous épargne la rir vous-même De les lui découv t out lui fait peur Un songe, un rien, ce qu'il aime. Quand il s'agit de
deux amis, 1678. La Fontaine, Les
quatre-vingt-treize
Toutes fo lles de lui le mo n de des fans
leçon
18
• •
Écoutez et répondez
1. Les trois locuteu rs parlent : a. d ' u n e é m i s s i o n d e ra d i o b . d ' u n e é m i s s i o n d e té l é c. d ' u n a rt i c l e de j o u r n a l
0 D
2. Cochez les noms que vous avez entend us. a. Géra rd D e p a rd i e u c. Isa be l l e Adjani e. J a c q u e s C h i ra c
0 0 0
g. C l a u d e Fra n ç o i s
i. J o h n ny Ha l lyday L__,
k. D a l i d a
b. Lorie d . M y l è n e Fa r m e r f. C h a r l e s Az n a vo u r
0
h . M i ke B r a n t
C
j.
D
M i chaël J a ck so n
1. J e a n R e n o
C(, P h onétique,
ryt h m e et i ntonat i o n
0
Le rythme de la phrase
0
Écoutez et répétez. a. Rega rde, m o i , q u a n d j ' éta i s petite,
0
j ' a d o ra i s D o rot h é e .
(rythme 2 / 1/4 / 6)
b. M o i , ça m ' éto n n e touj o u rs, ces g e n s q u i d evi e n n e nt fo u s o u p o u r u n ch a nte u r o u
3·. Réécoutez le d ocu m ent et repérez le
p o u r u n a cte u r.
(ou les) adjectif(s) synonyme(s) de : a. fo u , fo l l e :
. . .
b. i d i ot, stu p i d e :
. . .
4. Quel rés u m é correspond exactement à ce
(rythme: 1/5 /5 /5 /5)
C(, P h onie-g ra p hie
que vous avez entend u ?
a. T r o i s co l l èg u e s évo q u e nt d e s s o u ve n i rs d ' e nfa nce: i l s éta i e nt t o u s fa n s d ' u n e a n i m at r i c e d e t é l év i s i o n ,
Combien y a-t-il de manières d'écrire ce que vous entendez ? Écrivez-les.
C'est Pierre...
D o roth ée . I l s p e n s e n t q u e c'est u n e p h a s e n o r m a l e , u n beso i n d ' i d e ntificat i o n r
b. T r o i s co l l èg u e s d i sc u t e n t d u p h é n o m è n e d e s fa n s .
M a niè re de dire
I l s o nt d u m a l à co m p re n d re co m m e nt o n p e u t
• Un a p p a rt (un appartement)
d eve n i r fo u p o u r u n ch a nte u r, u n a cte u r . . .
• Drôlement (ici vrai ment, absolu ment)
c. Po u r ces t r o i s co l l èg u es, l e p h é n o m è n e des fa n s est u n p e u d i ffi c i l e à co m p re n d re, m ê m e s ' i l
• Être aux anges (être fou de joie, très heureux) • Le f ric (familier) (l'argent)
s ' ex p l i q u e p a r u n beso i n d ' i d e ntificat i o n .
quatre-vingt-quatorze
leçon
Lisez et écrivez
18
JEAN-PHILIPPE
patron de bowling en Johnny Hallyday. Pas facile : il s'agit de refaire tout le parcours du chanteur gui,
un film de Laurent Tuel avec Johnny Hallyday et Fabrice Lucchini
rappelons-le, a commencé sa carrière à seize ans et en a plus de soixante aujourd'hui. Pas facile, mais pour Fabrice, rien n'est impossible car l'enjeu est
oici un film qui aurait pu s'appeler Laforce du
vital. Aussi, chanson après chanson, obstinément,
désir ou Prenez vos désirs pour la réalité.
il lui apprend tous ses succès et le pousse à devenir
Fabrice, un cadre un peu médiocre, sans beaucoup
Johnny, à (re)conguérir son public, en commençant
de personnalité, a une ion sans limites pour
par les maisons de retraite ou les fêtes scolaires.
Johnny Hallyday. Il est « fanissime », court à tous
Ce film. gui se moque gentiment du monde des
ses concerts et écoute jour et nuit les tubes 1 de son
fans et joue finement sur la nostalgie, a reçu un
idole. Mais un jour, le drame arrive. À la suite d'une
accueil chaleureux et c'est mérité car c'est un film
bonne cuite2• Fabrice reçoit un coup sur la tête et
éminemment sympathique.
se retrouve dans un monde parallèle, un monde
Johnny Hallyday jouant à contre-emploi son pro
V
obscur et angoissant où personne n'a jamais connu
pre rôle est très convaincant, sa composition de
Johnny Hallyday, où même son nom ne dit rien à
patron de bowling un peu raté, un peu pataud4 est
personne, bref, un monde où Johnny Hallyday n'a
vraiment parfaite ! Quant à Fabrice Lucchini, il joue
jamais existé. Il existe bien une idole du rock en
les allumés5 avec sa véhémence habituelle. Comme
mais c'est un certain Chris Summer qui n'a
toujours, il est excellent .
rien à voir avec son idole chérie.
Bref, un film gui devrait plaire à tous, aux incondi
I.:horreur! Comment survivre ? Il ne reste à Fabrice
tionnels de Johnny, bien sûr - ouf! on n'a pas rêvé,
qu'une chose à faire : recréerJohnny, l'inventer.Après
il existe!
quelques recherches, il rencontre un certain Jean
-
. à ceux de Lucchini et à tous les autres. Mathilde Brunner
Philippe Smet3 gui ressemble comme deux gouttes
l. Un tube (fam.)
d'eau à la rock star mais qui, lui, n'est jamais devenu
:
un succès.
2. Prendre une cuite (fam.)
célèbre. C'est le patron d'un bowling, un brave type très
:
s'enivrer, boire trop.
3. Jean-Philippe Smet est le vrai nom de Johnny Hallyday.
peu« glamour ».Avec la ion des vrais fanatiques.
4. Pataud : maladroit.
Fabrice va mettre toute son énergie à transformer ce
5. Être allumé (fam.)
:
excité, fou .
C o m p ré h e n s i o n é c r i te
E x p ressi o n é crite
•
D Vous êtes un critique de cinéma. Vous avez
Relevez tous les m ots et les expressions montrant que la journa l iste a apprécié ce fi l m .
détesté ce fil m . Reprenez les informations co nten u es d a n s ce texte et réd i gez en dix l i g nes un com m enta i re très défavo rable.
O r t h o g raphe d'usage
EJ
Les adjectifs en -issime un élève nullissime, brillantissime un diamant rarissime il est richissime (mais *pauvrissime n'existe pas}, célébrissime...
Réd igez u ne critique positive à propos d u dernier fi l m que vous avez v u . Reprenez l'organisation du texte : a. résumé du film ; b. commentaire personnel.
Cette terminaison exprime l'intensité : vraiment très nul, très brillant, très rare, très riche, très célèbre.
Attention
! Peu d'adjectifs acceptent ce suffixe. Si vous en fabriquez un (comme« fanissime »), mettez-le entre guillemets pour bien montrer que c'est un néologisme, un mot que vous avez créé, une invention.
m
quatre-vingt-quinze
18
Grammaire et orthographe grammaticale Exe rc i c e 1
!.:EXPRESSION DE LA NÉGATION (3)
Mettez ces phrases à la forme absolument négative.
1. Personne et rien peuvent avoir plusieurs fonctions : •
sujets Rien n'est impossible.
a. j ' ai mangé quelque chose avant de partir. b. Tout peut t'arriver !
•
objets direct ou indirect
•
complément circonstanciel
Il ne connaÎt personne, il ne parle à personne.
c. Tout le monde connaît Johnny Hallyday ici .
Je ne suis là pour personne. Ne va avec personne !
2. L.'.ordre des négations Exe rcice 2
,_____.
•
Répondez à la forme négative.
avec un temps simple
Il ne dit jamais rien, il ne voit jamais personne.
--+
a. Vous ave z renco ntré quel q u ' u n d ' i ntéres
•
sant ?- Non, . . .
Rien et personne : toujours en dernière position
avec un temps composé Il n'a jamais rien dit, il n'a jamais vu personne. --+
b . Il vous a déj à dit quelque chose à ce sujet ?
Rien et personne : toujours en dernière position
Rappel : on peut avoir plusieurs termes négatifs à condit ion
- N on,
de ne pas uti l iser pas.
c. Tu j o u e s q u e l q u e fo i s ave c q u e l q u ' un, à
Il n'a plus jamais rien dit à personne. Je n'aimerai plus jamais personne.
l ' école ?- Non, ...
•Voir le Précis grammatical p. 134.
Exe rci ce 3
LE PRONOM DÉMONST RATIF
Réécoutez le document oral. Dans ces phrases, que représente ça?
a. Elles connaissent� par cœur. � fait rire sa mère, moi, je trouve ça nul .
"
ÇA
»
À l'oral, «
on utilise beaucoup ce démonstratif neutre ».
Attention, à l'écrit, il est préférable de l'éviter quand 1-----1 c'est possible.
b. Les psychiatres disent que c ' est bien pour la construction du moi ou quelque chose comme ça. j 'ai lu ça quelque part.
E xe rc i ce 4
ATTENTION À !.:ADJECTIF
Dans ces phrases, quel est le sens de certain?
CERTAIN
1. Tout seul, certain (sûr, assuré) Je suis absolument certain de ce que je dis. 1-----1
c . On n'est j amais certain de rien dans la vie.
d.j ' ai rencontré u n c ertain n o m b re de pro-
2. Certain+ nom (expression d'une indétermination) : Il habite à une certaine distance de Marseille. (quelle distance exactement ? On ne sait pas) 3. Un certain+ nom de personne (on parle de quelqu'un d'assez peu important) :
blèmes.
Un certain monsieur X
ORT HOGRAPHE GRA MMATICALE
Adjectif verbal
Observez la d iffé re nce d'orthogra phe.
»
Il peut avoir des sens très différents.
a. Vous connaissez un certain Pierre N adaud ? b.j'accepte mais à certaines conditions.
«
ou
participe présent ? ( 1)
Il est très convaincant (adj.)/ torateur, convainquant son public (part. présent), a été très applaudi. Votre comportement est provocant (adj.)/ Les pluies ont été très violentes, provoquant des inondations dans toût le sud du pays (part. présent).
Civilisation
leçon
18
U n mo nde de fans
Gu'est-ce qu'être« fan», au juste ? C'est peut
pelle l'émotion provoquée par la mort de Rudolf
être tout simplement tomber amoureux. Mais
Valentino ou par celle de Carlos G ardel. Ou,
pas de n'importe qui ! C'est tomber amoureux
plus près de nous, la quasi-déification de James
de quelqu'un qui est très connu et qui, lui (ou elle), ne vous connaît pas. Être fan conduit
Dean ou d'Elvis Presley. Chose curieuse, il y a assez peu d'études en sciences sociales sur ce
donc inexorablement à la frustration.
phénomène ; en revanche, plusieurs films se
Pour le fan, la célé brité dont il s'est épris
sont récemment intéressés à la question du
prend une très grande importance, il pense
vedettariat et de la
«
fan attitude». Podium,
à elle, il est prêt à
par exemple, où le
consacrer à sa pas
héros est un « sosie
sion beaucoup de
professionnel» de
temps, b eaucoup
Claude F r a n ç o i s
d'argent.
e t finit par souffrir
Le rêve de tout fan
d'un dédoublement
est b ien sûr d'ap
d e p e r sonnalité.
procher son idole,
Un peu plus tard,
il va donc, si c'est
Emmenez-moi, en
un ch anteur, a l l er
2 005 , évoque l a
à tous ses concerts
ion dévorante
et essayer, bonheur
et communicative
suprême, d'obtenir
d'un quinquagé
de lui un autogra
naire pour Charles
phe,,une photo dé-
Aznavour, qu'il finit
dicacée ou mieux
par rencontrer, au road movie
encore d'être pris en photo avec lui. Il va se
terme d'un
renseigner pour savoir où son idole h abite,
arrosé*) qui le mène de la grisaille du nord
«
"
mouvementé ( et
dans quel restaurant il déjeune, quels bars
à Paris. Ou encore, plus récemment, le film
il fréquente. . .
d'Agnès J aoui Le Rôle de sa vie qui analyse
Et quand enfin i l l'aperçoit, le bonheur est si
finement les drames que peut produire le désir
intense qu'il frôle parfois l'hystérie.
obsessionnel de « hanter» une célébrité, de
Bien que les médias, à travers certaines émis
se glisser dans sa vie, au risque de perdre sa
sions de télévision, la presse people, les blogs
propre identité.
sur Internet, bref à travers la multiplication des images, favorisent le développement de ce
: l e s p e r s o n n ages boivent b e a u co u p t o u t a u l o ng d e c e « p è l er i n ag e ».
*Arrosé
phénomène, il n'est pas nouveau. Qu'on se rap-
Expression personnelle orale ou écrite 1. Cherchez sur lntemet des i nfonnations
con cern ant les fan dubs d'Elvis Presley et faites une synthèse de 15 à 20 lignes pour la revue française Phosphore q u i s'ad resse aux 15-25 a n s . L e titre de votnt. artide : • Elvis Ptesley n'est pas mort 1 » ·
·
2. Dans votnt paJ!I. U existe sans doute
r/chanteuse, u n(e) artiste ( acteur/acbtcatl'IUI déchaine la ion
des fans. De qui s'agit-il 1 Com ment se traduit cette " fan attitude » 1 Développez en une dizaine de lignes. ·
3. Vous, personnellement, êtes-vous ou avez-vous été à une certaine époque de votre vie fan d'u ne célébrité 1 Si oui, racontez cette expérience. Si non, com ment jugez-vous ce phénomène 1
quatre-vingt-dix-sept
leçon
La planète spo rts
19
,,
Ecoutez et répondez
LE PÈRE : Bonj our. MATHIEU : Bonj our.
Cô P h o néti que, ryth me et i ntonat i o n
LE PÈRE : Tu en fais u n e tête !
Écoutez et répétez.
Qu' est-ce que tu as ?
L'intonation d'envie
MATHIEU : On a perdu .
[
. . .
J ' a u ra i s a d o ré ça . La ch a n ce !
]
L'intonation d'iration C'est d e s d i e u x ces m e c s- l à . J ' a d o re co m m e nt i l s d ri b b l e nt . I l s s o n t extra o rd i n a i re s . Tro p fo rt !
1. De quel sport est- i l. q u estion ?
Donnez deux ind ices. 2. À votre avis, quel âge a à peu
près Math ieu ?
«
d'hyg iène de vie
»
• Tenir le cou p (résister) • C'est des bêtes (ce sont des surho m m es, des héros)
3. Que veut d i re le père q u a n d
i l parle
M a nière de dire • En faire une histoire (exagérer)
?
• Trop fort (super, gén ial) • Ce n'est pas rigolo (c'est fastidieux) • Va loir le cou p (être i ntéressa nt: ionnant) • C'est des dieux (ce sont des génies, des cha m pions) • U n m ec (fa m . ) ( u n hom m e) • J'ha l lucine (je ne peux pas le croire) • À la bonne franquette (simplement, sans fa ire de m a n ières)
m
quatre-vingt-dix-huit
leçon
Lisez et écrivez
19
Du pain, un peu, des jeux, beaucoup e q u o i s ' o c c u p e n t l e s Français ? De quoi
en publicités vivantes ; du tourisme à l'audiovisuel ,
s' occupe le monde ? De gens qui courent et
en ant bien entendu par les fabricants d'articles
qui sautent sur la neige et la glace. De Rousseau
de sport, les jeux Olympiques ont une signification
D
à Flaubert, de Chateaubriand à Karl Marx - pour
économique. Ils drainent des mil1ions et des millions.
ne rien dire de jules Verne - , beaucoup de grands
À l'époque de M. de Coubertin, les jeux Olympiques
esprits des siècles écoulés ont imaginé l'avenir que
se aient à la bonne franquette : les retombées
nous sommes en train de vivre. Aucun n'a prévu que
étaient faibles. Auj ourd'hui, grâce surtout aux liens
des milliards d'hommes et de femmes vivraient par
avec la télévision, lesjeux prennent une dimension
procuration les exploits physiques de champions de ski ou de saut. Les sports d 'hiver n 'existaient pas, la télévision n'existait pas - et c ' est la conjonction de la télévision et du sport qui donne au monde moderne une de ses dimensions essentielles. Les jeux Olympiques d'hiver ont renvoyé à l'arrière-plan
nationale et internationale. (...) Comme la politique, la littérature et la guerre, le sport est devenu un spectacle. On a répété à satiété que le monde moderne a retrouvé la formule de la Rome impériale : panem et circenses (du pain et des
ce qui se e en Russie, en Algérie, en ,
jeux) . Ce n ' est qu'à moitié vrai . Le pain est réparti
partout. Au-delà des nationalismes, sur lesquels
à travers la planète selon une inégalité révoltante :
il s ' appuie, mais qu'il dée p ourtant, le sport
les uns en ont plus qu'il n ' e n faut, les autres en
est devenu la première, peut-être, des ions
manquent cruellement. Les jeux, au contraire, sont
collectives de l 'humanité.
distribués à travers le monde avec une générosité et une impartialité sans précédent. ( . . . ) I l n ' est
(...) La tradition olympique s'appuie aujourd'hui sur une ,,
tèc)\nique triomphante. Toute une série d'industries sont liées aux j eux . Les courses automobiles de formule 1 servent l 'ensemble de l ' industrie auto
pas impossible que le sport soit l ' i déologie d'un monde qui ne croit plus à rien . Les alpinistes, les descendeurs, les champions de bobsleigh sont les héros de l'inutile et les saints de l ' absurde. Jean d'Ormesson, " Les héros du monde moderne., Le Figaro Magazine, février 1992.
mobile ; les champions de tennis sont transformés
C o m p ré h e n s i o n écrite
D Que s i g n ifie « vivre par procu ration ? Donnez u n autre exe m p l e q u e cel u i d u sport. El Com m ent l'aute u r juge-t- i l les « occu pations d u monde ? EJ I l y a u n e contradiction entre le jugem ent de l'auteur sur le sport et la réal ité »
»
du sport aujourd'h u i . Quelle est-el le ? Com m ent peut-on la com prendre ?
Exp ress i o n écrite
D Ce texte a été écrit i l y a plus d e q u i nze ans.
Vous paraît-i l encore d'actu a l ité ? J u stifiez votre réponse.
El Oui éta it Pierre de Cou bertin ? Rense i g nez-vous sur i nternet et fa ites une n otice biogra p h iq u e .
quatre-vingt-dix-neuf
'19
Grammaire et ortho graphe grammaticale Exe r c i ce 1
LE MOT
Répondez aux questions en utilisant le pronom en.
«
EN
»
Rappel •
préposition, devant un nom :
•
pronom personnel COD, devant un verbe :
•
pronom personnel CO indirect, devant un verbe :
Ils sont transformés en publicités vivantes.
a. Est-ce que vous connaissez des j oueurs de foot ? - Non, .
Les uns en ont plus que les autres.
b. Avez-vous eu de la chance dans votre vie ?
Les uns en manquent cruellement.
- Oui, . . c . Vous vous souvenez d e c e procès ?
- N on,
. .
Exe rc i ce 2
L:EXPRESSION DE LA NÉGATION •
Quel est le sens de ces phrases : acceptation, certitude, probabilité, obligation ?
a. Il sera sans doute là ce soir.
Il n'est pas impossible que (il est possible que) +
subjonctif �-�
•
Vous n'êtes pas sans savoir (vous savez)
•
Je ne peux pas ne pas le faire (je le fais, je suis
obligé de le faire)
b. Il n 'est pas impossible qu'ils soient à Paris.
Rappel
c. C'est sans aucun doute la seule chose à dire.
sans doute (peut-être)
d. Tu ne peux pas ne pas le recevoir.
sans aucun doute (certainement)
e. - Un petit café ? - Ah ! Je ne dis pas non .
•Voir le Précis grammatical p. 134.
E xe rc i ce 3
LA CONCORDANCE DES TEMPS
Mettez les verbes principaux au é et accordez les temps.
•
À
L:INDICATIF
Verbe principal au présent : Je sais que vous ave_z lu mon livre, que vous
a. j'apprends que vous ne serez pas là en mai . b.
(4)
me comprenez mieux maintenant et que nous deviendrons amis un jour.
Il dit que tu as caché son sac et qu'il sera en •
retard à cause de toi.
Verbe principal au é : Personne ne pensait que le sport prendrait une telle importance.
c. Elle pense que tu es capable de réussir et que
tu peux devenir un grand champion.
•Voir le Précis grammatical p. 131.
d. Personne ne sait qu'il est venu et qu'il repartira
bientôt .
L:EXPRESSION DES SENTIMENTS : !.:IRATION •
Les verbes : irer qqn ou qqch, avoir de l'iration pour qqn ou qqch, s'enthousiasmer pour qqch, provoquer, soulever l'enthousiasme de qqn, applaudir qqn ou qqch, il est irable que +subjonctif
•
Les adjectifs : extraordinaire, enthousiaste, enthousiasmant, formidable, merveilleux : utilisés seuls ou dans une expression impersonnelle +subjonctif Attention ! les deux derniers ne peuvent pas être précédés de très.
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
Accord sujet /verbe Attention !
N'oubliez pas d'accorder le verbe avec le sujet même quand celui-ci est placé après le verbe.
De quoi s'occupent les Français ?
cent
Civilisation
leçon
19
�abbé Pierre
Hver 54 est un film de Denis Amar qui date
d'Emmaüs. Toujours en activité, elle rassemble
de novembre 1989. Il raconte comment, pendant
aujourd'hui une quarantaine de compagnons
l'hiver de 1954, alors qu'il fait -20°C à Paris et
et trois responsables, aidés de très nombreux
-30°C dans certaines régions de , les
bénévoles. Elle vit, comme à l'origine, du ra
sénateurs ont refusé de
massage et de la récupé
voter les crédits pour la
ration de milliers d'objets
construction de « cités
revendus ensuite pour
d'urgence». Ces « cités
financer les différents
d'urgence » sont l'idée
projets des compagnons.
d'un abbé, ancien résis
Er:nmaüs International
tant, ancien député, ré
existe aujourd' hui dans
volté par les inégalités
de nombreux pays. Le
sociales et les difficultés
principe n'a pas changé.
de logement rencontrées
Le but d' Emmaüs est
par tous les pauvres gens
d'« agir pour que cha
que la guerre et l'exode
que homme puisse vivre,
rural ont chassé de chez
s'affirmer et s 'accom
eux. Dans la nuit du 3 au
plir dans l'échange et
4 janvier 1954, une fem
l e p a rtage, ainsi que
me meurt de froid. �abbé
dans une égale dignité».
Pierre lance un cri sur les
En 1984, l'abbé revient
ondes de radio Luxem
sur le devant de la scène
bo1,1rg : « M es amis, au
pour dénoncer le man
secours». Son appel dé
q u e de logements et
clenche ce que les jour
d ' h é bergements d'ur
nalistes appelleront« l'in
gence pour les plus dé
surrection de la bonté» et
munis, les exclus de la
pousse les pouvoirs pu
croissance économique.
blics à construire plus de
Devenu une figure em
logements sociaux. Il va provoquer en
blématique de la lutte contre toute exclusion,
et même en Europe un immense élan de
l'abbé Pierre subit la tyrannie de la notoriété.
À 94 ans, en 2 006, il a pris l'habitude de se
générosité. �abbé Pierre, qui vit dans une vieille mai
retirer un mois sur deux pour prier et méditer.
son en région parisienne, y accueille des
Ses apparitions médiatiques sont désormais,
personnes en difficulté. Il a baptisé ce lieu
à chaque fois, des événements. �abbé au
« Emmaüs». Après l'incroyable succès de
béret basque et à la longue barbe est, année
son initiative, en janvier 1954, il fonde la
après année, l'une des personnalités les plus
Communauté des compagnons bâ tisseurs
irées des Français.
Dès 1951 Rolantlllarthes dans Mythologies s'intenoge : • J'.a villn s à me demander
partie de la nation s'autorise, une fois de plus, pour substituer impunément les signes de la charitB à la téalité de la justice. » Com ment com prenez-vous cette phrase et qu'en pensez-vous 7
si la belle fit toudNlnte iconographie de l'abM n.. W'at pas l'alibi, dont une
cent un
Des histo ires d' amour...
leçon
20 ,,,
Ecoutez et répondez Bonj our. Le sujet que nous allons aborder auj ourd'hui dans notre émission Français d'ici et d'ailleurs est celui de ce qu'on appelle communément les « mariages inter.culturels » ou encore « mariages mi xtes » . C ' est une situatio n qui s e généralise, qui s e banalis e , e n rais o n bien sûr de la mondialisatio n . S i l'on peut dire que toute union peut être considérée comme un défi, un « challenge » , bref une aventure pleine de risques, c'est encore plus vrai pour les couples mixtes, qui sont confrontés à des obs tacles bien spécifiques. Et c'est surtout vrai lorsque le couple s 'installe dans le pays de l'un des conts. Pourquoi ? Examinons ce premier cas de figure.
[ . ] .
1. C h oisissez le titre q u i convient le m ieux
a u docu m ent q u e vous avez entend u .
.
o'è P h o n é t i que, ryt h m e et i nt o n at i o n L a mise e n relief, l'accent d'insistance
a . M a r i a g es m i xtes : u n vra i d éfi b. C o m m e nt r é u ss i r u n e expat r i a t i o n c. L'.éd u cati o n d e s e nfa nts d e co u p l es m i xtes
Écoutez et répétez. a. L'.e nto u ra g e q u ot i d i e n , ce s e ra l a fa m i l l e de l ' a utre, l es a m i s d e l ' a utre, l e s co l l èg u es
2. Réécoutez le document, plusieurs fois
de l ' a utre . . .
b . I l fa ut l e p l u s tôt p o ss i b l e t r o u v e r u n e m p l o i . c. Vo u s d evez m a i nte n i r d è s l a n a i s s a n ce l e s
si n écessaire, pour trouver le m ot ou l'expression correspond a nt à :
d e u x l a n g u e s e t l e s d e u x c u ltu res.
a. h a bit u e l l e m e nt, d ' h a b i t u d e , g é n é ra l e m e nt, en g é n é ra l
b . évi d e m m e nt, b i e n sûr, b i e n e n te n d u c. l e co ntexte, l ' e nv i ro n n e m e n t d . a u d é b ut, a u co m m e n ce m e nt
P h o n i e-g ra p h i e Quand/ Quant à Les deux mots se prononcent de la même façon : [kà] et, attention !, dans les deux cas, la liaison se fait en [t].
3. Selon vous, que sign ifie « s'envenimer » ?
Aidez-vous du contexte. «
Soyez to l é ra nts, soyez co m p r é h e n s ifs,
Quand ils sont arrivés [katilsô . . ] Quant au second cas de figure [kato . . . ] .
d i sc utez avec votre co nj o i nt a v a n t q u e la s i t u ati o n n e s ' e n ve n i m e .
»
( e n ce q u i c o n c e r n e l e . . . )
O r t h o g ra p h e d'usage
M a n i è re de di re
Les suffixes verbaux e n -asser o u -ailler sont dépréciatifs ; leur con notation est négative : ils donnent une idée de lenteur, de laisser-aller rêver, rêvasser... • traîner, traînasser (ou traînailler)
• Un vœu pieux (un souha it peu réa lisable)
-
• U n e bouée de sauvetage (au sens figu ré) ( u n e aide précieuse) • Ça tourne a u vinaigre (ça tourne m a l )
cent deux
leçon
Lisez et écrivez
20 toute la semaine et qu'il avait envie de se reposer.
Témoignage de Laurence F
B
Et il restait là, dans le jardin, à lire tous les journaux
on, alors, voilà. Avec Antonio, on s'est rencontrés
de la semaine qu'il n'avait pas eu le temps de lire, à
à Lille, en 1 995. Au resto-U1 ! Moi, je faisais une
traînasser jusqu'à midi sans même débarrasser son
licence de lettres et lui, il venait de Valparaiso pour
bol de petit déjeuner ! Et ies cousines, les oncles, les
faire ici ses études d'ingénieur. Il était marrant, très
copains, tout ça débarquait chez nous, quelquefois
gai, sociable, racontant plein d'histoires . . . Il m'a plu
même à l ' heure du déj euner. Moi, je m 'étais fait
tout de suite. Je crois que ça a été réciproque. Et puis,
quelques amies françaises avec qui je m 'entendais
c 'était rigolo2, lui très brun et super expansif, moi
bien. On faisait du jogging le dimanche matin et des
blonde, organisée, plutôt réservée. On se complétait
balades en sierra l'après-midi . . . le plus souvent sans
bien. Bref, on s 'est mariés l'année suivante. Mes pa
Antonio qui trouvait toujours un prétexte pour rester
rents le trouvaient un peu fou fou, un peu exotique
à la maison. Heureusement que l'été, on rentrait en
mais ils l ' aimaient bien. En 1 999, quand il a fini ses
: pour moi, c'était une bouffée d'oxygène !
études, on est rentrés au Chili. Moi, j ' étais heureuse
Petit à petit, ma belle histoire tournait . . . pas au
de voir du pays, de m'installer avec lui ailleurs qu'en
vinaigre, non, mais à la désillusion, plutôt.
. Et lui, il était très content de rentrer.
Et ça ne s'est pas arrangé avec la naissance des gar
Le problème, dès le départ, ça a été sa famille. Je
çons. Antonio les laissait tout faire, les grands-parents
ne peux p as dire qu'ils n ' étaient pas sympas, ils
et les tantes les gâtaient horriblement ! Moi, je voulais
étaient trop sympas. Ils ne cessaient d'appeler, à
qu'ils soient bien élevés et Antonio ne comprenait
n'importe quelle heure, ils débarquaient à la maison,
pas que j 'essaie de leur inculquer un minimum de
toujours adorables mais . . . enfin, je n'étais plus chez
règles . . . Si jamais je les grondais, c 'était toute une
moi. Antonio, lui, était ravi : ensemble, ils aient
histoire ! Bref ! En un mot, nous nous sommes séparés
des heures à rigoler3 et à parler de gens que je ne
à l'amiable en 2006. Moi, je suis rentrée à Lille avec
çpnnaissais pas. Même chose avec ses copains. Ils
les enfants. Lui , il est resté là-bas mais on est restés
allaient comme des ados4 boire des bières dans
bons amis ; les enfants y vont pour les vacances
des bistrots en refaisant le monde jusqu ' à j e ne sais
d'été ; et lui, il vient les voir à N oël.
quelle heure.
Forum Internet.
Moi, j 'avais fini par trouver un travail à ! 'Alliance et
1. Resto-U : restaurant universitaire.
le week-end, j 'aurais bien aimé visiter le pays, aller
2. Rigolo (fam.)
à Santiago voir des musées . . . qu'on fasse quelque
3. Rigoler (fam.)
chose ensemble. Lui , il disait qu'il avait travaillé
4. Ado
Il
C o m p ré h e n s i o n écrite
0 Les m ots « moi » et « lui » reviennent à
EJ
«Tout ça débarquait chez nous
11
drôle, amusant. :
rire.
adolescent.
« Je crois que ça a été réciproque. Et puis, c'était rigolo, lui très brun et super-expansif, moi blonde, organisée, plutôt réservée.
de très n o m b reuses reprises. Co m m ent exp l i q u ez-vous cette répétition ?
fJ
:
:
11
Justifiez l'em ploi de ces deux tem ps.
• • •
Exp ress i o n écrite
Com ment comprenez-vous le mot « ça » ?
•
En q u atre l i g n es, reform u l ez l es raisons pour l esquel les cette h istoi re d'a m o u r a éch o u é .
D a n s le té m o i g n a g e c i - d e s s u s , n o u s n ' �vo ns q u ' u n « � o n d e cloche », q u ' u n pomt de vue, celui de Lau rence. Racontez leur h istoi re du point de vue d'Antonio. «Bon, alors, voilà. J'étais en pour faire mes études d'ingénieur ...
cent trois
11
2ii
Grammaire et ortho graphe grammaticale Exe rc i ce 1
CONSTRUC TION DU VERBE
Répondez en utilisant le verbe laisser et le pronom qui convient (plusieurs réponses possibles).
•
a. Mon fils de 7 ans veut aller à l'école tout seul .
•
Que dois-j e faire ? ___..
LAISSER
»
Laisser quelqu'un faire quelque chose Laissez votre enfant se débrouiller tout seul. ___..
Laissez-le se débrouiller tout seul
Laisser quelque chose à quelqu'un Laissez un peu de liberté à votre enfant.
.
___..
b. Ma fille de 15 ans ne m'obéit plus. Donnez
moi un conseil . ___..
«
Laissez-lui un peu de liberté.
.
Exe r c i c e 2
LES DIFFÉRENTS SENS ET CONSTRUC TIONS DU VERBE
Reformulez avec vos propres mots les expressions soulignées.
«
a. Quand il a compris son erreur, il s'est fait
SE FAIRE...
»
•
Seul : Vraiment, cette coiffure, je n'arrive à m'y
•
Avec un infinitif : Il faut vous faire aider !
•
Avec un nom : Je me suis fait des amis assez vite.
•
Avec un adjectif (plus rare) : Il se fait vieux (devenir)
faire (m'y habituer).
très discret !
Je n'arrive pas à me faire comprendre.
b. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je ne
le reverrai plus. c. Ne vous faites pas de souci : tout ira bien !
Exerc i ce 3
t:EXPRESSION DE LA NÉGATION
Dans ces phrases, ne est-il explétif ou réellement négatif ?
Nous avons vu à la leçon 12 le cas du ne explétif. Nous en avons dans cette leçon deux autres exem ples avec avant que et avec le verbe craindre que.
a. Pendant toutes nos vacances. c'était affreux :
il n'a cessé de pleuvoir du premier au dernier j our !
(5)
�--l
Discutez avec votre cont avant que la situation ne s'envenime ... Attention !
Parfois. le ne tout seul a une valeur réellement négative.
b. S'adapter dans ce pays. c'était beaucoup plus
C'est le cas avec quatre verbes : oser, cesser, pouvoir
difficile qu'elle ne le pensait .
et savoir. On ne cesse de le répéter.
c. Quel désordre ! Tu as intérêt à ranger ta cham
Remarque : Ce ne est surtout utilisé en français soutenu.
bre avant que je ne me fâche !
Exercice 4
«
JAMAIS
»
N'EST PAS TOUJOURS
UN MOT TOTALEMENT NÉGATIF.
Cochez la phrase de même sens.
Observez.
Écoute, Pau l , si j amais tu arrivais avant m o i ,
Il est parti à jamais (pour toujours, définitivement)
la clef est c h e z la concierge.
Si jamais tu recommences, je vais me fâcher
a. Paul n'arrive j amais avant moi .
D
(si par hasard)
b. Je ne sais pas qui arrivera le premier.
D
Avez-vous jamais vu quelque chose de semblable !
c. j'ai peur que Paul arrive avant moi.
D
(déjà)
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
Elle commence à manger; j'ai fini de travailler; j'ai fini par trouver un travail. Il sort après avoir travaillé. Rappel
Après \es prépositions à, de, par, pour ... le verbe est à \'\nfo-1\t\t présent ou é \
cent quatre
Civilisation
leçon
20
Les co u p l es mixtes
L nombre d'unions mix tes en ne cesse de progresser Le nombre global d e s mariages e n tend à diminuer sensiblement si l'on se réfère aux années 1960/ 1970, contrairement à celui des mariages mix tes qui, lui, n'a cessé de progresser, surtout dans la dernière décennie. Entre 1994 et 2 004, par exempl e, alors que le nombre total des maria ges ait de 2 2 4 5 62 à 220 649, celui des mariages mixtes connaissait une très forte hausse : 42 623 contre 23 3 3 6 dix ans plus tôt. Ces mariages mixtes sont le plus souvent considérés positivement par les Français qui y voient un refus des communautarismes et
Nom bres de mariages
une plus grande ouverture d'esprit que par le é. Pour certains cependant, nostalgiques
deax.....-
d'une éternelle, d'une « pure»
... .. ..
qui, bien sûr n'a jamais existé, cette tendance
1994
224 562
vont même jusqu'à mettre en doute la réa
1996
251 158
lité de tels mariages et à exagérer l'importan
1998
239 704
2000
256 787
2002
226 758
44 437
2004
220 649
42 623
à la mixité menacerait l'identité nationale. Ils
ce des mariages blancs*. Ils oublient que la nation française n'est pas« une» et qu'elle s'est construite tout au long des siècles à partir des différentes immigrations. * Un m a r i age b l a n c est u n m a r i age co n c l u seu l e ment pou r o bte n i r l e droit d e rés i d e n ce, u n « f a u x m a ri age
».
1. Quelle est la position de l'auteur par rapport au phénomène qu'il décrit 1 2. Dans votre pays, les mariages m ixtes sont-ils nom breux 1 Développez en une
dizaine de lignes.
3. Quel est votre sentiment par rapport à cette question 1 Vous, personnellement,
envisageriez-vous d'épo quelqu'un appartenant à une autre cu ltu re que la vôtre 1 Exprimez votre point de vue en u n texte de douze à quinze lignes.
1. Complétez les ph rases su iva ntes avec l a
form e q u i convient . a.
. . .
5. Cocher la (ou les) p h rase(s) où ne est
réellem ent négatif.
18 points
Aller travailler à l'étranger, c'est ce qui/ ce que/
a.
ce dont il a touj ours rêvé.
. . .
18 points
Vous voulez bien me rendre ce service ? C'est vrai ment adorable ! Je n'osais vous le demander !
b. Vous savez, la politique, ce n'est pas ce à quoi/
b.l.:appartement est plus grand que je ne le pensais !
ce dont/ ce pour quoi je m'intéresse le plus !
Il a l'air petit mais en réalité, il y a de la place.
c. Les Bianchini, ce sont bien ce chez qui/ ceux
c . Je vous propose de dîner chez La Pérouse, à moins
chez qui/ ceux chez quoi vous avez habité l'an
que vous ne préfériez aller ailleurs.
dernier ?
d. À notre grand regret, nous ne saurions donner
d. Les Brésiliens, voilà une équipe avec quoi/ avec
suite à votre candidature. En effet, nos effectifs
lesquels/ avec laquelle il faudra compter !
sont actuellement complets.
2. Dans laquelle d e ces trois ph rases, sinon
a-t-i l le sens de autrement ? a.
. . .
6. Adjectif verbal et participe présent.
La prononciation est la m ê m e mais l'ortho g ra p h e est parfois d ifférente. E ntou rez la form e correcte . /4 points
/4 points
Il n'a pas agi par méchanceté, sinon par mala
. . .
dresse.
a.
b. Je voudrais une bière bien fraîche, sinon rien !
Il a été i n s u p p o rtab l e, agre ssif. provocant / provoquant tout le monde, insolent . . .
c. Il doit bien gagner 10 000 euros par mois, sinon
b. Vous avez été très convaincant/ convainquant,
plus !
mon cher ami . j'accepte votre proposition. c. L'orateur était extraordinaire, communicant/
3. Ailleurs ? d'ailleurs ? par ailleurs ?
Complétez . a.
. . .
communiquant son enthousiasme à l'auditoire.
18 points
d. Elle éclata d'un rire provocant/ provoquant.
C'est un homme de moralité plus que douteuse ! Et . . . , ses frères ne sont pas mieux que lui !
7. Ortho g ra p h e g ra m m aticale. Complétez
b. Ne reste pas là, à me tourner autour ! Va voir ...
la form e verbale si n écessa i re
si j'y suis !
a.
c. Il s'est ennuyé à la campagne ? Ça ne m'étonne
Vous avez déjà fini . . . de dîner ? Chez nous, l'été,
La bleue ? Vous ave z rai s o n , vous ave z b i e n
d. Je vous suggère de développer un peu votre troi
choisi ..
sième partie, elle me semble un peu rapide.
c. Mon frère et moi, nous nous sommes fâché ...
votre conclusion est trop fe rmée : il faudrait
cent fois et réconcilié .. cent fois aussi !
ouvrir une perspective, engager le débat . d.
Tiens, je t'ai rapporté . . . les documents que tu m'avais prêté . . pour mon examen.
4. Quelle d ifférence de sens fa ites-vous a.
/4 points
b.Ça y est ? Alors, quelle robe avez-vous choisi . . ?
j amais aimé la campagne !
. . .
. . .
on ne fini . . . j amais avant dix heures du soir.
pas. c'est un endroit vraiment perdu . . . . il n'a
entre ces deux ph rases ?
.
/ 4 points
Ils se sont laissé soigner.
b. Ils se sont fait soigner.
C o m pa rez vos réponses avec cel les du corrigé et c o m ptez vos p o i nts . Sco re
:
... I 40
Compréhension orale Compréhension orale globale
2. Donnez la bonne réponse. a.
n Lisez d'abord les q u estions q u i su ivent,
1. en 1901 2. en 1960 3. en 1967
écoutez le docu ment et répondez.
b. En cas de nécessité, on peut
1. Quel est le but d u docu m ent ?
1. seulement téléphoner 2. seulement
Cochez la bonne réponse. a.
].;association SOS Amitié a été créée
Recruter de nouveaux écoutants.
téléphoner ou écrire 3. téléphoner,
D
écrire ou venir à l'association.
b. Se faire connaître auprès des personnes
suicidaires.
c. Cette association peut apporter
D
c. Faire appel à la générosité des donateurs.
une aide 1. médicale et psychologique
D
2. financière et morale 3. psychologique
2. Com m ent sont form és les écouta nts
et morale.
bénévoles ?
d. Les écoutants 1. donnent des conseils
3. Quelles sont les q u a l ités nécessai res
2. n'ont pas le droit de dire un seul mot,
pour d eve n i r écoutant bénévole ?
ils écoutent seulement 3. laissent ceux qui appellent dire tout ce qu'ils
Compréhension orale détaillée
veulent dire.
ro Lisez les q u estions, réécoutez
3. Quelle d ifférence faites-vous entre :
le docum ent et répondez.
a.
b . tous ceux qui vont mal
1. À votre avis, quel est le titre
de ce docu m ent ?
a.
tous ceux qui ont mal
4. Repérez dans le texte les term es
Mettre des maux sur ses maux
b. Mettre des mots sur ses mots
q u i expri m ent u n e idée de souffra nce, de m a l h e u r. Fa ites-en la liste.
c. Mettre des maux sur ses mots
- avoir mal, aller mal . . .
d. Mettre des mots sur ses maux
Expression orale 1. Jeu de rôles (à jouer à
deux) . Vous vou lez devenir écoutant bénévole. Vous avez posé votre candidature à SOS Am itié. Vous êtes convoqué à un entretien destiné à m esu rer vos m otivations et votre q u a l ité d'écoute.
2. Décrivez et com m e ntez
cette p h oto. Que vous inspire-t-elle ? Sous un pont, à Paris.
cent sept
Compréhension écrite Lisez ce texte puis répondez aux q u estions.
Les vacances, toujours un luxe ? es congés payés, c'était une idée neuve en 1936.
professions intermédiaires le font. D'autres raisons
Deux semaines à être payé « sans rien faire » ,
existent, sociales ou psychologiques : pour ceux
u n rêve ! Cet été-là, grâce e n particulier aux billets
qui n 'ont jamais pu quitter leur univers quotidien,
de congés annuels (40 % de réductio n dans les
partir peut être générateur d'angoisse.
trains) , on vit 600 000 Français prendre la route
Quant aux aides au départ, il en existe de nombreuses
des vacances et l 'année suivante, pas loin de deux
mais elles sont souvent insuffisantes et bien souvent
millions ! Souvent, c ' était la première fois qu'ils
inadaptées. Un exemple de cette inadaptation, le
voyaient la mer ou la montagne.
chèque vacances, qui touche six millions de per
Depuis, les comportements ont changé, bien sûr,
sonnes, ne concerne que les salariés (et encore,
et l'on considère auj ourd'hui que les congés payés
pas tous !), excluant donc les catégories les plus
(trois, puis quatre, puis cinq semaines annuelles)
défavorisées (chômeurs. Rmiste s * . . . ).
sont un dû. Il ne faudrait pas oublier cependant que
Rappelons pour finir qu'il existe en une loi,
L
partir en vacances n ' est touj ours pas, hélas, le lot
celle de 1998, sur « la prévention et la lutte contre
commun. En effet, environ un tiers des Français
les exclusions ». Dans son article 1 40, la loi donne
ne partent j amais et toutes les générations sont
comme objectif national « l'égal accès de tous tout
touchées. Les difficultés financières sont la p re
au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive,
mière cause de « non- départ » en vacances. Ceci
aux vacances et aux loisirs ».
concerne les sans - e m p l o i , bien sûr mais auss i ,
Il faudrait que cet objectif, aussi noble qu'ambitieux.
parmi les actifs. les agriculteurs et les ouvriers
se traduise, au niveau de l ' État, par des mesures
qui sont ceux qui quittent le moins leur domicile
concrètes.
(respectivement 60 et 5 2 % en 2004) . alors que la
• Rmiste : une personne qui touche le RMI, le revenu minimum d'insertion.
quasi-totalité des cadres et plus des trois-quarts des
Compréhension écrite globale
b. ce n'est pas le lot commun : 1.
original 2. ce n ' est pas un cadeau
1. À votre avis, ce texte provient . . .
3. ce n 'est pas partagé par tout le monde
J u stifiez votre réponse. a.
c . la stagnation : 1.
d'un quotidien régior:ial d'un manuel de géographie.
2. Quel est le sens de ces deux ph rases ? a.
2. 60% des a g ricu lteu rs n e partent pas en
Expression écrite
Compréhension écrite détaillée
Dans votre pays, quel les sont les catégori es socia l es q u i partent le moins en vacances ? Pou r quel les ra isons ? Existe-t-il des d ispo sitifs perm ettant aux d éfavorisés de partir ? Fa ites u n petit ra pport de 1 2 à 1 5 l i g n es pour u n e revue sociale française.
1 . Com pré h ension d ' u n m ot ou d'une
expression g râce a u contexte .
À votre avis, q u e l est le sens de : :
Ils ne sont touj ours pas partis en vacances.
b . Ils ne sont pas touj ours partis en vacances.
vacances. Pou r q u e l l es raisons (a utres q u e fi nancières) ?
a . c'est un dû
l'augmentation 2. la diminution
3. l ' arrêt
b. d'une revue sociale c.
ce n'est pas
1. c'est normal 2. c ' est une
obligation 3. c ' est une grande chance 1 :
..
l eçon
21
De nouvelles tours à Paris ?
leçon
22
leçon
23
leçon
24
Tu es où là ?
Que savez-vous sur l ' Europe ?
Qu' est-ce que le bonheur ?
leçon
21
De nouvelles tours à Paris ?
Écoutez et répondez Extrait d 'une discussion en tre des représentants de diverses sensibilités politiques (Verts : écologistes ; PS : Parti socialiste ; UMP : Union pour un mouvement populaire) à propos des projets urbanistiques à Paris. l.:ANIMATEUR : Messieurs. mesdames.
s'il vous plaît, un peu de silence. Mes sieurs ! Messieurs ! La parole est à Marc Noisel, groupe Verts. Monsieur N oisel, vous avez la parole. M . No1sEL : N o n ! N i 1 00 m ni 1 50 !
Vous savez que nous sommes absolu ment opposés à la construction, dans Paris, d'immeubles de plus de 50 m de haut. C ' est un vrai non-sens !
[. ] . .
1. Quel est le thème général de ce débat ? 2 . I m a g i nez à q u e l l e ph rase pou rra it répondre
le début d u docu m ent sonore :
« N o n ! N i 1 0 0 m n i 1 50 !
»
CO P h o n ét i qu e ,
ryt h m e e t i ntonati o n
L a mise e n relief Écoutez et répétez. a.
3. Lisez les ph rases q u i su ivent. Réécoutez le
document puis répondez par vrai (V ) ou faux (F). a . M a rc N o i s e l a p p a rt i e nt a u g ro u p e éco l o g i st e . b. M . N o i s e l fé l i c ite M m e M o u l i n
V F V F
p o u r s o n i nt e rv e n t i o n .
c. J u s q u ' à p ré s e nt, a u c u n e to u r à Pa r i s n e d é p a sse 37 m d e h a ut .
d . M m e M o u l i n est p roche d u p a rt i soc i a l i st e . e. La d é c i s i o n d e co n st r u i re de n o u v e l l e s
V F V F V F
t o u r s à Pa r i s a d é j à é t é p r i s e .
Les Pa r i s i e n s n ' e n veu l e nt p a s , d e v o s tou rs !
b. Pe rso n n e n ' e n veut, de vos t o u rs ! l:expression de Pironie Écoutez ces trois ph rases. Laquelle est ironique et exprime le contraire de ce qui est dit ? a.
C'est v ra i m e nt i nte l l i g e nt ! b. V ra i m e nt, fé l i citat i o n s, c' est très b i e n .
B ravo ! c.
4. Pa rm i les trois i ntervenants ( M . Noisel,
Ah ça b ravo ! Fé l i citati o n s !
Je vo u s a d resse toutes m es fé l i citati o n s . C'est v ra i m e nt t r è s b i e n !
C. M o u l i n, Ph. Abel), qui arg u m ente . . . a. b. c. d.
e n évo q u a nt l a vo l o nté d e l a m aj o rité d e Pa r i s i e n s ? e n p re n a nt d e s exe m p l e s à l ' étra n g e r ? en a g ita nt l a m e n a c e d ' u n e s p é c u l a t i o n i m m o b i l i è re ? en m e n a ça nt d ' o rg a n i s e r des m a rches de p rotestat i o n ?
• Permettez ! (pour o bjecter qqch) • Je ne vo us suis pas (verbe su ivre)
5 . Com m ent com prenez-vous l'expression « C ' est d e s c a g e s à l a p i n s q u e vo u s vo u l ez ?
Pou r c o m mu n i qu e r • Vous avez l a paro l e (c'est à votre tou r de parler)
(je ne suis pas d'accord)
»
cent dix
leçon
Lisez et écrivez
21
Vers le Paris du xx1 e siècle
V
a-t-o n construire à nouveau des tours dans
réaménagés. Sur ces sites seraient construites des
Paris ? Il semble bien qu'une décision ait été
tours de 1 OO à 1 50 m de haut.
prise, même si, à l 'heure actuelle, tout doit être mis au conditionnel. Cet éventuel
«
Points communs à ces huit sites : tout d'abord, ils sont
retour aux tours ,.
tous situés hors de la zone historique, ce qui devrait
déclenche u n e véritable p o l é m i qu e au s e i n du
rassurer tous ceux qui refusent que l 'on touche à la
Conseil de Paris, certains craignant de nouvelles
«
tours Montparnasse (209 m de hauteur !), d'autres
V ille Lumière
»
; ensuite, ils disposent d'un large
espace et d'un environnement peu dense, ce qui
opposés à une architecture trop moderniste dans « la
donne la possibilité de construire des bâtiments
capitale du xrxe siècle "· selon l ' expression de Walter
de prestige, bien espac és ; dernier p oint et non
Benjamin . La majorité des Français restent attachés
des moindres : tous ces sites se trouvent dans des
à leur rêve en matière d 'urbanisme : une maison
secteurs très bien desservis en c e qui concerne
individuelle avec un bout de j ardin autour.
les transports et sont proches des commerces. des
Selon le nouveau PLU (plan local d 'urbanisme),
établissements scolaires, etc.
huit sites seraient concernés, tous situés sur l e pourtour de la capitale, le p l u s souvent à la limite
Sur neuf autres sites, o n envisage également l a
des périphériques, soit sur des friches industrielles,
possibilité de construire d e s tours. Mais c e s der
soit sur une zone ferroviaire, soit sur un ancien
nières ne devraient pas déer 50 m, équivalant
terrain militaire, autant de sites destinés à être
à 1 7 étages.
C o m p ré h e n s i o n éc rite
Ex p ress i o n éc rite
D Com m ent com p renez-vous la p h rase :
D
«
à
l'heure actuelle, tout doit être mis au condi
tionnel ? »
EJ C h e rchez d a n s l e texte u n
m ot o u u n e expression de m ê m e sens q u e :
a.
un emplacement :
d. projeter :
EJ Rédigez u n texte de 12 à 15 lig nes favora
. . .
b . la périphérie : c. tranquilliser :
. . .
Dans votre pays, existe-t - i l des règ l es d'urbanisme pour contrôler les nouvel les constructions d a n s l es g ra n d es v i l l es ? Certains q u artiers (centre historiq ue, par exe m p l e ) s o n t- i l s p roté g é s ? Exposez la politiq u e d e l a ville d e votre pays en 1 0 lig nes. ble à la constru ction de tou rs de g ra n d e h a ute u r d a n s Pa ris, d o nt le titre serait : « Non aux villes m u sées ! »
.
. . .
cent onze
21"
Grammaire d u text e et vo ca b ulaire LES REPRISES DANS UN TEX T E
Vous avez peut-être déjà remarqué au cours de vos lectures que dans les textes français, il y a peu de répétitions. On les juge lourdes, peu élégantes et on cherche toujours à les éviter Pour y parvenir, il existe divers procédés de reprise (les anaphores).
Sur 9 autres sites, on envisage également la possibilité de construire des tours. Mais ces dernières ne devraient pas déer 50 m. « anaphores conceptuelles » grâce auxquelles on peut reprendre une idée tout entière.
b . Les
Va-t-on construire à nouveau des tours dans Paris ? Il semble bien qu'une décision ait été prise, même si, à l'heure actuelle, tout doit être mis au conditionnel. Cet éventuel « retour aux tours » déclenche une véritable polémique.
a . Les anaphores grammaticales (pronoms
personnels, adjectifs et pronoms possessifs ou démonstratifs) et lexicales (synonymes, équivalents, périphrases). Les Parisiens sont opposés, en majorité, à la construction de nouvelles tours dans Paris. fis l'ont fait savoir au maire en 2003. Celui-ci a déclaré qu'il respecterait la volonté de ses istrés.
: il peut, lui aussi, remplacer un autre verbe ou même toute une idée, une phrase. un paragraphe. Comme le faisaient jadis les rois de ,
c. Attention au verbe fa i re
Huit sites seraient concernés ( . . . ) Sur ces sites seraient construites des tours de 100 à 1 50 m de haut. (Sur ces emplacements - sur ces lieux - seraient construites des tours de 100 à 1 50 m de haut).
chaque président de la ve République a voulu laisser sa marque dans la pierre.
Exe rcice 1
Exe rc i c e 2
Dans ce texte, que représentent les élé ments soulignés ?
En quoi ces deux phrases sont-elles ambiguës ?
Élections : la gauche et la droite crient toutes deux vic toire, cette dernière se référant aux derniers résultats publiés. La gauche conteste la régularité des votes, comme elle l'avait déjà fait lors des élections précédentes. Rap
a.
Marco a retrouvé Nick au Café des sports. Il lui a demandé s'il pouvait lui prêter de l'argent. Il n'en avait pas.
b.
pelons qu 'à cette époque, la victoire de la droite s 'était jouée à quelques centaines de voix et que l'étroitesse de cette marqe avait rendu le pays quasi ingouvernable. n a.finalement été décidé de procéder au recomptage des
Il a demandé à sa colocataire de faire le ménage. Il ne l'avait j amais fait.
bulletins de votes. Cette opération, longue et délicate, laisse penser que nous n 'aurons de résultats définitifs que dans quatre à cinq jours. Atte nti o n a ux d iffé rents s e n s et a ux c o n structi o n s d u verbe
«
manquer
»
a . Cette semaine, votre fils a manqué trois fois (manquer : être absent). b. Zut ! J 'ai oublié l'heure et j'ai manqué le match de foot à six heures (manquer quelque chose : rater). c. On manque d'espace à Paris (manquer de : il n'y a pas assez). d . Henri est absent depuis trois mois ; il manque beaucoup à sa petite amie qui pleure tous les jours (manquer
à quelqu'un : le faire souffrir parce qu'on est absent).
ORTHOGRAPHE GRAMMAT I CALE
Le partici pe présent et l 'a djectif verba l (2 ) C o m p a rez. a. Le maire de Paris a obtenu un résultat presque équivalent (semblable) à celui de 2003. b. Ces tours ne devraient pas déer 50 m, équivalant (qui équivaut) à 17 étages.
La prononciation est la même. Mais le participe présent a toujours une terminaison en -ant. Ce n'est pas toujours vrai pour les adjectifs verbaux : une vingtaine d'entre eux se termine par -ent (influent, différent, négligent. . . ) .
cent douze
Civilisation
leçon
Les présidents de la ve Répu bliq u e et l es grands travaux
Comme l e faisaient jadis les rois de ,
ces deux sites, sans ce-
chaque président de la V8 République a sou-
pendant leur donner
haité laisser sa marque soit dans le paysage
cette fois le nom de
urbain, comme De G aulle et l'aéropo rt de
l'ancien président.
Roissy, soit dans la pierre. Cette habitude toute
C'est au cours des qua-
régalienne* surprend souvent les étrangers
torze ans de « règne»
et irrite certains Français qui y voient le signe
de François Mitterrand
d'un « ego» démesuré des gouvernants et
que la politique des
traitent ces réalisations de dépenses extra-
grands travaux a connu
vagantes et inutiles.
un essor spectaculaire :_
Si Georges Pompidou a hélas favorisé le « tout
la Pyramide du Louvre,
voitures», il a néanmoins mis en chantier le
la G éode, la G rande
Centre Beaubourg. Mais il est mort avant d'en
Arche de la D éfense,
voir la réalisation et c'estValéry Giscard d'Estaing
l'Institut du monde arabe
qui l'a« baptisé» (il se nomme désormais« Centre Pompidou» ). Étrange retour
( IMA), l'opéra Bastille, la
des choses : Giscard a choisi
de (appelée aussi
le projet du musée d'Orsay
bibliothèque François
Bibliothèque nationale
et décidé de transformer
Mitterrand) . . . On remar-
ies abattoirs de la Villette en
quera que la plupart des
Cité des Sciences mais c'est
monuments« mitterran
son successeur, François
diens» correspondent à
M itterrand, qui a inauguré
des formes géométriques très épurées. Quant à Jacques Chirac, son nom restera atta ché au musée du quai Branly (appelé parfois aussi musée des Arts premiers) qui a ouvert au public à l'été 2006 et a suscité des éloges, aussi bien sur le plan architectural qu'en ce qui concerne les collections. * régalien : i s s u d e l ' a utorité roya l e .
d. S u r m es flancs arrondis ent les
1 . Remettez sous chacu ne des photos sa
légende. a. �architecte sino-américain Pei a souvent
nuag es. Dedans, vous pourrez voir des images extraordinaires.
dit que j'étais sa plus belle réussite, son
e. J 'étais autrefois une gare mais il y a de
« enfant chéri ».
ça des anné es . . .
b. Je termine avec élégance l'axe histo rique qui part du Louvre, e par la Concorde, suit les Champs- É lysées jus
c.
2 . Parm i ces cinq monuments, lequel
préférez-vous ? Indiquez vos raisons. 1 . la Pyramide du Louvre ; 2. le musée d'Orsay ;
qu'à l�rc de Triomphe . . . La prison n ' ex i ste plus, les é b é nistes
3. la Géode ; 4. la Grande Arche de la Défense ; 5. l'opéra Bastille.
du faubourg ont presque tous disparu mais de là-h aut, l'ange est toujours là et me surveil le.
3. Pourquoi le mot guillements 1
cent treiz!>
«
règ ne
»
est-il entre
21
leçon
22
Tu es où là ?
Écoutez et répondez
Sonnerie de portable n ° 1 STAN : Salut Benoît. Tu es où là ?
[
. . .
]
CO P h o n ét i qu e , ryt h m e et i ntonati o n
1. Oui sont Benoît et M a n u ?
Écoutez et répétez.
2 . Sta n les considère-t-i l de la m ê m e
L'intonation de l'ennui
m a n i ère ? J u stifiez votre réponse.
O u i , m a i s p a s l o n gtem ps, on est p re s s é s . B o n , j e te l e s a p po rte d e m a i n .
3 . Pou rq u o i Ben oît appelle-t-i l ?
A h ! M a m a n , l à j e p e u x p a s t e p a r l e r.
4. Trava i l l ez par trois. Jouez les scènes.
L'intonation de l'intérêt
L'un d it les répliques de Stan, un autre cel l es d e J u l ie et le troisième i m a g i n e les répliques des d ifférents interlocuteurs. C h a n gez ensu ite de rôle.
Ah M a n u ! C o m m e n t tu v a s ? Tu v e u x q u e j e v i e n n e a v e c t o i ? O k, p a s d e p ro b l è m e .
P h o n i e-g ra p h i e N e c o n fo n d ez p a s voir e t voire ( et
même).
M a n i ère de d i re • Merde ! (très fréquent en fra nçais, tout le monde le dit). C'est u n « g ros m ot » qui ponctue une m a uva ise nouvelle, une maladresse, un oubli et qui est une injure lorsqu'on le dit en réponse à quelqu'u n .
cent quatorze
leçon
Lisez et écrivez
22
Les portables : enfer ou paradis ?
L
es TIC (technologies de l 'information et de la
ne remplacent pas la présence ni la sincérité d'un
communication) ont envahi n otre existence.
regard ou d'un geste. Considéré comme un moyen
Utiliser un courriel , un mobile, une webcam nous
d'être toujours en , le téléphone mobile se
donne l 'impression d'être plus rapides, plus effi
révèle à l 'usage comme un moyen de se dérober au
caces, voire plus intelligents. Pour plus de 90 %
. Ainsi, le portable nous offre+il non seu
des Français, internet est le symbole de la moder
lement la possibilité de nous isoler des personnes
nité, du progrès, de l 'ouverture sur le monde et le
qui sont à côté de nous, mais il nous dispense aussi
téléphone mobile l'invention la plus géniale de la
d'aller rendre visite à nos interlocuteurs. Autrement
fin du
xx
e
siècle. Ce dernier supprime l ' absence
dit, avec le portable, nous avons bien souvent des
à ceux gui
illusions de relations au lieu de liens véritables. Sans
nous sont chers. Les amants ne sont plus j amais
compter les mensonges qu'il permet puisqu'il est
séparés, les parents savent touj ours (en principe !)
impossible, contrairement au téléphone fixe, de savoir
où se trouvent leurs enfants, le cadre surchargé de
où se trouve la personne avec qui on parle. D'où le
travail est touj ours en relation avec son bureau.
fameux « t'es où là ? " qui introduit presque toutes
Le téléphone mobile a radicalement changé nos
les communications et auquel on peut répondre
relati ons p ro fessionnelles et n otre rapport aux
par les plus gros mensonges.
autres. Grâce à lui, o n peut auj ourd'hui j oindre
Par ailleurs, s'il a une utilité réelle dans certaines
et nous permet de rester
«
connectés
»
n 'importe qui, n 'importe où, n'importe quand. On
circo nstances, le téléphone portable développe
pourrait croire que le règne de la communication
souvent des conduites impolies en public, dange
permanente est arrivé.
reuses en voiture. Paradoxalement, il développe
Or, loin de rapprocher les gens, comme le disent
l ' i ndividualisme. Finalement, comme pour tout,
les opérateurs, le portable a détruit tout réel
ce qui compte ce n 'est pas l ' objet lui-même mais
entre eux. La voix,
les mots (surtout ceux des textos)
la manière dont on s'en sert.
C o m p ré h e n s i o n écrite
E x p ressi o n écrite
a Quel
a Quelles sont, selon
est le p a ra d oxe l i é à l ' u s a g e d u téléphone portable ?
El Quel est le sens des parenthèses « (en prin cipe ! )
»,
« (surtout ceux des textos)
EJ Quelle est la va leur d u con d itionnel pourrait croire arriver . .
.
»
»
«
?
VOUS, les circonstances où l'utilisation d'un téléphone mobile est i n d ispensa ble ? Décrivez-les.
El
on
?
D Reform u l ez cette p h rase :
« Loin de rap procher les gens, le portable a détruit tout réel entre eux. »
Devant l'usage i nconsidéré des télépho nes m o b i l es, les pouvoirs p u b l ics ont d û prendre des mesures : obligation d'étein d re les téléphones dans les hôpitaux, les cinémas et les théâtres, dans le train, au vola nt, etc. Qu'en pensez-vous ?
EJ Vous devez étab l i r u n e charte d u « bien
téléphoner » . Quel les recom m andations feriez-vous à toute perso n n e qui se sert d'un téléphone mobile dans la vie de tous les jours ?
cent quinze
22
Grammair e d u texte et vo ca b ulaire LA STRUC T URE DU TEX T E ARGUMENTATIF
Un texte argumenté commence par une introduction qui présente en termes généraux le sujet et se termine par une conclusion qui reprend les arguments principaux. Entre les deux, il y a le développement qui approfondit et organise les différents arguments. Pour marquer les grandes étapes du développement, les principales articulations de l'argumentation, on utilise des termes logiques (connecteurs) qui indiquent la stratégie argumentative suivie par l'auteur. Celle-ci peut se fonder sur :
À l'intérieur de chaque grande partie du dévelop pement, les différents arguments ou exemples avancés sont reliés également par des connecteurs qui peuvent exprimer : un ajout (aussi, également, en outre, en plus, par ailleurs), une reprise (autrement dit, en d 'autres termes . . . ), une explication (en effet), un rapport de cause (parce que, puisque, etc.), de conséquence (si. . . que, donc, par conséquent, ainsi, d 'où) ou de concession/opposition (or, cependant, pourtant, mais), etc.
- une suite d'arguments introduits par : d'abord,
La conclusion est presque toujours introduite par un terme ou une expression comme : bref,
d'une part; ensuite, d'autre part, par ailleurs, de plus, en outre; enfin, finalement;
en résumé, pour conclure, etc.
- un raisonnement par déduction, un rapport de cause à effet : donc, c 'est pourquoi, par conséquent, ainsi,
Attention , certains connecteurs peuvent avoir des sens
un peu d ifférents : or (toujours suivi d'une v irgule) peut exprimer une opposition, voire une contradiction.
d'où, etc. ;
Le mobile est un outil de communication, or, il diminue
- un raisonnement concessif (certes . . . mais) ou une opposition ( or, cependant, néanmoins, pourtant, mais, etc.).
les s réels entre les gens.
Il veut parfois d ire aussi : « il se trouve que
»
et introduit
une nouvelle information : Je venais de m'acheter un nouveau portable, or, on me l 'a volé dans le métro hier.
Exercice 1
Exercice 2
Relisez le texte de la page 1 1 5 et répondez aux questions.
Mettez ces paragraphes dans l'ordre pour retrouver le texte initial.
1 . Retrouvez l'organisation du texte : introductio n ,
a.
Car, s'il est évident que ces technologies favorisent
développement d e s arguments e t conclusion. O ù
les échanges, leur utilisation à outrance a des effets
se trouve l'articulation principale d u texte ? Quelle
nocifs sur notre santé.
signification a-t-elle ? Par quel autre mot pourriez
b. Co mment alors garder ces outils à notre service
vous la remplacer ?
sans tomber dans leurs pièges ?
2 Relevez tous les termes servant à désigner le télé
c.
phone mobile.
La co mpte auj ourd'hui 3 8 millions d'usa gers du téléphone mobile. Pour plus de 90 % des Français, internet symbolise la modernité. À tort et à raison.
d.
En effet, une enquête a révélé que les TIC ont accé léré le rythme du travail et engendré des situations de stress plus importantes chez les employés.
ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
Le m ot cher - adjectif : il s'accorde avec un nom. Les portables sont cher (= coûteux). - adverbe : il est invariable . Les portables, ça coûte cher. Attention : au mascul in, on ne met pas d'accent sur le « e
».
cent seize
leçon
Civilisation
22
Dites- l e avec l e pouce !
s· ils avaient à choisir, 90%
des adolescents français préfé reraient envoyer des messages écrits grâce à leur téléphone (les S M S, short message service ou textos) plutôt que de parler de vive voix. M ais ils ne sont pas les seuls à privilégier ce mode de communication. 78% des Français de 18 à 2 4 ans sont
«
accros
»
aux S M S et 80% des moins de 45 ans jugent que c'est la fonction la plus utile de leur téléphone. Pour M arc, 35 ans, grand voya geur, c'est un moyen de commu niquer qui ne dérange pas les voisins et qui
ent des déclarations d'amour, des mots
n'est pas soumis aux aléas du voyage (tunnels,
tendres, toute une affectivité qui ne se dirait
absence de réseau, etc. ). Ceux qui utilisent
pas autrement. Le texto est le message des
les textos pour des raisons professionnelles
timides, de ceux qui n'osent pas dire leurs
apprécient la concision des messages
sentiments. Il a aussi un langage qui soulève
«
on
va droit au but, on gagne du temps et de
la colère des puristes : écriture phonétique,
l'argent
lettres ou chiffres qui remplacent des syllabes.
».
Ces messages servent su rtout à
fixer ou à ch anger un rendez-vous, à don
On dirait des rébus ! Ceux que cela révolte
ner une adresse, une référence, etc. M ais,
se moquent d'une expression qui ne permet
contrairement à ce que pourrait laisser pen
ni subtilité ni profondeur. D'autres y voient
ser ce côté pratique du texto, ce n'est pas
inventivité et humour. Les adolescents se re
comme message utilitaire, encore moins
trouvent autour d'un langage commun, d'une
professionnel, qu'il est le plus utilisé. Il sert
«
écriture code
»
qui cherche à en dire le plus
essentiellement dans les relations amicales,
tout en écrivant le moins. Ils excellent dans
À travers lui, on
la rapidité et l'agilité du pouce. Le moindre
familiales et amoureuses.
reste en permanent avec ses pro
temps mort est prétexte à tapoter les touches
ch es, son réseau d'amis, sa famille. Par lui
de leur mobile.
Expression personnelle orale ou écrite 1. Reliez le texto et sa traduction.
a. b. c. d. e. f. g. h. i. j.
BJ R
1. Je suis énervé(e).
2 . Existe-t-il des abréviations de ce type dans votre langue 1
A2m' 1
2. Qu'est-ce que tu fais ?
KOA2 9 7
3. Bonjour.
G la N
4. J 'en ai marre.
J 'sui N RV
A tout à l'heure. 6. A demain.
G f1 Kestufé ? Je V 0 6né AD TA LEU R POP
k. Jenémar
5.
7. Pas de problème.
8. Quoi de neuf ?
9 . J 'a i faim. 10. J 'a i l a h a ine. 11. J e vais au cinéma .
Donnez des exemples. 3. Rebouvez les motivations des utilisateurs de textos. Qu'en pensez-vous 1 4. A votre avis, pourquoi le texto a-t-il un tel succès dans les relations personnelles 1 5. Pensez-vous que la généralisation des
textos soit u n danger pour la langue française ?
cent dix-sept
leçon
23
Que savez-vous sur l ' Europe ?
Écoutez et répondez
1 . Bien des Français sont incapables
de d i re si les affi rm ations su iva ntes sont vra ies ou fa usses. Et vous ? É coutez ces douze affi rmations sur l'Europe et répondez par vra i (V ) ou faux ( F) Com ptez u n e étoile par bonne réponse. Regardez les réponses. Combien avez-vo us d'étoiles ?
o'é P h o n ét i que,
ryt h m e et i nt o n a t i o n
Écoutez e t répétez. b. . . . c. . . . d. . . .
a. . . .
2 . Pa rm i ces sigles, lesq u els avez-vous
entendus ? TGV - SNCF - RER - OTAN O N U - LMD - SOS.
M a nière de dire · • Une seu le et même (form u l e d'insista nce) . •
3 . Vous avez entendu deux noms
d e capitales européennes. Lesquels ?
Une m a rée noire ( u n e pollution de la mer par des hydrocarbures) .
'OS G L J B W G'ZBI> :i " E L · a n b!lSJ n B u ! f U O Jl B W J O! OE � B L ap s a u n a r x n e asodoJd J n b
· a u u a;;idoma U O JPnJlSUO:> B f a:> u e 1 (( u e w n 4:>5 U O JlBJ B f :> ? P )) B f
6 a 1 ï \ ·s L
· u aA04iaa9 ap a J u o 4 d wAs
96
B f a p a9J 1 l
a!O[ e1 ? apo,1
a p a n b 1 s n w B f isa,:i ua;;idoma a u w A 4 ;i
a u n , p ;;i u B ed wo:i:ie isa a B eis a1 · aJ � B u BJl? aspdaJiua a u n , p U J as ne S J O W
L�E
:i
" l> L
ap a fi eis u n J a n paua , p s u e
:i ·s " /\ ·s "?l! f B U O JlBU eJ d n s a p sed e A,u 1 1 :i ·9 ·iJeµed a pJa:> u n , p a1oq wAs a 1 iuos S ! B W sAed un:ine iuaiuas9J d aJ au s a 1 J Ol? ZL sa1 :i ·s ·/\ ·17 · u o J u n , 1 a p suO JlOlJlS U J sa1 s u e p s a 1 1 a J:>!UO s a n B u e 1 oz iuawa11anpe e A I l :! " E "/\ ·z · ( a u u a;;idoma a n b J w o uo:i;;i ;;iin e u n w w O :) ) 3 3 :) e 1 a p l!fie,s I! 'lU Bl\V' ·i4:>JJlS B B l/\I a p ?l!BJl a 1 J e d 'Z66 L u a a99J:> isa 3n;i :! ' L : s96µ.103 a w w eJ fioJd u n , p w o u a 1 isa,:)
:i "L ·saJlS J U J W
:i
· z L ·ieJopop :
a
'J ais e w : 1111 'a:>ua:> J t : 1 ·/\ " L L ·/\ oL · s e d aisJxa,u a u fi J I alla:)
a p 1 J asuO:) u n a w wo:i l J fi B 1 J asuO:) a 1 · i u a w a u J a l\ n o fi a p alJOS a u n isa U O !SSJ W W O:) e 1 · sai:>U !lS ! P sa:iueis u J x n a p iuos a:)
cent dix-huit
leçon
Lisez et écrivez
23
Un vrai débat : où s ' arrête l ' Europe ?
T e continent européen n'existe pas en tant qu'unité .l...ip hysique. Si l 'on considère les frontières natu
ture à la Communauté économique européenne (CEE) . ancêtre de l 'Union, sans que cela souleve le
relles, ce qu'on appelle l'Europe est « délimité » par
moindre débat.
le Caucase et l 'Oural à l ' est, la Méditerranée, la mer
Quarante ans plus tard, l ' adhésion de la Turquie
Noire , les détroits du Bosphore et de Gibraltar au sud
à l 'Union européenne divise la classe politique
et l'océan Atlantique à l 'ouest. Ce vaste territoire est
française et les Français eux-mêmes. Les réticences
appelé l 'Eurasie par les géographes. Historiquement
ne manquent pas. Le pays est peuplé de plus de
et j uridiquement, les frontières des pays ont sans
73 millions d'habitants, ce qui le situe entre l 'Alle
cesse bougé au cours des siècles. Comment donc,
magne (83 millions) et la (63 millions). Avec
auj ourd'hui, choisir où s 'arrêtent les frontières de l 'Union européenne ?
son taux de natalité actuel , il pourrait être le plus important de l 'UE en vingt ans, s 'il y était intégré.
Prenons un exemple : Chypre et la Turquie (voir
Il est économiquement et démocratiquement iné
carte p . 1 2 1 ) .
galement développé. Son intégration pèserait donc
Lîle de Chypre est située à 85 km de l a Syrie et à
sur l 'Unio n . arguent les uns ; « La Turquie n ' est
400 km des îles les plus orientales de la Grèce. Par sa
pas en Europe » avancent, en outre, d ' autres qui
géographie, elle appartient donc au Proche-Orient.
considèrent que tout ce qui est à l ' est du Bosphore
Devenue indépendante en 1 960, l 'île se divise bien
appartient à l 'Asie. Par ailleurs, s'aj oute la peur de
tôt en deux : au sud la république de Chypre et sa
flux migratoires massifs, une fois acquise l'adhési()n
communauté grecque (environ 600 000 habitants),
turque. Enfin, l ' idée que l ' Europe ait un jour une
entrée dans l 'Union européenne le 1 er mai 2004 et au
frontière moyen-orientale inquiète. Mais rétorquent
rn;rd la république turque de Chypre Nord ( environ
les « pour » , l ' Europe ne doit pas devenir « un club
300 000 habitants) qui attend que la Turquie entre
chrétien » .
dans l'Union pour y entrer à sa suite.
L a Turquie patiente depuis s o n dépôt o fficiel d e
Une Turquie qui a, dès 1 952, fait partie de l 'OTAN
candidature, e n 1 98 7 . E n décembre 2004 , celle-ci
et ensuite est entrée au Conseil de l ' Europe. Tout
a été acceptée et le 3 octobre 2005 ont commencé
naturellement, en 1 96 3 , elle propose sa candida-
les négociations d'adhésio n .
C o m p ré h e n s i o n écrite
Exp ress i o n éc rite
0
0 Vo us i ntéressez-vou s à la géopolit i q u e
El
Pourquoi les frontières des pays européens changeaient-el les autrefois ? Pou rq u o i la Tu rq u i e peut- e l l e d eve n i r l e pays le plus peuplé d'Europe ?
en général ? J u stifiez votre réponse.
El Quelle que soit votre réponse à la question
El S i
l a Tu rq u i e n 'est p a s e n E u ro p e , où est-el l e ?
précédente, com p renez-vous les débats q u i a g itent les Fra n ç a i s à p ro pos de l a Tu rq u i e ?
Il Avec q u e ls p ays o u
rég i o n s l a Tu rq u i e a-t-el l e des frontières com m u n es ?
O r t h o g ra p h e d'u sage Ne co nfo ndez p a s un état ( u n e façon d'être) et l' É tat ( u n pays), toujours avec une m ajuscu le.
cent dix-neuf
23
Grammaire d u texte et vo ca b ulaire LE VOCAB ULAIRE DE t:ARGUMENTATION •
- contester qqch : ref d'ettre qqch ;
Un texte ou un discours argumentatif a pour objectif de transmettre des idées mais aussi de convaincre un interlocuteur. Pour cela, on utilise des arguments et des exemples qui s'opposent à d'autres arguments et à d'autres exemples.
- réfuter qqch : ref un argument en disant
qu'il est faux. Monsieur, vous cfites que l 'Union européenne est une garantie de croissance économique pour tous les pays, je vous réponds (rétorque, réplique) que c 'est la garantie d 'un chômage croissant.
Voici des expressions pour introduire les exem ples : je ne citerai qu 'un exemple, un exemple suffira, je voudrais citer un exemple, je prendrai
Au contraire, si vous êtes d'accord avec qqn ou qqch, vous pouvez utiliser des verbes comme :
l 'exemple de . . . •
Certains verbes indiquent que l'on n'accepte pas l'argument de quelqu'un :
- ettre, approuver+ nom : J 'ets tout à fait vos arguments. J 'approuve votre initiative.
- rétorquer que : répondre par l'argument contraire,
riposter que (en disant que . . . ) ;
- reconnaître que+ ind. : Je reconnais que vous avez raison sur ce point.
- répliquer : répondre brutalement ; - objecter que : apporter une preuve contraire ;
On est en plein débat, chacun défend son point de vue et essaye de persuader l'autre qu'il a raison. Très souvent et de manière astucieuse,
- arguer que : utiliser une information comme
argument.
on comm ence par accepter les idées adverses avant de les réfuter (concession + réfutation).
Ces verbes sont suivis de l'indicatif. D ' autres verbes sont suivis d'un nom, comme : - contredire qqn, démentir qqch : s'opposer à qqn
en disant le contraire de ce qu'il dit ;
Exercice 1
Exercice 2
Divisez le g roupe en deux et organisez un débat sur l'intérêt des pays d'une même régi on de se regrouper. Chacun apportera un argument ( illustré et étayé) pour défen dre sa position.
Complétez ce texte par des art iculateurs log iques : à l'encontre de, au lieu de,
contre, loin de, malgré.
La n ' a cessé de travailler à la construction de l ' Europe . . les difficultés internationales et les di
Attention, ne confondez pas une opinion , exemple : « moi, je suis pour le regroupement de différents pays
vergences internes. Auj ourd'hui . . être rej etée, l ' idée
�
et une argumentation « j e suis pour parce que . . , sauf si . . . , etc.
européenne est reprise par l 'ensemble des partis. Les Français ont compris qu' . . de vivre repliés sur eux mêmes, ils devaient s 'ouvrir aux autres. Le processus d'unification de l ' Europe est si bien engagé qu'il est désormais impossible d'aller . . . cette évolution. Il ne s ' agit plus d'être pour ou . . . l ' Europe mais de se poser la question : quelle Europe ?
OR THOGRAPHE GRA M M AT I CALE
Attention :
- Si
+
il (s) -+ s'il(s)
- Si
+
elle(s) -+ si elle(s)
- Si
+
on -+ si on
Si et un pronom
ce nt vingt
Civilisation
leçon
23
La construction e u ro péen n e
Pe n d a n t des si ècles, l es territoi res eu ropéens
ont été un ch a m p de bata i l le cont i n u e l . Plus pa r ticu l i è rement, jusq u ' a u xve siècle, l a Fra nce s'est battue con t re l es A n g l a i s, p u i s, à p a rti r d u x 1 x e siècle contre les Al lema nds. À la fi n de la Seconde Guerre m o n d i a le, des hom mes d'affa i res et des hom mes pol itiques, com m e Jea n M o n n et et Ro bert Sch u m a n se son t rejo i nts pou r d i re « p l u s ja m a i s ç a » et réfl éch i r au moyen d ' a p porter u n e p a i x du rable aux pays eu ropéens. Cette pa ix, i l s veu lent l a g a ra nt i r pa r des i ntérêts économ i q ues com m u ns. De l à , n aîtra l ' idée d'u n m a rch é com m u n le 9 m a i 1 950 (date officiel l e et com m é morative de l a n a i ssa n ce de l ' E u rope) . S i x pays pa rt i c i pent a u p rojet : l 'A l l e m a g ne, l e B é n é l ux, l a Fra nce et l ' Ita l i e. E n su i te, l ' E u rope ne fa it que s'a g ra nd i r. 1 973 > a d h ésion du D a n e m a rk, de l ' I r l a nde et d u Roya u me-U n i . 1 981 > l a G rèce 1 986 > l ' Espa g ne et le Portu g a l
1 995 > l 'A utriche, la Fi n l a nde et la Suède 2004 > a r r iv é e m a s s iv e d e d i x n o uv e a u x p a y s : C h y p re , E sto n i e , H o n g r i e, Letto n i e , L i tu a n i e, M a l te, Po log n e, Tch é q u i e, S l ova q u i e, S l ové n ie. 2007 > l a Bu l g a ri e et la Rou m a n ie d'entrent d a n s l ' U n io n . L.'. E u rope com pte 482,9 m i l l ions d ' h abita nts loi n deva nt l es États- U n i s (300 m i l l ions) m a i s trè � loi n derr i è re l a C h i ne ( 1 ,295 m i l l i a rd ) et l ' I nde ( 1 ,057 m i l l i a rd ) . Com ment l es E u ropéens vont- i l s fa i re pou r vivre e n sem ble q u a n d on sa it · que : - si o n s'e m brasse bea u co u p e n Fra n ce, c'est t rès m a l vu en F i n l a nde, en Al l em a g ne ou en Tchéqu ie. - si on conduit à d ro ite en Fra nce, c'est le contra i re à C h y p re, à M a l te, en I rl a n d e et e n G ra n d e B reta g ne. - si les piéton s n'em pru ntent pas (toujou rs) l es a ges pou r traverser l a rue en Fra nce, c'est très m a l vu en Suède, en Bel g iq u e et en Al le m a g ne.
• Moscov RUSSIE
OCEAN
ATLANTIQUE
500 km
Expression personnelle orale ou écrite 1. Quels pays se cachent dans le Bénélux 1
3. Que pensez-vous de l'Europe, com me idée, com me réalisation 1
2. Quel pays 8Clllldin ave n'a pas adhéré à l'Union 1
cent vingt;et un
leçon
24
Qu ' est- ce que le b o nheur ?
Écoutez et répondez
eANIMATEUR : Vous vous souvenez de Bernard Pivot
qui terminait touj o urs son émission « Apostro phes » par des questions comme : « Q u ' est-ce que l e bonheur parfait pour vous ? » Eh b i e n , ce soir, j ' aimerais j uste q u e vous, q u i avez très simplement accepté de participer à ce débat sur le moral des Français, vous nous disiez quelles sont, selon vous, les principales composantes du bonheur ?
[
. . .
]
1. Relevez toutes les com posa ntes
du bonheur citées dans la conversation . I l y en a u n e q u i n 'est pas m entionnée. Laquelle ? 2. Les idées su ivantes sont-el les exprimées ? a.
Le b o n h e u r se m é rite.
oui
non
b . O n a to u s l e d ro i t a u bo n h e u r.
oui
non
c. L e b o n h e u r est u n état d ' e s p rit.
oui
non
oui
non
d . L e b o n h e u r est u n e c o u rse-po u rs u ite i n cessa nte .
e. L e b o n h e u r est u n e affa i re de po l it i q u e .
oui
non
f. L e b o n h e u r est d a n s l ' i g n o ra n c e .
oui
non
g . L e bo n h e u r n ' est p a s d e c e m o n d e .
oui
non
3 . à la fi n de la d iscussion, l'a n i m ateu r
s'écrie : « Sur ce cri du cœur, je vous dis bonsoir. " Que sig n ifie cette expression ?
O P h o n i e-g ra p h i e
Écoutez et écrivez. b c d.
a.
. . .
.
. . .
.
. . .
. . .
Q u e re m a rq u ez-vo u s ?
0 P h o n ét i que, ryt h m e et i nt o n at i o n Écoutez et répétez.
a.
l.'. a m o u r, l ' a m o u r !
b . Pas forcé m e nt ! c.
Et q u ' est-ce q u e vo u s fa ites de l a l i be rté ?
d. Et d ' être a u ch ô m a g e, a l o rs vo u s croyez q u e c' est être l i b re ?
M a n i è re de d i re • Tom ber à l'eau ( n e pas se réal iser)
cent vingt-deux
leçon
Lisez et écrivez Le bonheur, une idée neuve
A
u moment de la Révolution française ( 1 7891 794), les révolutionnaires, généreux et
24 Compréhensi on écrite
D O u i est dési g n é p a r EJ
utopistes, revendiquaient le droit au bonheur
b. d'Alain
ques guerres plus tard, le philosophe Alain ne
stoïcisme et d'épicurisme. Pour le premier, seule la révolution était capable de fonder un ordre absolument nouveau, garantie du bien commun.
«
le
de Saint-Just
a.
Europe » , disait Saint-Just. Un bon siècle et quel
C 'est, selon lui, une affaire privée, mélange de
le pre m ier »,
De q u i est la remarque entre parenthèses (et pas seulement au ciel) ?
pour tous. « Le bonheur est une idée neuve en
croit plus à la dimension collective du bonheur.
«
second » ?
c.
de l ' auteur du texte
IEJ À q u e l l e croya nce renvo i e cette re m a r que ?
Il
Pour le second, seul « est heureux celui qui cultive son jardin » , c 'est-à-dire celui qui se préoccupe de lui et de son entourage immédiat. Faut-il penser qu'avant 1 789, les Français ne
On écrit souvent le m ot « H istoi re » avec un g ra n d »h » q u a n d il dési g n e les évé nements collectifs q u i arrivent à tout u n peu ple. Comment comprenez-vous l'ironie de Georges Pérec quand il dit : « l'Histoire avec sa g rande hache » ?
connaissaient ni douceur de vivre ni plaisirs de l'existence ? Bien sûr que non ! Si tous n'étaient pas
Exp ress i o n éc rite
heureux, loin de là, tous pensaient qu'il pouvait y
D Don nez u n autre titre à ce texte. EJ Après avo i r cherché dans le dicti o n n a i re
avoir une vie heureuse sur terre (et pas seulement au ciel !). Aussi, à intervalles irréguliers, émeutes et j acqueries * les jetaient-elles dans des révoltes,
l e u r d éfi n it i o n , d o n n ez u n exe m p l e d e stoïcism e et d'épicu risme q u otidiens.
sans rien changer à l'organisation de la société. Mais Saint-Just n'avait pas tort : le bonheur dont il parlait était un bonheur collectif favorisé par une politique au service de tous, conception tout à fait nouvelle en Europe alors.
IEJ
Expliquez la d ifférence de conception d u b o n h e u r entre Sai nt-J ust e t A l a i n .
Il Quelle conception du bon heur soutenez vous ? Celle de Saint-Just ou cel le d'Alain ou une autre ?
D ' abord réduire les inégalités ; remplacer les privilèges de la naissance et de la fortune par une égalité civile donnée par la loi. Ensuite remédier aux malchances, aux accidents de la vie par une aide de l ' État. Ainsi, personne ne serait abandonné à un triste sort. Le bonheur grâce aux lois alors ?
À l ' époque d'Alain ( 1 868- 1 95 1 ) , les monstruosi tés de ! 'Histoire ( « avec sa grande hache » disait !'écrivain Georges Pérec) ont considérablement dévalorisé les utopies révolutionnaires et affaibli la confiance dans les lois. • Jacqueries : révoltes paysannes.
cent vingt-trois
24
Gra mmaire d u texte et vo ca b ulaire LES CONNEC TEURS LOGIQUES •
Les connecteurs ainsi et aussi peuvent avoir deux sens différents. •
Placés après le verbe, ils indiquent un ajout ou un exemple et n'entraînent pas d'inversion du sujet :
Placés en tête de phrase ou avant le verbe, ils indiquent la conséquence et peuvent entraîner une inversion du sujet :
- aussi : également
- aussi : donc, c'est pourquoi Il avait oublié de la prévenir, aussi n'a-t-elle pas pu se rendre à la cérémonie.
- ainsi : par exemple, comme Pendant les travaux, les grands magasins seront fermés, ainsi les Galeries Lafayette ne rouvriront qu'en septembre.
J'ai lu Voltaire et je connais aussi les œuvres de Rousseau.
- ainsi : donc, par conséquent Les mères portaient les petits sur leurs épaules, ainsi pouvaient-ils voir tout le spectacle.
MODALISAT ION ET CONNOTAT ION
- Les verbes pouvoir et devoir, le mode conditionnel, des expressions comme peut-être permettent d'atténuer, de modaliser l'expression d'une opinion. - Par des adjectifs, des suffixes, des termes positifs ou négatifs, on peut connoter (ajouter du sens) un propos.
Exerc i c e 4
Exe r c i c e 1
Essayez de rendre ces 4 phrases plus clai res en évitant les répétitions.
Dans le texte (p. 1 23), quel est le sens de aussi et ainsi ?
Un jeune homme de 20 a été sauvé de la noyade par
a.
Exe rc i ce 2 Le texte (p. 1 23) contient des articulations chronologiques. Relevez-les.
un ami : il a sauté du pont Mirabeau tout habillé. b. Le bonheur, le malheur : on en cherche touj ours
un et on en fuit touj ours un.
Exe r c i ce 3
c.
À partir de ces éléments, rédigez un texte à la 1 re personne en y ajoutant 8 articulations logiques différentes (de temps, de cause, de conséquence, de concession. . . ) : a.
La jeunesse et la vieillesse sont contradictoires : elle peut mais ne sait pas ; elle sait mais ne peut plus.
d. Le philosophe et le poète disent la même chose mais
le philosophe écoute sa raison, le poète écoute son cœur.
stage de perfectionnement de ski réussi : diplôme de moniteur de ski obtenu __. j ob dans les Alpes, vacances de Noël.
b . argent gagné __. inscription au permis de conduire.
Pas de vo iture pour le moment. Pas nécessaire à Paris. D é m é nage ment p révu à M o n t p e l l i e r à
LES TERMES DE REPRISE
(2)
l a rentrée p r o c h aine, voiture utile ; b e a u c o u p
J.:un , l'autre ; le premier, le second ; celui-ci, celui-là sont
d ' affaires à transporter, université loin d u centre
des termes de reprise (des anaphores) qui permettent à
ville. Tramway existe I voiture plus pratique, surtout
un auteur de développer son récit sans se répéter et sans ambiguïté.
le soir : sorties avec amis. OR THOGRAPHE GRAMMATI CALE
Observez
:
«
- Il nous a dit : - «
Le verbe post-posé
J'arriverai demain.
J'arriverai demain
>>,
>>
nous a-t-il dit.
Quand le verbe introducteur est post-posé, il y a toujours une inversion du sujet. Rappel :
dans ce cas le
«
t
»
est une lettre euphonique (Voir leçon 6) .
cent vingt-quatre
Civilisation
leçon
24
Le b o n h e u r selo n l ' O N U
l'O N U a d éfin h i d o u ze c o nd iti o n s sa n s l es qu e ll es a uc un o m m e n e pe ut être he ure ux : > u n e ra ti on q u of' d t" e n n e
d e 25 0 0 à 40 0 0 ca l o n. e s .
> u n e ba tt e ri e d 'u ste n s i l es
. . de c u i s i n e p a r fa m i l l e.
> u n J. e u d e tro is e n s e m b l es
d e ch a u ss u re s
>
de v ete m e nt s et d e tro is p a i re s po u r ch a c u n . A
1 0 0 l i tres d 'e a u p u re pa r jo u r
> u n a b ri d 'a u m o i n s
6 m e' t re s ca rr és p a r pe rs o o ffra nt u n e n ne p ro te cti o n a d e, q u ate co ntr e l es i nt e m p e, n. e s . > u n e sc o 1 a n· sa ti o n d 'a u m o · n s s ix . a n s pa r e n f et l 'a l p h a b éti a nt sa ti o n co m p l e te d es a d u lte s . > u n ré ce pt e u r ra d i o p a r fa m i l l e . > u n té l év is e u r po u r 1 0 0 h a b 1" ta n ts . > u n e b ic yc l e tte p a r fa m il le.
�
> d ix m é d ec i n s
et 50 l i ts d 'h o p 1 ta l p o u r 1 0 0 0 0 0 h a b ita p l u s 1 0 d o l la rs d e m éd r" ca n ts , m e nt s pa r pe rs o n n e et p a r an. > d u tra va i. l po u r s u bv e n i r a ux b es o i n s d e la fa m i l l e. > u n e p ro te cti o n so ci a l e po u r l es m a l a d es o u l e s h a n d ic a p es , et l e s vi e i l l a rd s . A
•
·
Expression personnelle orale ou écrite logement l un travail intéressant 8. une vie
1 . Pensez-vous que cette défin ition soit celle du bonheur 7
de couple épanouie
9 . des amis 10. pou
voir parler a vec quelqu'un 1 1 . un emploi
2. Interrogés par l'Institut de sondage
IPSOS pour le magazine Ça m'intéresse les Français ont classé du , .r au 12• rang, ce qui les rend heureux : 1. une famille unie 2. des enfants 3 . une
bonne santé 4. l'amour 5. les amis 6. les
12. trouver la foi.
Et vous ? Feriez-vous les mêmes cla sse ments 7
3. Que pensez-vous de ces phrases 7
loisirs 7. un bon travail 8. Fa ire du sport
Pour l'auteur de Snoopy, Charles Schulz : Le bonheur, c'était un plat de frites supplé
9 . l'argent 10. s 'occuper de soi 1 1 . la foi 12. avoir un e-temps.
mentaires» et pour ! 'écrivain Jules Renard :
I ls ont aussi cla ssé ce qui leur manquait le
«
Ce n'est que le silence du malheur» 7
plus pour être parfaitement h eureux :
«
Le malheur des uns fait le bonheur des
1. de l'argent 2. du temps 3 . des enfants
gens malgré eux».
4. se rendre utile 5. l'amour 6. un meilleur
cent vingt-cinq
«
autres » ;
«
On ne fait pas le bonheur des
3. Remettez les para g ra p h es su ivants dans
1. Dans ce texte, le sujet est
« u n h o m m e ». S o u l i g n ez toutes les anaphores ( g ra m m aticales ou lexicales) de « u n h o m m e » .
u n ord re logique afi n d e constituer un texte cohérent . . 1 8 points .
. . . / 7 points ( 1 /2 point pa r bonne ré ponse )
a.
.
Et pourtant, beaucoup d'entre elles sont béné fiques.
Les voyageurs entre la Belgique e t l 'Allemagne
b.
ont subi beaucoup de retard et de perturbations
On considère généralement les erreurs de ma nière négative.
l e week-end dernier : un homme, 27 ans, est
c. Par exemple, dans le domaine scientifique, c'est
tombé du train Bruxelles-Bâle. Il tentait d'échap
souvent grâce à elles que les savants ont fait
per à un contrôle p olicier, samedi après-midi, à
leurs plus belles découvertes.
la hauteur de Zouftgen, sur la frontière luxem
d. En effet, o n pense souvent q u ' elles sont un
bourgeoise. À l ' approche d'un policier qui lui
obstable à la vérité.
demandait d ' ouvrir ses bagages, il a saisi un pistolet qu'il transportait dans sa valise. Le jeune homme a entraîné le policier à l ' arrière de la
4. Classez par ordre croissant de m odalisa
voiture, sous la menace de son arme ; il a tiré
tion les trois phrases su ivantes
plusieurs coups de feu. Une bagarre a suivi entre
a.
lui et le policier, mais celui-ci n'a pu empêcher
: . . . 1 3 points
C'est vrai que M. Dorémy ne chante pas toujours parfaitement juste. Il pourrait peut-être envisager
ce voyageur suspect de tomber sur la voie par la
de changer de e-temps.
fenêtre. Les policiers ont découvert une quantité b.
importante d'armes dans les bagages du mort. Ce
M . Dorémy chante faux. Il faut qu'il change de e-temps.
dernier faisait partie d'un réseau international, et il était sous surveillance policière depuis de
c.
M . Dorémy chante abominablement faux. Il ne devrait pas être permis de chanter quand on
longs mois.
chante comme cela.
2. Quel est le rapport logique expri m é
d a n s ces p h rases ? a.
5. Retrouvez dans ce texte, six adjectifs, un adverbe et un n o m à con n otation
. . . / 1 4 points
Comme tout le monde connaît mon ami Théo ,
négative
il est inutile que je vous le présente.
. . . 1 8 points
Au bout de la rue Guénégaud, lorsq u ' o n vient des
b. Tout le monde connaît mon ami Théo , il est
quais, on trouve le age du Pont-N euf, une sorte
donc inutile que je vous le présente. c.
.
de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine
Bien qu'il soit un artiste exceptionnel , plein de
à la rue de Seine. Ce age a trente pas de long et
talent, il n ' a pas le succès qu'il mérite.
deux de large, au plus ; il est pavé de dalles j aunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le
d. Nous ne bougerons pas d'ici jusqu 'à ce que nous
vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de
ayons les résultats de l ' examen.
crasse. Par les beaux jours d'été, quand un lourd soleil
e. Au cas où la pluie continuerait de tomber, l a
brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres
population serait évacuée.
sales et traîne misérablement dans le age. Par les
f. Il n'en fait qu'à sa tête, il a tout perdu, pourtant
vilains j ours d'hiver, par les matinées de brouillard, les
je l'avais prévenu .
vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes,
g. Éteignez vos portables dans le train afin de ne
de la nuit salie et ignoble.
pas gêner vos voisins.
Émile Zola. Thérèse Raquin. 1 867.
C o m p a re z vos réponses avec ce l les du corrigé et com ptez vos p o i nts. Sco re
:
. . . 1 40
Compréhension orale
Expression orale
Interview de Mme Paratti, psychologue pour enfants l:ANIMATEUR
:
1. On constate, dans les écoles en ,
q u e de plus en plus de jeu nes enfa nts sont ag ités et parfois viol ents. Quelles peuvent être, à votre avis, les raisons d'un tel com portem ent ? Est-ce aussi le cas dans votre pays ?
Madame Paratti, bonj our, vous êtes ici
en tant que psychologue. spécialisée dans la petite enfance et vous allez nous éclairer sur un débat qui agite tous les Français depuis plusieurs mois : «Peut-on faire er des tests à de jeunes enfants pour prévoir lequel ou lesquels seront délinquants plus tard ?
»
2 . Que pensez-vous de la proposition d e
l'INSERM ?
D ' abord pouvez-vous nous rappeler
3. Pa r deux : u n étud i a nt joue le rôle
l ' origine de toute cette affaire ?
d'un médecin de l'INSERM qui a participé à cette expertise ; un a utre joue le rôle de madam e Pa ratti . Le professeur arbitre le débat.
Cô Compréhension orale globale 1. Quel est le sujet de la d iscussion ?
2. Quels sont les g rou pes d e person n es
q u i s'opposent ?
Compréhension écrite
3. Qu'est-ce q u i vous sem ble être l'i ntérêt
m ajeur de la psych olog u e ?
Compréhension écrite globale
4. Le j o u rn a l iste partage-t-i l l'opinion
1. La création d u m usée d u q u a i Bra n ly
de la psychologue ?
est-elle le résu ltat d'un large consen sus ? Justifiez votre réponse par une p h rase d u texte.
Compréhension orale détaillée
1. La psych ologue i nterrogée est très critiq u e et i ro n i q u e à l'égard du projet
2. Quels sont les deux poi nts de vue
q u i s'opposent concernant les objets exposés ?
de l'INSERM. Relevez les m ots q u i le m o ntrent. 2. À votre avis,
«
préve n i r
»
s i g n ifie ici
a.
arriver avant ; b. empêcher ; c . déer.
«
préd i re
a.
dire l ' avenir
»
:
3. Quel peut être l'i ntérêt d'un tel m usée
dans l'ave n i r ?
Compréhension écrite détaillée
sign ifie ici :
b . dire du mal de quelqu 'un
1. Le m usée d u q u a i Bra n ly est-i l le seu l m u sée, à Paris, à porter u n n o m de lieu ?
c. parler le premier
2. Pou rquoi le term e
« arts pri m itifs peut- i l paraître a m bi g u ?
3. À votre avis, pourq u o i la psych olog u e d it-el le « entre 2 4 e t 36 m o i s » e t n o n «
entre d e u x e t trois a n s
».
cent vlngt.eept
»
Compréhension écrite Lisez ce texte puis répondez aux q u estions.
1
«
Les fleurs fragiles de la différence *
»
du nom de l'ancien quartier
nauguré par le président
sur lequel il s'élève.
Jacques Chirac le 20 j uin
2006, le nouveau grand mu
Il reste à ce nouveau musée à
sée de Paris, le musée du Quai
jouer, sur la scène internatio
Branly, est dédié aux arts et
nale, un rôle de médiateur
civilisations d'Afrique, d'Asie,
post-colonial entre les civi
d'Océanie et des Amériques.
lisations.
Il regroupe les collections de
En attendant, les obj ets, té
l'ancien musée de l 'Homme
moins de « ces fleurs fragiles
et celles du musée des arts
de la différence » que sont les
africains et océaniens, ancien
civilisations, se découvrent selon la curiosité du visiteur :
musée des Colonies. Il a vu le jour après bien des débats et des controverses. Fallait
seuls, dans une approche esthétique qui pour la
il, en effet, exposer tant d'objets, d'origine parfois
première fois met sur le même plan la Joconde et
douteuse, souvenirs volés aux anciens territoires de
le masque africain ou accompagnés de cartels plus
l'empire au moment où la fille d'André Breton resti
didactiques qui précisent leur fonction, dans une
tuait volontairement aux Indiens Kwa kwaka waks un
approche universitaire, ethnologique et anthropo
masque de cérémonie qui était à son père, où l'Italie
logique. Plus loin, des écrans multimédias offrent
rendait à l'Éthiopie l'obélisque d'Axoum ?
la possibilité de situer géographiquement l 'œuvre
La difficulté à nommer ce musée est un symptôme
et d'en comprendre sa fonction. Devenus chefs
du même malaise : « Musée des arts premiers " ?
d 'œuvre du patrimoine mondial , ils resteront sans
« Musée des arts primitifs " ? Ces noms pouvaient
doute encore longtemps au cœur du débat : sont-ils
laisser supposer une hiérarchie entre les arts, ce
là parce qu'ils signifient quelque chose dans l'histoire
qui est absurde. Il fut aussi proposé « Musée des
de l 'humanité ou parce que les Occidentaux, leur
civilisations " ou « Musée des arts non blancs » , ce
ont donné une dimension esthétique qui a inspiré
dernier nom étant celui qui aurait été le plus fidèle à
des créateurs du xxe siècle, comme Picasso, Braque,
l'esprit de ses créateurs. f'.�ute de consensus, la déno
Brancusi, Léger et tant d'autres ? Est-il possible de
mination « musée du Quai Branly " est celle qui s'est
réconcilier les deux points de vue ? Le musée du
imposée. Ce n 'est pas une première. Pour beaucoup
Quai Branly aura à le démontrer.
de Parisiens, le Centre Pompidou c'est Beaubourg,
• Claude Lévi-Strauss.
Expression écrite 1. La restitution des objets « volés » vous paraît-el le légit i m e ? Justifiez votre réponse.
2 . Pou rquoi, à votre avis, Lévi-Stra uss appel le-t- i l les civil isations « les fleu rs fra g i l es de la
d ifférence » et q u 'est-ce q u i les menace ? 3. S i l'on vous d o n nait la possibil ité de créer u n m u sée, qu'aimeriez-vous m ontrer
et de q u e l l e m a n i ère ?
cent vingt-huit
précis
Le
GRAMMATICAL Ce précis grammatical développe les points de grammaire relevés dans la troisième page de chaque leçon et complète les précis grammaticaux de Festival 1 et 2 1.
Autour du verbe
1. Les valeurs des temps de l'indicatif
a. Le présent de narration b. Le futur prospectif c. Le é simple 2. La concordance des temps à l'indicatif 3. Le mode infinitif 4. Les verbes semi-auxiliaires
a. Vous en connaissez déjà certains b. Les verbes se laisser et se faire c. Les sens du verbe devoir d. Les sens du verbe pouvoir 5. Les accords sujet-verbe
a. b. c. d.
Aux temps simples Aux temps composés Les participes és irréguliers Les cas d'accords particuliers
6. L'interrogation indirecte. Discours direct I discours rapporté 7. L'expression de la négation Il. L:expression du neutre Ill. Les circonstances du récit 1. L'expression du temps 2. L'expression de la cause 3. L'expression de la conséquence 4. L'expression du but 5. L'expression de l'opposition et de la concession 6. L'expression de l'hypothèse et de la condition 7. L'expression de la comparaison 8. Attention à quelques connecteurs logiques
a. d'ailleurs I par ailleurs
b. en fait I en effet c. du moment que, au moment où d. aussi, ainsi
e. tant que, tant . . . que f. pourvu que IV. Tableaux de conjugaison
cent
vingt-neuf
Autour du verbe 1. Les valeu rs des temps de l'i n d i catif
Le age du é au présent de narration puis
L'.indicatif est le mode qui permet de décrire, de racon ter, d'expliquer un fait, une action ou une idée dans sa réalité présente, ée ou future. C'est pourquoi, l'indicatif est le mode qui a le plus de temps : des
au futur prospectif donne au narrateur, et à travers lui au lecteur, une impression de toute puissance: il est au cœur des événements, il les maîtrise, il sait ce qui va arriver.
temps simples (présent, imparfait, é simple,
c. Le é simple
futur simple, conditionnel présent) qui expriment une
- C'est le temps par excellence du récit écrit et particu
action en train de se faire et des temps composés
lièrement du récit historique sans lien avec le présent.
(é composé, é antérieur, plus-que-parfait,
Ce récit raconte des faits totalement coupés de la
futur antérieur, conditionnel é) qui expriment
réalité du lecteur. Comme le é composé, c'est un temps qui assure la progression de la narration.
une action achevée.
Reportez-vous au précis grammatical de Festival 2 pour
On le trouve dans les biographies:
retrouver les valeurs habituelles de ces temps.
Christian Dior naquit en 7915, à Granville, en Nor
Ici, nous aborderons essentiellement certains usages
mandie. Après la de uxièm e guerre mondiale, il
plus particuliers, notamment à l'écrit:
s 'ins talla à Paris où il ouvrit sa propre maison de
a. Le présent de narration
mondial. Celui-ci se con firma par la créa tion des
On l'utilise dans un récit, à la place d'un temps é,
parfums Dior.
c o u ture . Im m é dia te m e n t, il con n u t un s uccès
pour actualiser des faits és et les rendre ainsi plus proches, plus accessibles à l'interlocuteur.
Dans les récits de voyage: Après deux h e ures de marche, n o us arrivâme s
J 'é ta is en h a u t de l 'arbre, j 'a va is bien vérifié la
sur u n h a u t pla teau. L e guide n o u s proposa de
solidité de la corde et je m 'apprêtais à descendre
faire une halte avant de con tinuer vers le sommet.
quand, soudain, crac, la branche sur laquelle j'avais
Nous commençâmes à n o us ins taller en éercle
posé le pied casse .
autour de lui pour écouter ses commen taires sur
À
L'.usage d u présent dans u n récit a u é est un
la pours uite du voyage.
choix stylistique qui permet de rendre le récit plus
ges se déchirèrent e t nous apparut, dans to ute sa
vivant, de maintenir l'attention de l'interlocuteur et
splendeur, la crê te enneigée du volcan .
de le faire participer
«
en direct » aux événements
ce momen t-là, les n ua
Dans l a littérature :
racontés.
Le berger, qui ne fumait pas, alla chercher un petit sac
C'est pourquoi, le présent de narration est fréquem
et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les
ment utilisé dans les récits historiques:
examiner l'un après l'autre avec beaucoup d'attention,
Marie-A n toin e tte n 'é tait pas populaire; le peuple lui reprochait d 'être frivole, dépensière et s urtout
séparant les bons des mauvais (Jean Giono) - Vous remarquerez que le é simple et l'imparfait
trop attachée à sa pa trie d 'origine : l'Autriche. Alors,
s'utilisent dans un rapport identique à celui du é
quand la fuite du roi est découverte, en juin 1791,
composé et de l'imparfait. C'est-à-dire que l'imparfait décrit et, de ce fait, suspend le récit tandis que le
les Parisiens crient à la trahison.
é simple en assure la progression.
b. Le fu�ur prospectif Pour la même raison stylistique, on utilisera, dans un
- Il arrive qu'on trouve, dans un texte au é sim
récit au é, le futur prospectif qui permet d'an
ple des verbes au é composé. Ce mélange est également un choix stylistique qui permet de
noncer ce qui va arriver et donc de maintenir l'intérêt
différencier la valeur des différentes actions. Les
du lecteur.
actions au é simple sont coupées du présent
Marie-An toin e tte n 'é tait pas populaire; le peuple
tandis que les actions au é composé gardent
lui reprochait d 'ê tre frivole, dépensière et s urtou t
un lien avec la réalité présente du locuteur.
trop attachée à s a pa trie d 'origine : l'Autriche. Alors,
C 'est sous la troisième Rép ublique (1870-1940)
les Parisiens crient à la trahison. Cet é vénement
peau tricolore, la Marseillaise et la fête du 14 juille t
quand la fuite du roi est découverte, en juin 7791,
que les Français ont définitivemen t adopté le dra
pèsera lourd au momen t de son procès et lui vaudra
qui accompagn ère n t différents é vénements de la
d 'ê tre condamnée à mort.
Révolution.
cent trente
2. La c o n c o rdance des temps
pu les accompagner, qu 'il les a vait accompagnés
à l'i n d i catif
pour les surveiller,
La concordance des temps est une règle qui dit que
un verbe principal à l'imparfait ne peut pas
•
être suivi d'un verbe au é composé :
dans une phrase complexe, le temps du verbe d'une
*Je savais qu 'il n 'a pas pu faire cette erreur-. Je
proposition subordonnée dépend du temps du verbe de la proposition principale ou d'une autre subordonnée. Mais cette règle est surtout vérifiable dans les pro positions complétives (introduites par que) . verbe
«
principal
»
au présent, au futur
savais qu 'il n 'avait pas pu faire ce tte erreur. La règle de la concordance des temps est surtout appliquée dans le discours indirect, suivant le temps du verbe introducteur :
verbe subordonné
qu'il arrive
au présent, au futur,
Je sais
au é composé,
à
Je pense
qu'il est arrivé
l'imparfait
qu'il arrivait
qu'il la connaît. Je savais
qu 'if la connaîtra bientôt. qu'il l'a connue cet été. qu'il la connaissait
«
principal
»
à
8 heures.
qu'il arriverait qu'il était arrivé qu'il serait arrivé
déjà avant. verbe
qu'il arrivera
Mais vous pouvez aussi dire: Je sais qu 'il serait déjà arrivé si le train n 'avait pas
verbe subordonné
au é (é composé,
à l'imparfait, au conditionnel
é simple, imparfait,
présent, au plus-que-parfait.
eu un tel retard.
3. Le mode i nfi n itif
plus-que-parfait) J'ai pensé
qu'il la connaissait.
Je pensai
qu'il la connaîtrait
Je pensais
mieux après.
J'avais pensé
qu'il l'avait connue
- L'.infinitif présent ou é peut jouer le rôle d'un nom. Il en a alors toutes les fonctions. Il peut être :
au lycée.
•
sujet
•
attribut
Se pencher hors de la fenê tre est dangereux.
Malgré cette concordance des temps, certaines
Sa crain te e s t de ra ter son permis de conduire
combinaisons seront possibles dans certains contextes,
encore une fois .
avec certains verbes et pas avec d'autres. On ne peut donc pas dire que c'est une règle qui s'applique en
•
Le plaisir de plonger est plus grand que la peur de
toutes circonstances.
mourir.
Par exemple: J 'ai appris a ujourd 'h ui seulement que le théâtre fait
•
dront qu 'en septembre prochain. Dans cette phrase, les mots aujourd'hui et seulement «
complément direct ou indirect du verbe :
Elle adore se balader au bord de la mer.
relâche et que toutes les représen ta tions ne repren
actualisent le é composé
complément de nom
Sa timidité / 'empêche de parler en public. •
compléments circonstanciels de but, de manière, de cause, de temps , d'opposition suivant la
ai appris » et lui don
préposition qui le précède :
nent une valeur de présent. Ce qui permet ensuite
Elle continue ses études en vue de devenir médecin.
l'utilisation d'un présent et d'un futur.
Il nous a suivis sans faire de bruit.
Autre exemple :
Fa ute d 'avoir une très bonne vue, il n 'a pu devenir
Mon père nous disait toujours (a toujours dit, a vait
pilo te d 'avion.
toujours dit) que le sourire est une clé qui ouvre bien
Après avoir rénové cette vieille maison, ils l'ont louée.
des portes.
(la préposition après est toujours suivie d'un infinitif
Le présent de l'indicatif dans la subordonnée se com
é)
prend parce qu'il exprime une vérité universelle.
Il a accepté ce poste sans savoir ce qui / 'attendait. - Un verbe est toujours à l'infinitif après une pré
Il existe cependant certaines impossibilités : •
un verbe principal au é ne peut pas être suivi
position autre que en (Il est parti sans payer!
d'un verbe subordonné au futur simple :
Elle sera là pour signer le contrat. Elle écoute la radio en déjeunant) et après un autre verbe (Il sait nager. Il veut bien venir avec nous. Il
*J 'ai pensé qu 'il pourra nous accompagner---t J 'ai pensé qu 'il pourrait les accompagner, qu 'il a urait
cent trente et u n
déteste se promener sous la pluie) mais il ne l'est jamais après les auxiliaires être et avoir.
La politesse : Tu peux me donner ton numéro de
portable, s'il te plaît ?
- L.'.infinitif peut être utilisé à la place d'une pro position pour exprimer une interrogation :
5. Les acco rd s s ujet-verbe
Que dire ? Où aller ? ou un ordre
a. Aux temps simples
Frapper a va n t d 'entrer, SVP
sujet singulier ---+ verbe au singulier ; sujet pluriel
- Certains infinitifs sont devenus des noms com
---+ verbe au pluriel
muns : le rire, le sourire, le souvenir, le dîner,
La maison en tourée d'un jardin correspond au rêve
le déjeuner, le goûter, le parler, etc.
d 'une majorité de Français. Les vieilles maisons traditionn el/es ont beaucoup de charme.
4. Les verbes semi-auxi l ia i res I l existe trois types de verbes : les verbes pleins
b. Aux temps composés
(manger, partir, téléphoner à), les auxiliaires (avoir et
Quand le verbe est à un temps composé, c'est le
ê tre) et les semi-auxiliaires (aller, venir de, se mettre
participe é qui prend ou non l'accord.
à, commencer à, ê tre en train de, con tin uer à/de,
Rappel:
finir de, arrê ter de, laisser, faire, se laisser, se faire,
-
avec l'auxiliaire être, le participe é s'accorde avec le sujet:
devoir, falloir, pouvoir).
Nous sommes arrivés de nuit à Rome.
Les semi-auxiliaires sont toujours suivis d'un verbe
Les voisins sont partis en week-end.
à l'infinitif.
a. Vous en connaissez déjà certains
Fatigués, ils sont montés jusqu'au sommet avec le télé phérique.
:
•
- aller + infinitif ---+ futur proche :
C'est le cas des verbes
à
la forme ive:
L.:exposition a été inaugurée en janvier dernier.
Attends une minute, je vais le faire.
Le président est élu tous les cinq ans.
- venir de + infinitif ---+ é récent:
•
C'est aussi celui des verbes pronominaux :
Ne quittez pas, je / 'appelle, elle vient de ren trer.
Quand ils sont toujours pronominaux: Elle s'est souvenue de son adresse sans aucune difficulté.
- D'autres expriment le début, le déroulement ou
Quand ils sont réfléchis ou réciproques et n'ont pas de
la fin d'une action :
complément d'objet direct: Elle s'est promenée jusqu'à la
Elle était en train de mettre du linge à sécher dehors
tombée de la nuit. Une fois chez elle, elle s'est lavée puis
quand il a commencé à pleuvoir.
s'est couchée. (attention : elle s'est lavée# elle s'est lavé les cheveux).
Atte ntion à
b. Les verbes se laisser et se faire I ls sont plus difficiles à comprendre : observez les _
-
différences.
l'orthographe de certains participes és:
l'école qu'elle a créée rencontre un grand succès. avec l'auxiliaire avoir, le participe é s'accorde avec le complément d'objet,
. Il s 'e s t coup é les ch e ve ux---+ I l a lui-même coupé
à
condition qu'il soit direct et placé
avant le verbe :
ses cheveux.
La cocarde tricolore que les révolutionnaires ont cho1Si� comme
Il s 'e s t fait couper les ch e ve ux---+ Quelqu'un lui a coupé les cheveux à sa demande. Il s 'est laissé couper les che ve ux---+ Quelqu'un lui a
emblème a été offerte à Louis XVI le 77 juillet 7789.
c. Les participes és irréguliers
coupé les cheveux mais on ignore s'il est vraiment d'accord.
c. Les sens du verbe devoir
Le bébé a bien dormi.
L'.obligation : Nous devons tous payer des impôts.
tenir, venir, courir
L'.éventualité : Il y a de la lumière, les enfants doivent
je suis venue en deux minutes car j'ai couru.
ê tre ren trés.
acquérir
-u
-is
--->
--->
tenu, venu, couru
acquis
Il a acquis une grande expérience.
d. Les sens du verbe pouvoir La capacité: Ce t é tudiant peut très bien ré ussir s 'il le ve ut. La probabilité: Pren ez des imperm éables, il p e u t
ouvrir, offrir, souffrir
-ert ---> ouvert, offert, souffert
J'ai ouvert la porte: il m'a offert un bouquet de fleurs.
pleuvoir ce week-end.
mourir
La permission : Vous pouvez sortir de table, les enfants.
Il est mort en 1968.
cent trente-deux
-ort---> mort
6. L:interrogation
indirecte et le discours
rapporté a. L'interrogation indirecte J'ai lu un article qui m'a beaucoup plu.
Il y a trois manières de poser une question directes :
J'ai connu quelqu'un qui n'a bu que de l'eau pendant
Tu m 'aimes ? Est-ce que tu m 'aimes ? M 'aimes-tu ?
toute sa vie.
rire, suivre
-i
--+
Mais, il n'y a qu'une seule manière de reprendre une
ri, suivi
question dans un discours rapporté :
On a souvent ri ensemble. Elle a suivi les autres.
prendre, mettre,
verbe introducteur + mot interrogatif Où vas-tu ? Oui vois-tu ? À quelle heure rentres-tu ?
-is--+ pris, mis
--+ Ma copin e est très jalouse. Elle me demande tou
comprendre, promettre
jours où je vais, qui je vois, à quelle he ure je ren tre !
J'ai pris du pain, je l'ai mis dans mon sac.
C 'est l 'enfer !
J'ai compris qu'il avait promis de revenir.
dire, écrire, cuire Il a dit:
«À
table, C'est cuit !
faire, satisfaire
Comme dans le age du discours direct au
-it--+ dit, écrit, cuit
discours rapporté, il faut veiller aux changements:
»
des pronoms personnels, des pronoms et des
•
adjectifs possessifs afin qu'on comprenne qui
-ait
parle et de qui.
J'ai fait un voyage qui m'a satisfait entièrement.
craindre, plaindre
Es t-ce que tu a im e s ma n o u velle coiffure ? On
-aint
prend ta voiture ou la mienne pour aller en boÎte ? --+
Les voisins se sont plaints du bruit.
peindre, éteindre, atteindre
prend sa voiture ou la mienne pour aller en boÎte.
-eint
des temps de l'indicatif lorsque le verbe introduc
•
Il a éteint la télé vers minuit.
dre
teur est à un temps du é. Tu vas me présen ter à tes parents et on se mariera
-oint
bientôt ?--+ Elle m 'a demandé si j'allais la présenter
Il a t l'utile à l'agréable.
naître
Elle veut savoir si j'aime sa nouvelle coiffure et si on
à mes paren ts e t si on se marierait bientôt.
-é --+ né
verbe de l'interrogation directe
Il est né en 1998
au présent
--+
au é composé
à
-is
l'impératif
--+
--+
les autres temps --+
Il s'est assis par terre •
d. Les cas d'accords particuliers - Les mots collectifs comme: la famille, la foule, tout le monde, même s'ils expriment une quantité plus qu'une singularité sont suivis d'un verbe au singulier : La foule, en silence, attendait / 'arrivée du cortège. - Les expressions de quantité comme : bien des,
l'imparfait
au conditionnel présent
au futur antérieur
Il a fallu renoncer à la balade car il a plu toute la journée.
(s') asseoir
à
--+
au futur --+
apercevoir
à l'interrogation indirecte
au conditionnel é au plus-que-parfait de + infinitif pas de changement
Des expressions de temps Si le contexte est dans le présent (même journée par exemple), les expressions de temps ne changent pas: On va a u cin éma ce soir ou demain soir ? Elle me demande si nous allons au cin éma ce soir o u demain soir. Elle m 'a demandé (ce ma tin) si n o us allions a u
nombre de, beaucoup de sont suivis d'un verbe
cinéma ce soir ou demain soir.
au pluriel :
Mais si le contexte est dans le é (décalage de
Bien des Européens connaissen t mal / 'his toire de
temps entre l'interrogation directe et l'interrogation
l 'Union.
indirecte), elles changent ainsi :
- Les expressions de quantité comme la plupart
hier--+ la veille
des, la majorité des sont généralement suivies
avant-hier--+ l'avant-veille
d'un verbe au pluriel :
la semaine dernière--+ la semaine précédente
La plupart des Fran çais ne connaiss e n t pas les
aujourd'hui--+ ce jour-là
paroles de la Marseillaise.
demain--+ le lendemain
cent trente-trois
après-demain --. le surlendemain
Exemple : Fin du procès de Mme Budimir, en direct
la semaine prochaine --. la semaine suivante
du tribunal de Nan terre :
ici--. là
Très solennellement, le juge s 'est adressé à Mme Budi
Les mots interrogatifs (pour une interrogation partielle)
mir:
«
Vous êtes coupable d'avoir voulu utiliser la célébrité
Où, quand, commen t, pourquoi, combien, qui, quel
d'une grande marque à des fins personnel/es.
jour ? ne changent pas et n'entraînent pas d'inversions
Dans le discours rapporté, les paroles prononcées
du sujet dans l'interrogation indirecte.
sont en quelque sorte
Les autres mots interrogatifs (pour une interrogation
la syntaxe de la phrase.
«
»
neutralisées », intégrées à
À l'écrit comme à l'oral cela
totale) changent:
est signifié par un verbe introducteur suivi d'une
Est-ce que--. si
proposition complétive commençant par
«
que » :
Que ou qu 'est-ce que--. ce que
- Fin du procès de Mme B u dimir, en direct du
Qu 'est-ce qui / qu 'il--. ce qui/ ce qu'il
tribunal de Nan terre :
Ils suivent des verbes comme: demander, savoir, vouloir
Très solennellement, le juge s 'es t adressé à Mme
savoir, s 'in former:
Budimir et a déclaré qu 'elle é tait coupable d 'a voir
- Qu 'est-ce que tu fais a vec tes copains ? Est-ce que je peux venir a vec vous ? Qu 'es t-ce qui se e ? po urquoi tu ne me réponds pas ? --. Ma copine est très curieuse, elle veut toujours savoir ce que je fais a vec mes copains. Elle me demande sans cesse si elle peut venir a vec nous et veut savoir ce qui se e. Elle s 'énerve et ne comprend pas pourquoi je ne réponds pas.
voulu utiliser la célébrité d 'une grande marque à des fins personnel/es.
Rappe l
pour conserver la cohérence du discours et comprendre qui dit quoi, vous devez faire les transformations nécessaires des pro noms personnels, possessifs et des adjectifs possessifs. Pour la concordance des temps, voir plus haut, page 131. Attention Certains verbes ne peuvent pas être utilisés comme verbe introducteurs du discours rapporté parce qu'ils ne peuvent
b. Le discours direct
pas être suivis de la conjonction
Il met en scène des interlocuteurs et fait entendre à
ne pouvez pas dire: *Elle m'a rassuré qu'elle connaissait bien
l'identique les paroles prononcées par quelqu'un.
À
l'oral, la personne qui parle imite parfois celle dont elle reprend les paroles et reproduit son accent ou ses intonations.
À l'écrit cela est signifié par les deux
«
que
Par exemple, vous
la route et qu'elle conduirait prudemment.
La langue utilise alors une astuce pour garder tout son sens à la
phrase : on ajoute en disant que après le verbe introducteur : Elle m'a rassuré en me disant qu'elle connaissait bien la route et qu'elle conduirait prudemment.
points et l'ouverture de guillemets.
7. L'express i o n de la négat i o n 1. Les différentes formes
».
Les différents sens
exemples
non
Négation totale qui porte sur la
Tu portes un jean ?
ne...pas
phrase entière ou sur le verbe.
Je ne sais pas conduire.
ne ... jamais
à
Elle ne parle jamais d'elle.
ne ... pas encore
pas maintenant mais bientôt
aucun moment
sans + un nom, +inf.
-
Non.
Ils ne sont pas encore mariés. Il les tutoie sans les connaÎtre.
ne ... plus
avant oui, maintenant non.
Il ne travaille plus.
ne .. guère
pas beaucoup, pas souvent.
On ne voit guère le soleil ici.
ne ... nulle part
dans aucun endroit
Je ne le trouve nulle part.
ne ... rien
aucune chose.
Il ne veut rien.
ne ... personne
aucune personne.
On n'a vu personne.
ne ... que
seulement
Il ne se déplace qu'en métro.
cent trente-quatre
2. La répétition de la negation ne ... ni ... ni
La négation porte sur plusieurs
Elle n'aime ni le bleu ni le vert.
éléments. ne.. . pas . ..ni
Il ne pense pas qu'elle vienne ce soir ni un autre soir.
ne . .ni ne
Elle ne rit ni ne pleure, elle est choquée.
aux temps simples
de chaque côté du verbe
Je ne peux pas, je ne sais pas, je ne veux pas plonger
aux temps composés
de chaque côté de l'auxiliaire
Je ne suis jamais venu ici, je n'ai guère le temps de me balader.
à
l'impératif
de chaque côté du verbe
Ne touchez pas cette plante
!
(interdiction)
à
l'infinitif
avant le verbe (interdiction)
5. Le cumul des négations
Ne pas se pencher, danger
!
•
Je ne l'inviterai plus jamais chez moi.
ne ... plus jamais ne .. . jamais personne
Ici, on ne croise jamais personne.
... personne nulle part
Il n'y a personne nulle part dans ce village.
personne ne .. . jamais rien
Personne ne me dit jamais rien à moi '
Attention!
Je ne raconterai plus jamais Uamais plus)
Jamais et plus peuvent permuter
de mensonges.
sans que cela change le sens. Rien et personne sont toujours en dernière position ·
6. La double négation Plusieurs termes négatifs
Elle annule la négation
dans une même phrase
---> elle peut exprimer
Je ne peux pas ne pas le faire.
une affirmation, une obligation ---> elle veut signifier le contraire
Cet examen, ce n'est pas rien
!
(=c'est important)
·
7. Le cas de rien et de personne Employés seuls, ils peuvent être
Il ne s'intéresse à rien et rien ne lui plaÎt.
Valeur négative
sujets ou compléments du verbe.
Personne ne m'a vu et je n'ai vu personne.
Ils sont toujours accompagnés de ne.
8. Quelques particularités
·
le ne explétif après certains
Pas de valeur négative.
Elle était rentrée avant que les douze coups
verbes (craindre, avoir peur, . . .),
Usage facultatif, recherché.
de minuit ne sonnent.
certaines conjonctions (avant
Sa suppression ne change pas le
Je crains qu'il ne se soit perdu dans les bois.
que,
sens de la phrase.
à
moins que ...), après un
C'est un travail beaucoup plus important que je ne le pensais.
comparatif (plus que, moins que. . ).
quand jamais n'est pas négatif
la négation sans pas quelques verbes comme cesser,
Dans certaines expressions
Il est parti à jamais (=pour toujours).
comme à jamais (recherché,
Si jamais tu recommences, tu seras puni.
littéraire), si jamais (très fréquent),
(=si par hasard)
il n'y a pas de valeur négative. C'est vrai Madame, je n'ose vous le dire en face.
Valeur négative. Formes recherchées, littéraires
On ne cesse de vous le répéter.
oser, pouvoir et savoir peuvent
Je ne peux vous répondre.
s'utiliser avec ne seul.
Il ne veut ni ne peut vous recevoir.
cent trente-cinq
Il
L'expression du neutre En français, la grande majorité des mots appartient
ce
•
=
le fait que «Tom ait eu un grave accident ».
au genre masculin ou au genre féminin. Il arrive ce
Ça est une forme familière de ce, très utilisée à
pendant qu'on ait besoin de reprendre une idée, une
l'oral.
Tu peux faire ce que tu veux, � m 'es t égal.
�
action ou un indéfini (les choses, tout le monde).
ce= n'import quelles choses ça= que tu fa ses ces choses
•
Dans ces cas-là, on utilise des pronoms (personnels,
•
démonstratifs, relatifs ou interrogatifs) neutres.
Mets ta cein ture en voiture, sans quoi tu auras \�-:. une amen dl �"! i°'-�
Exemples: L ucie es t amoureuse, ne le répé tez à personne,
quoi= mettre sa ceinture
•
c 'es t encore un secret. •
Avec quoi es t-ce que tu répares les chaises ?
le= le fait que « Lucie soit amoureuse
»
•
quoi= quelle��&
•
soi= réfléchi indéfini
Tom a eu un grave accident, ce qui a complètemen t
Chacun pour soi, c 'es t la devise des égoïs tes
bouleversé ses projets d 'avenir.
Ill
Les circonstances du récit 1. L'express i o n d u temps
Dès qu 'elle en ten d ce chan teur à la radio, elle se
a. La notion de temps est très complexe.
J 'ai le temps de lire le jo urnal en a ttenda n t que tu
met à danser Elle peut exprimer une chronologie entre différentes actions (avant, pendan t, après), une durée de l'action
reviennes du sport.
Atte ntio n
(en, pour, dans, pendant), une répétition, une habitude
Quand plusieurs subordonnées de même nature se suivent,
(chaque jour, tous les mois), un moment précis (ce
la deuxième et les suivantes doivent �tre introduites par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée à la
soir), une date (le 8 juillet 2006).
précédente par et.
E l le s'exprime:
J'ai le temps de lire le journal en attendant que tu reviennes du sport,
- après des conjonctions dans des phrases subor
que tu prennes une douche et que nous nous mettions à table.
données :
- après des prépositions
à I' indicatif
au subjonctif
..
.
+ un nom
+ un infinitif
'
À,
quand (sta ndard), lorsque
avant que, en attendant
(plus formel) ; dès que, aussitôt
que, jusqu'à ce que,
que, à peine . .. que (idée
le temps que, d'ici à ce
pendant, durant, au cours de,
en attendant de,
que (idée de postériorité)
depuis, au fur et à mesure
le temps de
d'immédiateté)
; une fois que,
après que (idée d'a ntériorité) ;
=
a lors que)
;
pendant que (idée de d u rée) ; alors que, tandis que (idée de s i m u ltanéité)
Après (+infinitif é), au moment de, avant de,
de, avant, en attendant,
au moment où ; comme (+i mparfait, l ittéra ire
lors de (littéraire), dès,
après, au moment de,
; tant que,
aussi longtemps que (idée de d u rée identique à celle d'une a utre action) ; depuis que,
maintenant que, à présent que (idée de com mencem ent) ; chaque fois que (idée
jusqu'à, d'ici à
Ap rès s o n voyage en A frique, il a vait b ea u c o up changé. Avant de faire cons truire de nouvelles tours à Paris, il fa ut en déba ttre.
Attentio n à la préparation à peine suivie d'un participe é: À peine nommée à la direction, elle a dû faire face à de graves problèmes au sein de l'entreprise.
de répétition) ; à mesure que,
avec un gérondif (un même sujet pour les deux
au fur et à mesure que
verbes):
(idée de prog ression)
Je l 'ai aperçu en sortant de chez moi.
cent trente-six
avec des adverbes ou des compléments de
'(�'
à l'indicatif '_,,,
�
. � .,_,
parce que (généra lement placé après la pro
temps: Demain, les gra n des va can ces c o m men cen t. Je voudrais partir tout de suite.
au subjonctif
.
-
soit que ... soit que
position principale) ; étant donné que, vu
(touj o u rs ensemble,
que (fait indubitable, sowent officiel, is·
exp r i m e d e u x causes
tratif) ; puisque (cause connue ou évidente,
poss ibles) ; ce n'est
b. !:antériorité dans les subordonnées temporelles :
utilisée comme argument de prewe-> sowent
pas que ... c'est
en tête de phrase) ; sous prétexte que
que (+ i n d icatif),
(ca use fausse ou contestable) ; d'autant
non que . .. mais
Dans les propositions subordonnées de temps in
plus que (jamais en tête de phrase.ajoute
troduites par des conjonctions comme : après que, aussitôt que, dès que, lorsque, quand, à peine . . . que il existe un rapport chronologique entre différents temps de l'indicatif :
au é composé Dès qu'elle a lu un livre,
;
(+ verbe à l ' i nd icatif)
=
cause poss i b l e éca rtée s u ivie de la vra ie ca u s e .
comme (en tête de phrase, plus formel)
É tant donné que le bureau de vote a fermé à 20 heures,
nous n 'a urons pas les résulta ts a vant 22 heures.
Puisque le 1er Mai est un jour férié en , beaucoup
ze action
1•e action
une cause à une cause déjà exprimée)
de Français ne travaillen t pas ce jour-là.
au présent
Mon gâtea u n 'es t pas très ré ussi, soit que j 'y aie mis
elle le prête à sa meilleure
trop de farine, soit que je l 'aie laissé trop cuire.
amie.
Marc es t exaspérant, ce n 'es t pas qu 'il soit méchan t au plus-que-parfait
a l'1mparfa1t
Quand ils avaient fini
i/s allaient s'asseoir
de jardiner,
sous le pommier.
au é antérieur
au é simple
par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée
Lorsqu 'ifs se furent
i/s racontèrent leur
à la précédente par et.
réchauffés,
mésaventure.
au é surcomposé
au é composé
Dès qu'ils ont eu appris
i/s ont téléphoné
la nouvelle,
à tous leurs amis.
au futur antérieur Après que les douze coups de minuit auront sonné, au conditionnel présent
mais c 'es t qu 'il veut to ujours avoir raison I Attention ! Quand plusieurs subordonnées de même nature se suivent, la deuxième et les suivantes doivent être introduites
Les Français se sentent seuls parce que, aujourd'hui, les familles sont souvent éclatées, que la vie urbaine est moins conviviale et que les nouveaux moyens de communication ont favorisé /'indépendance de chacun.
- après une préposition ....-��.� .
au futur simple
·.
on pourra s'embrasser.
•
'
'.•
�
'
t'..
.•
�a>�··...
+ un no·m: un pron o · m
En raison de (cause souvent matéri e l l e ou a d m i n i strative)
au conditionnel é
Le médecin pourrait prescrire
!orsqu 'if aurait eu les
/es médicaments appropriés,
résultats de l'analyse.
�..
-
+ un infinitif
; à cause d e (ca use
négative) ; grâce à (ca use positive) ;
Pour (+ infinitif é 1 ; faute de; à force de
par (+ un nom a bstrait sans article) ; étant donné, vu (cause a d m i n i strative,
Les propositions subordonnées de temps sont mo
off i c i e l l e ) ; faute de (cause inexistante parce que . . . ne pas)
biles: elles peuvent se placer avant ou après la pro
de qua ntité concrète ou abstraite) ;
position dont elles dépendent.
sous prétexte de
Attention
À la construction de la proposition avec la conjonction à peine. .
=
; à force de (idée
Il a dit cela par colère.
que:
Po ur avoir conduit trop vite, il a dû payer une forte
Placée au début de la phrase, elle entraîne une inversion du
amende.
sujet et n'est utilisée qu'à l'écrit:
À
par des mots de liaison : car (jamais en tête de
peine se furent-ils reconnus qu'ils tombèrent dans les bras
l'un de l'autre.
À l'oral,
elle est fréquemment utilisée après le verbe ou entre
phrase), en effet (qui donne une explication) : Les vacances hors de chez soi ne son t pas encore
l'auxiliaire et le participe é :
un droit pour to ut le monde. En effet, 25 à 30%
Il était à peine arrivé chez lui que le téléphone sonnait déjà.
de Français ne parten t jamais.
2. L'express i o n de la cau se
également une explication:
Elle sert à donner une explication vraie, fausse ou
nouveaux pays ont re t l 'Union.
supposée à une action, un événement, une idée. Elle
par la juxtaposition:
par la ponctuation. Les deux points introduisent !..:Europe s 'agrandit toujours : en jan vier 2007, deux
répond à la question : pourquoi ?
Il fa ut rentrer, il pleu t.
E lle s'exprime :
par un participe ou un gérondif:
après des conjonctions, dans des phrases subor
Travaillan t trop, elle es t tombée malade.
données à l'indicatif ou au subjonctif :
En voulant faire mieux, il a fait pire.
cent trente-sept
.
..
- par une proposition participe :
- par des mots de liaison : donc, alors, c 'es t pour
Le tourisme se développan t, certaines Îles perden t
quoi, par conséquen t, en conséquence.
leur a uthen ticité.
Le climat es t très do ux et ensoleillé dans cette
( Le participe et le verbe principal ont des sujets
région, c 'es t pourquoi les maisons ont des toits
différents.)
presque pla ts et de grandes fenê tres. - par la ponctuation. Les deux points peuvent in
3. L'express i o n de la c o n séq uence
troduire une conséquence : ici, vous avez un quartier historique : il es t impos
a. La conséquence.
sible d 'y cons truire des tours.
Elle est le résultat logique d'une cause exprimée
Quelquefois, dans un contexte simple, la juxtapo
dans la première partie de la phrase. La cause et
sition de deux événements suffit à exprimer un
la conséquence sont les deux facettes de la même
rapport de cause à effet :
médaille. On parle d'ailleurs de rapport de cause
Il pleut, il fa ut ren trer.
à effet. On oppose aussi souvent la conséquence (résultat obtenu___.. verbe à l'indicatif) au but (résultat
b. L'expression de la conséquence au subjonctif.
recherché, espéré ___.. verbe au subjonctif).
Il arrive que la conséquence dépende d'une appré
La conséquence s'exprime :
ciation subjective qui la présente non plus comme
- après des conjonctions, dans des phrases su
bordonnées à l'indicatif généralement : Sans idée d'insistance
réalisée mais comme seulement possible car soumise à une condition, d'où l'usage du subjonctif. C'est le
Avec une idée d'insistance
Au point que ;
Verbe+ tellement que/tant que
si bien que;
tellement+ adjectif/
cas avec des locutions conjonctives comme : - assez/trop + verbe ou adjectif ou adverbe + pour que + verbe au subjonctif :
de sorte que;
adverbe+ que
Cette salle es t trop petite pour qu 'on y tienne / 'as
de manière que;
si+ adjectif/adverbe+ que
de façon que
tellement de+ nom+ que
semblée générale (condition non remplie, résultat négatif :l'assemblée générale ne se tiendra pas
tant de+ nom+ que un tel/de tels/de telles+
dans cette salle).
nom+ que
- assez de/trop de + nom + pour que + verbe au
à tel point que
subjonctif :
de telle sorte que
Il y a eu assez d 'inscrits pour que le cours puisse Ils ont acheté une maison de sorte qu 'ils ne sont plus
a voir lieu (con dition remplie, rés ulta t positif: le
dérangés par le bruit des voisins.
cours a eu lieu).
Ils parlen t tous tellemen t fort que plus personne se comprend.
Attentio n
! Les conjonctions au point que, si . . . que, tellement/
tant . . . que peuvent être suivies d'un verbe au subjonctif quand
Elle a fait de tels progrès en français que ses pro fesseurs sont d 'accord pour l 'en voyer en finir ses é tudes. Faites bien attention à la construction de la subor
la proposition principale est négative ou interrogative: Est-il dangereux d'escalader ce sommet au point qu'on doive en interdire l'accès ? L'exercice n'est pas si difficile que vous soyez obligés d'y er tout le week-end.
donnée de conséquence : un des éléments de la conjonction se trouve dans 1.a proposition précédente, avant que: Elles ont tellemen t cha n té hier soir gy_ 'el/es ont la gorge enrouée ce ma tin. La guide était� gentille avec chacun d'entre nous que nous l'avons invitée à venir nous voir, dans notre pays.
Attentio n !
4. L'express i o n d u but Le but est un résultat recherché, désiré mais qui n'est pas encore réalisé. C'est pourquoi, le subjonctif est le mode de la proposition subordonnée de but. La conséquence s'exprime :
Quand plusieurs subordonnées de même nature se
- après des conjonctions suivies d'une subordon
suivent, la deuxième et les suivantes doivent être introduites
née au subjonctif : de sorte que, de façon que, de
par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée à la précédente par et. La réunion a été si longue qu'il n'a pas eu le temps de dîner, qu'il
manière que (attention, ces conjonctions peuvent être utilisées pour exprimer une conséquence et à ce
est rentré à son hôtel et qu'il s'est couché immédiatement.
moment-là, elles sont suivies d'un verbe à l'indicatif),
- après au point de+ un infinitif :
pour que, a fin que, de peur que :
C 'est incroyable, il es t amoureux au poin t d'oublier
Ils ont décidé d 'acheter une maison de sorte qu 'ils
tous ses a utres rendez-vous !
ne soien t plus dérangés par le bruit des voisins.
cent trente-huit
Attention
! Quand plusieurs subordonnées de même nature se
suivent, la deuxième et les suivantes doivent être introduites par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée
Pendan t les repas, les Anglais garden t un bras sur les geno ux tan dis que les Fran ça is doiven t mettre
à la précédente par et.
les deux mains sur la table.
J'ai acheté plusieurs billets de concert pour qu'on aille voir
Ne jetez plus vos jeans, même s 'ils son t déchirés ou
Johnny Hallidav, qu'on puisse inviter Max qui est un fan et
salis, c 'es t la grande mode !
qu'on soit placés ensemble.
Attention
! Quand la subordonnée a le même sujet que la prin
cipale, vous devez remplacer la proposition par un infinitif : *J'aimerais beaucoup apprendre l'arabe pour que je puisse travailler dans un des pays du Maghreb
--+
J'aimerais beau
coup apprendre l'arabe pour pouvoir travailler dans un des pays du Maghreb.
Quelles que soien t les explications, la situation reste con fuse et tendue. Bien qu 'il y ait de moins en m oins de paysans, les Français res ten t très a ttachés a ux paysages et a ux activités de la campagne. Si do ucemen t qu 'ils a vancen t, ils ne peuven t pas
- après des prépositions
empêcher le chien de se réveiller. +un infinitif
+un nom
Att e nti o n
( s ujet principal
est l e m ê m e q u e l e s ujet
Quand plusieurs subordonnées de même nature se suivent,
s u bordonné)
la deuxième et les suivantes doivent être introduites par la
Pour ; en vue de ;
Pour, afin de ; de peur de ;
conjonction que. La dernière proposition est coordonnée à la
de peur de ; de crainte de
de crainte de ; de manière à,
précédente par et.
de façon à
Même si la mode est au noir , que les jupes doivent être très courtes et que tous les mannequins portent des bottes, on
Il vérifie tout de peur d 'une erreur.
voit toutes sortes de style dans la rue.
Elle met toujours plein de petits mots partout dans la
- après des prépositions :
maison pour être sûre que ses enfants n 'oublient rien.
5. L'express i o n de l'oppositi o n
e t de la c o n cess i o n Il n'est pas toujours facile de distinguer l'opposition de
Il con tin ue à planter des arbres malgré les difficultés
la concession. C'est souvent une question de contexte
climatiques.
et particulièrement de contexte argumentatif. Ce
Les Fran çais veulen t gagner plus d 'argen t quitte à
qui est une simple opposition (contraste entre deux
travailler plus.
faits): Il n 'a plus vingt ans mais il se conduit comme
- après des mots de coordination et des adverbes :
un jeune homme, peut devenir une concession (un
mais, or, au con traire, par con tre, à / 'in verse, pour
argument de stratégie argumentative) : c 'es t vrai,
tant, néanmoins, cependan t, quand même (après
il n 'a plus vingt, pourta n t, il se conduit comme un
le verbe ou en fin de phrase):
jeune homme.
Ce n 'es t pas un acteur très connu, il a quand même
Ce sont souvent les mêmes mots qui servent à intro
reçu un prix d 'in terpré ta tion à Cannes.
duire l'opposition et la concession. Mais la conces
Cette femme me salue chaque jour, o r, je ne la
sion
«
s'annonce » souvent par un verbe: convenir,
reconnaÎtre, une expression verbale : c 'es t vrai que ou un mot comme certes; avant d'être réfutée : Se loger à Paris est un vrai casse-tê te, j 'en con viens, c 'es t de plus en plus difficile, néanm oins ce n 'es t
connais pas.
Att e ntio n
à or. Généralement, i l signifie mais. Cependant,
parfois, il veut dire : il se trouve que: J'avais un portable tout neuf, or on me l'a volé hier.
- avec l'expression avoir beau: très fréquente à
l'oral, elle se place toujours en tête de phrase.
pas une raison pour vouloir cons truire des tours de
Le journalis te a bea u insis ter, le min is tre refuse
plus de 50 m .
de dire ce qu 'il pense de ce scandale.
L'.opposition et l a concession s'expriment géné ralement :
6.L'express i o n de l'hypothèse
- après des conjonctions, dans une proposition
subordonnée:
À l'indicatif
et de la c o n d it i o n Comme l'opposition et l a concession, l'hypothèse et
Au subjonctif
Au conditionnel
la condition sont traitées ensemble car, bien souvent,
Tandis que,
Bien que, quoique ;
Quand bien même
elles sont introduites par les mêmes mots.
alors que,
si (aussi)
même si
+adjectif/ adverbe + que quel que + être
Cependant, on peut distinguer l'hypothèse de la condition. La première est une supposition (souvent en tête de phrase) qui n'induit pas de conséquence
cent trente-neuf
directe, la seconde (souvent après la principale) est
Tu nous res en mé tro, à moins que tu (ne) veuilles
nécessaire à la réalisation de l'action principale.
prendre ta voiture pour pouvoir rentrer tranquillemen t
Si un jour j 'ai des enfan ts, je leur ferai apprendre
après.
une ou deux langues é trangères.
- après des prépositions :
J 'apprendrai une ou deux langues é trangères si c 'es t indispensable pour trouver du travail. L.'.hypot hèse et la condition s'expriment souvent : - après la conjonction si
Atte ntion
aux temps utilisés dans les subordonnées de condi
tion et d'hypothèse. Généralement, la concordance des temps est la suivante mais il y a des variables suivant le contexte, le registre de langue et les intentions du locuteur : •
Je partirai vers trois heures à condition d 'a voir fini la rédaction de mon rapport. Sans une pièce d 'identité, je ne peux pas vous re mettre cette lettre.
Si + présent ---> présent ou futur dans la principale
- avec un gérondif ou (plus rarement) un participe
S'il fait beau, je sors me promener (idée d'habitude)
présent :
S'il fait beau demain, je sortirai me promener •
Si + imparfait ---> imparfait ou conditionnel présent dans la
En éco u ta n t mieux les gens a vec qui on vit, on
principale
é viterait bien des disputes.
Partan t à 8 heures au lieu de 8 heures et demie,
S'il faisait beau, je sortais me promener (idée d'habitude dans un contexte é)
tu serais toujours à l 'heure à tes cours .
S'il faisait beau, je sortirais me promener. •
Si + plus-que-parfait ---> conditionnel é dans la principale
- avec sinon, sans ça ou autrement qui permettent
d'introduire une condition sans répéter les idées
S'il avait fait beau, je serais sorti me promener Ce qui est certain c'est que le " si » d'hypothèse ou de condition
déjà exprimées:
ne peut jamais être suivi d'un verbe au futur, au conditionnel
Il faut diversifier les sources d 'énergie, sinon nous
ou au subjonctif. ( Ne le confondez pas avec le " si » de l'in terrogation indirecte. Voir plus haut).
a llons à la catas trop he ( = 1 1 faut diversifier les
Quand la proposition par " si » exprime une hypothèse non
sources d'énergie, si nous ne les diversifions pas,
réalisable, on dit qu'il s'agit d'un irréel du présent ou du é
nous allons à la catastrophe).
suivant le temps du verbe : Si j'étais un garçon, je porterais des cheveux longs (éventualité improbable, hypothèse irréalisable)
--->
irréel du présent
7. L'express i o n d e la compara i s o n
Si j'avais été élu, j'aurais aussitôt augmenté les bas salaires
On peut comparer des choses semblables (avec
(éventualité non réalisée, hypothèse irréalisable désormais)
même, autant) ou des choses différentes (avec plus,
---> irréel du é
moins) . La comparaison peut porter sur des adjectifs,
- par deux propositions au conditionnel :
des noms, des verbes ou des adverbes.
Vous auriez écouté le déba t, vo us auriez appris
On utilise des comparatifs :
quels sont les enjeux du xxf siècle ( = si vous aviez
La es t plus petite que l'Allemagne.
écouté le débat, vous auriez appris quels sont les
L'Union européenne regroupe plus d 'habitan ts que les É ta ts-Unis.
enjeux du
xx 1
e
siècle)
- après d'autres conjonctions + une subordonnée :
à l'indicatif
au subjonctif
au conditionnel ,
Sauf si,
Registre standard :
Au cas où
excepté si
à condition que,
(idée d ' éve ntu a l ité)
Elle mange a u tant que son frère. Il es t plus souven t en province qu 'à Paris . On peut comparer : - des qualités équivalentes, supérieures ou inférieu res : a ussi / plus / moins + adjectif ou adverbe +
pourvu que, à moins que, en ettant que
que + nom ou pronom :
en supposant que,
La ville de Marseille est plus peuplée que Bordeaux.
à supposer que
- des quantités équivalentes, supérieures ou inférieures :
(idée de condition peu
autant de / plus de / moins de + nom + que
proba ble)
Registre soutenu :
Il a a u tant de chats que sa voisine.
pour peu que (idée
- des actions ou des états équivalents, supérieurs ou
de condition minimale) ;
inférieurs : verbe + autant que / plus que / moins que:
si tant est que (idée de condition et de doute)
Ils ont raté l 'examen : ils ont moins travaillé que leurs
La RATP pré voit des pro tections du résea u a u cas
copines.
où la Seine déborderait à nouveau.
- une progression :
Beaucoup de jeunes sont prêts à partir à / 'étranger à
de plus en plus / de moins en moins + un adjectif
condition que ce soit pour travailler dans / 'humanitaire.
ou un adverbe
cent quarante
Ce t en fant est de plus en plus éveillé.
•
de plus en plus de / de moins en moins de + un nom ta utomne arrive, il y a de moins en moins de feuilles
C 'est parfait comme toujours. - après ainsi que, de même que+ n om
dans les arbres.
La Bulgarie ainsi que la Roumanie on t re t l'Union européenne en 2007
verbe + de plus en plus / de moins en moins C 'e s t dé c e va n t : les g e n s vo te n t de m o ins e n moins.
- avec des adjectifs : pareil à, semblable à, tel que
(= comme)
- une progression parallèle :
Ses in quié tudes s o n t semblables a ux tie n n e s/
plus / moins + verbe, plus / moins + verbe
telles que les tiennes.
Plus j'écoute les nouvelles, plus je suis pessimiste.
Atte nti o n
Moins j'écoute les nouvelles, plus je suis optimiste. autant + proposition . . . autant + propos ition
l ' a dj ectif
tel : il prend le genre et le nombre du
J 'aime les matériaux nobles, tel le bois.
montagne.
- avec l'adverbe davantage ( = plus)
Si tu veux garder ta ligne, tu dois manger moins
Atte nti o n aux compa ratifs i rrég u l i e r s : --->
à
mot qui le suit dans des phrases comme:
A u ta n t j 'a im e la mer, a u ta n t je ne s upporte pas la
bon ---> meilleur
+ un adverbe : comm e toujours
e t bouger da va n tage.
bien ---> mieux
mal ---> pire (plus mauvais existe aussi)
9 . Atte nt i o n
petit ---> plus petit (par la taille) ; ---> moindre (par la valeur)
à q u e l q u es c o n n ecte u rs
l o g i q ues
O n utilise les s uperlatifs quand on veut mettre en
évidence un élément par rapport à un ensemble ou
Vous avez certainement remarqué que quelques mots
un certain degré de qualité.
de liaison ont plusieurs sens ou des usages difficiles.
- le plus/le moins + adjectif / + adverbe
Ces connecteurs logiques sont très utilisés dans le
C 'es t le plus grand m usée du monde .
discours argumentatif. Ne les confondez pas.
A ttendez grand-père, c 'est lui q u i marche l e plus lentemen t.
a. d'ailleurs I par ailleurs •
- le plus de /le moins de + nom
force la première cause exprimée
- verbe + le plus/le moins
2002, c 'est l 'année où il a plu le moins en .
Les supe rlatifs i r r é g uliers correspondent aux com
paratifs irréguliers :
Je ne peux pas t 'accompagn er car je n 'ai pas le temps et d 'ailleurs tu ne me l 'as pas demandé . •
p a r ailleurs : idée d'addition J 'ai pré vu de déménager en avril. Par ailleurs, j 'ai
meilleur ---+ le�a/les meilleur(es) m i e u x ---+ le/la/les
démissionné de mon poste pour en trer dans une
mieux
plus grosse boÎte .
moindre ---+ le/la�es moindre(s) pire ---+ le/la�es pire(s)
b. en fait I en effet
La comparaiso n peut aussi s'exprimer : - après des co njo nctions, dans une subordonnée à
•
Je de vais partir en Inde en janvier, en fait ce sera
(anaphorique), comme si ( + verbe à l'imparfait) Ils se con duis e n t comme le fon t les héros des jeux vidéo.
en fait : en réalité. On revient sur ce qu'on a dit précédemment.
l'indicatif : comme, ainsi que, de même que + faire
se ulem ent en mars. •
en e ffet : valeur explicative. On donne des raisons supplémentaires ou on apporte des preuves qui
Ma mère me parle comm e si j 'avais dix ans !
renforcent ce qui a été dit précédemment.
- avec la co njo n cti o n comme •
d 'aille urs : idée de cause supplémentaire qui ren
La gestion mondiale de l 'eau es t très importante .
+ un nom ou un pronom
En effet, de nombreux pays souffrent d'une pénurie
Il est gen til comme son père. Je prendrai un ca fé,
d'eau qui nuit gravement à la santé des habitants.
comme lui. •
+ une conjonction de temps : comme quand
c. du moment que, au moment où
Tu es tout rouge comme quand tu as couru longtemps.
•
•
+ une préposition : comme pour + un nom ou un
puisque plus une idée de temps. Placé en tête de
infinitif, comme par + un nom, comme avec
phrase, il est utilisé pour introduire un argument
+ un nom
de preuve.
•
du moment que : valeur causale, synonyme de
Tu t 'é tourdis de travail comme pour o ublier ton
Du m om e n t que les prom esses électorales n e
chagrin.
s o n t pas ten ues, les gens n 'ont plus con fiance e n
Il a s urgi deva n t moi comme par magie .
ceux qui fon t de la politique.
ce nt quarante et un
•
au moment où : valeur de temps. Indique un mo
•
ment précis.
Ils s e marière n t et e uren t beaucoup d 'e n fa n ts .
Au moment où / 'émission comm ençait, il y a e u
Ainsi se terminent les contes.
u n e panne d 'électricité.
•
Ainsi Saint-Just.
aussi : également, lorsqu'il est placé après le verbe.
e. tant que, tant . . . que
Il permet d'ajouter un élément d'information dans
•
la phrase.
=
aussi long
marchés en plein air.
Tan t que l 'orage grondera, nous res terons dans la
aussi : donc, lorsqu'il est placé en tête de phrase. Il
voiture. •
a alors une valeur de conséquence. Surtout utilisé à l'écrit, il entraîne une inversion du sujet. Le bonheur est une notion difficile à définir, aussi •
tan t que : idée de temps, de durée (
temps que)
Ils ont visité de nombreux musées et vu aussi des •
ainsi : par exemple, tel Les révolutionnaires croyaient au bonheur collectif
d. aussi, ainsi •
ainsi : de cette façon
tan t . . . que : idée de conséquence
Il a tant marché que ses chaussures se sont trouées.
f. pourvu que + subjonctif: condition ou souhait
s uscite-t-el/e de nombre ux déba ts ionnés.
suivant le contexte
ainsi : aussi, donc
Je croira i en vo tre in nocence po urvu que vo us
Placé en tête de phrase, il oblige égalem ent à
m 'en donniez la preuve .
l'inversion du sujet.
C 'est u n rendez-vous important, pourvu qu 'il se
La Tunisie o ffre des séjours peu ch ers. Ainsi, les
e bien !
retraités français peuven t-ils er plusieurs mois au soleil.
IM
Tableaux de conjugaison .
ÊTRE Imparfait
Présent
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
je s u i s
j'éta i s
je fus
je serai
j ' a i été
j'ava i s été
tu es
tu éta i s
tu f u s
tu s e r a s
tu a s été
tu a v a i s été
il e st
i l éta it
il fut
il s e ra
il a été
il a v a it été
nous sommes
n o u s éti o n s
nous fûmes
nous serons
n o u s avons été
n o u s a v i o n s été
vous êtes
VOUS
vous fûtes
vous s e r e z
v o u s avez été
vous a v i e z été
i l s s o nt
i l s éta i e nt
i l s f u r e nt
i l s s e r o nt
i l s o nt été
i l s ava i e nt été
Subjonctif
étiez
Subjonctif é
Conditionnel présent
Conditionnel é
q u e je s o i s
q u e j ' a i e été
je s e r a i s
j'a u ra i s été
q u e tu s o i s
q u e tu a i e s été
tu s e r a i s
tu a u ra i s été
q u ' i l s o it
q u ' i l a it été
i l s e r a it
il a u r a it été
Impératif Sois !
q u e n o u s soyo n s
q u e n o u s ayo n s été
nous serions
n o u s a u r i o n s été
Soyons !
q u e v o u s soyez
q u e vous ayez été
vous s e r i e z
v o u s a u ri e z été
S oyez !
q u ' i l s s o i e nt
q u ' i l s a i e nt été
ils s e r a i ent
i l s a u ra i e nt été
Participe présent
Infinitif être
éta nt
Gérondif en éta nt
avo i r été
cent quarante-deux
Participe é été
Ta b l e a u x d e co nj u g a i s o n
AVOI R Présent
Imparfait
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
j'ai
j'ava i s
J'eus
j'a u r a i
j'ai eu
j'ava i s e u
tu as
t u ava i s
tu e u s
tu a u r a s
tu a s e u
tu a v a i s e u i l a v a it e u
'
il a
il a v a it
i l eut
i l a u ra
il a eu
n o u s avons
nous avions
nous eûmes
n o u s a u ro n s
nous avons eu
nous avions e u
v o u s avez
v ou s aviez
vous e ûtes
v o u s a u re z
v o u s avez e u
vous aviez eu
i l s ont
i l s a v a i e nt
i l s e u rent
i l s a u ront
i l s o nt eu
ils ava i e nt eu
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Conditionnel é
Impératif
q u e j'aie
q u e j ' a i e été
j'a u r a i s
j'aurais eu
q u e tu a i e s
q u e tu a i e s été
tu a u ra i s
tu a u r a i s e u
q u' i l a it
q u ' i l a it été
il a u ra it
il a u ra it e u
q u e n o u s ayons
que nous ayo n s été
nous a u ri o n s
n o u s a u ri o n s e u
Ayo n s !
q u e v o u s ayez
que vous ayez été
v o u s a u ri e z
v o u s a u ri e z e u
Aye z !
q u ' i l s a i e nt
q u ' i l s a i e nt été
ils a u r a i e nt
i l s a u ra i e nt e u
Infinitif
Participe présent
a vo i r
Aie !
Gérondif
ayant
Participe é
e n a y a nt
eu
a vo i r e u
AIMER Présent
Imparfait
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
j'a i m e
j'a i m a i s
j'a i m a i
j'a imerai
j'ai aimé
j'ava i s a i m é
tu a i m e s
tu aimais
tu a i m a s
tu a i m e r a s
tu a s a i m é
tu a v a i s a i m é
il aime
i l a i m a it
il a i m a
il aimera
il a aimé
i l a v a it a i m é
nous aimons
nous aimions
nous aimâmes
n o u s a i m e ro n s
nous avons aimé
nous avions aimé
vous aimez
v ou s a i m i e z
v o u s a i m âtes
v o u s a i m e re z
v o u s avez a i m é
v o u s aviez a i m é
i l s a i m ent
i l s a i m a i e nt
i l s a i m è rent
i l s a i m e ront
i l s o nt a i m é
i l s a v a i e nt a i m é
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Conditionnel é
que j'aime
que j'aie aimé
j'a i m e r a i s
j'aurais aimé
q u e tu a i m e s
q u e tu a i e s a i m é
tu a i m e r a i s
tu a u ra i s a i m é
q u'il aime
q u ' i l a it a i m é
i l a i m e ra it
il a u ra it a i m é
Impératif Aime !
que nous aimions
q u e n o u s ayons a i m é
n o u s a i m e ri o n s
n o u s a u ri o n s a i m é
Aimons !
q u e v o u s a 1 m 1 ez
q u e v o u s ayez a i m é
v o u s a i m e ri e z
v o u s a u ri e z a i m é
Aimez !
q u ' i l s a i m e nt
q u ' i l s a i e nt a i m é
i l s a i m e ra i e nt
i l s a u ra i e nt a i m é
Infinitif aimer
Participe présent a i m a nt
Gérondif e n a i m a nt
avo i r a i m é
cent quarante-trois
Participe é aimé
Ta b l e a u x d e conj u g a i s o n
SE LEVER é simple
Imparfait
Présent
Futur
é composé
Plus-que-parfait
je me lève
je me levais
je me leva i
je me lèverai
je me suis levé
je m'éta is levé
tu te lèves
tu te levais
tu te levas
tu te lèveras
tu t'es levé
tu t'éta is levé
il se lève
i l se levait
il se leva
il se lèvera
il s'est levé
il s'éta it levé
nous nous levons
nous nous levions
nous nous levâ mes
nous nous lèverons
nous nous sommes levés
nous nous étions l evés
vous vous levez
vous vo u s leviez
vous vous levâtes
vous vous lèverez
vous vous êtes levés
vous vous étiez levés
ils se lèvent
i l s se l ev a i e nt
ils levèrent
ils se lève ront
ils se sont levés
ils s'éta ient levés
Subjonctif é
Subjonctif
Conditionnel présent
Impératif
Conditionnel é
q u e je m e l ève
q u e j e m e sois levé
je me lèverais
j e m e s e r a i s l evé
q u e tu te l è v e s
q u e tu te s o i s l evé
tu te l è v e r a i s
tu te s e r a i s l evé
q u ' i l se lève
q u ' i l se s o it l evé
i l se lève r a it
il se s e ra it l evé
q u e nous n o u s l e v i o n s
q u e n o u s n o u s soyo n s l evés
nous n o u s l è v e r i o n s
n o u s n o u s s e r i o n s l evés
Levo n s - n o u s !
q u e v o u s v o u s l eviez
que v o u s v o u s soyez l evés
vous v o u s l è v e r i e z
v o u s v o u s s e r i e z l evés
Levez-vo u s !
q u 'i l s se l èvent
q u ' i l s s e s o i e nt l evés
i l s se l èvera i e nt
i l s se s e ra i e nt l evés
Participe présent
Infinitif
Participe é
Gérondif
se l e v a nt
se l e v e r
Lève-toi !
en se l e v a nt
l evé
s' être levé
ALLER Présent
Imparfait
é simple
Futur
Plus-que-parfait
é composé
je v a i s
j'a l l a i s
j'a l l a i
j'irai
je suis allé
j' éta i s a l l é
t u vas
tu a l l a i s
tu a l l a s
tu i r a s
tu es a l l é
tu éta i s a l l é
il va
i l a l l a it
il a l l a
i l ira
i l est a l l é
i l éta it a l l é
nous a l lons
nous allions
nous a l l â mes
nous irons
nous sommes allés
n o u s éti o n s a l l é s
vous a llez
vo u s a l l i e z
v o u s a l l âtes
vous i rez
vous êtes a l l é s
v o u s éti ez a l l é s
i l s v o nt
i l s a l l a i e nt
i l s a l l è rent
ils i ront
i l s s o nt a l l é s
i l s éta i e nt a l l é s
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Conditionnel é
que j'aille
q u e je sois allé
j'irais
je serais a l l é
que tu ailles
que tu sois allé
t u irais
tu s e r a i s a l l é
qu'il aille
q u ' i l s o it a l l é
i l i r a it
il s e r a it a l l é
Impératif Va !
que nous allions
q u e n o u s soyo n s a l l é s
nous irions
nous serions allés
Allons !
q u e vous a l liez
q u e v o u s soyez a l l é s
vous iriez
vous seriez allés
Allez !
q u ' i l s a i l l e nt
q u ' i l s s o i e nt a l l é s
i l s i r a i e nt
i l s s e r a i e nt a l l é s
Participe présent
Infinitif aller
a l l a nt
Participe é
Gérondif en a l l a nt
être a l l é
cent quarante.quatre
allé
Ta b l e a u x d e co nj u ga i s o n
DEVOIR Présent
.
Plus-que-parfait
é composé
Futur
é simple
...... it
je dois
j e d ev a i s
je dus
j e d ev r a i
j'ai dû
j'ava i s d û
tu d o i s
tu d eva i s
tu d u s
tu d ev r a s
tu a s d û
t u ava i s d û
i l d o it
i l d ev a it
i l d ut
il d evra
i l a dû
i l ava it d û
nous d evons
n o u s devi o n s
nous dûmes
nous devrons
n o u s avo n s d û
n o u s avions d û
v o u s d evez
vous deviez
v o u s d ûtes
vous d evrez
vous avez dû
v o u s aviez d û
i l s d o ivent
i l s d eva i e nt
i l s d u r e nt
i l s d evront
ils ont d û
i l s ava i e nt d û
Impératif
Conditionnel é
Conditionnel présent
Subjonctif é
Subjonctif q u e je d o ive
que j'aie dû
j e d ev r a i s
j'a u r a i s d û
q u e tu d o iv e s
q u e tu a i e s d û
tu d e v r a i s
tu a u ra i s d û
Dois !
q u ' i l d o ive
q u ' i l a it d û
i l d e v r a it
il a u r a it d û
q u e n o u s devions
q u e n o u s ayo n s d û
n o u s d ev r i o n s
n o u s a u ri o n s d û
D ev o n s !
q u e v o u s d ev i e z
que vous ayez dû
v o u s d evriez
v o u s a u ri e z dû
D evez !
qu'ils d o iv e nt
q u ' i l s a i e nt d û
i l s d evra i e nt
i l s a u r a i e nt d û
�
dû
e n d eva nt
d evant
d ev o i r
Participe é
Gérondif
Participe présent
Infinitif avo i r d û
Attention à
l ' a c c e nt c i rc o nflexe s u r l e u d u p a rti c i p e p a s s é : j ' a i d û . . .
FAIRE Présent
Plus-que-parfait
é composé
Futur
é simple
Imparfait
je fais
je faisais
je fis
je ferai
j ' a i fa it
j'ava is fa it
tu fa i s
tu f a i s a i s
tu f i s
tu f e r a s
tu a s fa it
tu a v a i s fa it
il fa it
i l f a i s a it
il fit
il f e r a
i l a fa it
il ava it fa it
nous faisons
nous faisions
n o u s fîm e s
nous ferons
n o u s avo n s fa it
n o u s a v i o n s fa it
v o u s f a ites
vous f a i s i e z
v o u s fîtes
vous ferez
v o u s avez fa it
v o u s a v i e z fa it
i l s font
i l s fa i s a i e nt
i l s fi r e nt
i l s f e r o nt
i l s o nt fa it
i l s ava i e nt f a it
Subjonctif
Subjonctif é
Impératif
Conditionnel é
Conditionnel présent
q u e je fasse
que j'a i e fa it
je f e r a i s
j'a u r a i s fa it
q u e tu fasses
que tu a i e s fa it
tu fe r a i s
tu a u ra i s fa it
q u ' i l fasse
qu'il a it fa it
il f e r a it
il a u ra it f a it
q u e n o u s f a ss i o n s
q u e n o u s ayo n s fa it
nous ferions
n o u s a u ri o n s f a it
Faisons !
q u e vous fassiez
q u e v o u s ayez fa it
vous feriez
v o u s a u ri e z fa it
F a ites !
q u ' i l s f a s s e nt
q u ' i l s a i e nt f a it
i l s fera i e nt
i l s a u ra i e nt fa it
Infinitif fa i r e
Participe é fa it
en fa i s a nt
avo i r f a i r e
Attention à l a forme il fa i s a it = [ilfau.:].
Fais !
Gérondif
Participe présent fa i s a nt
-
i r ré g u l i è r e : v o u s f a ites et à l a p r o n o n c i at io n : n o u s fa i s o n s =
cent quarante·cinq
[nufai5] ;
Ta b l e a u x d e c o nj u ga i s o n
FINIR Présent
Imparfait
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
je fi n i s
je finissais
j e fi n i s
j e fi n i r a i
j'a i f i n i
j'ava i s fi n i
tu fi n i s
tu fi n i s s a i s
tu fi n i s
tu fi n i r a s
tu a s fi n i
t u a v a i s fi n i
i l f i n it
il fi n i s s a it
il f i n it
i l fi n i r a
i l a fi n i
i l a v a it f i n i
nous finissons
n o u s fi n i s s i o n s
n o u s finîm e s
n o u s fi n i ro n s
nous avons fini
n o u s a v i o n s fi n i
vous finissez
vous finissiez
v o u s fi nîtes
v o u s fi n i rez
v o u s avez f i n i
v o u s a v i e z fi n i
i l s f i n i s s e nt
i l s f i n i s s a i e nt
i l s fi n i re nt
i l s fi n i ront
i l s ont fi n i
i l s ava i e nt fi n i
. Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Conditionnel é
q u e j e fi n i s s e
q u e j'a i e f i n i
j e fi n i r a i s
j ' a u r a is f i n i
q u e tu fi n i s s e s
q u e tu a i e s fi n i
tu f i n i r a i s
tu a u ra i s fi n i
q u'il finisse
q u ' i l a it f i n i
i l f i n i r a it
il a u ra it f i n i
Impératif Fi n i s !
q u e n o u s fi n i s s i o n s
q u e n o u s ayons fi n i
nous finirions
n o u s a u ri o n s fi n i
Fi n i s s o n s !
q u e v o u s fi n i s s i e z
q u e v o u s a y e z fi n i
v o u s fi n i ri e z
v o u s a u ri e z f i n i
Finissez !
q u ' i l s f i n i s s e nt
q u ' i l s a i e nt fi n i
i l s fi n i r a i e nt
i l s a u ra i e nt fi n i
Infinitif
Participe présent
finir
Gérondif
fi n i s s a nt
Participe é
en f i n i s s s a nt
fi n i
avo i r f i n i S e c o nj u g u e nt c o m m e fi n i r : b ât i r, c h o i s i r, fl e u r i r, g u é ri r, o b é i r, p u n i r, réfl é c h i r, r e m p l i r, r é u n i r, r é u s s i r . . .
POUVOIR Présent
Imparfait
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
je p e u x
je pouvais
je pus
j e p o u rr a i
j'ai pu
j'ava i s p u
tu p e u x
tu p o u v a i s
tu p u s
tu p o u rr a s
tu a s p u
tu ava i s p u
i l p e ut
il p o u v a it
i l p ut
il p o u rra
i l a pu
i l a v a it pu
nous p o uv o n s
n o u s p o uv i o n s
nous pûmes
n o u s p o u rrons
nous a v o n s pu
nous a v i o n s pu
v o u s p o uvez
vo u s p o u v i e z
v o u s p ûtes
vous p o u rrez
v o u s avez pu
vous aviez pu
i l s p e uvent
i l s p o u va i e nt
i l s p u r e nt
i l s p o u rront
ils o nt pu
ils ava i e nt pu
Subjonctif
.Subjonctif é
'
Conditionnel présent
Conditionnel é
q u e je p u i ss e
que j'aie pu
j e p o u rr a i s
j'a u r a is p u
q u e tu p u i s s e s
q u e tu a i e s p u.
tu p o u rr a i s
tu a u ra i s p u
q u ' i l p u isse
q u ' i l a it pu
i l p o u rra it
il a u ra it p u
q u e nous p uissions
q u e n o u s ayons p u
nous p o u rrions
n o u s a u ri o n s p u
q u e vous p u issiez
q u e v o u s ayez p u
vo u s p o u rriez
v o u s a u ri e z pu
q u ' i l s p u i s s e nt
q u ' i l s a i e nt p u
i l s p o u rra i e nt
i l s a u ra i e nt p u
Infinitif pouvoir
Participe présent p o uva nt
Gérondif en p o uva nt
Impératif
Participe é pu
avo i r p u
Atte nti o n , c e v e r b e est très i r ré g u l i e r : p r é s e nt : j e p e u x, tu p e ux, i l p e ut ; futu r : j e p o u rra i ; s u bj o n ctif i r ré g u l i e r ; p a s d ' i m p é ratif.
cent quarante-six
Ta b l e a u x d e c o nj u g a i s o n
PRENDRE Présent
Imparfait
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
je p r e n d s
je prenais
je pris
je prendrai
j'ai pris
j'ava i s p r i s
tu p r e n d s
tu p r e n a i s
tu p ris
tu prendras
tu a s p r i s
tu a v a i s p ris i l a v a it p r i s
il prend
i l p r e n a it
il p rit
il p r e n d r a
il a pris
nous prenons
nous prenions
n o u s p rîm e s
n o u s p r e n d ro n s
nous avons pris
nous avions pris
v o u s p r e n ez
vous preniez
v o u s p rîte s
v o u s p r e n d rez
v o u s avez pris
v o u s aviez pris
i l s p r e n n e nt
i l s p re n a i e nt
i l s p r i r e nt
i l s p r e n d ront
i l s ont p r i s
i l s ava i e nt p r i s
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Conditionnel é
q u e je prenne
q u e j'aie pris
je prendrais
j'aurais pris
q u e tu p r e n n e s
q u e tu a i e s p r i s
tu p r e n d ra i s
tu a u ra i s p r i s
q u ' i l p re n n e
q u ' i l a it p r i s
i l p r e n d ra it
il a u ra it p r i s
Impératif Prends !
que nous prenions
q u e nous ayons pris
nous prendrions
n o u s a u ri o n s p r i s
Prenons !
q u e vous preniez
que vous ayez pris
v o u s p r e n d ri e z
v o u s a u ri e z p r i s
P r e n ez !
q u ' i l s p re n n e nt
q u ' i l s a i e nt p r i s
i l s p r e n d r a i ent
ils a u r a i e nt pris
Infinitif
Participe présent
prendre
Gérondif
p re n a nt
Participe é
e n p r e n a nt
pris
avo i r p r i s S e c o nj u g u e nt c o m m e p r e n d r e : l e s v e r b e s a p p re n d re, c o m p r e n d r e, s u r p r e n d r e.
SAVOIR Présent
Imparfait
é simple
Futur
é composé
Plus-que-parfait
je s a i s
je savais
je sus
je saurai
j'ai su
j'ava i s s u
tu s a i s
tu s a v a i s
tu s u s
tu s a u ra s
tu a s s u
tu a v a i s s u i l a v a it s u
i l s a it
il s a v a it
il sut
i l s a u ra
il a s u
nous savons
nous savions
nous sûmes
n o u s s a u ro n s
n o u s avons s u
nous avions su
v o u s savez
v o u s saviez
v o u s sûtes
vous s a u rez
vous avez s u
v o u s aviez s u
i l s savent
i l s sava i e nt
i l s su rent
i l s s a u ront
i l s ont s u
i l s a va i e nt s u
Subjonctif
Subjonctif é
/
Conditionnel présent
Conditionnel é
q u e je s a c h e
que j'aie su
j e s a u ra i s
j'a urais su
q u e tu s a c h e s
q u e tu a i e s s u
tu s a u r a i s
tu a u r a i s s u
q u'il sache
q u ' i l a it s u
i l s a u r a it
il a u ra it s u
Impératif Sache !
que nous sachions
q u e n o u s ayo n s s u
n o u s s a u ri o n s
n o u s a u ri o n s s u
Sachons !
q u e v o u s s a c h i ez
q u e v o u s ayez s u
v o u s s a u ri e z
v o u s a u ri e z s u
S a c hez !
q u ' i l s s a c h e nt
q u ' i l s a i e nt s u
i l s s a u ra i e nt
i l s a u r a i e nt s u
Infinitif savoir
Participe prése,-it s a c h a nt
Gérondif en s a c h a nt
a vo i r s u
Attention a u
s u bj o n ctif e t à l ' i m p é ratif i r ré g u l i e rs : q u e j e s a c h e - s a c h e , s a c h o n s, s a c h ez.
cent quarante-sept
f>articipe é su
Ta b l e a u x d e conj u g a i s o n
-
-
VENIR Présent
Futur
é simple
Imparfait
Plus-que-parfait
é composé
je v i e n s
je venais
je vins
je viendrai
je suis venu
j ' éta i s v e n u
tu v i e n s
tu v e n a i s
tu v i n s
tu v i e n d r a s
tu es v e n u
tu éta i s v e n u i l éta it v e n u
i l v i e nt
il v e n a it
il v i nt
il v i e n d r a
i l e st v e n u
nous venons
nous venions
n o u s vîn m e s
nous viend rons
nous sommes venus
n o u s éti o n s v e n u s
vous venez
vous veniez
v o u s vîntes
vous v i e n d rez
v o u s êtes v e n u s
v o u s étiez v e n u s
i l s v i e n n ent
i l s ve n a i ent
ils v i n rent
ils v i e n d ront
ils sont v e n u s
i l s éta i e nt v e n u s
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Impératif
Conditionnel é
q u e je v i e n n e
q u e j e s o i s ve n u
je viendrais
je serais venu
q u e tu v i e n n e s
q u e tu s o i s v e n u
tu v i e n d r a i s
tu s e r a i s v e n u
q u'il vienne
q u ' i l s o it v e n u
i l v i e n d r a it
il s e r a it v e n u
Viens !
que nous venions
q u e n o u s soyo n s v e n u s
nous viend rions
nous serions venus
Ve n o n s !
q u e vous veniez
q u e v o u s soyez v e n u s
v o u s v i e n d ri e z
vous seriez venus
Ve n e z !
q u ' i l s v i e n n e nt
q u ' i l s s o i e nt ve n u s
i l s v i e n d r a i e nt
i l s s e r a i ent v e n u s
Participe présent
Infinitif
v e n a nt
ve n i r
Participe é
Gérondif en ve n a nt
venu
être v e n u S e c o nj u g u ent c o m m e v e n i r l e s v e r b e s : d e ve n i r, p a rve n i r, p réve n i r, reve n i r, s e souv e n i r, te n i r, a p p a rte n i r, o bte n i r, soute n i r.
VOU LOIR Présent
Imparfait
Futur
é simple
Plus-que-parfait
é composé
je v e u x
je voulais
j e vo u l u s
j e vo u d r a i
j'ai vou l u
j'ava i s vo u l u
t u veux
tu vo u l a i s
tu vo u l u s
tu v o u d r a s
tu a s vo u l u
t u avais voulu
i l v e ut
i l v o u l a it
il v o u l ut
il v o u d r a
i l a vo u l u
i l a v a it vo u l u
nous voulons
n o u s vo u l i o n s
nous voulûmes
n o u s v o u d ro n s
n o u s avons vo u l u
n o u s a v i o n s vo u l u
vo u s v o u l e z
vo u s vo u l i ez
v o u s vo u l ûtes
vous v o u d rez
v o u s avez vo u l u
v o u s a v i e z vo u l u
i l s v e u l e nt
i l s vo u l a i ent
ils vo u l u r e nt
i l s v o u d ront
ils ont vo u l u
i l s ava i e nt vo u l u
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
q u e je v e u i l l e
q u e j ' a i e vo u l u
je voudrais
j'a u r a i s vo u l u
q u e t u ve u i l l e s
q u e tu a i e s vo u l u
t u vo u d r a i s
tu a u ra i s vo u l u
qu'il veuille
q u ' i l a it vo u l u
i l vo u d r a it
il a u r a it v o u l u
que nous voulions
q u e n o u s ayo n s vo u l u
nous voudrions
n o u s a u ri o n s v o u l u
q u e v o u s vo u l i e z
que vous ayez voulu
vous voud riez
v o u s a u r i e z vo u l u
q u ' i l s v e u i l l ent
q u ' i l s a i e nt vo u l u
i l s vo u d r a i ent
ils a u ra i e nt vo u l u
Participe présent
Infinitif
vo u l a nt
vo u l o i r
Ve u i l l ez !
Participe é
Gérondif en vo u l a nt
Impératif
Conditionnel é
vo u l u
avo i r vo u l u
Attention,
c e v e r b e est très i r ré g u l i e r : p r é s e nt : j e ve ux, t u veux, i l v e ut ; fut u r : j e vo u d r a i ; s u b j o n ctif i r ré g u l i e r ;
à l ' i m p é ratif, u n e s e u l e forme uti l i s é e .
cent quarante-huit
Ta b l e a u x d e co nj u g a i s o n
VOI R Présent
é simple
Imparfait
Futur
Plus-que-parfait
é composé
je vois
j e voya i s
je vis
je verrai
j ' a i vu
j'avais vu
tu v o i s
tu voy a i s
tu v i s
tu v e r r a s
tu a s v u
tu a v a i s v u i l a v a it v u
i l voit
il voya it
il vit
il verra
i l a vu
n o u s voyo n s
n o u s voyi o n s
n o u s vîm e s
nous verrons
nous avons vu
nous avions vu
vo u s voyez
vous voyi ez
vous vîtes
v o u s verrez
v o u s avez v u
vous aviez vu
i l s v o i e nt
i l s voya i e nt
i l s v i r e nt
i l s v e r r o nt
i l s ont v u
i l s a v a i e nt vu
Subjonctif
Subjonctif é
Conditionnel présent
Impératif
Conditionnel é
q u e je v o i e
q u e j ' a i e vu
je verrais
j ' a u r a i s vu
q u e tu v o i e s
q u e tu a i e s vu
tu verra is
tu a u ra i s vu
q u ' i l vo i e
q u ' i l a it v u
i l v e r r a it
i l a u ra it v u
Vo i s !
q u e n o u s voyi o n s
q u e n o u s ayo n s vu
nous v e r r i o n s
n o u s a u ri o n s v u
Voy o n s !
q u e v o u s voyiez
q u e v o u s ayez v u
vous verriez
v o u s a u ri e z vu
Voyez !
q u ' i l s v o i e nt
q u ' i l s a i e nt vu
i l s v e r r a i e nt
i l s a u r a i e nt vu
Participe présent
Infinitif
e n voyant
voyant
voir
Participe é
Gérondif vu
avo i r vu
NAÎTRE Présent
Plus-que-parfait
é composé
Futur
é simple
Imparfait
je n a i s
je naissais
je naquis
j e n aîtra i
je s u i s n é
j ' éta i s n é
tu n a i s
tu n a i s s a i s
tu n a q u i s
tu n aîtr a s
tu es n é
t u éta is n é
i l n aît
i l n a i s s a it
il n a q u it
il n aîtra
il est n é
i l éta it n é
nous n a issons
nous n aissions
n o u s n a q uîm e s
n o u s n aîtrons
nous sommes nés
nous éti o n s nés
vo u s n a issez
vous n a issiez
v o u s n a q uîtes
vous n aîtrez
v o u s êtes n é s
v o u s éti ez n é s
i l s n a i s s e nt
i l s n a i s s a i e nt
i l s n a q u i re nt
i l s n aîtront
ils sont n é s
i l s éta i e nt n é s
Subjonctif
Subjonctif é
Impératif
Conditionnel é
Conditionnel présent
q u e je n a isse
que j e s o i s né
j e n aîtra is
j e serais né
que tu n a i s s e s
q u e tu s o i s n é
tu n aîtra i s
tu s e r a i s n é
Nais !
q u ' i l n a isse
q u ' i l s o it né
i l n aîtra it
il s e r a it n é
q u e nous na issions
q u e n o u s soyo n s n é s
n o u s n aîtr i o n s
nous serions nés
N a issons !
q u e vous na 1ss1ez
que vous soyez nés
v o u s n aîtri e z
vous seriez nés
N a issez !
q u ' i l s n a i s s e nt
q u ' i l s s o i e nt n é s
i l s n aîtra i e nt
i l s s e r a i e nt n é s
Infin itif n aître
Gérondif
Participe présent n a i s s a nt
en n a i s s a nt
être n é
cent quarante-neuf
Participe é né
Ta b l e a u x d e co nj u ga i s o n
CON NAÎTRE Plus-que-parfait
é composé
Futur
é simple
Imparfait
Présent je c o n n a i s
je conna issais
je connus
j e c o n n aît r a i
j'a i c o n n u
j'avais connu
tu c o n n a i s
tu c o n n a i s s a i s
tu c o n n u s
tu c o n n aîtras
tu a s c o n n u
tu a v a i s c o n n u
i l c o n n aît
i l c o n n a iss a it
i l c o n n ut
i l c o n n aîtra
il a connu
i l a v a it c o n n u
nous conna issons
nous conna issions
nous connûmes
n o u s c o n n aîtrons
nous avons c o n n u
nous avions connu
v o u s c o n n a issez
vous c o n n a issiez
v o u s c o n n ûtes
v o u s c o n n aîtrez
vous avez c o n n u
v o u s aviez c o n n u
i l s c o n n a i s s e nt
i l s c o n n a iss a i e nt
i l s c o n n u re nt
i l s c o n n aîtront
ils ont c o n n u
i l s a va i e nt c o n n u
Conditionnel présent
Subjonctif é
Subjonctif
Impératif
Conditionnel é
q u e j e c o n n a isse
que j ' a i e c o n n u
j e c o n n aîtr a i s
j'a u r a i s c o n n u
q u e tu c o n n a i s s e s
q u e tu a i e s c o n n u
tu c o n n aîtr a i s
tu a u ra i s c o n n u
qu'il c o n n a isse
q u ' i l a it c o n n u
i l c o n n aîtra it
i l a u ra it c o n n u
Con n a is !
q u e nous conna issions
q u e n o u s ayo n s c o n n u
n o u s c o n n aîtri o n s
n o u s a u ri o n s c o n n u
Conna issons !
q u e vous conna issiez
que vous ayez connu
v o u s c o n n aîtriez
v o u s a u ri e z c o n n u
C o n n a issez !
q u ' i l s c o n n a i s s e nt
q u ' i l s a i e nt c o n n u
i l s c o n n aîtr a i e nt
i l s a u ra i e nt c o n n u
Participe présent
Infinitif
Gérondif en c o n n a i s s a nt
c o n n a iss a nt
c o n n aître
Participe é connu
avoir connu S e c o nj u g u e nt c o m m e c o n n aître : l e s v e r b e s r e c o n n aître , p a raître , a p p a raître , d i s p a raître .
DIRE Présent
Imparfait
é simple
Futur
Plus-que-parfait
é composé
je d i s
je d i s a i s
je dis
je dirai
j ' a i d it
j'ava i s d it
tu d i s
tu d i s a i s
tu d i s
tu d i r a s
tu a s d it
tu a v a i s d it
i l d it
i l d i s a it
il d it
il dira
i l a d it
il ava it d it
n o u s d is o n s
nous disions
n o u s dîm es
nous d i ro n s
n o u s avons d it
n o u s a v i o n s d it
v o u s d ites
vous d i s i e z
v o u s dîtes
v o u s d i rez
v o u s avez d it
v o u s a v i e z d it
i l s d i s e nt
i l s d i s a i e nt
i l s d i rent
ils d i ront
i l s ont d it
i l s ava i e nt d it
Subjonctif
/
Subjonctif é
Conditionnel présent
Impératif
Conditionnel é
q u e je d is e
q u e j'a i e d it
je d i ra i s
j'a u r a i s d it
q u e tu d is e s
q u e tu a i e s d it
tu d i r a i s
tu a u ra i s d it
Dis !
qu'il dise
q u ' i l a it d it
i l d i r a it
il a u ra it d it
que nous disions
q u e n o u s ayo n s d it
nous dirions
n o u s a u ri o n s d it
D isons !
q u e vous disiez
q u e v o u s a y e z d it
VOUS
d i ri e z
v o u s a u ri e z d it
D ites !
q u ' i l s d is e nt
q u ' i l s a i e nt d it
i l s d i r a i e nt
i l s a u ra i e nt d it
Infinitif d i re
Participe présent d i s a nt
Participe é
Gérondif en d i s a nt
d it
a vo i r d it Se c o nj u g u e c o m m e d i re : i nte r d i r e . S a u f : - Vo u s i nte r d i s e z ( p ré s e nt). - I nt e r d i s e z ! ( i m p é ratif) . Atte ntion à la forme i r ré g u l i è re : v o u s d it e s .
cent cinquante
U N ITÉ Leçon
Leçon
1
3
Page 1 8
1
L A G U I D E : B o n , a l o rs , n o u s vo i c i a r r i v é s p l a c e A l m a M a r c e a u .
Page 1 0
N o u s a l l o n s m a i nt e n a n t re mo nt e r l ' ave n u e M o n ta i g n e j u s q u ' a u
D o c u m e nt 1 • S t e p h e n G . , 46 a n s , q u e l e s B r i t a n n i q u e s o n t
ron d-po i n t d e s C h a m ps-É lysé e s . N o u s l o n g e o n s l e q u a rt i e r q u ' o n
b a p tis é « l e m a rch e u r n u » a été a rrêté h i e r à É d i m b o u rg . A i n s i
a p p e l l e « l e t r i a n g l e d ' o r » . Ava nt q u e n o u s n e p a rt i o n s , u n e petite
s ' e st a c h evée , a u m o i n s p rovi s o i r e m e n t e t a u x d e u x t i e rs d e so n parcours, l ' odyssée de cet a n c i e n s oldat q u i ten tait pou r la seconde fois d e traverser la G ra n de-B reta g n e , soit près de 1 400 km, d a n s l e p l u s s i m p l e a p p a re i l . Stephen G . n e voyageait pas s e u l : i l était accompagné d ' u n e j e u n e fe m m e de 33 a n s , M é l a n i e R . , q u i , e l l e , n ' a pas é t é p o u r s u i v i e p a r la j u stice . To u s d e u x éta i e n t p a rt i s d e la poi nte d e Corn ou a i l les , a u
q u estion : Po u rq u o i « l e t r i a n g l e d'or » ? Q u e l q u ' u n a une idée ? O u i p e ut répo n d re ? Voi x 1 : E u h . . C ' e st le q u a rt i e r d e s j oa i l l i e rs, d e s bijoutiers ? LA G U I DE : N o n , le q u a rt i e r d e s j oa i l l i e rs , c ' est p l u tôt la p l ace Ve n
dôme, près d e l ' O p é ra . U n e a utre i d é e ? Voi x 2 : C ' est u n q u a rt i e r ch i c ?
s u d-o u e st d e l i"ln g l eterre, vêtu s s e u l e m e n t d ' u n s a c à d o s e t d e
LA G U I D E : O u i , bon n e réponse ! E n effet, c ' est le q u a rt i e r où sont
g rosses cha u s s u re s d e m a r c h e . I l s t e n t a i e n t d ' atte i n d re l a poi nte
concentrées les p l u s g ra n d e s bouti q u e s de ha ute couture. Alors . .
n o rd-est de l ' É c o s s e .
O u i peut me citer q u e l q u e s g r a n d s co ut uri e rs f ra n ç a i s ? Vo u s e n
R a t é p o u r cette fo i s ! Ste p h e n G . , q u i a c o m p a r u deva nt l e t r i b u n a l
conna issez 7 Madame 7
d ' Éd i m b o u rg toujou rs e n te n u e d i"ld a m , s' est retrouvé d e r r i è r e les
Vr n x 3 : C h risti a n D i o r, Yves S a i nt-La u rent, C h ri s t i a n Lacroix . .
ba rre a u x pour q u i n ze j o u rs , bien décidé, s e m b l e-t-i l , à re p re n d re la route d è s q u ' i l a u ra été l i b é r é .
Docu ment 2 • To ut le mon de se souvient d u th ème développé p a r É t i e n n e Chati l l iez d a n s son f i l m La vie e s t u n long fleuve tranquille : deux bébés ven u s de deux fa m i l les q u e tout oppose sont éch a n gés à l a n a i s s a n c e d a n s u n e matern ité et o n n e d é co uvre cette e r re u r q u e d o u ze a n s p l u s t a rd . E h b i e n ! c ' est ce q u i e s t a rrivé à d e u x e n f a n t s t h aïl a n d a i s , u n g a r ç o n et u n e f i l l e, n é s l e m ê m e j o u r d a n s u n e maternité d e la prov i n ce d e Tra n g .
À la
s u ite d ' u n e conf u s i o n ,
q u e perso n n e n'exp l i q u e , c h a q u e e n f a n t e s t repa rt i avec l a fa m i l l e d e l ' a ut r e . C ' ét a i t i l y a d i x a n s . C o m m e n t s 'est-on a pe rçu de cette e r re u r ? L e s e n fa nts, q u i fré
LA G U I D E : B ravo . A l l o n s-y. Restez g ro up é s, s ' i l vo u s p l aît. O n prend
l e trotto i r d e gauche.
À votre g a uche,
E m m a n u e l U n g a ro et, u n peu
p l u s h a ut, l ' hôtel M o n t a i g n e , très c h i c mais bien sûr pas a ut a n t q u e l e Pia zza Ath é n é e . L e P i a zza At h é n é e , o n l e verra u n p e u p l u s h a u t . Ava n cez, s' i l vo u s p l aît . Au 1 0 , vo u s avez Pra d a , p u i s I n è s de la Fre s s a n g e , q u i a été top model chez Chanel pendant des a n nées ava nt d e monter sa propre b o u t i q u e . G i o rg i o Arma n i , q u i est a u 1 8 . Au 2 2 , vo u s avez D o l c e et G a b b a n a et Lo u i s Vu i tton p u i s C h r i st i a n Lacroix a u 2 6 et, a u 3 0 , C h r i s t i a n D i o r. A l o rs . . . Po u r q u o i C h r i st i a n D i o r s ' est i n st a l l é ave n u e Mo nt a i g n e ? Vo u s l e savez ?
q u entent la même école, ne ressembla i e nt abs olu men t pas à l e u rs
Vo ix 1 : Po u r être près d e s C h a m ps-É l ysées ?
« p a re nts » et ceux-ci ont f i n i p a r se pose r d e s q u estion s . D a n s
Vo ix 4 : Po u r être en face du t h éâtre d e s C h a m ps-É lysées ?
l e d o ute, i l s o n t demandé à ce q u e l e s enfa nts fassent u n test AD N . E t c ' est a i n s i q u e l e pot a u x roses a été déco uvert !
Leçon
LA G U I D E : N o n , c ' ét a i t po u r être en face du P i a zza At h é n ée , j u ste
à côté du t h éâtre . C ' e st l ' hôtel que vo u s voyez là, au 25. On va reste r s u r ce trotto i r p o u r q u e vo u s p u i s s i e z b i e n le voi r. C ' est u n
2
vra i b i j o u ! I l existe d e p u i s 1 9 1 1 e t i l a été e n t i è re m e n t rén ové e n
Pa ge 1 4 Savez-vo u s ce q u 'est u n ré m o u l e u r 7 u n réta m e u r ? u n ca nton n i e r ? un va n n i e r ? un sabotier ? un c h arbo n n i e r ? Non 7 Pas d e pa n i q u e ! C 'est n o r m a l q u e vo u s n e le sach iez pas c a r ces métiers ont d i sparu d e p u i s l o n gte m p s . L e s ré m o u l e u rs so nt ceu x q u i a i g u i s a i e n t s u r u n e g rosse p i e rre très d u re les couteaux, les c i sea ux, etc. Les réta m e u rs sont ce ux q u i r é p a ra i e nt l e s c a s s e ro l e s , l e s m a rm ites, l e s c h au dron s b ref, t o u t ce q u i éta i t en m éta l . Atte n t i o n , il ne fa u t p a s c o n fo n d re le réta m e u r avec le cha u d ro n n i e r q u i , l u i , fa b r i q u a it des uste n s i l e s d e c u i s i n e o u d e s o ut i l s . Q u a n t a u c a n t o n n i e r, i l s ' o c c u p a i t d e s ro u t e s e t d e s ch e m i n s . C ' ét a i t u n d u r m é t i e r c a r i l était d e h o rs p a r t o u s l e s te m p s . U n e cha n s o n très c é l è b re l u i a été c o n s a c rée :
2 0 0 0 . L e g r a n d chef A l a i n D u ca s s e y a i n st a l l é s o n resta u ra n t à ce m o m e nt-l à . Bon n o m b re de g r a n d s de ce m o n d e ont m a n g é o u d o r m i l à u n j o u r o u l ' a utre, des ro i s et des re i n e s, des h o m m e s p o l i t i q u e s , m a i s a u s s i d e s a cte u rs . . Vo ix 2 : C ' est très très cher ?
LA G U I D E
:
Pl utôt, o u i ! S u rtout la s u ite roya le q u i exi ste d e p ui s 20 0 5 .
I l f aut d i re q u ' e l l e m es u re à p e u près 5 0 0 m2 et q u ' e l l e d o nne s u r l a to u r E i ffe l . M a i s vo u s pouvez toujou rs a l l e r b o i re u n verre a u b a r d u P i a zza . A l l e z , o n cont i n u e . . . Alors, a u 3 6-38, C é l i n e et u n p e u p l u s h a ut , a u 4 2 , C h a n e l .
Leçon
4
Page 22
S u r la route de Louvie rs (bis)
Vo i l à , c ' est l a f i n d e la présentation des c o l l ect i o n s d e p rêt-à-por
I l y ava it un c a n to n n i e r (bis)
t e r fé m i n i n de l ' a uto m n e p roch a i n . C o m m e je vo u s le d i s a i s déjà
Et q u i cassait (bis)
h i e r, l e s d e r n i e rs défi l é s d e m o d e o n t conf i r m é une t e n d a n c e q u i
De s t a s d ' ca i l l o u x (bis)
s'accentue a u f i l d e s s a i s o n s : l a mo d e « g r u n g e » . L a i s sez-vo u s
Et q u i cassait d e s t a s d ' ca i l l o u x
a l l e r, déch i rez, d é c o u s e z m a i s avec a rt .
Po u r m ettre s u r ! ' age d e s ro u e s L e s va n n ier s fa b ri q u a i e n t d e s pa n i e rs avec d u rot i n o u d e l ' o s i e r. Pa r m i l e s g e n s du voya ge, il y a e n core a u j o u rd ' h u i b e a u c o u p d e
U n j e a n s e ra e n core p l u s c h e r s ' i l a été a rt if i c i e l l e m e n t s a l i , u s é , d é l avé, t a c h é , tato u é m ê m e . E h ! o u i , l a m o d e , l a c r é a t i o n n e
va n n i e r s . Les ho m m es tressent l e s pa n i e rs q u e l e s fe m m e s vo nt
re c u l e n t p a s d eva nt l a c o n t ra d i c t i o n : d a n s u n m o n d e o ù t o u s
ve n d re de v i l l a g e e n v i l l a g e .
l e s s i g n e s d e vi e i l l i s s e m e n t s o n t ref u s é s , o n p réfère ce q u i est
Le s a b ot i e r, c o m m e s o n n o m l ' i n d i q u e , fa b r i q u a i t d e s s a bots . I l viva it souvent d a n s la forêt, c o m m e le charbo n n i e r q u i fa i s a i t d u
u sa g é à ce q u i est n e uf . C e rt a i n s c r é at e u rs et j o u r n a l i s t e s de mo d e y vo i e n t u n hommage à l a rue, a u m o n d e d u t rava i l m a n u e l .
c h a r b o n avec l e b o i s q u ' i l l a i s s a i t b r û l e r t r è s l e n te m e nt d a n s u n
S a n s d o u t e à l ' o r i g i n e . R a p p e l ez-vo u s cette c r é a t r i c e a n g l a i s e
g ra n d fo u r, l a cha rbon n i ère.
i s s u e d u m o uve m e n t p u n k , V i v i e n n e Westwo o d , d o n t l e s c o l
Beaucoup d ' a utres mét iers ont d i sparu : l e cord i e r, l e c r i e u r p u b l i c, l e vitrie r, le porte u r d'eau, l ' a l l u m e u r de réve rbères, l e mate l a s s i e r,
l e ct i o n s ava i e n t p o u r b u t d e d é n o n c e r l a r i g i d ité e t l ' ét ro i t e s s e d ' es p r i t d e ses aîn é s . Aujou rd ' h u i , o n est l o i n d e ces motivat i o n s
le ton n e l i e r, la m a rchande des q uatre saisons, le m a rch and d ' ha b its,
« révo l ut i o n n a i re s » . M a i s . . . l a r u e reste c e p e n d a n t u n e s o u rce
l e m a rc h a n d de peaux de l a p i n s . .
d ' i n s p i ra t i o n et d e réc u p é r a t i o n : a p rè s J o h n G a l l i a n o q u i ava i t
D a n s l a p l u pa rt d e s r ég i o n s , i l e x i s t e d e s é co m u s é e s , c e q u i
i m a g i n é un d é f i l é Di o r h a ut e c o u t u re te n d a n ce « c l oc h a r d s » ,
n o u s permet d e m i e u x c o m p re n d re , l e t e m p s d ' u n e visite, l a v i e
s o u s l e s ponts, c ' e st Lo u i s Vu itton q u i s'est i ns p i ré d e s c o l i f i chets
q u ot i d i e n n e d e s s i è c l e s p a s s é s .
h i p- h o p p o u r sa d e r n i è re c o l l e c t i o n d e b i j o u x .
cent cinquante et u n
Aujourd ' h u i tout est donc poss ible ! Le mélange des genres, comme l a m ixité des po p u l at i o n s , a g a g n é ses lettres d e n o b l e s s e . N o u s verro n s , d a n s l a r u e , s i le s u ccès e s t a u re n dez-vo u s . C 'éta it M aîté n a G a ut i e r po u r " D éf i l é s e t col l e c t i o n s » .
À b i e ntôt .
Au revo i r.
Après, o ù et commen t pouvez-vous l e s disposer ? P l a cez-les à d iffé rents n i vea ux : s u r le s o l , accroch és au b a l c o n , s u r u n s u pport m a i s n e l e s s u s p e n d e z pas à l ' exté r i e u r, c ô t é r u e , c ' e st i nterdit p a r l a l o i . Enfin, comment planter dans les règles de l'art ? P re m i è re m e nt , vérifiez q u e le fond de vot re pot est b i e n pe rcé
Vers le Delf 8 1
d ' u n o u deux t ro u s pou r l ' éva c u a t i o n d e l ' e a u , p u i s re m p l i ssez-le
Pag e 2 7
avec d e l a terre à l a q u e l l e vo u s m é l a n g ez u n p e u d ' e n g ra i s .
Com préh en sion o ra l e Po u r la p re m i è re fois a u x États- U n i s, u n État. la F l o ri d e , v a i n dexer les s a l a i re s des p rofe s s e u rs s u r les rés u l tats de l e u rs é l èves . Préci s o n s q u ' i l ne s'ag it pas des sa l a i res à proprement parle r m a i s d ' u n e b o n n e p a rt i e d e ces sa l a i re s , à savo i r l e s a u g m e nt a t i o n s et l e s p r i m e s q u i s e r o n t d é s o r m a i s ca l c u l é es e n f o n ct i o n d e s résu ltats des é l èves a u x exa m e n s . Cette réfo rme s e r a a p p l i q u é e d è s l a rentrée proch a i n e . I l fa u t r a p p e l e r q u e l a F l o r i d e a d é j à m i s e n p l a c e u n exa m e n d e contrôle d e s c o n n a i s s a n c e s , le FCAT, p o u r d ét e rm i n e r s i l e s é l èves o n t e n f i n d ' a n n é e l e n ivea u req u i s . Les é c o l e s l e s p l u s " p e rformantes » e ntre g u i l l e m ets reçoivent d e s primes a n n u e l les
Et e n s u ite, faite s-vo u s p l a i s i r, c h o i s i ssez d e m é l a n g e r l e s f l e u rs ou privi l é g i ez-e n u n e s e u l e . Les g o ûts et l e s c o u l e u rs . ça ne se d i scute pas ! LE PRÉSE NTATE U R : M e rc i N i co l a s .
À same d i
proch a i n , cette fois p o u r
a p p re n d re à co mp o se r u n ca rré d e p l a ntes a r o m at i q u e s b o n n e s pou r l a c u i s i n e et u t i l e s p o u r l e s esto m a c s frag i l e s . Je vo us rappe l l e q u e t o u s l e s samedis m a t i n , s u r Fra nce I nter, a près l e b u l l e t i n d ' i nformation de 8 h e u re s , vo u s po uvez écouter cette é m i ss i o n q u i s ' i n titu l e : La main verte. Bon week-e n d à to u s .
Leçon 6
po uva nt a l l e r j u s q u ' à 1 0 0 0 d o l l a r s p a r a n .
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Alors, p o u rq u o i cette nouve l l e m e s u re q u i t e n d e l l e a u s s i à sou
Vo i x 1 : Bonjo u r, a l o r s je vo u s a p p e l l e pa rce q u e je ne s a i s p l u s
m ett re l e s éta b l i s s e m e nts s c o l a i res aux mêmes exi g e n c e s d e c o m pétitivité que n ' i m po rte q u e l l e entreprise privée ? Po u r c e u x q u i défe n d e n t cette réfo r m e , il est tout à fait n o r m a l q u e l e s e n s e i g n a nts s o i e n t payés e n fonct i o n d e s rés u ltats q u ' i l s o bt i e n n e n t e t n o n p l u s , c o m m e c ' ét a i t l e c a s a u pa rava n t , e n fonction d e l e u r s d i p lô m e s o u d e l e u r a n c i e n n eté d a n s la c a r r i è re . " C 'est u n e s i m p l e q u estion de b o n s e n s , d é c l a re l e gouve r n e u r d e F l o r i d e . O ù e s t le m a l ? J e n e vo i s pas p o u r q u o i o n n e p a i e ra i t p a s dava n t a g e q u e l q u ' u n q u i f a i t b i e n son trava i l . » Les synd i cats d ' e n se i g n a nts ne l ' entendent pas de cette ore i l l e, pas p l u s que bon n o m bre de spéc i a l i stes des sciences de l ' é d u cati o n . Po u r e u x , l ' école e t l ' e ntreprise s o n t d e u x choses b i e n diffé rentes et i l est a b s u rde d ' éva l u e r la q u a l ité de l ' e n se i g n e m e n t en p re n a n t p o u r s e u l critère l a ré u s s ite ou n o n a u x exa m e n s . Ce q u ' u n enfant a p p r e n d , d i se nt-i l s , ce q u ' i l a ret i ré d ' u n cours, c e q u ' u n p rofe s se u r a p u l u i a p p o rter, t o u t c e l a dée l a rg e m e n t l e s l i m ites d ' u n exa m e n , q u i , e n p l u s , est pre s q u e t o u j o u r s u lt ra sta ndardisé et favorise donc u n bachotage assez stér i l e . I ls ajoutent q u ' i l est stu p i d e , d a n g e re u x et. à l e u rs ye ux, i m m o r a l d ' i ntrod u i re u n e d i m e n s i o n f i n a n c i è re d a n s la relation é l èves-profe s s e u r s .
U N ITÉ
q u o i fa i r e . To u s l e s we e k-e n d s , m e s voi s i n s f o n t d e s s a rd i n e s g r i l l é e s et des m e r g u e z s u r l e u r b arb e cue d a n s l e u r petit bout d e j a rd i n , i l s sont a u rez-de-ch a u s sée et m o i a u p re m i e r. Je n e p e u x p l u s o u v r i r mes fenêtre s . Ce n'est pas q u e j e s o i s s n o b m a i s l e s o d e u rs, ça me d é g o û t e . Je l e u r e n a i p arl é m a i s i l s n e m ' écoutent pas ! Q u ' e st-ce q u e j e peux fa i re ? Vo i x 2 : B o nj o u r, je m ' a p p e l l e S a n d ra et j ' h a b i t e d a n s u n p e t i t v i l l a g e p a s l o i n d e Pa r i s , enfi n , j ' y va i s s e u l e m e n t l e wee k-e n d e t p e n d a n t les vaca nces, p o u r m e r e p o s e r avec m o n m a r i et n otre b é b é . M a i s m a i nt e n a n t . ce n ' e st p l u s p o s s i b l e , n otre n o u ve a u vo i s i n t o n d sa p e l o u s e o u t ro nç o n n e d u b o i s t o u s l e s s a m e d i s m a t i n s i b i e n q u ' o n n e p e u t m ê m e p l u s fa i re l a g ra s s e mat i n é e . M o n m a r i a e u d e s m o t s avec l u i , a l o rs m a i nt e n a n t i l f a i t exprès d e trava i l l e r dans son j a rd i n dès 8 h e u res 1 E st-ce q u ' o n va devo i r déménager à cause de l u i ? Voix 3 : B o njo u r, vo i l à , m o i j ' a i un p a r k i n g en bas de chez mo i avec mon n u m é ro et d e p u i s h u i t j o u rs , tous les s o i rs q u a n d j ' a rrive, u n vo i s i n a g a ré sa vo i t u re s u r m o n e m p l a c e m e n t . Je s a i s q u i c ' e st , j e l ' ai atte n d u u n m a t i n p o u r l ui d i re q u ' i l exa g é r a i t et q u ' i l d eva it se garer a i l l e u rs . Il m'a ri a u n e z et i l est p a rt i . Voix 4 : Bonjo u r, m o i , c ' est le ch i e n d u vo i s i n . E n f i n , je veux d i re q u e c' e st l e c h i e n d u vo i s i n q u i me ca use d e s problèmes. I l s l e l a i ssent
2
va g a b o n d e r sous p rétexte q u ' i l n e s u p p o rte pas d ' être a tta c h é , a l ors i l e s o u s m o n p o rta i l et i l v i e nt a bîm e r m e s p l a ntatio n s . I l e s t g e n t i l c e toutou m a i s c e n'est p a s u n e ra i s o n . L'. a utre j o u r,
Leçon 5
je l ' a i s u rp r i s en f l a g ra n t d é l it et c o m m e j ' ét a i s en tra i n de p a r l e r
Pag e 30 LE P R É S E N TATE U R : B o n j o u r, vo u s avez été très n o m b r e u x à n o u s
d e m a n d e r d e s c o n se i l s po u r f le u r i r votre b a l co n . A l o rs, j e l a i s s e l a p a r o l e à n otre s p é c i a l i st e . O n vo u s é c o u t e N i c o l a s . N 1cOLAS : Bonjo u r, c 'est vra i q u e l e p r i nt e m p s a p p roche et l ' envie
d e j a rd i n e r vo u s d é m a n g e . J e vo u s c o m p re n d s . Alors, e n q u at re q u e s t i o n s , vo i c i m e s c o n se i l s ef m e s astuces p o u r écon o m i s e r d u t e m p s , d e l ' a rg e n t et ré u s s i r u n j o l i j a rd i n e n pots . D 'abord,
À
avec son maître, c e l u i-ci n'a pas p u n i e r. I l a ra ppelé son chien m a i s h i e r, ça a reco m m e n c é . J ' en a i vra i m e n t m a rre 1
Leçon 7 Page 38
Dialogue 1 A u x : B o n , ça y e st ! M a i nt e n a n t q u e j ' a i le c o d e , je vo u d ra i s savo i r q u a n d j e p o u rra i er la c o n d u ite . E t . . . vo u s pouvez m e
quel moment plan ter ?
Eh b i e n , i l est poss i b l e de p l a nter en avri l si votre b a l c o n est b i e n exposé et a b rité d u ve n t . S i n o n , vo u s devez p a t i e n t e r j u s q u ' à l a m i-ma i . Vo u s c o n n a i s sez l e p rove rbe * . . . I l y a e n core d e b e l l e s g e l é e s j u s q u ' à f i n avri l . M a i s s i votre terrasse e s t orie ntée p l e i n s u d , c e t été, à côté de votre h a mac , vo u s pou rrez avo i r toutes l e s f le u rs q u e vo u s vo u l ez à c o n d i t i o n d e l e s a rroser souve n t . Le s e u l d a n g e r p o u r vos p l a n t e s , c ' est l e v e n t . A l o rs , i l fa u d ra p e ut-être q u e vo u s l e s p roté g i e z en atte n d a n t l ' ét é .
d i re c o m m e n t ç a s e e exacte m e n t ? LE M O N IT E U R : O h là l à , vo u s n ' a l l e z pas c o m m e n c e r. Pa n i q u e r, ce
n'est p a s votre g e n re . Vo u s verrez, ça se p a s s e ra très b i e n . Vo u s a l l ez co n d u i re u n e b o n n e v i n gt a i n e d e m i n utes avec l ' i n s pecte u r à côté . M o i , j e se rai d e r r i è re m a i s j e n e p o u rra i r i e n d i re . Pas l a p e i n e d e me regarder d a n s l e rétrov i se u r, h e i n ! Et p u i s a p rè s , i l vo u s d e m a n d e ra d e s petits trucs prat i q u e s . Aux : Q u ' e st-ce q u ' i l v a me d e m a n d e r p a r exe m p l e ? LE M O N I T E U R : O h , l e s trucs h a b i t u e l s : l e g o n f l a g e d e s p n e u s , l e s
Main tenan t, quels bacs et jardinières allez-vous acheter ? I l n ' e st p l u s n é c e s s a i re de c o u r i r l e s b roca ntes p o u r ré c u p é re r l e s v i e i l l e s b a s s i n e s e n z i n c o u l e s pote r i e s a rt i s a n a l e s , To utes
p h a re s , v é r i f i e r l e n ivea u d ' h u i l e . . Aux : Et o n a l e résu ltat tout d e s u ite ?
l e s j a r d i n e ri e s e n propose n t . Pe n s e z à l e s choisir n i trop étroites
LE M O N I T E U R : Ah n o n , ç a , vo u s le recevez chez vo u s , p l u s t a rd .
d u h a ut , il est d i ffi c i l e d'y a rr a n g e r l e s p l a ntes, n i trop étro ites du
Aux : A h bon ? Po u r q u o i p a s tout d e s u ite ? L'. i n s pecte u r a p e u r
bas pour des ra i s o n s d ' é q u i l i b r e .
q u ' o n l u i c a s s e l a f i g u re s i o n e s t c o l l é ?
cent cinquante-deux
LE M O N ITE U R : O u i , i l y a u n p e u de ça ! I l y a eu p a s m a l de p ro
b l è m e s de ce g e n re .
Pa ge 47
Trois semaines plus tard. L I L I A N E : A l o rs , ça s ' e s t p a s s é c o m m e n t ? Q u ' e st-ce q u ' i l t ' a
demandé ? A u x : La ruse c l a s s i q u e : i l m ' a d e m a n d é si je po uva i s t o u r n e r à d roite et, bien s û r, c ' était un sens interdit. Ça m ' a rendue nerve u s e . I l m ' a d i t a u s s i q u e j e n e ro u l a i s p a s a s s e z vite . J ' éta i s à 4 5 . E n v i l l e , ç a v a . n o n ! Ç a s u ff i t . Et p u i s , i l m ' a d e m a n d é p o u rq u o i j e re g a r d a i s t o u t l e t e m p s d a n s m o n rét ro . E t a p r è s , c o m m e q u e st i o n s pra t i q u e s , v é r i f i e r l e s b o u g i e s , m ett re l e wa r n i n g . . B of, j ' a i p e u r d e l ' av o i r raté . E n f i n , ce n ' es t p a s g rave, o n n e l ' a p r e s q u e j a m a i s d u p re m i e r c o u p .
!.'. A N I MATE U R : P i e rre G u i l l e m i n , b o n s o i r. M e rci d ' avo i r répo n d u à
notre i nvitatio n . P I E R R E G U I L L E M I N : B o n s o i r, merci à vo u s . !.'.AN I MATE U R : Je rappe l l e a u x a u d ite u rs q u e n o u s sommes en d i rect
d e J o h a n n e s b u r g , e n Af ri q u e du S u d , p o u r la c i n q u i è m e é m i s s i o n de « Rencontres i n sol ites » . Ce soir, nous avons le p l a i s i r d ' accuei l l i r u n h o m m e p ass i o n n é p a r l e s p i e rres précie u s e s . C o m m e n t est n é e cette i o n , P i e rre G u i l l e m i n ? P 1 E R R E G u 1 L LE M I N : D e p u i s m o n e n fa n c e , je s u i s fa s c i n é p a r l a
e l le-m ê m e . C e s m e rvei l l e s sont au c œ u r d e l a t e rre , d a n s d e s
A u x : O K, O K , m a i s to i . tu e s u n g é n i e . O n l e s a i t . Ça va 1
rég i o n s so uvent i n h o s p it a l i ères, l e s reche rch e r. l e s trouver, c ' est toute une ave n t u r e .
Leçon 8
!.'.ANI M ATE U R : Vo u s e n ach etez ?
Page 42 LE PROFESSEUR : Bonj o u r, je vo u s présente Marion . E l le revient d ' u n e
île s o u s l e p ô l e s u d q u ' o n a p pe l l e a u s s i ! A n t a rct i q u e . R e g a rdez l e g l o b e , c ' est l à . E l l e n o u s a a p p o rté un p e t i t d o c u m e n t a i r e . O n v a l e reg a r d e r e t e n s u i te vo u s p o u rrez l u i p o s e r t o u t e s l e s q u e s t i o n s q u e vo u s vo u l e z . LE P R O F E S S E U R : A l l ez M a t e o , vas-y, n e s o i s p a s t i m i d e , p o s e t a
q u e st i o n . MARION : D 'abord pa rce q u e je s u i s c u r i e u s e .
C o m p réhension o ra l e
d é c o uve rte d e s p i e rres, p e ut-être p l u s e n core q u e p a r l a p i e rre
LILIANE : Mais s i ! moi. j e . .
MATEO : Po u r q u o i tu es p a r t i e là-bas ?
Vers le Delf 8 1
PIERRE G u 1 LLEMIN : Non, je n'achète pas, je ne ve nds pas. Je découvre
l e m o n d e des p i e rres, j e rencontre des g e n s éto n n a n ts, pauvres o u riches, sympath i q u e s o u p e u f ré q u e n t a b l e s . !.'.ANI M ATE U R : D a n g e re ux ? P I E R R E G u 1 L L E M I N : O u i , ça p e ut a rriver. Les p i e rres préc i e u se s atti
rent, tout l e monde ve ut e n trouver, on peut deve n i r m i l l i o n n a i re en q u e l q u e s m i n utes m a i s le ma rch é est très contrô l é loca l e me n t . Po u r m o i , cherch e r l e s p i e rres c ' est p l us i m po rt a n t q ue tout. j e
À force d ' e n entendre
p a r l e r d a n s m o n l a bo rato i re , j ' a i vo u l u vo i r c o m m e n t c ' é t a i t . Et
p u i s , en p a rt a nt là-ba s , j ' a i réa l i s é u n rêve : a p p ro c h e r de trè s p r è s d e s a n i m a u x extra o rd i n a i re s .
re c u e i l l e t o u t e s l e s l é g e n d e s à l e u r s ujet, c'est m a i o n . !.'. A N I M ATE U R : Vo u s p référez l e s q u e l l e s ? P I E R R E G u 1 L L E M 1 N : E l l e s sont toutes m e rve i l l e u s e s : l e s s a p h i rs d u
C a ch e m i re , l e s ru b i s d e B i rm a n i e , l e s é m e r a u d e s d e C o l o m b i e s a n s p a r l e r des d i a m a n t s d Af r i q u e d u S u d !
LOLA : Q u e l s a n i m a u x tu a s v u s ? M A R I O N : D e s ota r i e s , d e s o rq u es , d e s m a n chots, d e s a l batros,
d e s l i o n s de m e r.
!.'. A N I M ATE U R : C ' e st vra i q u e ces m ots font rêve r. M a i s p o u r q u o i ? PIERRE G u 1 LLE M I N : Pe ut-être pa rce q u e les pie rres vien nent du c œ u r
de la te rre et d u f o n d d e s t e m p s . E l l es s o n t composées d ' é léments
LOLA : Tu n'ava i s p a s pe u r ? M A R I O N . : N o n . C o m m e on ne l e s a g re s s e p a s , i l s ne s o n t p a s
m é c h a n t s . B i e n s û r. i l fa ut touj o u rs fa i re atte n t i o n de c ra i nte d ' u n a c c i d e n t , m a i s ce n ' e st p a s d a n g e r e u x .
très rares d a n s l a natu r e . Il a fa l l u a u s s i des c o n d i t i o n s except i o n n e l l e s p o u r q u ' e l l e s se forment. Et e n p l u s , o n l e u r att r i b u e d e s pouvo i rs m a g i q u e s , bénéfi q u e s o u m a l é f i q u e s . !.'. A N I M ATE U R : Q u e l e s t votre s o uve n i r l e p l u s éto n n a n t ?
LE P R O F E S S E U R : O u i , M a t h i l d e , t u a s u n e q u e s t i o n ? M ATH I L D E : D a n s le f i l m q u ' est-ce q u e tu fa i s avec l e s m a n chots ?
Po u rq u o i tu l e s att r a p e s ? M A R I O N : Je l e s a ttra p e , je l e s e n d o rs et je l e u r p r e n d s u n petit
b o u t d e ch a i r et a p rès j e l ' a n a lyse pour c o m p re n d re c e rt a i n e s c h o s e s , c ' é t a i t m o n r ô l e là-ba s .
PIERRE G u 1LLEMIN : Un j o ur, en B i rm a n ie, q u e lq u ' u n m ' a p roposé deux
belles p i e rres, des ru b i s co u l e u r « s a n g d e p i g e o n », c ' e st les p l u s ra res 1 I l e n vo u l a it s e u l e m ent 1 0 0 d o l l a r s . C e p r i x m ' a éton n é . E n fait, c'était des rubis synthétiques . . . fa briqués en ! Bea ucoup d e tou ristes se font p re n d re. ce sont e u x l e s p i g e o n s !
FAR I D : Et i l s so nt m o rts ?
U N ITÉ
MARION : N o n , pas du tout ! Q u a n d i l s sont réve i l l é s , je l e s rem ets
d a n s l a natu re avec l e u rs c opa i n s . C É D R I C : Po u r q u o i tu ava i s touj o u rs u n c i ré e t d e s bottes ?
Leçon 9
M A R I O N : Tu s a i s . s u r l 'îl e , l e s ve nts sont te l l e m e n t v i o l e nts et l ' a i r
Pa ge 50
s i h u m i d e q u ' i l fa u t être b i e n protégé d e f a ç o n à n e p a s avo i r f r o i d e t d o n c à trava i l l e r co rrecte m e n t . E n p l u s , l e s a n i m a u x q u e j ' a ttrape sont d e s a n i m a u x m a r i n s . M o u i l l é s e t se rrés contre m o i ,
3
Nous a l lons aujourd ' h u i évoq uer u n e fe mme très célèbre en Fra nce, M a r i a n n e . C o m m e vo u s l e savez s a n s d o u t e , M a ri a n n e , c ' e s t l e s y m b o l e d e l a R é p u b l i q u e f ra n ç a i s e . E l l e est p a rtout, sur l e s
i l s m e refro i d i ra i e n t vite s i j e n'éta i s p a s b i e n p rotég é e .
p l a ces d e nos v i l l a g e s , s u r no s t i m b res-poste, d a n s l e s m a i ri e s . .
SACHA : Tu e s restée l o n gt e m p s ?
Vo u s l ' avez to u s v u e .
MARION : Je s u i s partie le pre m i e r décem bre 2005 et je s u i s rentrée
D ' o ù vie nt-e l l e , n otre M a r i a n n e n a t i o n a l e ? E l l e v i e n t d e la Révo l u
en fév r i e r 2007 Ç a fait c o m b i e n d e m o i s à ton avis ?
t i o n frança i s e . C ' e st e n effet e n 1 792 q u ' e l l e ap p a raît . C ' e st a l ors,
PAU L : 3 m o i s !
j e cite « u n e fe m m e vêtue à l ' a n c i e n n e t e n a n t dans la main d roite
M A R I O N : Atte n t i o n . fév r i e r 2 0 0 7. p a s 2 0 0 6 . C e l a fa it 1 4 m o i s .
une p i q u e s u r m o ntée du b o n n et p h ryg i e n » f i n d e citat i o n .
SACHA : E st-ce q u e t o u t le m o n d e p e u t y a l l e r ?
E ntre 1 7 99 e t 1 870, ce symbole appa raît e t d i spa raît en fonction des
M A R I O N : N o n , p a s exacte m e n t . On n ' y va p a s p o u r fa i re d u tou
r is m e mais s i tu a s une fo r m a t i o n s c i e n t i f i q u e o u tech n i q u e et s u rt o u t s i tu e s vo l o n t a i re , tu peux poser ta c a n d i d a t u re . Après, c e l a dépend d u trava i l q u ' i l y a à fa i r e . d e ta s a n t é , de ta moti vat i o n . Il fa ut er d e s exa m e n s , d e s e ntret i e n s . M a i s c ' est
ré g i m e s p o l i t i q u e s . N a po l é o n I " ' l a rejette et l e s rois a u ss i , q u a n d i l s revi e n n e nt a u pouvo i r e n 1 8 1 4 . M a r i a n n e réappa raît l o rs d e s révo l utions de 1 830 e t de 1 848. Na poléon I l l . en 1 85 1 , la con d a m n e à n o u ve a u . C ' est a p rès 1 8 7 0 q u ' e l l e s ' i mpose d é f i n itive m e n t . Et a p rè s 1 88 2 , l e m o d è l e se f i g e : il n e cha n g e ra p l u s j a m a i s .
po s s i b l e . Vo u s a i m e r i e z y a l l e r ?
S o u s la 1 1 • Rép u b l i q u e . entre 1 848 e t 1 8 50, u n concours d e s c u l p
To u s E N S E M B L E : O u i i i i i !
t u re est l a ncé et m i l l e p roj ets vo i e n t le j o u r. De ces m i l l e p roj ets é m e rg e d ' a b o rd u n e f i g u re fé m i n i n e s a g e , s é r i e u se , vêt u e à la roma i n e et couronnée de l a u ri e rs . M a i s à cette M a ri a n n e s'oppose im méd iatement u n e a utre Marianne, révoltée, g u e rrière, com bative . C ' est c e l l e q u e D e l a croix a représentée d a n s son c é l èbre t ab l e a u ,
cent cinquante-trois
La liberté guida n t le peuple. C e s d e u x M a r i a n n e , la s a g e et l a révo l ut i o n n a i re , coexistent e n co re a uj o u rd ' h u i . Marianne . . . Pourquoi c e prénom d e Marianne ? Person n e n e connaît très exactement son o r i g i n e m a i s o n sait q u e M a r i e-An n e était u n p r é n o m très f r é q u e n t a u
xv1 1 1 8
s i è c l e d a n s l e p e u p l e . Pe n d a n t l a
Révo l ution, les roya l i stes q u i haïssaient la R é p u b l i q u e l u i d o n n è rent ce p ré n o m e n m a n i è re de m o q u e r i e . Au f u r et à m e s u re q u e l a R é p u b l i q u e s ' i mpos e, a p rès 1 87 0 , M a ria n n e t r i o m p h e partout, dan s tous les l i e ux p u b l ics, les m a i ries, l e s é c o l e s , les t r i b u n a ux, les ga res . . . D a n s chaq u e vi l lage, vou s verrez l e m ê m e bâti m e n t dont la construction date des a n nées 1 880 : a u m i l i e u , l a m a i r i e ; à g a u ch e , l ' é c o l e d e s garçons ; à d roite, l ' école d e s f i l l e s . Et très souvent une effi g i e de M a r i a n n e sur l a façad e . C a r M a r i a n n e , c 'est b i e n ente n d u l a l i be rté e t la patrie, m a i s c ' est
a u s s i l e p rog rè s . O r, l e progrès, à l a fin d u x1x8 s i è c l e et a u d é b u t d u xx8, p a s s e t o uj o u rs p a r l ' i n struction p u b l i q u e .
Leçon
Leçon
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Page 5 8 l.'.ANIMATE U R : Bonj o u r. Po u r l a d e r n i ère sé ance d e n otre s é m i n a i re «
O u ' e st-ce q u ' être f ra n ç a i s ? », j ' a i i nvité l e s n o uvea ux étu d i a nts
à se j o i n d re à n o u s . Ils ont bea u c o u p d e q u e st i o n s m a i s ava nt de l e u r d o n n e r l a p a r o l e , j e vo u d r a i s que vo u s q u i êtes l à d e p u i s u n a n , vo u s l e u r fassiez pa rt d e vos i m p re s s i o n s s u r l e s Fra n ç a i s . O u i c o m m e n c e ? To i M a ry ? MARY : D ' a ccord . M o i , ce q u i m ' a le p l u s frappée, pa rce q u e c 'est très d iffé rent d e c h e z moi, e n C a l ifo r n i e , c ' est que l e s Fra n ç a i s n e s o u r i e n t j a m a i s d a n s l a r u e o u l e métro. O n d i ra i t q u ' i l s sont tristes o u fâchés, m a i s quand m ê m e , s i on leur demande q u e l q u e chose, j e n e s a i s pas m o i , u n e a d resse o u u n re n s e i g n e m e nt. i l s s o n t t r è s g e n t i l s , t r è s serv i a b l e s . A l o r s , c ' e st b i z a rre p o u r m o i . P a s po u r t o i , M i e ko ? M 1 E KO : N o n , m o i , ce q u e je tro uve le p l u s c u ri e u x c ' est d a n s l e s
grands magasi ns. Ce n'est p a s c o m m e a u Japo n . I c i , dans l e s grands
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m a g a s i n s , o n d o i t tout fa i re soi-m ê m e . O n p o i reaute souvent et o n p e rd un t e m p s fou e n t re le rayo n , l a c a i s s e et l e c o m pto i r où
Page 54 l.'.ANIMATEUR : Chers aud iteurs, bonjour. Je vous rappelle qu 'aujourd ' h u i ,
n o u s a l l o n s vous d o n n e r l a parole po u r q u e vo u s n o u s p a r l i e z d e votre rég i o n . M a i s ava n t, d a n s l e c a d r e d e l ' é m is s i o n , n o t r e j e u h a b i t u e l s u r l e s rég i o n s de Fra n c e . Auj o u rd ' h u i , i l v a être q u e st i o n d e m a i s o n s ! Et. t e n e z-vo u s b i e n , vou s a l l ez j o u e r p o u r g a g n e r u n e m a i so n . O u i , vo u s avez b i e n e n t e n d u , u n e m a i s o n ! M a i s atte ntion, à condition de retro uve r les rég i o n s d o n t s o n t orig i n a i res l e s d iffé rents a m i s q u i vont n o u s a p p e l e r p o u r nous décrire l e s m a i s o n s t ra d it i o n n e l l e s de c h e z e ux . Alors restez à l ' écoute. N o u s c o m m e n ç o n s p a r M a ga l i . B o nj o u r M a ga l i . MAGALI : Bonj o u r. Alors, d a n s ma rég i o n , les ma isons tradition n e l les
ont un toit presque plat e n t u i l e , o ra n g e o u ocre . Les vo l ets sont e n bois, de co u l e u r ve rt a m a n d e o u bleu lava n d e . Les fe n ê t re s n e s o n t p a s très g ra n d e s parc e qu e l e s o l e i l t a p e du r et q u ' o n cherche l ' o m b re e t l a fraîch e u r. D eva nt la m a i s o n , i l y a s o uvent une terrasse e n p i e rre avec d e l a lava n d e et des o l i v i e r s . l.'. A N I M ATE U R : M e rc i M a ga l i . A l o r s , notre i nt e r l o c u t r i c e s u iva nte,
c'est. . . A N N I CK : C ' est A n n i c k . B o nj o u r. C h e z m o i , l a p l u p a rt d e s v i e i l l e s
m a i s o n s s o n t basses, s a n s éta g e . E l les s o n t construites e n p i e rre . I l y a p e u d ' o uve rt u re s d a n s la faça d e . Le toit est reco uve rt d ' a r d o i s e s g r i s-b l e u , c o m m e la c o u l e u r d u c i e l . P l u s on s ' a p p roche d e l a m e r, plus l e s maisons sont p e i ntes e n blanc. On l a i s s e l e s p i e rres a p p a re ntes a uto u r d e l a p o rte et d e s fe nêtres et souvent l e s vol ets sont p e i nts e n b l e u -m a r i n e o u b l e u-ro i . Dans les j a r d i n s p o u s s e n t l e s h o rte n s i a s et l e s rhodode n d ro n s .
se font les p a q u ets c a d e a u x . To u t est touj o u rs d i s p e r s é . Et p u i s , l e d i m a n ch e , l e s j o u rs fé ri é s, l e s m a g a s i n s s o n t fe rmés . D a n s l a s e m a i n e , à 7 h e u re s l e s o i r, i l n'y a presq u e p l u s r i e n d ' o uve rt ! l.'.ANI MATE U R : To i M u sta p h a , tu as eu u n e expé r i e n c e de trava i l i c i ,
c ' ét a it c o m m e n t ? M u sTAPHA : O u i , j ' a i trava i l l é p o u r G a p . C ' est un m a g a s i n américa i n m a i s i c i l a d i rect i o n e s t f ra n ç a i s e . Au t rava i l , c ' est c h a c u n p o u r s o i . Et p u i s , l e s Fra n ç a i s d i s c u t e n t e t a rg u m e n t e n t à tout b o u t d e cha m p . I l s sont j a m a i s c o n t e n t s d e l e u r s o r t . Po u rtant, ce n e s o n t p a s d e s p a re s s e u x . C ' est vra i q u ' i l s p r e n n e n t d e l o n g u e s vaca n c e s et q u ' i l s e n p a r l e n t tout -l e t e m p s m a i s i l s t rava i l l e n t d e m a n i è re p l u s co nce nt ré e , e n tout cas dava n t a g e co nce ntrée q u e n o u s , e n Tu rq u i e . F 1 N A : M o i , je n ' a i p a s b e a u c o u p étu d i é i c i m a i s j ' a i a doré vivre à Pa r i s . I l y a touj o u rs q u e l q u e chose à fa ire m a i s ce q u e je reg rette c ' e st q u e les Fra n ç a i s restent e nt re e u x . M o i je s u i s bea u c o u p s o rt i e a v e c m o n g r o u p e d ' a m i s f ra n ç a i s , j ' a i a d o r é ça m a i s e n boîte, o n rest a i t entre n o u s , c ' e s t toujou rs l e m ê m e petit g r o u p e d ' a m i s q u i se retro uve p o u r sort i r et fa i re l a fête . E n E s p a g n e , o n e s t p l u s « fêta rds », o n c o m m e n c e avec u n g ro u pe et on conti n u e avec u n a utre, et c o m m e ça j u s q u ' a u petit m a t i n m ê m e s i o n n e c o n n aît pas l e s g e n s . c 'est m i e ux, j e trouve . M A RE K : M o i , j e s u i s d ' accord avec M u sta p h a , l e s Fra n ç a i s râ l e n t
tout l e t e m p s et i l s f o n t g rève fa c i l e m e n t . C o m m e q u a n d j e s u i s a rrivé p a r exe m p l e . Ç a fa i s a i t u n e s e m a i n e q u e j ' éta i s a rrivé d e Va rsovie q u a n d j ' a i v u m a p re m i è re m a n if, j e n ' e n reve n a i s p a s , j e c roya i s q u ' i l y ava i t u n e g r a n d e f ê t e d a n s l e s r u e s , e n p l e i n e
l.'.AN I M ATE U R : M e rc i A n n ick. N o u s avo n s e n l i g n e m a i nt e n a n t G a -
j o u rn é e ! I l y ava it d e l a m u s i q u e , c ' ét ait sym p a . Pou r m o i , c ' est
b r i e l l e e t M a rc .
extra o rd i n a i re q u e des g e n s p u i s s e n t s'exp r i m e r c o m m e ça et
·
·
GABRIELLE ET MAfic : Bonj o u r. N otre n om c' est l n g e l s h e i m , G a b r i e l l e
i n f l u e n c e r l e gouve r n e m e nt .
et M a rc l n g e l s h e i m . N o s m a i s o n s sont h a utes et p l utôt étroite s .
l.'.ANIMATE U R : A l l e z , u n d e rni e r té m o i g n a g e . J a l l i l ?
I l y a so uvent d e s f l e u rs a u x b a l c o n s , d e s g é ra n i u m s ro u g e s o u
JALLIL : O u i . Moi. ce q u e j ' a i trouvé de p l u s sympat h i q u e ici, c'est les
roses . Le toit est p e n t u et d é p a s s e l e s m u rs d e l a m a i s o n . L a
gens q u i s'em brassent dans l a rue sans se soucier d e s a utre s . On
·'fa ç a d e est s o uvent c o n s o l i d é e a v e c d e s m orcea u x d e b o i s q u i
n'a de comptes à re n d re à perso n n e . Au début, avec mes amis j e ne
d e s s i n e n t d e s f i g u re s géométriq u e s . E l l e est souvent p e i nte d e
sava i s pas comment fa i re : e m brasser, pas e m b ra s s e r et com b i e n
c o u l e u rs vive s .
d e b i s e s ! C e rt a i n s e n f o n t u ne , d ' a utres d e u x o u t r o i s e t m ê m e
l.'.ANIMATE U R : M e rc i à G a b r i e l l e et à M a r c . Et e n f i n , vo i c i A n d r é .
q u e l q uefois q u atre ! Tu a s b e a u fa i re atte n t i o n , tu te t r o m p e s t o u t
ANDRE : Bonjo u r, j e s u i s André Terra z . C h e z m o i , l e s m a i s o n s tradi
t i o n n e l l e s sont e n b o i s , o n l e s a p p e l l e d e s c h a l et s . Les toits sont très l a rg e s et pent u s . Il y a bea u c o u p de fenêtres sur la façad e et s ur l e s côt é s . Au s o l , i l y a d e s m u rs e n p i e rre s u r lesq u e l s o n
l e te m p s . M a i s j ' a i re m a r q u é q u e m ê m e l e s Fra n ç a i s n e save n t pas toujo u rs co mb i e n i l faut e n fa i re et ça l e s fait r i re a l o rs j e fa i s c o m m e e u x , c ' est très a m u s a n t p o u r u n I ra n i e n .
c o n s t r u i t l e c h a l e t et à c ô t é , o n g a rd e des g ros t a s d e b o i s po u r
Leçon
l ' h ive r, pa rce q u ' i c i , l ' h i ve r, o n g è l e ! I l y a s o uve nt u n b a l c o n d e
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12
b o i s s c u l pté q u i fait presq u e l e t o u r d e l a m a i s o n .
B o n s o i r. La s e m a i n e d e r n i è re , n o u s avo n s a bo r d é la q u e s t i o n
l.'. A N I M ATE U R : M e rc i A n d r é . M e rc i à t o u s . J e r a p p e l l e à c e u x q u i
d e s i nv i t a t i o n s : à q u e l l e h e u re a rri v e r, q u e p e u t-o n off r i r, e t c .
ve u l e n t j o u e r q u ' i l s d o i v e n t n o u s e nvoye r c o m m e t o u j o u r s ,
D a n s n otre é m i s s i o n d ' a uj o u rd ' h u i , j e vo u s propose d e p a r l e r d e s
l e u rs r é p o n s e s s u r u n e ca rte p o s t a l e à J e u Fra n c e - R é g i o n s -
m a n i è re s d e t a b l e . O u ' e st-ce q u ' i l fa ut fa i re et q u ' e st-ce q u ' i l f a u t
B P 56 - 75 1 23 Par�s . e n i n d i q u a nt e n face d u p r é n o m de n o s
éviter d e fa i re à t a b l e ?
a m i s l e n o m d e l a ré g i o n d ' o ù i l s a p p e l a i e n t . Q u e l e m e i l l e u r
Le repas, vo us le savez, est u n m o m e n t i m po rta nt p e n d a n t l e q u e l
g a g n e ! E t m a i n t e n a nt. reto u r e n N o r m a n d i e avec n ot re g u i d e d e
l e s b o n n e s m a n i è re s d e chac u n , v o s b o n n e s m a n i è re s , vont être
l a s e m a i n e ée . .
testé e s .
À
t a b l e , o n m a n g e , b i e n s û r, m a i s pas s e u l e m e n t : on
cent cinquante-quatre ·'•
se
pa r l e , on s'écoute, on s'obse rve
sous votre m e i l l e u r j o u r.
.
.
À vou s
de vo u s présenter
v u e s u perbe s u r l a m e r. M o i , j ' a d o re ! At l a n t i q u e , s u rt o ut p a r l à , avec l e s roch ers et l e s va g u e s , c ' est m a g n ifi q u e . L'. a n n é e ava nt,
Atte nti o n , en Fra nce, m ê m e si c ' est un peu m o i n s vra i a uj o u rd ' h u i , les règ l e s de savo i r-vivre à t a b l e s o n t strictes e t o n l e s e n s e i g n e très t ô t a u x e n fa nt s . Voi c i q u e l q u e s règ l e s e s s e n t i e l l e s . Vo u s re m a r q u e re z q u e . l e plu s s o uvent. ce so nt d e s i nterdits : n e pas fa i re c e c i , éviter d e ai re c e l a . . . e pas s'asseoir ava nt q u 'on n e vou s y i nvite . Placez votre serviette
à moitié d é p l i ée s u r vos genoux, comme ça, et ne la mettez j a m a i s autou r d u cou, b i e n s û r ! Vou s devez mettre vos m a i n s ( m a i s atte n ·on , pas les c o u d e s !) s u r la t a b l e , pas sur vos g e n o u x . .
o n ava it loué sur l a Côte2 mais j ' a i m e m o i n s . C ' est vrai que c ' e st bea u , c ' e s t vrai q u ' i l fait ch a u d , c ' est vra i q u e là-bas, l ' e a u est à 25 ou 26° toute l ' été m a i s c ' est b o u rré de m o n d e , on est l e s u n s s u r l e s a utres, faut se battre p o u r m ettre sa servi ette . . . Et p o u r l e s c o u rs e s , avec l e s e m bo ute i l l a g e s , c ' est l ' e nfer. A h , c ' est s û r q u ' a u Pays b a s q u e , l ' e a u e s t m o i n s c h a u d e e t q u ' i l n e f a i t p a s t o uj o u rs a u s s i b e a u m a i s c ' e s t b e a u c o u p p l u s t ra n q u i l l e e t p l u s c h i c . . . F i n a l e m e nt, m o i , j e préfè r e . 1.
E n ra g é : i o n n é .
2 . La Côte : la Côte d Az u r.
Re g a rd e z ! Vo u s t r o u v e r e z t o u j o u rs l a f o u rch ette à g a u c h e , l e
UNITÉ
coutea u et l a c u i l l è re à s o u p e à d ro i t e . E t d e u x ve rres, u n g r a n d po u r l ' e a u . u n p l u s p e t i t po u r l e vi n . Atte nt i o n ! N e p a r l e z j a m a i s l a bouche p l e i n e e t b i e n s û r, fe rme z la bouche e n m a n g e a n t .
Leçon
N e j a m a i s c o u p e r la s a l a d e , les pâtes, l ' o m e l ette avec u n coutea u .
Pa ge 70
4
13
Touj o u rs ro m p re so n pa i n avec l e s d o i g t s . I l est in terdit d ' ut i l i s e r
LE PROFESSEUR : Bon, a u j o u rd ' h u i , n o u s a l l o n s p a r l e r des c o n d i t i o n s
son coutea u p o u r l e poisson . Et. b i e n e n te n d u , n e portez j a m a i s
c l i mat i q u e s . A l o r s , q u i p e ut m e . .
votre coutea u à l a b o u ch e .
U N LYC E E N 1 : M o n s i e u r. m o n s i e u r ! o n a d i t h i e r à l a t é l é q u 'avec
N e j a m a i s r i e n p r e n d re d a n s s o n a s s i ette o u , a fortiori, d a n s l e
toute l ' e a u q u i est tombée d e p u i s une s e m a i n e , c'était poss i b l e
p l a t , avec l e s d o i gts. b i e n s û r 1
q u ' i l y a i t des i n ondati o n s . Vo u s y c royez, vo u s ? Vo u s p e n s e z q u e
Q u a n d v o u s avez t e r m i n é de m a n g e r. n ' e s s uyez j a m a i s votre
n ot re lycée pou rra it v ra i m e n t être i n o n d é ?
a s s i ette avec d u p a i n . même s i la s a u ce éta it d é l i c i e u s e . Placez
LE PROFESSEUR : Oui, ce n'est pas impossible. Ça peut arriver. Vous savez,
coute a u et fou rchette s u r votre assiette. comme ça, para l l è l e m e nt,
la Seine sort souvent de son lit. C 'est assez rég u l ier. Prenez 1 9 1 0, pa r
sans les cr o iser.
exe mp l e ; on a eu u n e i n o ndation comme on n'en ava it j amai s vu à
Atte n t i o n , se c u re r l e s d e n t s à t a b l e , m ê m e d i s c rète m e nt, est a bso l u m ent défe n d u ! D ' a i l l e u rs , vo u s ne verrez j a m a i s de c u re dents sur une t a b l e fra n ç a i s e . Q u e fa i re s i o n d éteste u n p l a t ? F a i t e s u n e ffo rt, i l s e r a i t t r è s i m p o l i d e ref u s e r. «
E st-ce q ue je d o i s f i n i r ce q u e j ' a i d a n s m o n a s s i ette ou l a i ss e r
q u e l q u e chose ? » Te r m i nez. s i n o n la maîtresse de maison pensera q u e vou s n'avez pas a i m é le p l a t . D a n s n otre é m i ss i o n de la s e m a i n e p roch a i n e . n o u s aborderons les règ l e s de l a conversati o n .
Pa ris. Et on n'a j a m a i s revu ça d e p u i s . C ' était vra i ment i n c roya b l e ! Vou s avez pe ut-€tre déjà vu des photos ou des cartes posta les : les gens q u i se déplaçaient en barque, la pa n i q u e , les dames avec l e u rs j u pes longues, en chapea u , des mess i e u rs en habit q u i les porte nt pour les . . . pour les éva c u e r, s i vo u s vo u l e z . O n dit même que les députés sont a l lés à ! Assemblée nationale en barq u e . U N E LYC E E N N E : O u i m a i s ça, c ' ét a i t i l y a l o ng te m p s . Avec l e p ro
g rè s . . . LE PROFESSE U R : O u i , b i e n s û r. Au fait, vo u s savez c o m m e nt o n fait
p o u r m e s u rer l e n ivea u d e la S e i n e ? O u p l u tôt comment on fa isait. Parce que m a i n t e n a n t . c ' est a u pont d Austerl itz q u ' o n m e s u r e . Non ? Vous con n a i ssez l e s bateaux-m ouches ? O u i . B o n , a l ors, vou s
Vers le Delf B 1
avez p e ut-être re m a r q u é j u ste s o u s l e p o n t d e ! Al m a u n e g ra n d e
Page 67
statue d e 1 0 m d e h a u t à p e u p rè s q u i représente u n m i l it a i re . .
COMPRE H E N S I O N ORALE
Ah bon, vo u s , l ' été d e r n i e r, vo u s êtes p a rt i s e n F i n l a n d e ? Il pa raît q u e c ' est très bea u m a i s vo u s n ' avez pas dû avo i r cha u d 1 Nous ? On était vers B i a rritz. Vous con n a i ssez 7 En j u i l let. avec mon m a r i , o n ava it l o u é u n e s u perbe vi l l a pa r l à , sur la côte basq u e, tout près d e B i a rritz. Le v i l l a g e où o n éta it, exacte ment, c ' e st C h i b e rt a . Vo u s n e con n a issez pas ? A h , c ' e s t s u perbe, C h i be rta . Très ch i c .
u n zou ave exactement. E h b i e n . s u r ce zouave . i l y a des m a rq u e s . C ' est c o m m e ça q u ' o n s a i t à q u e l n ivea u e s t l a S e i n e . E n te m p s n o r m a l , i l a l e s p i e d s a u s e c . Q u a n d l ' e a u l u i c o u v r e l e s d o i gts d e p i e d . à 3 , 3 0 m . ho p 1 on fe rme l e s vo i e s s u r be rge . Q u a n d ça l u i a rrive à la chevi l l e , l e s bate a u x n e pe uvent p l u s navi g u e r. E h b i e n ! I m a g i nez-vo us q u ' e n 1 9 1 0 , l ' e a u , e l l e l u i est a rrivée à l ' é pa u l e . P l u s d e 8 m et d e m i d e h a ut ! C ' est d u r à i m a g i n e r ! M ê m e p e n d a n t l e s
Très ch i c , vra i m e n t . Ça serait u n peu c o m m e l 'île d e R é , s i vo u s
i n o n d a t i o n s d e 1 98 2 , ça n' ava it g u è re d é p a s s é 6 m . M a i s c ' é t a i t
vo u l ez, c o m m e g e n re m a i s c ' est m i e u x, à m o n av i s . D ' a i l l e u rs, i l
déjà é n o r m e , é n o r m e !
y a p l e i n de g e n s c é l è b res q u i o n t d e s m a i s o n s p a r l à-ba s . Te n e z ,
U N E LYCE E N N E : O u i m a i s n o u s , d a n s le 1 2° , si ça a rriva it m a i nte
s a n s a l l e r p l u s l o i n . vo u s vo u s ra ppelez. M i tte rra n d . . . M a i s s i , vo u s vo u s souve n e z , Latch é . O n e n a a s s e z p a r l é , d a n s l e t e m p s ! E h b i e n , o n y e s t a l l é s p o u r vo i r, avec J e a n -C l a u d e e t l e s e nfa nts et c 'é ta it pas m a l du tout, Latch é , c h i c et s i m p l e à la fois . . N otre m a i s o n à n o u s , e l l e était p l u s p rès d e C h i b e rt a , c ' é t a i t à d e u x m i n utes de la p l a g e . Vo u s p e n s e z si j ' ét a i s ravi e , m o i q u i a d o r e l é z a r d e r a u s o l e i l ! E t l e s e n f a n t s a u s s i . i l s éta i e n t d a n s l 'e a u d u m a t i n a u s o i r. E t a p rès , i l s a l l a i e n t d a n s e r toute la n u it ! C ' est i n c reva b l e . à cet âge-là 1 A h , p o u r J e a n -C l a u d e , par contre, l a plage, ça non, i l déteste . Mais c o m m e i l s ' e st mis a u g o l f i l y a
nant . . . Q u ' est-ce q u ' o n r i s q u e ? LE PROFESSEUR : A h , ç a , c ' est s û r q u e n o u s , a u lycé e . o n est d a n s
u n e z o n e i n o n d a b l e . M a i s vo u s savez, fa ut p a s trop vo u s i n q u i éter. L'. e a u , ça ne monte pas c o m m e ça du j o u r au l e n d e m a i n . En 1 9 1 0 , p a r exe m p l e . i l a fa l l u p l u s i e u rs j o u rs . . . Et p u i s , m a i nt e n a n t . o n s u rve i l l e q u a n d m ê m e t o u t ça d e t r è s p r è s . .
Leçon
14
Pa ge 74
d e u x a n s , il est ionné, complètement e n ragé 1 de go lf, eh b i e n .
U N vo1 s1 N : Ti e n s , m o n s i e u r M o rte a u ! Bonjo u r ! Q u e l f r o i d , h e i n !
i l a é tous s e s a p rè s-m i d i à t a p e r des b a l l e s . C ' était j u ste à
Alors, ça y est ? B i e ntôt la retraite ?
côté et ça l u i a fait du b i e n , u n p e u de sport . I l rentrait rav i , c revé
M . M O RTEAU : En j u i n proch a i n . D a n s s i x m o i s . Ça va me fa i re tout
m a i s ravi ! Et p u i s , il s ' est fait p l e i n d ' a m i s . On s'est bea u c o u p
drôle. Vo u s pensez, ça fait q u a ra nte ans q u e j e suis dans la même
i nvités, les u n s c h e z les a utre s . Et . .
boîte, q u a ra nte ans que j e m e l ève à s i x h e u re s et d e m i e , que j e
La m a i s o n , p o u r d i re l a vé rité. c ' é t a i t h ors d e p r i x m a i s ça va l a i t l e
p r e n d s mo n b u s a u m ê m e a rrêt. q u e j e vo i s l e s m ê m e s g e n s . . .
c o u p , o n n'a vra i m e n t pas reg retté . E l l e é t a i t i m pe c c a b l e , a bso l u m e n t n i cke l . il y ava it tout l e confort, u n s u p e r j a rd i n hyper b i e n
Pe n d a n t q u a ra nte a n s ! Vo u s i m a g i n e z ç a ! A l o r s , f o rc é m e n t , j 'appréhende u n peu .
e n t rete n u , a v e c d e s f le u rs pa rtout. d e s a rbres . . . i l y ava it m ê m e
U N vo1s1N : M a i s vo u s a l l e z pouvo i r vo u s reposer, p r e n d re votre
u n e p i s c i n e ! Et t r è s b i e n p l a c é e ! D u p re m i e r éta g e , on ava i t u n e
temps . .
cent cinquante-cinq
M . M O RTEAU : O u a i s . . . J ' a i s u rt o u t p e u r de m ' e n n uyer. Q u a n d
VOi x 1 : Eh b i e n , m o i , j u stement, je pense q u e c ' est l ' e a u q u i s e ra
o n n ' a p l u s d e ra i s o n de se l eve r . . . S u rtout q u e j e s u i s tout s e u l
au cœur des enjeux géopo l itiques. Sa propreté, sa d i stribution, Il fa ut
m a i nt e n a n t . J ' a i p e u r d e t o u r n e r e n r o n d .
très vite amél iorer l ' i rrigation sinon de nombreuses régions d u monde
U N v o 1 s 1 N : M o i , j e vo u s e n v i e . Vo u s p o u rrez voya g e r, p a rt i r e n
seront e n état d e « stress hyd r i q u e » . O n n'a p l u s le choix !
vaca n c e s , vo u s b a l a d e r . .
Voix 2 : Po u r m o i , l ' u rgence c ' est la p rése rvation de la b i odiversité.
M . MORTEAU : O u i , on n' est j a m a i s conte nt. Q u a n d on est j e u n e , on
C ' est d ' e l l e que dépend à terme n otre s u rv i e . La déforestati o n ,
a d u temps mais pas d ' a rg e n t . Quand on trava i l l e, on a de l ' a rgent
l ' u rb a n i sa t i o n , l ' i n d ustri a l i s a t i o n , l ' a g r i c u ltu re i nt e n s ive, vo i l à l e s
m a i s pas de temps . . . Et m a i ntena nt, j e va i s avo i r d u temps, à p e u
res p o n s a b l e s d u m a s s a c r e . S a n s u n e p r i s e d e c o n s c i e n c e d e
p r ès assez d 'arge n t . . . C ' est pl utôt l ' envie q u i n'est p l u s l à . E n réa l ité,
l a n é c e s s ité a b s o l u e d e p roté g e r l e viva nt, o n p e u t d i re a d i e u à
m o i , mon rêve , ce serait d e vivre en G rèce d a n s u n e î l e .
n otre ave n i r s u r terre .
U N v o 1 s 1 N : D a n s u n e île ! T i e n s ! Drôle d ' i d é e !
Voix 3 : U n des g rand s défis, à m o n avis, c ' est l e déve l oppement d e
M . M O RTEAU : O u i , u n e îl e .
À Pa ros,
p a r exe m p l e . Je m 'y vo i s très
b i e n : là, j u ste e n p l e i n m i l i e u de l 'île, e n haut d ' u n e co l l i n e . . . O n v o i t l a m e r d e t o u s l e s côté s . J ' a u ra i s u n e p e t i t e m a i s o n toute
l ' i nternet. E t i l s e pose à n o u s e n ces termes : e st-ce q u e le rése a u sera l e futur modèle d ' u n e d é m ocratie u n iverse l l e o u a u contra i re est-ce que ce sera une espèce de monstre q u i sera là pour centra l i ser
À s u pposer bien s û r q u e
b l a n ch e , u n bout d e jardin avec d e u x o u trois f i g u iers , u n p e u d e
et s u rve i l l e r toutes les activités h u ma i n es ?
v i g n e sur la terra s s e . Pe ut-être u n chat . .
t o u t l e monde en d i spose, s i n o n , on v a vo i r appa raître s u r le n et,
U N VOI S I N : Vo u s en p a r l e z . . . On d i ra i t q u e vo u s y êtes déjà a l l é .
une é l ite branchée qui m a n i p u l e ra et d o m i n e ra l e m o n d e .
M . MORTEAU : O u i , ç a fait a u m o i n s vingt a n s ! Ç a m ' ava it e m ba l l é !
Vo i x 4 :
Et je m ' éta i s j u ré d ' y reto u rn e r. C ' est un bon e n d roit p o u r f i n i r ses jours. Je n'y s u i s j a m a i s reto u r n é mais j 'y re p e n s e souve n t . U N vo 1 s 1 N :
M a i s . . . M a i s d i tes-m o i , m o n s i e u r M o rtea u . . vo u s
p a r l e z g rec ? M . M O RTEAU : N o n , m a i s ça ne doit pas être si diff i c i l e . . J ' a i acheté
d e s l ivres de co nversa t i o n , d e s cass ettes, d e s cédéroms . . m a i s j e n ' a i j a m a i s le t e m p s de m 'y m e ttre .
M o i , j e p e n s e q u 'avec l ' a l l o n g e m e nt d e l a d u ré e d e l a
v i e - pa rce q u e j e vo u s ra p p e l l e q u a n d m ê m e q u e l e s p l u s d e 60 a n s représenteront presq u e u n q u a rt d e la p o p u l a t i o n e n 2 0 5 0 et p res q u e u n t i e rs à l a f i n d u xx1 • s i è c l e - l e m o n d e v a deve n i r v i e u x . N o u s a l l o n s y fa ire face c o m m e n t ? I l est u rg e n t d ' a rrive r à m i e u x m aît r i s e r la c r o i s s a n c e d é m o g ra p h i q u e , à m i e ux g é re r e t à m i e u x répa rt i r l e s ressou rces, a ut re m ent, c ' e st l a s u rvie d e l ' h u ma n ité q u i e st e n j e u . L.'.ANI MATE U R : M a i s d ites- m o i , s i l a p l a n ète devi e n t trop petite et
i nviva b l e , n o u s p o u r r i o n s pe ut-être n o u s i n sta l l e r s u r M a rs ?
Leçon 1 5
Vo i x 2 : O h ! Ne p l a i s a ntez pa s . N o u s i ro n s , c e rta i n e m e n t ! Les
Page 78 Le Palais de la Découverte organise, en plus de ses démonstrations habituelles qui attirent chaque jour une foule de visiteurs, trois à quatre expositions temporaires par an. Ce mois -ci, c'est le mois des dinosaures animés, grandeur nature pour certains, à /'échelle 7/2 pour d'autres. Il y a la queue à /'entrée du musée, tous visiteurs con fondus.
LE GAR D I E N : Ava n c e z m e s s i e u rs d a m e s , l e s exp o s i t i o n s p e rm a
n e ntes c ' est p a r l à-ba s , l e s d i n os a u re s , c ' e st p a r i c i . L e s t i ckets, s ' i l vo u s p l aît . M e rci . . m e rc i . .
h o m m e s n e r é s i st e ro nt pas à un tel d éfi, m a i s ce s e ra p o u r le sp o rt , p o u r la g l o i re !
Vers le Delf B 1 Page 87 Compréhension o ra l e J e m e souv i e n s d ' u n é l ève . Atte n d e z . . I l s ' a p p e l a i t . . . D a n i e l, o u i , c' est ç a Danie l . I l n'ava it a u c u n i ntérêt pour l ' école e t i l pouvait même être v i o l e n t avec ses ca m a ra d e s au point d e deve n i r d a n g e re u x .
T H I E RRY : Art h u r, att e n d s ! LE GAR D I E N : Vas-y m o n b o n h o m m e , s a u f si tu as p l u s de q u atre
a n s . Non 7 Alors, c ' est g ratuit pou r to i .
I l e s t a rrivé u n j o u r d a n s ma c l a s s e pa rce q u e p l u s p e rso n n e n ' e n vo u l a it . I l était d ' u n n ivea u a s s e z fa i b l e , c ' était s u rtout les c o u r s d e m a t h é mati q u e s et d e f rança i s q u ' i l n ' a i m a i t p a s . Mai s, a u d é b ut,
ARTH U R : Pa p a , p a p a , j ' a i v u u n tyra n n osa u re l à-ba s .
il n ' a pas eu l ' a i r p l u s i ntéressé par l e s expé r i e n c e s s c i e n tifi q u e s
T H I E RRY : O n y va , o n y va .
q u e j ' ava i s l ' h a b itude d e fa i re av e c m e s é l ève s . Je m ' a rrach a i s l e s
É DITH : Art h u r, v i e n s vo i r là le d i p l od o c u s et là u n t r i , u n t r i c é ra
cheveux pour trouver quelque chose q u i le sorte de s o n i n d ifférence.
tops . Oh et là-bas Art h u r ? Art h u r ? T h i e rry, o ù est A rt h u r ? O ù est- i l é ?
Et puis un j o u r, comme ça, tout d ' u n coup, i l a posé une q u e st i o n . Ç a s e m b l a i t l u i te n i r d r ô l e m e n t à c œ u r. J e m ' e n s o u v i e n s e n c o r e . C ' ét a it : « C o m m e n t ça se fait q u ' u n s o u s-ma r i n , ça peut co u l e r
T H I E RRY : Je n ' e n s a i s r i e n !
e t a p rè s remonter ? » J ' a i sauté s u r l ' occa s i o n vo u s pensez b i e n
É rnrn : Po u rt a n t , il éta it l à , y a un i n sta n t . THIERRY : É coute É d it h , c a l m e-to i . A u l i e u de s'affo l e r, cherchons- l e .
I l n e p e u t pas ê t r e très l o i n . J e refa i s l e ch e m i n j u s q u ' à l a s o rt i e . Toi , tu devra i s reto u r n e r d a n s l a s a l l e d u tyra n n os a u re , i l ava it l ' a i r fasc i n é t o u t à l ' h e u re . O n se retro uve i c i .
et p e n d a n t l e s s é a n c e s s u ivantes toute l a c l a s s e a exp l o i t é s a c u ri o s ité . O n a fa b r i q u é d e s l u d i o n s , vo u s savez, ces objets q u i montent e t q u i descendent d ans l ' eau q u a n d on modifie la pression d u boca l d a n s lequel ils se trouve n t . O n a utilisé u n mo rcea u d e pa i l l e re m p l i d e p â t e à m o d e l e r et fe rmé à ch a q u e extré m ité p a r
É DITH : A l o rs ? T H I E RRY : Alors rie n . I l n'est pas s ort i , j ' a i d e m a n d é a u g a rd i e n .
u n t ro m b o n e . I l n o u s a fa l l u a u s s i des boute i l l e s e n p l a st i q u e e t u n e bass i n e re m p l i e d ' e a u . R i e n d e t r è s co m p l i q u é , vo u s voyez .
É DITH : Po u rvu q u ' i l n e l u i soit r i e n a rrivé !
N o u s avo n s vé rifié l a flott a i s o n , c h a c u n y a l l a i t d e s e s re m a r q u e s
THIERRY : Ne t ' affole pas voyo n s , je s u i s s û r q u ' i l n'est pas l o i n .
et d e ses constatat i o n s . L e s enfants ont effectué d i ffé rents essa i s
É D1TH : J e l u i ava i s d i t p o u rt a n t d e m e d o n n e r l a ma i n .
e n p l o n g e a nt u n l u d i o n d a n s u n e boute i l l e d e p l a st i q u e fe rmée . I l s
THIERRY : Tu sais b i e n q u '.Arth u r n ' a i m e pas être te n u , i l fa ut touj o u rs
q u ' . . . ( e n ch œ u r) q u ' i l g r i m pe p a rtout !
éta i e n t tout excités d e c o n stater l e s effets p rod u its e n a p puyant sur l e u rs boute i l l e s pour e n réd u i re l e vo l u m e . Très vite, D a n i e l s ' e st p a s s i o n n é p o u r l ' ex p é r i e n c e e t a p r i s d e s
É D1TH : Le tyra n n osa u re ! THIERRY : Arth ur, descends de là tout de su ite. C'est interdit de faire ça !
i n itiative s . I l vo u l a i t écrire tout ce q u ' i l fa i s a i t e t voya i t . I l a m ê m e e s sayé d e d e s s i n e r c e rt a i n e s d é m o n st rat i o n s . B o n , ce n ' é t a i t p a s vra i m e n t ré u s s i m a i s ce n ' é t a i t pas ça l e p l u s i m po rta n t . Le
Leçon 1 6
p l u s i m portant c ' e st q u ' i l ne p a r l a i t p l u s de q u itte r l ' école et à l a
Page 82
f i n d e l ' a n née, i l a été is à entrer a u collège. J 'a i revu ses
L.'.ANI MATE U R : B o n s o i r ! Po u r p a rt i c i p e r à ce débat s u r les dé f i s d u xx1 • s i è c l e , j ' a i , a uto u r de m o i , d e s s c i e n t i f i q u e s , d e s soci o l o g u e s ,
O h ! I l n ' obt i e n d ra s a n s doute p a s l e p r i x N o b e l , m a i s l ' école n e
p a r e n t s d e r n i è r e m e n t . S a s c o l a r i t é s e d é ro u l e n o r m a l e m e n t .
d e s é c r i va i n s , d e s j o u r n a l i s te s . A l l e z , u n p re m i e r t o u r d e t a b l e
l u i fa i t p l u s p e u r. I l a d é c o uve rt l e p l a i s i r d ' a p p re n d re e t j e s u i s
p o u r déte r m i n e r q u e l l e est, s e l o n chac u n d ' e ntre vo u s , la g r a n d e
s û re q u ' i l n ' a u ra a u c u n p ro b l è m e p o u r s ' i n sé r e r d a n s l a société .
q u estion à laq u e l l e s e ra confronté l e m o n d e de d e m a i n . O u i ? O u i
Je ne me fa i s a u c u n s o u c i p o u r s o n ave n i r. D a n i e l , c ' est u n d e
c o m m e n ce 7 O u i se jette à l ' e a u ?
m e s p l u s j o l i s souve n i rs .
cent cinquante-six
U N ITÉ
être u n e sec réta i re q u i a répo n d u m a i s m o i , j ' a i cru q u e c ' é t a i t
5
e l l e . Et j ' a i d o r m i a v e c l a lett re s o u s l ' o re i l l e r p e n d a n t h u it j o u rs ! MYRIAM : O K m a i s q u a n d ça d u re . . . Ma m è re ava it u n e a m i e q u i a
Leçon 1 7
h a b ité l o n g t e m p s b o u l eva rd Exe l m a n s , d a n s le 1 6° , j u ste à côté
Page 90
d e . . ., d e chez C l a u d e Fra n ç o i s . Eh b i e n 1 e l l e l u i a raconté q u e
L' a m itié
j o u r e t n u it i l y ava it d e s f i l l e s c o m p l èt e m e n t hysté r i q u e s d eva nt chez l u i . E l l e s c a m p a i e n t là, l e s f i l l e s ! Et d è s q u ' i l entrait o u q u ' i l
Ça f l e u rit c o m m e u n e h erbe sa uva g e ,
so rt ai t , e l l e s se j e t a i e n t s u r l u i , m ê m e p a s p o u r u n a utogra p h e .
N ' i m po rte o ù , e n p r i so n , à l ' é c o l e ,
N o n , m ê m e pa s . J u ste p o u r l e t o u c h e r. Q u a n d i l e st m o rt , i l y e n
T u l a p r e n d s c o m m e on p r e n d l a r o u g e o l e
a m ê m e q u i se s o n t s u i c i d é e s . M o i , ça me f a i t p e u r. P a s toi ?
T u l a p r e n d s c o m m e o n p r e n d u n v i ra g e C ' est p l u s fort q u e l e s l i e n s d e fa m i l l e
A N N ICK : S i . Et cette fe m m e , h i e r, q u i racontait c o m m e n t e l l e ava it
Et c ' est m o i n s c o m p l i q u é q u e l ' a m o u r
a rraché un bout d e c h e m i s e d e J o h n ny H a l lyday . . . un j o u r, a p rè s
Et c ' est l à q u a n d t ' e s r o n d c o m m e u n e b i l l e
u n c o n c e rt . . . et q u ' e l l e l e p o rt a i t toujou rs s u r e l l e . E l l e l ' a m ê m e
Et c ' est là q u a n d tu c r i e s a u s ecou rs
m o ntré à la té l é . Et e l l e e n était toute f i è re !
C ' est l e s e u l c a rb u ra n t q u ' o n c o n n a isse
MYRIAM : Ah o u i , ce l l e q u i d i s a i t q u ' e l l e d é p e n s a i t u n e fort u n e e n
Oui a u g mente à m e s u re q u ' o n l ' e m p l o i e
C D , e n co nce rts . . . , q u ' e l l e n ' e n rata it pas u n . . . , q u e t o u t son f r i c
Le vi e i l l a rd y retro uve sa j e u n e s s e
o u p r e s q u e y ait . . . M a i s ce q u e je n e c o m p r e n d s p a s , c ' est
Et l e s j e u n e s e n ont fait u n e l o i
p o u r q u o i il y a p l u s d e f i l l es fa n s que d e g a rç o n s fa n s ?
C ' e st l a ba n q u e d e t o u t e s l e s t e n d resses
A N N ICK : Tu c r o i s ? R e g a rde t o u s c e u x q u i s o n t f o u s de M y l è n e
C ' est u n e a r m e p o u r t o u s l e s c o m bats
Farmer. . . ou de . . , je ne sais pas, moi . .
Ça réch a u ffe et ça donne d u c o u ra g e Et ça n ' a q u ' u n s l o g a n : " O n p a rtage ».
Leçon 1 9
Au clair de l ' a m it i é
Page 98
Le ciel est plus beau V i e n s b o i re à l ' a m it i é
LE PÈRE : Bonj o u r.
M o n a m i P i e rrot
M ATH I E U : Bonj o u r.
l.'. a m it i é , c'est un a utre l a n ga g e ,
LE PÈRE : Tu en fa i s u n e tête 1 Q u ' e st-ce q u e tu as ?
U n reg a rd et tu a s tout c o m p r i s
M ATH I E U : On a perd u .
Et c 'est c o m m e S O S Dépa n n a g e
L E PÈRE : C o m b i e n ?
Tu p e u x t é l é p h o n e r j o u r et n u it
M ATH I E U : Tro i s à zéro .
l.'. a m i t i é , c'est le faux t é m o i g n a g e
LE P É R E : O u h là là !
O u i te sa uve d a n s u n tri b u n a l
M ATH I E U : B o n , ça va, on ne va pas en fa i re u n e h i sto i r e .
C ' est l e g a rs q u i t e t o u r n e l e s pages Q u and t ' e s seul d a n s u n l i t d ' h ô p i t a l
LE P É R E : D a n s q u e l q u e s a n n é e s , ça i ra m i e ux, tu s e ras p l u s fort,
C 'est la ba n q u e de t o u t e s l e s t e n d resses
p l u s ra p i d e .
C 'est une a r m e po u r t o u s l e s com bats
MATH IEU : O u a i s , mai s je serai déjà trop vieux. Auj o LJ rd ' h u i , l e s futurs
Ç a réch a u ffe et ça d o n n e d u c ou rage
c h a m p i o n s , ils n'ont même pas 1 8 a n s .
Et ça n ' a q u ' u n s l o g a n : « O n p a rtage ».
centre d e p réfo r m a t i o n e t l à , t u t e re n d s c o m pte, i l s s'e ntraîn e n t
Paro l e s et m u s i q u e :
G. Lom ba r d i , J. Barnel, H. Pa g a n i , 1 97 5 , éditions L.E. M .
À
1 2 a n s , ils entrent a u
a u m o i n s u n e fois p a r j o u r. La chance 1 J ' a u ra i s a d o ré ça, s h ooter dans l e b a l l o n to u s l e s j o u rs . L E P É R E : M a i s i l s t i e n n e n t l e c o u p p hys i q u e m e n t ?
Leçon 1 8
M ATH I E U : C ' est d e s bêtes ! T i e n s p a r exe m p l e L u ka s Pod o l s k i ,
Page 94
l '.Al l e m a n d , i l a d é j à m a r q u é 1 0 b u t s po u r so n c l u b . Tu s a i s com
Trois collègues, Annick , Myriam et B e n discutent devant l a ma chine à café. A N N ICK : S a l u t , M y r i a m . Ça va 7 Q u ' est-ce q u e tu p r e n d s ? U n
express ? MYRIAM : O u i . S a n s s ucre, s ' i l te p l aît . D is donc, t'as rega rdé l ' é m i s
s i o n s u r l e s fa n s à la t é l é , h i e r ? C ' était i n c roya b l e , n o n ! S u rtout cette fe m m e qui racontait c o m m e n t elle ava it tra n sformé tout son a p p a rt e n espèce de . . . de t e m p l e p o u r M i ch a e l J ackson . S on mari a e u d rô l e m e n t ra i s o n de l a q u itter. Moi, je n ' a u ra i s pas atte n d u
m e n t o n l ' a p pe l l e ? LE P É R E : E u h , n o n . M ATH I E U : " Pri n z Po l d i » . Y a m ê m e u n e ch a u s s u re à s o n n o m !
Et L i o n e l M e s s i , le f u t u r M a ra d o n a , j ' adore c o m m e n t i l d r i b b l e . Trop fort 1 I l a 1 9 a n s . LE P È R E : Tu s a i s , ça d e m a n d e bea u c o u p d e t rava i l , l ' e ntraîn e m e n t
ce n ' e st pas touj o u rs ri g o l o . To i-même tu râ les assez souvent p o u r y a l l e r. Po u r ê t r e s é l e ct i o n n é , i l faut ré u s s i r d e s t e s t s p hys i q u e s t r è s d u rs , avo i r u n e hyg i è n e de v i e . . M ATH I E U : Peut-être m a i s ça va ut l e coup, c'est des d i e ux ces mecs
c i n q a n s ! E l l e était c o m p l èt e m e n t c i n g l é e ! A N N ICK : O u a i s , c ' est s û r ! Et c el u i q u i d i s a i t q u e D a l i d a reve n a i t
l à q u a n d ils ont un ba l l o n e ntre l e s p i e d s . I l s sont ext rao rd i n a i re s
et l u i p a r l a i t toutes l e s n u its, i l é t a i t vra i men t tapé, l u i a u s s i ! M o i ,
sur l a p e l o u se . Tu verra i s l e ur v i t e sse !
ça m ' éto n n e touj o u rs , ces g e n s q u i devi e n n e n t fous o u p o u r u n
LE PÉRE : Ton i d o l e , c ' est l e q u e l déjà ?
ch a n t e u r o u p o u r u n acte u r . . . Po u r u n sava nt o u u n é c r i va i n , j e
M ATH I E U : R o b i n h o .
c o m p re n d r a i s , m a i s . .
LE P È R E : Ro b i n h o , q u i c ' e st ?
B E N : N o n , ce n ' est pas m i e u x, c ' est pare i l . E n fait, c ' e st c o m m e
M ATH I E U : Tu ne con n a i s pas ? M a i s , j ' h a l l u c i n e ! M a i s tout le monde
u n e espèce de . . . d ' i dentification . Regarde toutes c e s g a m i n e s d e c i n q o u s i x a n s q u i s o n t f o l l e s de Lorie o u de je n e s a i s p a s q u i . M Y R I A M : Ç a , c ' est vra i . J ' a i u n e n i èce, c ' e st d e l a fo l i e . E l l e e n
p a r l e toute l a j o u rnée avec ses c o p i n e s . Po u r s e s s ix a n s , e l l e e n ava it i nvité q u atre o u c i n q et e l les o n t é l ' a p rès-m i d i à chanter d e s trucs d e Lor i e a u karaoké. E l l e s con n a i ssent ça p a r c œ u r. Ç a fait ri re sa m è r e , m o i , j e tro uve ça n u l . A N N I CK : O u i m a i s l e s psych iatres d i s e n t q u e c ' est n o r m a l , q u e
c ' est b i e n p o u r la construction d u m o i o u q u e l q u e chose c o m m e ça . Regarde, m o i , q u a n d j ' étais petite, j ' adorais Dorothée, j e rêva i s
d i t que c ' est l e futur Pe l é ; i l a u n ave n i r e n o r. LE PÉRE : Excuse-m oi mais le b a l l o n ce n'est pas mon truc, je p réfère
la ba l l e .
À ce propos, j e
regarde la f i n a l e de R o l a n d-Ga rros ce s o i r.
Alors, si tu ve ux vo i r la té l é , tu la reg a rdes d a n s ta cha m b re s ' i l te p l aît , s a u f si tu ve ux me te n i r c o m pa g n i e b i e n s û r. M ATH I E U : O K, papa .
Leçon 20 P ag e 1 0 2
q u ' e l l e s o i t ma co p i n e . P a s toi ? M o i , si ! Je l u i écriva i s des lettres,
B o nj o u r. Le s u j et q ue n o u s a l l o n s a b o rd e r a uj o u rd ' h u i d a n s n otre
à l a té l é . Un j o u r, o n m'a répo n d u . J ' é t a i s aux a n g e s ! Ça d eva it
é m i ss i o n Fran çais d 'ici, Fran çais d 'ailleurs est ce l u i d e ce q u ' o n
cent cinqua nte-sept
a p pe l l e com m u n é m e n t les « m a r i a g e s i nt e rc u lt u re l s » ou e n core «
ma r iages m i xtes » . C ' est une s ituation qui s e g é n é r a l i s e , q u i se
p rête à tout ente n d re, s a n s j a m a i s porter d e j u g e m e n t mo ra l , u n e pe rso n n e q u i l a i s s e ra l i b re place à la p a ro l e d e ce l u i o u d e c e l l e q u i
b a n a l i s e , e n ra i s o n bien sûr d e la m o n d i a l i s at i o n .
a p p e l l e et q u i l u i p e rmettra a i n s i d 'y vo i r p l u s c l a i r, d e prendre u n
S i l ' o n p e u t d i re q u e toute u n i o n p e u t être c o n s i d é rée com me u n
p e u d e rec u l , e n u n mot d e mettre d e s mots s u r ses m a u x . E t l ' o n
défi, u n « cha l l e n g e », b ref u n e ave ntu re p l e i n e de r i s q u e s , c ' est
c o n n aît l ' extrê me i m po rt a n ce d e l a p aro l e d a n s ces cas-là .
e n core p l u s vra i pour l e s c o u p l e s m i xtes, q u i sont confrontés à . d e s o b s t a c l e s b i e n s p é c i fi q u e s . Et c ' est s u rt o u t vra i q u a n d l e
Q u e l q u e s d o n n é e s p l u s tech n i q u e s .
co u p l e s ' i n st a l l e d a n s l e pays d e l ' u n d e s c o nj o i n t s . Po u rq u o i ?
t i e s d a n s toute la Fra nce ; c ' e st près de 2 0 0 0 b é névo l e s très b i e n
E xa m i n o n s ce p re m i e r c as de f i g u re .
S O S Amitié-Fra nce, c ' e st u n e féd é ration d e 4 3 associations ré p a r formés, q u i , à to u r de r ô l e et g ratu itement, vi ngt-q uatre h e u res s u r
Po u r la perso n n e q u i s e retro uve h o rs de chez e l l e , le changement est à l ' évidence considérable ; cha ngement de lan gu e, changement d e c u lt u re , changement de c u i s i n e , changement de c l i mat, p a rfois d e re l i g i o n . . . , a utant d 'obstacles q u ' i l va fa l l o i r s u rmonter, a utant de n o uvea utés a ux q u e l l e s i l va fa l l o i r s'adapter. Et ce n'est pas rien ! La perso n n e « expatriée » se retro uve s u r le territoi re de l ' a utre . Et l ' e n t o u ra g e q u oti d i e n , ce s e ra la fa m i l l e de l ' a utre, les a m i s d e
v i n gt-q uatre et t o u s l e s j o u rs d e l ' a n n é e , s o n t à l ' écoute. Po u r q u o i pas vo u s ? S i vo u s avez d e s q u a l ités d ' a c c u e i l , d e tolé ra n c e , d e n e u t r a l ité b i e nve i l l a nt e , s i vo u s êtes éq u i l i b ré é m otion n e l l e m e nt, vo u s a u s s i , vo u s po uvez d eve n i r écoutant b é névo l e . M a i s att e n t i o n , c e l a n e s ' i m p rovi se p a s , c e l a s u ppose u n e rée l l e co mp éte n c e e t d o n c u n e format i o n . La formation i n it i a l e , q u i e st d e 8 0 h e u res a u tota l , s ' é ch e l o n n e
l ' a utre, les c o l l è g u e s d e l ' a utre . .
s u r p l u s i e u rs m o i s ; e l l e e s t faite p a r d e s psych o l o g u e s , des psy
O n n e peut n i e r q u ' a u d é p a rt la présence d e l a « b e l l e-fa m i l l e »
cha n a lyste s , d e s écoutants déjà très expéri m e n t é s . M a i s a u- d e l à
est s a n s doute u n e a i d e pou r m i e u x c o m p re n d re les codes et l e s
d e c�tte f o r m a t i o n i n it i a l e , les é c o u t a n t s sont t e n u s d e s u ivre u n e
u s a g e s d u n o uvea u pays . D ' a ut a n t p l u s q u ' e n g é n é r a l , l e conj o i n t
formation cont i n u e cha q u e m o i s a u c o u rs d e l a q u e l l e i l s peuvent
a u tochto n e , s i j e p u i s d i re , doit trava i l l e r dès son reto u r a u pays e t
fa i re p a rt des d i ff i c u ltés renco ntrée s .
n 'a d o n c g u è re d e t e m p s pou r a i d e r l ' a utre à s ' a c c l i mater. C ' e st
S O S A m i t i é e s t u n e m a i n t e n d u e à t o u s c e u x q u i so uffrent. N o u s
d o n c un peu c o m m e u n e bou ée de sa uveta g e .
avo ns beso i n d e vo u s . R ej o i g nez-n o u s . Vo u s pouvez ad resser votre
M a i s atte ntion, cette présence de la b e l l e-fa m i l l e ris qu e de pa raître
c a n d idatu re à l ' a s sociation la p l u s proche d e chez vo u s . M e rc i .
a s s e z vite pesante, vo i re i m po rtu n e et d o n c e n t raîn e r q u e l q u e s t e n s i o n s a u s e i n d u co u p l e . L a n a issance des enfants e s t u n m o m e n t diffi c i l e : ch a c u n d é s i re,
U N ITÉ 6
et c ' est bien n o r m a l , t ra n s m ett re ses va l e u rs , fa i re p réva l o i r sa conception d e l ' é d u c a t i o n , etc. Bien s û r, i n évita b l e m e nt, les e n fa nts s e ront plus marqués p a r les
Leçon
va l e u rs d u pays dans lequel ils sont, dans lequel ils g ra n d i s s e n t .
Page 1 1 0
Pou r le parent « expatrié » , ce s e r a so uve nt d i ffi c i l e de mainte n i r s a l a n g u e et sa cu ltu re à côté de la l a n g u e et de la c u lt u re d o m i n a ntes. Le risque de frustration n'est donc pas m i n ce . O n cra i n t que l e s enfants n e s'élo ignent à jamais d e la c u ltu re « seconde » . A l o r s , q u e l s c o n j\ � l l s p o u rrait-on d o n n e r, q u i i ra i e nt a u-d e l à d e s v œ u x p i e u x et d e s évi d e n c e s d u type : S oyez t o l é r a n t s , soyez compréhensifs, d i s c utez avec votre cont ava nt que la situation n e s ' e n ve n i m e . .
21
!.'. A N I MATE U R : M e s s i e u rs , m e s d a m e s , s ' i l vo u s p l aît, u n p e u d e
s i l e n c e . M e s s i e u rs ! M e s s i e u rs ! La p a r o l e e s t à M a rc N o i s e ! , g r o u p e Ve rts . M o n s i e u r N o i s e ! , vo u s avez l a p a ro l e . M . N rn s E L : N o n ! N i 1 0 0 m n i 1 5 0 ! Vo u s savez q u e n o u s s o m r:n e s
absolument opposés à la construction, d a n s Pa ris, d ' i m meubles de plus d e 50 m de haut . C ' est u n vra i non-sens, u n e a b s u rdité tota le ! Vo u s savez ce q u i va a rriver ? Ce n ' est pas d u r à devi n e r. Ça va i n citer les p romote u rs i m m o b i l i e rs à constru i re des i m m e u b les de
Au m o i n s d e u x co nse i l s . L e p re m i e r. O n n e cesse de l e répéter : i l fa ut l e p l u s tôt poss i b l e trouve r u n e m p l o i o u a u m o i n s u n e activité exté rie u re . L e d é ra c i n e m e n t sera bea uco up p l u s fa c i l e à vivre s i le conj o i n t « expat rié » a un t rava i l corre s p o n d a n t à ses capacités et à ses goûts, b ref s ' i l o u s i e l l e p e u t s ' é pa n o u i r à l ' exté r i e u r d e l a m a i s o n .
b u reaux. Et q u i dit i m m e u bles de b u reaux d it spéculation foncière ! N o n , ce d o n t on a b e so i n , à Pa r i s , c ' est de p l u s de l o g e m e nts soci a ux . Les b u re a u x , ça s u ffit. D ' a i l l e u rs , vo u s l e savez b i e n , les Pa r i s i e n s n'en ve u l e nt pas, d e vos t o u r s . E n 2003, q u a n d vo u s l e u r avez p roposé u n q uestion n a i re là-d e ssus, vo u s vo u s souve n e z b i e n, i l s éta i e n t co nt re ! I l s vo u l a i e n t q u ' o n m a i n t i e n n e l a l o i d e
Second conse i l : avec les enfants, vo u s devez mainte n i r dès la na is
1 9 74 sur l a h a u te u r max i m u m d e s n o u ve l l e s construct i o n s . 3 7 m
sance et même ava nt ! les deux langues et les deux c u ltu res . Si, par
maxi m u m ! Et vo i l à q u e vo u s rem ettez ça s u r le t a p i s ! Vo u s n e
exemple, dans u n couple mixte fra nco-japonais, la mère est japonaise,
c o m p r e n e z p a s q u e pe rso n n e n ' e n ve ut, d e vos tou rs !
e h bien, q u 'e l l e n e parle à ses enfa nts que le japonais, q u 'e l l e l e u r
M M E M ouLI N : Permettez ! Permettez ! Je ne vous suis pas. C h ristine
chante des berceuses ou d e s comptines e n japonais, q u ' elle célèbre les fêtes japonaises . . . Le b i l i n g u isme, la bi-cu ltural ité sont des atouts
M o u l i n , apparentée PS. Vous savez bien q u e Pa ris est une ville très den se, i l y a peu de superficie et beaucoup d ' h abitants . O n manque
p récieux. Ce serait vra i ment dommage d ' e n priver vos enfants.
de mètres carrés, c'est clair , non ! Constru i re des tours, ça permettrait
Q u a nt a u second cas d e f i g u re . .
de réso u d re ce prob l è m e . On constru i rait des i m meubles de loge
Vers le Delf 81
ments et . .
+
M . No1sEL : Atte ntion ! Atte ntion ! C ' est i l l usoire, ce q u e vo u s dites
Pa ge 107
l à et vo u s l e savez très bien ! Fa ut d i st i n g u e r l e s i m m e u b l e s d e
Mettre des mots sur ses maux
b u re a u x et les i m m e u b l e s d ' ha bitati o n . Ceux-l à , on n e p e u t p a s l e s
C o n n a i ssez-vo us S O S Amitié ? Cette association l o i 1 901 est déjà
constru i re trop près l e s u n s d e s a utres, on est o b l i g é d e les espacer.
a n c i e n n e : elle est née e n 1 960 et a été reco n n u e d ' ut i l ité p u b l i q u e d è s 1 96 7 ; e l l e o ff r e , exc l u sivement p a r té l é p h o n e et tota l e m e n t g ratuitement, u n e a i d e mora l e et psych o l og i q u e à tous c e u x q u i e n ont beso i n , à t o u s c e u x q u i ont m a l , à t o u s c e u x q u i v o n t m a l . C ette a s s o c i a t i o n , q u i n e f o n ct i o n n e q u ' a v e c d e s é c o u t a n t s b é n évoles, p e r m et à t o u s c e u x q u i s o uffrent d e pouvo i r m ettre des m ots et c e l a , de m a n i ère a n o ny m e , s u r l e u r d é s e s p o i r, l e u rs
C ' est évident ! Comme vo u s d ites, Pa ris, c ' est u n e v i l l e très d e n s e . Vos t o u rs , q u 'est-ce q u ' e l l e s a u ra i e nt comme espace a u to u r d ' e l les ? R i e n ! C 'est des cages à l a p i n s q u e vo u s vo u l ez ? Ou a l o rs . . o u a l ors, ça vo u d ra it d i re q u e ce q u 'on gag n e rai t e n h a ut e u r, on l e perdrait a u s o l . E n f a i t , on ne g a g n e rai t rien ! E n p l u s . . . M M E M o u L 1 N : M a i s e nf i n , m o n si e u r N o i s e ! , à Pa r i s , d e s t o u rs d e p l u s d e 5 0 m . i l y e n a d éj à ! L e 1 3• , l e Front d e S e i n e , d a n s l e
a n g o i s s e s , l e u rs d o u l e u rs phys i q u e s ou m o ra l e s ou e n core, ce l a
1 5e . . . Faut bien loger les gens, quand même !
le u r permet d ' éc h a p p e r p o u r q u e l q u e s i n sta nts à leu r s en ti me nt
M . N o 1 s 1 E L : Ah o u i . m e r c i ! C ' e st b i e n ce q u e je d i sa i s ! Ah ç a ,
c ' est u n bel exe m p l e ! B ravo ! Ce q u e vo us vo u l ez nous constru i re,
d ' i so l e m e n t , d ' exc l u s i o n . C h a q u e a n née, S O S A m i t i é reçoit 6 0 0 0 0 0 a p p e l s , d o n t c e rta i n s ,
c ' est d e s cages à l a p i n s ! Mais ç a , l e s cages à l a p i n s , o n a déjà
ré e l l e m e n t d r a m a t i q u e s, prov i e n n e nt d e perso n n e s a u b o rd d u
donné ! M e rc i !
s u i c i d e . Au b o u t d u f i l , i l y a u ra touj o u rs q u e l q u ' u n , u n e perso n n e
!.'.ANI MATE U R : O u i . Merci, me rci . . M o n s i e u r P h i l i ppe Abe l , de l ' U M P.
cent cinquante-huit
a d e m a n d é la p a ro l e . M o n s i e u r Abe l , s ' i l vo u s p l aît . . .
5 . Le d ra p e a u d e l ' U n i o n e u ro p é e n n e a a uj o u rd ' h u i 12 éto i l e s .
M . ABEL : M e r c i . B i e n s û r, i l faut fa i re atte n t i o n à n e pas d éf i g u re r
Pa ris, et s u rtout b i e n e n te n d u l e centre h i stori q u e de Pa r i s . To ut l e m o n d e s'accorde là-dessus, évidemment. M a i s de là à rejeter toute idée d e cha n g e m e nt . . . e u h . . . pas d a n s l e centre, natu re l l e m e n t , m a i s d a n s l e s q u a rt i e rs u n p e u excentrés, à l a p é r i p h é r i e , q u o i , m o i , j e s e ra i s p l utôt p o u r. E n p l u s , j e vo u d r a i s fa i re re m a r q u e r à M o n s i e u r N o i s e ! q u ' u n p e u p a rtou t en E u ro p e , eh b i e n , d e p u i s des a n n ées. i l existe des tou rs écolog i q u e s . Vos a m i s écologistes, m o n s i e u r N o i s e ! , ils l ' ont bien soute n u e , et e n A l l e m a g n e et en A n g l eterre, l a c o n st r u c t i o n d e c e s t o u rs é c o l og i q u e s . . . Alors ? Po u r q u o i , vo u s , vo u s n ' e n vo u d r i e z pas i c i ? B ref, en d e u x mots.
I l e n a u ra b i e ntôt b e a u c o u p p l u s .
6 . L a Commission e u ropéenne e t le Conseil de l ' U nion e u ropée n n e sont u n e se ul e et m ê m e i n stitut i o n .
7. Les É t a t s m e m b re s d e l ' U n i o n o n t d o n n é t o u t p o u vo i r a u x i n stitutions e u ropé e n n e s .
8 . I l existe u n e ca rte e u ropée n n e d ' a s s u ra n ce m a l a d i e . 9 . « Tra n s E u rope d i rect » e s t l e n o m d e l a l i g n e d e T G V q u i re l i e Lo n d re s à Va rsov i e . 1 0 . L'. U n ion a rég leme nté le tra n s port d e s hydroca rbures p a r bateaux pour éviter d e n o u ve l l e s marées n o i re s .
m o i j e p e n s e que l e prob l è m e est m a l posé . .
1 1 . L e L M D e s t l e s i g l e d ' u n c u rs u s u n ive rsita i re e u ropé e n .
leçon
1 2 . « E u rodys sée » e s t l e n o m d u f u t u r progra m me spat i a l e u ro-
22
pée n .
P a ge 114
1 3 . L'. E u rope d e s 2 7 compte 384 m i l l i o n s d ' h a b i t a n t s .
S O N N E R I E DE PORTABLE N ° 1
1 4 . 1 1 n'y a p a s d ' hy m n e e u ropé e n .
STAN : Ah ! B e n oît . T ' e s où là ?
1 5 . Le 9 m a i est l e j o u r d e l a fête d e l ' E u rope d a n s t o u s l e s pays de l ' U nion.
B E N OÎT : . STAN : M o i , je s u i s avec ma cop i n e a u « M ex a n d co ».
Leçon
B E N OÎT : . STAN : O u i , m a i s pas l o n g t e m p s , h e i n . On est pressés .
Pa ge 1 22
B E N OÎT : . STAN : O K, je te les a pporte d e m a i n mati n . Tu a u ra s le temps de les
reco p i e r pendant le wee k-e n d ? Parce que j e te p révi e n s , j ' e n ai beso i n l u n d i pour l e cours. J e c o m pte sur to i . Bon, a l lez. j ' e s p è re q u e tu i ras m i e u x la s e m a i n e p roch a i n e . B E N OÎT : . STAN : Pas de q u o i .
ce s o i r ?
À
24
L'. A N I MATE U R : Vo u s vo u s s o u ve n e z d e B e r n a rd P i vot q u i t e r m i
n a it t o uj o u rs s o n é m i s s i o n « Apostro p h e s » p a r d e s q u e s t i o n s c o m m e : « Q u ' e st-ce q u e l e b o n h e u r p a rf a i t p o u r vo u s ? » E h b i e n ! ce s o i r, j ' a i m e r a i s j u ste q u e vo u s q u i avez t r è s s i m p le m e n t accepté de p a rt i c i p e r à ce d é b a t s u r l e m o r a l des Fra n ç a i s , vo u s
p l u s . Excuse-moi J u l i e . Tu d i s a i s q u o i pou r
J U LI E : Q u ' o n p o u r r a i t a l l e r a u c i n é . I l s p a s s e n t le d e r n i e r f i l m
d :Al m odova r. J e c r o i s q u e . .
n o u s d i s iez q u e l l e s sont. s e l o n vo u s . l e s p r i n c i p a l e s composantes du bonheur ? Vo ix 1 : Oh si vo u s vo u l e z . Po u r m o i , c ' est la sa nté, s a n s a u c u n doute. le facte u r p r i n c i pa l . S a n s la sa nté, vo u s n e po uvez r i e n fa i re , t o u s v o s p rojets, v o s rêves t o m b e n t à l ' ea u .
S O N N E R I E D E PORTABLE N ° 2
Vo ix 2 : O u i , m a i s l a santé s a n s a m o u r . . . M o i , j e p référe ra i s avo i r
STAN : Ah ! M a n u , c ' e st t o i , c o m m e n t tu va s ?
q u e l q u e s e n n u i s d e sa nté, o h 1 b i e n s û r, r i e n d e g réjve e t vivre u n
MANU : .
g r a n d a m o u r. « L e bo n h e u r, c ' e st d ' avo i r q u e l q u ' u n à p e r d re »,
STAN : M e rde ! C o m m e n t tu vas fa ire ?
comme l'a d i t très j u st e m e n t ! ' écriva i n P h i l i p pe D e l e r m .
MANU : .
Voi x 3 : L'. a m o u r ! l ' a m o u r !
STAN : Tu ve ux q u e je v i e n n e avec toi ?
o u a l ors c ' e s t se rega rder d a n s l e b l a n c des ye ux toute la j o u rnée,
MANU :
c' est b i e n égoïste . Le bo n h e u r, c ' est d ' avo i r des e nfants. d e fo n d e r
STAN : O k . Pas de prob l è m e .
À
2 h e u res deva nt le secrét a r i a t d e
l ' U F R d ' h i st o i r e . D é s o l é J u l i e m a i s o n a vo l é l a s ac och e d e M a n u
À deux,
vo u s e n avez v i t e f a i t l e t o u r
u n e fa m i l l e . D ' a i l l e u rs , s i vo u s i nte rrogez l e s g e n s , c ' est ce q u ' i l s vous d i se n t e n p re m i e r.
avec s o n portefe u i l l e , s e s p a p i e rs . .
Vo ix 2 : Pas forcé m e n t ! Ça p e ut être d ' avo i r d e s a m i s, d e s a m i s
J u L 1 E : Q u ' e st-ce q u ' i l va fa i re ?
très proch e s . Les a m i s , o n l e s c h o i s i t . R a p p e l ez-vo u s . . . « Q u ' u n
STAN : Porter p l a i nte b i e n s û r, m a i s le p l u s u rgent c ' est ses exa m s .
S a co nvoc é t a i t avec to u s s e s p a p i e r s .
l a sant é , u n e g r a n d e fa m i l l e , d e s a m i s m a i s vivre d a n s l a pe u r et
J U LI E : Sta n , s i tu ve u x m o n avis . .
n'avo i r a u c u n e l i b e rté, c ' e st affreux, c ' est tout s a u f l e bon h e u r.
SON N E R I E DE PORTABLE N ° 3 STAN : Ah ! M a m a n , e u h . . Excu se-moi . . e u h , je ne pe u x pas te
p a r l e r l à , je s u i s avec J u l i e . E u h !
Voix 5 : Et être au chômage a l ors, vo us croyez q u e c'est être l ibre ? M ê m e si vo u s avez l ' a m o u r et la sa nté, vo u s avez u n p rofo n d s e n t i m e n t d ' i m p u i s s a n ce et d e d é s e s po i r.
LA M È R E : .
L'.ANI MATE U R : Pas de recette du bo n h e u r d o n c . C h a c u n a la s i e n n e ,
STAN : O u i , o u i , ça va très b i e n .
m a i s c o m m e n t fa i re po u r l e trouver ce b o n h e u r ?
LA MÈRE : .
Vo ix 2 : Je crois q u e l e bon h e u r, c ' est u n b u t d a n s l a v i e . O n e st
STAN : O u i , o u i , je l ' a i fa i t .
s u r te rre p o u r être h e u re u x , il fa ut tout fa ire p o u r le trouve r, po u r
LA M È R E : .
l e créer. Q u a n d on l e perd, i l faut recom m e n ce r.
STAN : E u h . . ce wee k-e n d , je ne s a i s p a s . pe ut-être.
Vo ix 5 : M o i , je trouve q u ' i l se m é rite, c ' est u n e réco m p e n s e , l a
LA M È R E : . STAN : Tu d i ra s à g ra n d - m è r e q u e je s u i s t r è s o c c u p é , je d o i s
rév i s e r. B o n , m a m a n . exc u s e - m o i m a i s . . . J u l i e , J u l i e , a tte n d s , tu v a s o ù l à ?
Leçon
a m i vérita b l e e s t u n e d o u c e chose ! » To u t l e m o n d e c o n n aît ça,, Vo ix 4 : Q u ' e st-ce q u e vous faites de la l i b e rté ? C ' est b i e n j o l i ,
réco m p e n s e d e b e a u c o u p d ' effo rts . Vo ix 1 : Je n e s u i s p a s d ' accord . I l y a d e s g e n s très h e u re u x q u i n e font r i e n p o u r ça . Po u r m o i , c ' e st u n état d ' es p r i t . I l y a d e s g e n s q u i n e s e r o n t j a m a i s h e u re u x. m ê m e s ' i l s ont t o u t p o u r l ' être et d ' a utres q u i ont l e goût du bon h e u r, l a j o i e d e vivre.
23
Voi x 3 : Je tro uve que vo u s êtes très pers o n n e l s , très centrés s u r
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votre petit b i e n-être perso n n e l . L e bon h e u r, c e n'est p a s se ul e m e n t
1.
L'. « U n i o n e u ropée n n e » a été créée e n 1 94 5 .
p o u r s o i , c ' est aussi u n e co n q u ête soci a l e . C ' e st u n d ro i t .
2.
« U n i e d a n s l a d i ve r s i t é », c ' es t l a d e v i s e d e l ' U n i o n e u ro
Vo ix 4 : O uh l à l à ! j e n e l a i ss e r a i j amai s l a p o l i t i q u e d é ci d e r d e
pée n n e .
m o n bon h e u r.
3 . L'. a n g l a i s e s t la s e u l e l a n g u e off i c i e l l e de l ' U n i on e u ropée n n e .
L'.ANI MATE U R : S u r ce cri du c œ u r, je vous d i s bonsoir et à la sema i n e
4. L e Pa r l e m e n t e u ropéen est é l u a u s u ffrage u n iversel d i rect.
proch a i n e .
cent cinquante-neuf
!..'. A NI MATE U R : M a i s ce ne serait pas u n e bonne chose, q u a n d m ê m e
Vers le Delf 8 1 +
d e p o u vo i r, g râ c e à d e s d é p i st a g e s s c i e n t i f i q u e s d e ce g e n re ,
Pa ge 1 27
p réve n i r l a d é l i n q u a n ce j u vé n i l e ?
Com préh en sion o ra l e
M M E PARATTI : Scie ntifi q u e s 7 1 M a i s . ces tests n'ont a u c u n e va l e u r
Intervie w de Mme Paratti, psychologue pour enfants. !..'. A N I M ATE U R : M a d a m e Paratt i , bonjo u r, vo u s êtes i c i e n t a n t q u e
psych ologue, spécia l i sée d a n s la petite enfan c e e t vou s a l lez n o u s é c l a i re r s u r u n débat q u i ag ite t o u s l e s Fra n ç a i s d e p u i s p l u s i e u rs m o i s : " Pe ut-on fa i re er d e s tests à de j e u n es e n fa nts p o u r p révo i r l e q u e l r i s q u e d e deve n i r d é l i n q u a n t p l u s t a r d ? » D ' a bord pouvez-vo u s nous ra p p e l e r l ' o r i g i n e d e toute cette affa i re ? M M E PARATTI : E h b i e n ! o u i , c ' était en septe m b re 2 0 0 5 , je c r o i s .
l J n s e r m a re n d u p u b l i q u e . .
s é r i e u x pour éva l u e r q u e l q u e chose qui n'est pas défi n i . Vo u s sa vez c o m m e m o i que, sous ce mot d e " t ro u b l e » , l e s " fa m e u x » expert s de l ' l n s e r m m ettent a u s s i b i e n la désobéi s s a n ce q u e l a v i o l e n c e phys i q u e o u l a c o l è r e . O r, to u s ce ux q u i trava i l l e n t avec d e j e u n e s enfants save nt très b i e n q u ' e ntre 24 et 3 6 m o i s , l e s m a n ifestat i o n s d ' o p p o s i t i o n f o n t p a rt i e d e l a c o n struction d e l a perso n n a l ité, q u e l a v i o l e nce p h ys i q u e d i m i n u e d è s q u e l ' enfant est capable d e s'exp r i m e r.
!..'. A NI MATEUR : Pa rdonnez-moi de vou s couper, je rappelle aux a u d iteurs
q u i ne le save n t pas q u e l ' l n s e r m est l ' I nstitut n a t i o n a l de la sa nté et de l a rech erche m é d i c a l e . Vo i l à j e vo u s e n p r i e , conti n u e z . M M E PARATTI : O u i , d o n c , j e d i s a i s q u e l ' l n s e r m a r e n d u p u b l i q u e
u n e d e s e s n o m b r e u s e s expert i s e s d a n s l a q u e l l e i l était recom m a n d é de d é p i ster d e s tro u b l e s d e c o n d u ite chez les tout petits, t r o u b l e s de co n d u ite qui éta i e n t c o n s i dérés comme d e s s i g n e s d ' u n e pos s i b l e d é l i n q u a n ce f u t u r e .
!..'. A N I M ATE U R : Vo u s ne pensez p a s , m a l g ré tout, q u e la p réve n t i o n
peut p e rm ettre d ' éviter des d ra m e s . M M E PARArn : M a i s i l n e s ' a g i t p a s d e préve n t i o n ! I l s ' a g i t d e
p r é d i ct i o n . S u r l a b a s e d ' obse rvat i o n s q u i peuvent être j u st e s , on éta b l it u n pronostic q ui v i se n o n pas à so ul ag e r l a d o u l e u r d e l ' e nfa nt m a i s à fa i re d i spa raître les symptômes de sa d o ul e ur sous p rétexte q u ' i l s a n noncent u n comporte me nt futu r d a n g e reux pour l a com m u n a uté . C ' est stu p i d e !
!..'. A N I M ATE U R : E n q u o i ce ra pport vo u s choq u e-t- i l 7
L A N I M ATE U R : Et d a n ge r e u x ?
M M E PARATTI : Ce ra p p o rt a b s u rd e n ' e nv i s a g e le p r o b l è m e q u e
s o u s l ' a n g l e d u t ro u b l e à l ' ordre soci a l e t j a m a i s s o u s l ' a n g l e d e l a s o u ffra nce q u ' u n en fan t p e u t exp r i m e r e n se c omportant d e te l l e o u t e l l e m a n i è r e .
s c i e n t i f i q u e . J e n e vo i s pas c o m m e n t o n p e u t éta b l i r des tests
M M E PARArn : B i e n ente n d u , da ngereux ! P l u s on rega rde un enfant
avec i n q u iétude, plus i l va i ntérioriser cette i n q u iétu d e . Autre m e nt d i t , s i on c o n s i d è re u n e n f a n t c o m m e u n f u t u r d é l i n q u a n t , o n a u g m ente l e s r i s q u e s q u ' i l l e devi e n n e ! !..'. A N I M ATE U R : M e rc i D a n i e l l e Pa ratt i et p a rd o n nez-moi de m ' être
fait l ' avocat d u d i a b l e .
cent soixa nte
Vous voici arrivé à la fin de Festival 3. Vous avez appris beaucoup de choses
et vous êtes maintenant capable de bien vous débrouiller dans cette langue ! Ce mini-portfolio va vous permettre de faire le point sur les progrès que vous avez faits et sur les diverses compétences que vous maîtrisez aujourd'hui.
MES RELATIONS À LA LANG U E FRANÇAISE Pe n d a nt cette a n n é e , q u ' est-ce que j ' a i fa i t p o u r a m é l i o r e r e n core mon n ivea u d e l a n g u e en f ra n ç a i s et mes c o n n a is s a n ces sur l a c u ltu re f ra n ç a i s e ?
EN I NTERACTION J ' a i parlé fra n ç a i s avec l e s e n s e i g n a nts, l e s a s s i st a n ts et/o u l es étu d i a nts fra n ç a i s o u fra n co p h o n e s d e mon lycée (ou u n iversité ) . J ' a i r e c h e rc h é l e c o n t a ct et p a r l é f ra n ç a i s a v e c d e s F ra n ç a i s o u d e s p e r s o n n e s a v e c q u i l a l a n g u e f ra n ç a i s e éta i t l a s e u l e l a n g u e d e c o m m u n i cati o n , s o i t rés i d a n t d a n s m o n pays, s o i t d e p a s s a g e (to u r i st e s , p a r exe m p l e ) . J ' a i e ntrete n u u n e co rres p o n d a n ce , p a r e-m a i l o u p a r S M S avec d e s corre s p o n d a nts f ra n ç a i s o u f r a n c o p h o n es . J ' a i p a rt i c i pé à d e s foru m s de d i sc u s s i o n s u r I nt e r n e t . J ' a i a s s i sté à d e s évé n e m e n ts c u l t u r e l s o rg a n isés p a r l ' I nstitut f ra n ça i s , l e s A l l i a nces f ra n ç a i s e s , l e C e ntre c u ltu re l f ra n ç a i s (expos i t i o n s , confére n c e s , spect a c l e s . . . )
.
et, l e cas é c h é a n t , j ' a i p a rt i c i pé a u x d i s c u s s i o n s Je s u i s a l l é ( e ) e n Fra n c e o u d a n s u n pays f ra n co p h o n e .
E N MÉDIATION J ' a i systé m a t i q u e m e n t p roposé m o n aide à d e s p e rso n n es f ra n c o p h o n e s e n v i s ite dans m a v i l l e (aide à l ' o ri e n t a t i o n , a u d é c h i ffra g e d es i n d i ca t i o n s , c o n s e i l s d e vis ite . . . ) . J ' a i tra d u it d e m a l a n g u e m a t e rn e l l e e n f ra n ç a i s des exp l i cati o n s écrites pou r d es l o c u te u rs f ra n c o p h o n e s ( d a n s l e s m u sées, p a r exe m p l e ) . J ' a i tra d u it d u f ra n ç a i s d a n s m a l a n g u e mate r n e l l e d es texte s .
C O M M E NT J 'AI TRAVAILLÉ TOUT( E) S E U L ( E ) J ' a i trava i l l é s e u l ( e ) a v e c u n l ivre d ' exerc i ce s , u n e g ra m m a i re et u n d i cti o n n a i re . J ' a i l u d e s j o u r n a u x e n fra n ç a i s . Je m e s u i s exe rcé(e) à tra d u i re d e s a rt i c l e s brefs, à fa i re d e petits ré s u m é s . J ' a i com p l été cette l ectu re d e s j o u r n a u x p a r d e s i n format i o n s s u r I n t er n et ( i nfos l e m o n d e , p a r exe m p l e ) . J ' a i re g a rd é TV5 assez ré g u l i è re m e n t ou écouté u n e ra d i o en f ra n ç a i s ( R F I p a r exe m p l e) . J ' a i té l é p h o n é à cette ra d i o p o u r expo s e r u n p o i n t de vue .
J ' a i écouté d es ch a n s o n s en fra n ç a i s . J ' a i v u d e s f i l m s fra n ç a i s o u fra n c o p h o n e s e n ve rs i o n o r i g i n a l e . J ' a i l u u n e n o u ve l l e , u n rom a n , d e s poè m e s e n f ra n ç a i s . J ' a i fait d e s rech e rches s u r d e s s i tes f ra n ç a i s o u f ra n c o p h o n e s d ' I n t er n et .
cent soixante e t u n
À
la fin de Festival 3, quelles sont m es compétences com municatives ? Qu'est-ce que je sais fa ire ?
A
-
e n co m p ré h e n s i o n o ra l e
Q u a n d o n p a r l e e n f ra n ç a i s , j e c o m p r e n d s . . . •
u n peu
a s s ez b i e n
bien
u n peu
a s s ez b i e n
bien
un peu
a s s ez b i e n
bien
un peu
assez b i e n
bien
u n e conversation e ntre f ra n co p h o n e s s i e l l e n ' est pas trop ra p i d e o u t r o p tech n i q u e
•
d e s expl i c a t i o n s s u r u n m o d e d ' e m p l o i , s u r l ' ut i l i s a t i o n d ' u n a p p a re i l , s u r u n e d é m a rche à effectu e r . . .
• •
l e s i nformati o n s à l a ra d i o s i l e s u j et m ' est assez fa m i l i e r u n reporta g e à l a ra d i o o u à l a té l évi s i o n , u n té m o i g n a g e c o n c ret, u n e i nterview
•
u n exposé s ' i l est b i e n a rt i c u l é , s ' i l n ' est pas trop l o n g et s i le s ujet m ' est déjà u n p e u fa m i l i e r
•
u n récit, u n conte à c o n d i t i o n q u ' i l s o i t assez b ref
•
l ' i n t e n t i o n d e c o m m u n i c a t i o n ( l e s s e n t i m e nts d e l a perso n n e q u i p a r l e , l ' i m p l i c ite, l ' h u m o u r . . . )
B
-
e n e x p ress i o n o ra l e
Quand j e parle, j e peux. . . •
m e d é b r o u i l l e r l o rs q u e j e voya g e (da n s u n e a g e n c e d e voya g e s , d a n s u n m a g a s i n , à l ' hôte l , à l a poste, à l a ba n q u e . . . )
•
dècr.i re ce q u e je fa i s , ce q u e j ' a i fa it (études, t rava i l . . . )
•
raconte'r u n évé n e m e nt, u n e expé r i e n ce p e rso n n e l l e
•
exp l i q u e r m e s s e n t i m e nts, exp r i m e r m o n avis s u r q u e l q u e chose o u q u e l q u ' u n , expo s e r l e s ra i s o n s d ' u n c h oi x o u d ' u n e d é c i s i o n
•
C
d i s c u t er d ' u n p roj et et a p p o rt e r m a c o n t r i b u t i o n e n a r g u m e nt a n t -
e n c o m p ré h e n s i o n é c rite
Q u a n d j e l i s , j e peux co m p re n d re . . . •
d e s modes d ' e m p l o i s . d e s p u b l icités, d e s d e s c r i ptifs, des p rospectus . . .
•
d e s a rt i c l e s d e presse s ' i l s n e s o n t pas trop spé c i a l i s é s et trop l o n g s ( q u oti d i e n s . m a g a z i n e s . . . )
•
u n e l e ttre fa m i l i è re (y c o m p r i s l ' i m p l i c ite)
•
d e s m e s s a g es sur un Fo r u m d e d i s c u s s i o n I nt e r n e t
•
l ' e s s en t i e l d ' u n e lettre a d m i n istrative ( m ê m e s i j e n e co n n a i s p a s t o u s l e s m ots)
•
un récit (s' i l n'est pas trop l o n g o u d i ffi c i l e et e n m ' a i d a n t d ' u n d i cti o n n a i re)
•
l ' a r g u m e nt a t i o n g é n é ra l e d ' u n texte ( u n éd itori a l , p a r exe m p l e , o u u n texte po l é m i q u e)
D
-
e n e x p re ss i o n é c r i t e
Quand j 'écris. je peux . . . •
é c r i re u n e l e ttre assez l o n g u e et c i rc o n sta n c i é e à d e s a m i s ( e n raco n t a n t d e s évé n e m e nts. e n exp r i m a n t m e s s e n t i m e nts)
•
réd i g e r une l e ttre offi c i e l l e ( p rotesta t i o n , réc l a m a t i o n . . . )
•
p re n d re d e s notes p e n d a n t u n exposé et pouvo i r l e s r e m e ttre en fo r m e p l u s ta rd
cent soixante-deux
•
d o n n e r m o n p o i n t de v u e p e rso n n e l s u r u n évé n e m e nt
•
ta i re l a criti q u e d ' u n fi l m , d ' u n e p i è c e de théâtre, d ' u n e expo
•
rés u m e r les i d é e s p r i n c i p a l e s d ' u n texte
M ES C O N NAISSANCES S U R LA
Je saurais parler . . . •
assez b i e n
bien
u n pe u
assez b i e n
bien
d e l a presse e n Fra nce
•
d e l a Fra n c e d ' ava nt. d e l ' h i stoi re d e Fra nce
•
d e s i n stitut i o n s e u ropé e n n e s
•
d e s q u es t i o n s d ' é c o l o g i e , d e r i s q u es m aj e u rs p o u r l a p l a n ète
•
d e l ' e n v i ro n n e m e nt, d e l ' a rchitecture
•
d e l ' u n ivers d e l a mode, d e s modes
•
d e s ré g i o n s f ra n ça i ses et d e l e u rs ca racté r i s ti q u e s
•
u n pe u
d u g oût d es Fra n ç a i s p o u r l ' h a bitat i n d ivi d u e l , d e l e u r i o n pou r l e s j a rd i n s
•
d u c o m p o rte m e n t d e s Fra n ç a i s (à t a b l e , pa r exe m p l e )
M ES STRATÉG IES E N C O M M U N ICATI O N
Je sa is •
. . .
d e m a n d e r u n e préc i s i o n , u n c o m p l é m e n t d ' i n fo r m a t i o n , u n é c l a i rc i s s e m e n t
•
refo rm u l e r ce q u ' a d i t q u e l q u ' u n p o ù r vé rifier q u e j ' a i b i e n c o m p r i s
•
m a n ifester m o n a c c o r d , m o n a d h é s i o n
•
exp r i m e r u n e réti c e n c e , u n doute
•
exp r i m e r m o n désa ccord avéc pol itesse
•
j u stifier m o n o p i n i o n , l a défe n d re , a r g u m e n t e r
•
d e m a n d e r l a p a r o l e et l a g a rd e r
I l y a encore tant d'autres choses que vous savez fai re en françai s ! Rire, vous am, plaisanter, par exemple !
E ssayez d e co m p l ét e r c e p e t i t d oc u m e n t t r è s l i b re m e n t . R a c o n tez avec f i e rté vos s u ccès ( i l y e n a eu c e rta i n e m e n t bea u co u p
!)
et avec h u m o u r vos échecs ( c ' est g râ c e aux e r re u rs q u ' o n
p r o g r e s s e , vo u s l e savez : vos p rofe s s e u rs vo u s l ' o n t d i t m i l l e fo i s ) . C e rta i n e s e r re u rs s o n t très a m u s a n t e s , c ' est ce l l e s-ci q u ' i l fa u t g a rd e r en m é m o i re
!
Atte n t i o n , vo u s avez te rm i n é ce m a n u e l m a i s l ' a p p re n t i s sa g e d ' u n e l a n g u e n ' est j a m a i s f i n i . I l vo u s reste b i e n d e s m e rve i l l e s à d é co uvri r. l..'. ave n t u re c o n t i n u e
cent soixante-trois
!
CORRIGÉS DES BILANS AUTOCORRECTIFS page 26
(1)
1. dont
qui
(2)
qui
(3)
dont
(4)
dont
(5)
où
(6)
q u ' (7) q u ' (8) .
3 . a . à c ô t é d e s q u e l s ; b . a v e c l e s q u e l l e s ; c . a u xq u e l s ; d. a u x q u e l l e s ; e. po u r l a q u e l l e ; f. à l a q u e l l e . 4. a . B i e n q u ' e l l e a i t vé c u trente a n s a ux États- U n i s , e l l e
2. a . q u i , c e u x q u i , ce q u i ;
a touj o u rs u n a c c e n t f ra n ç a i s très fort.
b. ce q u e , ce q u e , q u i , ce q u e , c e u x q u i ;
b . J e vo u d ra i s bien t ' a i d e r m ê m e s i j e n e s a i s pas fa i re
c. c e u x q u i , q u i , q u e , ce q u e .
g ra n d ch o s e .
3 . Pa r exe m p l e : Attention
:
5. Da n s la c a p i t a l e de m o n pays
c . J e vo u d ra i s q u e m o n voi s i n soit p l u s a i m a b l e .
f.
Mon plus grand désir c e serait q u e mon mari (ma fem me)
i l y a m o i n s de p o l l u t i o n q u ' à Pa r i s ; on p e u t v i s i t e r d e n o m b re u x m o n u m e nts h i sto r i q u e s , c o m m e à Pa r i s .
6 . a . de m a g n i f i q u e s ye u x b l e u lava n d e ; b. u n e robe b l e u-roi ; c. l e s vo l ets s o n t ve rt a m a n d e ou b l e u m a r i n e .
Tout le m o n d e regrette q u e Pa u l n e pu isse p a s ven i r. Le d i recte u r exige q u e tout le monde soit là à 8 h e u res
page 86
préci ses .
1. b. et d. p o u r i n s i ster s u r le ré s u ltat d e l ' a c t i o n p l u s q u e s u r l e respo n s a b l e de l ' a ct i o n .
I l me ra p p e l l e q u ' i l m ' a d é j à e n voyé u n c o u r r i e r l e
16
2 . a . s a n s q u o i ; b. g râ c e à q u o i ; c. fa ute de q u o i ;
octo bre d e r n i e r.
d.
Les l e a d e rs syn d i c a u x d e m a n d e n t q u e l e s étu d i a nts
c.
d.
1. Pa r exe m p l e :
I l éta i t
21
h e u re s exacte m e n t . C ' ét a i t a u ca rrefo u r
de l'église.
Pa s vite, à
50
Au cas où le t e m p s s ' a m é l i o re r a i t , n o u s po u rr i o n s
sa·n s d e s m e s u re s i m m é d i a t e s Pa ris s e ra i n o n d é . . f . Ach e to n s-l u i ce C D s a u f s ' i l l ' a d éj à .
6 ; b. 4
4. a .
;
-
Q u ' est-ce q u i s ' e st p a s s é ? I l y a eu u n choc énorme et ma voitu re s'est a rrêtée .
page 106
-
Vo u s avez été b l e s s é ?
1. a . ce dont ;
-
N o n pas d u t o u t , ma c e i n t u re m ' a protég é .
-
Q u ' est-ce q u e vo u s avez fa it a l o rs ?
-
Je suis sorti et j'ai vu q u ' u ne statue était tombée sur mon
-
Vo u s avez a pp e l é d e s seco u rs ?
-
N o n , i m poss i b l e , je n ' a va i s pas m o n p o rta b l e .
d.
5
e.
; f.
2.
d.
d a n s l o n gt e m p s
b.
ce à q u o i ; c. ceux chez q u i
3 . a . d ' a i l l e u rs ; b. v a vo i r a i l l e u rs ;
d.
c.
5. a ;
q u ' e l l e n' ait pas suivi ; q u e ce l l e-ci soit ; q u e mon a m i e se
3 . c a u s e : co m m e ; g râce à ; g u i d é e p a r ; à force d e ; me
d.
6. a . p rovoq u a n t ; b. conva i n c a n t . 7. a . f i n i ; b . f i n it ; c. ch o i s i e ; c h o i s i ;
d.
soit embarquée ; q u ' e l l e ait mes uré ; q u ' e l l e prenne.
fâchés et réco n c i l i é s ;
e.
ra p p o rté, prêté s .
page 1 26 1 . Reprises g ra m matica l e s : i l (te nta it) ; l u i ; ses (bagages) ;
:
i l (a sa i s i ) ; i l (tra n s port a i t ) ; sa (va l i se ) ; s o n ( a r m e ) ; i l (a
si dense que ; si bien que ; alors.
t i ré ) ; l u i ; ce d e r n i e r ; i l .
b u t : po u r, d e p e u r d e .
R e p r i s e s l ex i c a l e s : l e j e u n e h o m m e , c e voya g e u r
4 . f u t réd i g é ; fit ; p a rt i c i pa ; l ' é c r i v i re n t ; l ' a d o pt è re n t . e.
s u s pect, l e m o rt .
2 . a . l a c a u s e ; b . l a c o n s é q u e n c e ; c . l ' oppos i t i o n ; d . le t e m p s ; e . l ' hypot h è s e ; f. la c o n c e s s i o n ;
page 6 6 1 . a . J e n ' a i p l u s r i e n ra conté .
g . le b u t .
d,
b . Pe rso n n e n ' a j a m a i s r i e n s u .
3 . ord re l o g i q u e : c, a ,
c . Je ne l ' a i p l u s jamais rencontré.
4 . ord re c ro i s s a n t de m o d a l i sa t i o n :
E l l e n e ve ut j a m a i s r i e n fa i r e .
2 . a . v ra i ;
D ' a i l l e u rs ;
Pa r a i l l e u rs .
4. a . i d é e d e p a s s ivité ; b . i d é e d e d éc i s i o n .
2 . . . . q u e M m e B u d i m i r ait g a i n d e c a u s e ; q u ' e l l e perde ;
d.
;
avec l a q u e l l e .
2. b.
ca pot . J ' a i essayé d e l a dégager m a i s i m possi b l e .
d;
;
6. a . obl igation ; b. obl igatio n .
-
c o n s é q u e n ce
3 ; d. 1
p e n d a n t l o n gt e m p s ;
c.
à l ' h e u re , i l p l e uva i t .
con na issa nt.
c.
5. a . en u n é c l a i r ; b. p o u r l o n gte m p s ;
q u e l l e vitesse ro u l i ez-vo u s ?
-
Avec ton a i de , i l p o u rra s ' e n s o rt i r.
e.
et o ù exacte m e n t ?
5. a ;
. . . pa r q u o i .
p i q ue-n i q u e r.
A l o rs M o n s i e u r, à q u e l l e h e u re est a rrivé l 'a c c i d e n t
- À
e.
b . D e s c e n d s i m m é d iate m e nt, s i n o n tu s e ra s p u n i .
page 46
-
a p rès q u o i ;
3 . a . e n éta nt n aïf . .
s o i e n t a u s s i i nvités à l a ré u n i o n .
-
i l y a dava n t a g e d e
et m o i , n o u s a l l i o n s à Ve n i s e .
b . L'. a c c u s é a ff i r m e q u ' i l est i n n o c e n t .
e.
(X),
vo itu res q u ' à Pa r i s ; i l y a a ut a n t d ' h a b it a n t s q u ' à Pa r i s ;
4 . a . F i n a l e m e n t, M a rc a d m et q u ' i l a e u tort .
d.
M e s parents ne ve u l e n t pas m a i s j ' i ra i q u a n d m ê m e a u C a n a d a c e t été .
b . J ' a i m e ra i s q u e m o n f i l s ré u s s i s s e s o n b a c .
c.
tro uvé .
d.
a . J e s o u h a ite q u ' i l y a i t m o i n s d e g u e rre s .
d.
J ' a i bea u avo i r cherché m o n sac partout, j e n e l ' a i p a s
c.
l e s ve r b e s d e s p r o p o s i t i o n s c o m p l ét i ves
d o ivent être au s u bj o n ctif.
b.
vra i ; c. fa u x .
5.
6
b.
b,
c, a .
a d j e ctifs : j a u n â t r e s , b l a n ch â t r e , s a l e s , v i l a i n s , s a l i e ,
i g n o b l e . adverbe : m i s é ra b l e m e n t . u n n o m : l a c ra s s e .
cent soixante-quatre
LEXIQU E Les mots sont classés par nature (nom, adjectif, verbe, mot invariable) et suivis du numéro de la leçon où ils apparaissent pour la première fois dans les pages « Écoutez et répondez » et cc Lisez et écrivez ».
1
A
57
coton (du) 4
114
friche l u n e) 2 1
171
1
accès ( u n ) 6
58
cou ( u n ) 1 2
115
frontière l u n e ) 23
1 72
modèle ( u n ) 1 6
2
accessoire ( u n ) 3
59
coude ( u n ) 1 2
1 73
moquerie lune) 9
3
accue i l ( u n ) 1 8
60
courage lie) 1 7
117
générosité ( l a ) 1 9
1 74
mur (un) 1 0
4
adhésion ( u n e ) 23
61
couronne lune) 3
118
génie (un) 7
1 75
mythe ( u n ) 1 7
Nom
affa ire (une) 24
62
coutea u ( u n ) 2
119
geste ( u n ) 9
amende (une) 1 6
63
coutu rier ( u n ) 3
1 20
g l o i re lla) 1 6
1 77
négociation ( u n e ) 23
64
c u i l l è re l u n e) 1 2
121
grisa i l l e l l a ) 1 4
1 78
neige (la) 1 9
1 22
g u e rre lia) 1 9
8 a rmée lune) 9
65
créate u r (un) 3
9 arrière-p l a n ( u n ) 1 9
66
crime ( u n ) 1
H 1 2 3 hauteur ( l a ) 2 1
1 79
nièce ( u n e ) ( u n n eve u) 1 8
1 80
n ivea u ( u n ) 5 non-sens ( u n ) 2 1
67
crise l u n e ) 1 3
1 24
h é ros ( u n ) 1 9
1 81
68
débat ( u n ) 1 6
125
hommage ( u n ) 4
1 82
nosta l g i e ( l a ) 1 8
attitude l u n e ) 1 1
69
décision lune) 2 1
1 26
hospital ité I l ' ) 1 1
1 83
nou rriture (la) 1 1
13
a u d iteu r(trice) l u n/e) 1 0
70
découverte l u n e ) 8
1 27
hôte ( u n ) 1 1
14
ave u g l e ( u n ) 1 5
71
défi ( u n ) 20
1 28
h u i l e Ide I ' ) d e mote u r 7
1 85
15
barque ( u n e ) 1 3
72
déf i l é ( u n ) 3
1 29
humour (I') 1 7
1 86
odeur l u ne) 6
16
bâton ( u n ) 5
73
dégât ( u n ) 6
1 30
hyg i è n e ( I ' ) 1 9
1 87
ombre I l ' ) 1 0
1 0 a s s i ette l u n e ) 1 2
C
N 1 76 naissance ( l a ) 1
5 6
7 a m itié W ) 1 7
B
G 1 1 6 ga rde-robe ( u ne) 4
m o b i l i e r (le) 1 0
11
atout ( u n ) 2 0
12
D
0 1 84 objectif ( u n ) 1 0 obstacle ( u n ) 2 0
17
b i e n-être lie) 24
74
députéle) lu n/e) 1 3
1 31
idéologie l u n e ) 1 9
1 88
o m e lette l u n e ) 1 2
18
bijoutier ( u n ) 3
75
désespoir lie) 24
1 32
île ( u n e ) 8
1 89
opportu n ité ( u n e ) 3
P 1 90 p a n i e r ( u n ) 2
19
bise (une) 1 1
76
d é s i l l u s i o n ( u n e) 2 0
1 33
i m pa rt i a l ité I l ' ) 1 9
20
boîte lune) (une entreprise) 1 4
77
déta i l ( u n ) 1
1 34
i m p u issance I l ' ) 2 4
191
panique ( l a ) 2
21
bout ( u n ) d e qqch 8
78
devi s ( u n ) 7
1 35
i ncident ( u n ) 1
192
papier (un) (un document) 7 parcours ( u n ) 1
22
brigand ( u n ) 1
79
doigt ( u n ) 1 2
1 36
i n é g a l ité I l ' ) 1 9
1 93
23
b u reau ( u n ) ( l i e u ) 2 1
80
d o m i c i l e (un) 7
1 37
i n itiative l u n e ) 1 5
1 94
parfum ( u n ) 3
24
but ( u n ) ( a u foot) 1 9 ,
81
doute ( u n ) 1
1 38
i nondation l u n e ) 1 3
1 95
pâtes Ides) 1 2
25
b u t ( u n ) ( u n objectif) 2 4
82
drapeau lie) 9
1 39
i n specte u r ( u n ) 7
1 96
patrie ( l a ) 9
26
cadre ( u n ) (profession) 1 8
83
échec ( u n ) 1 5
1 40
i n s p i ration ( I ' ) 4
1 97
pelouse l u n e ) 6
27
carte posta l e l u n e ) 1 0
84
écriva i n l u n ) 1 8
141
i n stitution l u n e ) 23
1 98
permis lie) Ide condu i re) 7
28
casserole lune) 2
85
e ffet ( u n ) 1
1 42
i nstrument (un) Ide musique) 2
1 99
permission l u n e ) 5
29
casse-tête ( u n ) 1 2
86
e m b l è m e (un) 9
1 43
i nterdit ( u n ) 1 2
200
p e u p l e lie) 9
30
catastro p h e lune) 1
87
e m p l oyé(e) ( u n/e) 1 2
1 44
i nterva l l e ( u n ) 24
201
p h a re ( u n ) 7
31
chaîne l u n e ) 6
88
e n d roit (un) 5
145
i nvention ( u ne) 1 5
202
pied l u n ) 1 9
32
chalet ( u n ) 1 0
89
engrais ( u n ) 1 6
i nvitation l u n e ) 1 2
203
pierre (en) 1 0
charbon ( d u ) 2
90
enjeu ( u n ) 8
J 1 47 j e u d e mot ( u n ) 9
204
plaisir (un) 2 4
34
charme lie) 1 0
91
e n n u i ( u n ) 24
35
chaussée ( l a ) 1 6
92
e n q u ête lune) 1 7
1
1 46
33
36
chevi l l e l u n e ) 1 3
93
e n s e i g n a ntle) l u n/e) 1 2
L 1 50 légèreté ( l a ) 1 7
37
choix ( u n ) 1 7
94
entourage I l ' ) 24
1 51
38
chômage lie) 24
95
envie l u ne) 5
39
ciseaux Ides) 2
96
envi ronnement I l ' ) 8
E
1 48
j oa i l l i e r ( u n ) 3
205
pla ntation ( u n e ) 6
1 49
j u stice ( l a ) 1
206
pneu (un) 7
207
polémique lune) 2 1
lien (un) 1 9
208
pompe ( u n e ) 1 3
1 52
l i t lie) (de l a rivière) 1 3
209
porta i l ( u n ) 6
1 53
logement lie) 1 1
210
pouce (le) 5
40
c l i e nt(e) l u n/e) 4
97
équipe lune) 1 0
1 54
loi (la) 5
211
précision ( u n e ) 1
41
c l oche (une) 2
98
estomac ( u n ) 5
1 55
l uxe ( l e ) 3
212
prénom ( u n ) 9
42
code (le) Ide la route) 7
99
É tat ( u n ) 23
213
presse ( l a ) 1
43
collègue ( u n/e) 1 2
100
éto i l e ( u n e ) 2 3
1 57
m a i s o n de retraite ( u n e ) 1 8
214
prêt-à-porter (le) 3
44
com bat ( u n ) 1 7
1 01
étra ngerlère) ( u n/e) 1 1
1 58
ma lchance ( l a ) 24
215
prison ( u n e ) 1 7
45
concert ( u n ) 1 8
102
événement ( u n ) 1
1 59
malheur (un) 1
216
progrès lie) 8
46
confiance l i a ) 1 1
103
exploit ( u n ) 1 9
projet (un) 24
47
confidence ( u n e ) 1 7
48
confusion l u n e ) 1
105
49
conjoi nt(e) l u n/e) 1 7
106
fan l u n/e) 1 8
1 63
marque (fa i re une) 1 3
50
conquête ( l a ) 24
1 07
fiction (une) 1 3
1 64
m éfait ( u n ) 1
a 221 R 222
M 1 56 m a i r i e ( l a ) 9
F 1 04 façade l i a ) 1 0 fait d ivers ( u n ) 1
1 60
man ifestation l u n e ) 1 1
217
1 61
ma rcha nd(e) ( u n/e) 2
218
propreté ( l a ) 1 6
1 62
marin (un) 4
219
province l u n e ) 1
220
psych iatre ( u n ) 1 8 queue lu ne) (file d'attente) 1 5
51
construction (une) 2 1
1 08
figuier (un) 1 4
1 65
mesure lune) (gouverne mentale) 7
52
( u n ) 2 2
1 09
fleuve ( u n ) 1
1 66
métal lie) 2
53
continent ( u n ) 8
110
forêt ( u n e ) 2
1 67
métier ( u n ) 2
224
refra i n ( u n ) 2
54
contraste lie) 1
111
fortune ( l a ) 24
1 68
m i l ita i re ( u n ) 1 3
225
regard ( u n ) 1 7
55
controve rse ( u n e ) 1 5
112
foulard (un) 3
1 69
m i l l ia rd ( u n ) 1 9
226
règ l e ( u n e) 1 2
56
coq ( u n ) 9
113
fra i s Ides) 6
1 70
m ixité ( l a ) 4
227
règne ( l e ) 2 2
cent soixante-cinq
223
récompense l u n e ) 24 récupération l i a ) 4
1 1
292
truc ( u n ) (= qqch) 7
293
tyran ( u n ) 1 7
228
reine ( u n e ) 3
229
relation ( u n e ) 2 2
230
repos ( u n ) 5
231
respect ( l e ) 9
232
réticence (une) 23
233
rétro(vi s e u r) ( u n ) 7
234
réussite ( u ne) 1 5
298
victime ( u n e ) 1 6
235
réverbère ( u n ) 2
299
v i e i l l issement (le) 4
1
354
invisible 1 6
M 3 5 5 m a l i n (igne) 9
U 294 urgence ( I ' ) 1 6
41 6
a ppuyer (s') sur qqch 1 9
417
a rracher qqch 1 8
356
m échant(e) 8
418
a rrêter qqn 1
295
uste n s i l e ( u n ) (de c u i s i n e ) 2
357
m é d i ocre 1 8
419
a rroser qqch 5
296
util ité ( u n e ) 2 2
358
m o u i l l é (e) 8
420
atte i n d re qqn ou qqch 1
42 1
ava n c e r 3
V 297 vei l l e ( l a ) 4
1
N 359 n évrotiq u e 1 7
B 422
balader (se) (fa m ) 1 4
360
nom breux(ses) 3
361
n u (e) 1
423
bénéficier d e qqch 1 4
obscur(e) 1 8
424
boucher qqch 2
236
rez-de-chaussée ( u n ) 6
300
vigne ( l a ) 1 4
0 362
237
rhumatisme ( u n ) 1 4
301
village ( u n ) 2
P 363 paresseux(se) 1 1
238
risque ( u n ) 20
302
visiteur(se) ( u n/e) 1 5
239
rond-point ( u n ) 3
303
vitesse ( l a ) 1 9
365
ionna nt(e) 1 0
240
rougeole ( l a ) 1 7
304
vitri n e ( u n e ) 3
366
perma nent(e) 1 5
241
rubrique ( u n e) ( d e j o u rna l ) 1
305
vo i s i n a g e (le) 6
367
perso n n e l ( l e) 24
242
ruse ( u ne) 7
306
vo ix ( l a ) 2 2
368
pesant(e) 2 0
430
sa bots (des) 2
307
volet ( u n ) 1 0
369
plat(e) 10
43 1
compter s u r qqn 2 2
244
sac à dos ( u n ) 1
308
vol u m e ( u n ) ( = l ivre) 2
370
pop u l a i re (# aristocratique) 2
432
conclure 3
371
précieux(se) 2 0
433
conda m n e r qqn 6
372
prestigieux(se) 3
434
cond u i re 7
373
profond(e) 24
435
confirmer qqch 4
374
propre (pers o n n e l ) 3
436
S 243
245
santé (la) 24
246
s a rd i n e ( u ne) 6
247
sauce (de la) 1 2
248
sava nt ( u n ) 1 8
249
savo i r-fa ire ( u n ) 1 0
250
364
Z 309 zone ( u n e ) 2 1
1
Adjectifs
A 3 1 0 absolu (e) 1 6
particu l i er(ère) 1
R 375 réd u it(e) 8
311
angoi ssant(e) 1 8
savo i r-vivre ( l e) 1 2
312
anormal (e) 6
376
rég u l i e r(ère) 1 3
251
scie ( u n e ) 2
313
a ristocrati q u e 2
377
renommé(e) 6
252
séance (une) 1 1
314
a rrogant(e) 9
378
réservé(e) 2 0
253
seau ( u n ) 1 6
315
a rtifi c i e l ( l e) 1 5
379
résistant(e) 4
254
séisme (un) 3
316
astucieux(se) 1 0
380
révoltant(e) 1 9
255
s é m i n a i re ( u n ) 1 1
256
sens interdit ( u n ) 7
B 3 1 7 bas(se) (#ha ut) 1 0
1
318
branché(e) (fa m) 1 6
38 1
S 382
C 3 1 9 célèbre 1
révolutionnaire 9 s a i n (e) 1 0
257
servi ette (une) 1 2
383
s a l i (e) 4
258
sexual ité ( l a ) 4
320
cha l e ureux(se) 1 8
384
sa uva g e 1 7
259
s i g nature (une) 7
321
cher(ère) (sentim ent) 2 2
385
sensat i o n n e l ( l e ) 1
260
sigle (un) 23
322
c i n g l é ( e (fa m) 1 8
386
sérieux(se) 1
261
signe (un) 4
323
coll ectif(ve) 1 9
387
serviable 1 1
262
s i ncérité ( l a ) 1 7
324
curieux(se) 8
388
snob 6
263
site ( u n ) 2 1
325
curieux ( = biza rre) 1 1
389
soc i a l ( e ) 24
264
slogan ( u n ) 7
390
spontané(e) 1 1
265
soldat ( u n ) 1
327
dense 2 1
391
s u perflu(e) 1 1
266
s o l i d ité ( l a ) 4
328
desservi (bien o u mal) 2 1
392
strict(e) 1 2
267
sort (le) 24
329
drôle (com i q u e/bizarre) 1 4
393
tempora i re 6
268
souci ( u n ) 3
330
d u r(e) ( # mou) 2
394
timide 8
331
d u r ( = d i fficile) 2
269
spéculation (la) 2 1
270
stade ( u n ) 9
D 3 2 6 décontracté(e) 4
E 332
égoïste 24
T 395 tol érant(e) 2 0
1
396
triomphant(e) 1 9
271
stress ( u n ) 1 4
333
essent i e l ( l e) 1 2
U 397 u s a g é ( e ) 4
272
s uffra g e (le) u n iversel 2 3
334
étroit(e) 5
V 398 va g u e (# précis) 1
273
s u pe rficie (la) 2 1
335
évident(e) 2 1
399
va niteux(se) 9
274
symbole ( u n ) 9
336
expa n s if(ve) 2 0
400
vital(e) 1 8
401
vivant(e) 1 9
T 2 7 5 tableau ( u n ) ( u n e pei nture) 9
F 337 fa i b l e 1 9
276
tarif ( u n ) 1 4
338
fa s c i n é (e) 1 5
277
temple ( u n ) 1 8
339
fier(ère) 1 8
278
tendance ( u ne) 4
340
fortu né(e) 4
403
1
Verbes A 402 abandonner q q n , qqch 6 aborder qqn, un sujet 1 2
279
tendresse ( l a ) 1 7
G 341
généreux(se) 24
404
achever (s') 1
280
tension ( u n e ) 20
342
g rave (= i m portant) 7
405
accompag n e r qqn 9
281
tentative ( u n e) 1 5
343
g r i l l é (e) 6
406
accorder(s') avec qqn s u r qqch 2 1
282
territoire ( u n ) 2 1
407
283
text i l e (le) 3
345
h e u reux(se) 24
acc q q n de qqch, de fa ire qqch 3
284
t i m b re-poste ( u n ) 9
346
host i l e 1 1
408
adapter (s') à qqch 2 0
285
toit ( u n ) 1 0
347
h u m ide 8
409
a d o p t e r qqn, q q c h 4
286
tour d e table ( u n ) 1 6
348
i l l ustre 1
410
affa i b l i r qqch 24
287
trafic (le) (des trains, des voitures) 1 3
349
i m p o l i ( e ) (# poli) 1 2
411
affol e r (s') 1 5
288
traité ( u n ) 8
350
i n croya b l e 1 3
41 2
a g iter (s') 9
289
triangle (un) 2
351
i n d ivid u e l ( le) 2 1
41 3
a g resser qqn 8
290
tribu n a l ( u n ) 1
352
insol ite 1
414
291
troupeau ( u n ) 5
353
intens if(ve) 1 6
41 5
H 344 habitu e l ( l e ) 7
cent soixante-six
425
bouger 2 3
426
bricoler 6
427
brû l e r 2
C 428 camper 1 8 429 choq u e r qqn 4 citer q q n , qqch 3
confondre q q n , qqch qqn, qqch 2
? vec
437
conquérir qqch, qqn 1 8
438
consacrer qqch à qqn 2
439
considérer q u e + i n d . 6
440
construire qqch 1 6
441
contenter (se) d e qqch, de fa i re qqch 2
442
couch e r (se) 5
443
créer qqch 24
D 444 déchirer qqch 4 445
découdre qqch 4
446
défendre q q n , qqch 1 0
447
défendre (se) contre q q n 9
448
dégoûter qqn 6
449
dénoncer q q n , qqch 4
450
dépendre de qqn, qqch 8
451
détru i re qqch 2 2
452
diminuer 3
453
d i s puter qqch à qqn 3
454
distribuer qqch à qqn 1 6
455
diviser (se) 23
456
dormir 1 8
E 457 éch a n g e r qqch avec qqn 1 458
écon o m i s e r qqch 5
459
é l i re qqn 2 3
460
éloigner ( s ' ) d'un l i e u ou de q q n 20
461
e m brasser(s') 1 1
462
e m p l oyer qqch, qqn 1 7
463
e n n uyer(s') 1 4
464
entendre(s') (bien ou m a l ) avec qqn 2 0
465
é n u mérer q q c h 2
466
enva h i r qqch 2 2
467
e n v i e r qqn 1 4
468
épa n o u i r (s') 2 0
469
essayer d e faire q q c h 6
470
esti m e r q u e + i n d . 6
47 1 472
être confronté(e) à qqch, qqn 2 0 ê t r e d u c ô t é de qqn 9
4 73
être fâché(e) 1 1
474
être persuadé q u e + i n d . 8
apercevo i r (s') de qqch l
475
être synonyme de 3
appartenir à q q n , qqch 23
476
évacuer ( u n l i e u ) 1 3
477
éviter q q n , qqch / q u e + s u bj . 1 2
513
p l a i re à qqn 1 8
S 549
sauver q q n , qqch 9
584
a utour de + nom 1 6
478
évoquer q q n , qqch 9
514
planter qqch 5
550
servir (se) de qqch 2 2
585
a utrement dit 2 2
479
exa m i n e r qqch 5
515
pol l u e r 1 6
551
s o u c i e r ( s e ) d e q q n , qqch 1 1
B 586 bien entendu 9
1
exister 1 9
516
poursu ivre qqch, qqn 1
552
s o u l ever q q c h (d'a bstrait) 23
F 481
fa ire l ' o bj et d e 1
517
préciser q u e + i n d . 9
553
soute n i r q q n , qqch 2 1
C 588 cru e l l e m e nt 1 9 D 589 d e crainte d e 8
480
587
bref 2
482
fa briquer qqch 2
518
privi l é g i e r q q n , qqch 6
554
s u b i r q q n , qqch 1 7
483
fleurir 1 7
519
protéger qqn, qqch 5
555
suffire 9
590
484
fonder ( u n e fa m i l le) 24
520
protester 1 6
556
s u i c i d e r (se) 1 8
591
derrière 7
485
fumer 5
521
prouver qqch 1 7
557
s u rmonter ( u n obstacle) 20
592
désorm a i s 1 0
522
prove n i r d e qqch 1 6
558
s u rprendre q q n 1
593
d i scrètement 1 2
523
provoq u e r qqch, qqn 3
559
s u r ve i l l e r q q n , qqch 1 3
594
d u jour a u lendemain 1 3
G 486 garer ( u n e voiture) 6
d'emblée 1 1
487
gâter qqn 2 0
488
grandir 20
Q 524 q u itter ( u n l i e u ou qqn) 9
489
g r i m pe r 1 5
R 525 râ l e r 1 9
490
gronder ( u n enfant) 20
526
ra ssurer qqn 2 1
haïr qqn 9
527
rater qqch 7
imaginer 1 9
528
recevo i r q qch , qqn 7
493
i nformer qqn d e qqch 1 0
529
réch a u ffe r qqch 1 7
494
i n sister 5
530
réc upérer qqch 5
495
i n s p i re r (s') de qqch 4
531
réd u i r e qqch 24
496
i nterroger qqn 24
532
ref u s e r qqch 9
497
isoler (s') 2 2
533
ref u s e r q u e + s u bj . 2 1
567
534
rej eter q q n , qqch 9
568
535
re l i e r qqch à qqch 23
569
avec qqn) 2 2
536
rembourser (de l 'argent à qqn) 7
570
à moitié 1 9
j u re r ( s e ) d e fa ire qqch 1 4
537
57 1
à sati été 1 9
L 501
remplacer q q n , qqch 2 2
l i bérer qqch, qqn 1
538
r e m p l i r qqch 5
572
à travers + nom 1 9
502
m a i n te n i r qqch 2 0
539
rénover qqch 3
573
a u c œ u r de + nom 1 6
503
mesurer 3
540
renseigner (se) 6
574
a u contra ire 1 6
611
sans précédent 1 9·
504
mettre (se) à qqch, à faire qqch 1 4
541
réparer qqch 2
575
a u cours d e 23
612
s e l o n 24
542
reproch e r qqch à q q n 5
576
a u-d elà de + nom 1 9
613
sinon 1 6
a u départ 2 0
614
sous l e nom d e (con n u ) 1 5 sous peine d e + nom 6
H 491 1 492
1
498 jeter qqch 16
.J 4 9 9 joi ndre qqn (com m u n iq u e r 500
N 5 0 5 naviguer 1 3
1
506
0 507
tenir compa g n i e à qqn 1 9
562
term i n e r qqch 24
563
trouver qqch 24
V 564 va loriser qqch, qqn 1 7 vérifier qqch / q u e + i n d . 5
565
Mots invariables A 566 à cause de 6
1
E 595 e n matière d e 2 1 596
environ 1 6
597
exprès 6
F 598 faute de 6
1
599
G 600
forte ment 3 gentiment 1 8
H 601
hélas 1 4
N 602
nettement 1 7
P 603
à dem i-mot 1 7
par cœur 1 8
604
parfois 9
à domicile 1 6
605
partout 1 5
afin d e 1
606
pourtant 1 5
607
pourvu q u e + s u bj . 1 5
Q 608 q u a n d m ê m e 1 1
1
609
S 610
quant à 2 sans cesse 2 3
n i e r qqch 6
543
resse m b l e r à qqn 1
577
orga n i s e r qqch 1 5
544
résister à qqch, à qqn 1 3
578
au fil de 4
61 5
545
résoudre ( u n probl è m e , u n e d iffi c u lté) 2 1
579
au f u r et à mesure q u e + i n d . 9
616
sous prétexte q u e + i n d . 6
580
au hasard de 1 1
617
voire 22
P 508 pa n i q u e r 7 509
1
s u spendre qqch 5
560
T 561
partager qqch avec qqn 1 7
510
er d e qqch à qqch 3
546
r é u s s i r qqch 5
58 1
a u l i e u d e + i nf. 1 5
511
er pour 1 7
547
risquer 1 3
582
a u profit d e 6
512
patienter 5
548
rouler 7
583
au risque de + inf. 1 6
GLOSSARV The words are classified according to their nature (noun, adjective, verb, invariable word) and followed by the number of the lesson in which they appear for the first time in the pages " Écoutez et répondez" et " Lisez et écrivez''.
Nouns access (an) 6
20
office (an) ( a compa ny) 1 4
40
c l i ent (a) 4
60
courage (the) 1 7
21
bit (a) of something 8
41
b e l l (a) 2
61
crown (a) 3
2
accessory (an) 3
22
crook (a) 1
42
code (the) ( h i g hway) 7
62
kn ife (a) 2
3
reception (a) 1 8
23
office (an) (place) 2 1
43
c o l l e a g u e (a) 1 2
63
fa s h i o n d e s i g n e r (a) 3
4
m e m be rs h i p (a) 23
24
goal (a) ( i n footba l l ) 1 9
44
combat (a) 1 7
64
spoon (a) 1 2
5
matter (a) 2 4
25
goal (a) (an objective) 24
45
concert (a) 1 8
65
creator (a) 3 crime (a) 1
6
f i n e (a) 1 6
26
executive (an) (profession) 1 8
46
confidence (the) 1 1
66
7
friends h i p (a) 1 7
27
postcard (a) 1 0
47
secret (a) 1 7
67
crisis (a) 1 3
8
army (an) 9
28
(sauce)pan ( a ) 2
48
confusion (a) 1
68
debate (a) 1 6
9
backgro u n d (a) 1 9
29
headach e (a) 1 2
49
h u s ba nd/wife (a) 1 7
69
decision (a) 2 1
10
plate (a) 1 2
30
catastrophe (a) 1
50
conquest (the) 24
70
d i s covery (a) 8
11
advantage (an) 2 0
31
cha i n (a) 6
51
construction (the) 2 1
71
cha l l e n g e (a) 2 0
12
attitude (an) 1 1
32
chalet (a) 1 0
52
(a) 22
72
(fa s h i o n ) s h ow (a) 3
13
l i stener (a) 1 0
33
coal (some) 2
53
c o n t i n e n t (a) 8
73
damage (a) 6
74
del egate (member
14
b l i n d ma n/wom a n (a) 1 5
34
charm (the) 1 0
54
contrast (the) 1
15
( s m a l l ) boat (a) 1 3
35
roadway (the) 1 6
55
controversy (a) 1 5
16
stick (a) 5
36
ankle (an) 1 3
5 6 cock (a) 9
17
wel l-bei n g (the) 24
37
choice (a) 1 7
57
cotton (some) 4
76
d i s i l l u s i o n (a) 2 0
j ewe l l e r (a) 3
38
u n e m p loyment (the) 24
58
neck (a) 1 2
77
det a i l (a) 1
k i s s (a) 1 1
39
scissors (some) 2
59
el bow (an) 1 2
78
estimate (a) 7
.18 19
cent soixante-sept
of parliam e nt) (a) 1 3
75
despa i r (the) 2 4
79
fi n g e r (a) 1 2
1 52
( river) bed (a) 1 3
225
l o o k (a) 1 7
297
day before (the) 4
80
residence (a) 7
1 53
h o u s i n g (the) 1 1
226
r u l e (a) 1 2
298
victim (a) 1 6 ageing 4
81
d o u bt (a) 1
1 54
law (the) 5
227
reign (the) 22
299
82
flag (the) 9
1 55
l uxury (the) 3
228
queen (a) 3
300
v i n e (the) 1 4
83
fa i l ure (a) 1 5
1 56
town h a l l (the) 9
229
relation (a) 2 2
301
v i l l a g e (a) 2
230
rest ( a ) 5
302
visitor (a) 1 5
231
respect (the) 9
303
speed (the) 1 9
reticence (a) 23
304
s h owcase (a) 3
84
writer (a) 1 8
1 57
retirement h o m e (a) 1 8
85
effect (an) 1
1 58
m i sfort u n e (the
86
e m b l e m (an) 9
1 59
calam ity (al 1
232
1 24
87
e m p l oyee (an) 1 2
1 60
demonstration (a) 1 1
233
rearview m i rror (a) 7
305
proxi m ity (the) 6
88
place (a) 5
161
m e rchant (al 2
234
s uccess (al 1 5
306
voice (the) 2 2 s h utter ( a ) 1 0
89
fert i l izer (a) 1 6
1 62
s a i l o r (a) 4
235
street l a m p (a) 2
307
90
stake (the) 8
1 63
(ma ke al m a r k 1 3
236
ground floor (a) 6
308
(book) vol u m e (a) 2
91
worry (a) 24
1 64
m i s d e m e a n o u r (a) 1
237
rheumatism (a) 1 4
309
zone (a) .2 1
310
absol ute 1 6
92
study (a) 1 7
1 65
(gove rnment) measure (al 7
238
r i s k (a) 20
93
teacher (a) 1 2
1 66
metal (a) 2
239
roundabout (a) 3
94
c i rc l e (of friends) (a) 24
1 67
trade (a) 2
240
measles 1 7
95
desire (a) 5
1 68
s o l d i e r (al 1 3
241
( n ewspaper) col u m n (a) 1
311
d i stress i n g 1 8
96
environment (the) 8
1 69
b i l l ion la) 1 9
242
trick (a) 7
312
abnormal 6
97
team (a) 1 0
1 70
m i x i n g (the) 4
243
clogs (some) 2
313
a r i stocratie 2
98
stomach (a) 5
171
f u rn iture (the) 1 0
244
backpack (a) 1
314
a rrogant 9
Adjectives
state (a) 23
1 72
model (a) 1 6
245
health (the) 24
315
a rtificial 1 5
100
star (a) 2 3
1 73
mockery (a) 9
246
sardine (a) 6
316
c l ever 1 0
1 01
fore i g n e r (a) 1 1
1 74
wa l l (a) 1 0
247
sauce (some) 1 2
317
low 1 0
1 02
event (an) 1
1 75
my1h ( a ) 1 7
248
scholar (a) 1 8
318
trendy 1 6
99
1 03
exploit (an) 1 9
1 76
b i rth (al 1
249
k now-how (a) 1 0
319
fa mous 1
1 04
facade (the) 1 0
1 77
negotiation (a) 23
250
good m a n n ers (the) 1 2
320
wa rm 1 8
1 05
n ews item (a) 1
1 78
snow ( t h e ) 1 9
251
saw (a) 2
321
dear 22
1 06
fan (a) 1 8
1 79
n i ece (a) ( a nephew) 1 8
252
session (a) 1 1
322
n uts 1 8
1 07
fiction (a) 1 3
1 80
l evel (a) 5
253
b u cket (a) 1 6
323
t 1 9 curious 8
1 08
fig tree (a) 1 4
1 81
mea n i n gless (fact) (a) 2 1
254
eart h q u a ke la) 3
324
1 09
river (a) 1
1 82
nosta l g i a (the) 1 8
255
s e m i n a r (a) 1 1
325
odd 1 1
110
forest (a) 2
1 83
food (the) 1 1
256
n o entry (a) 7
326
relaxed 4
111
fortune (the) 24
1 84
objective (an) 1 0
257
n a p k i n (a) 1 2
327
dense 2 1
112
(si l k) scarf (a) 3
1 85
obsta c l e (an) 2 0
258
sex u a l ity (the) 4
328
t o se rve 2 1 funny 1 4
113
expenses (some) 6
1 86
odour (an) 6
259
s i g nature (a) 7
329
114
waste l a n d (a) 2 1
1 87
sha dow (the) 1 0
260
acronym (a) 23
330
h a rd 2
1 16
border (a) 2 3
1 88
o m e l et(te) (an) 1 2
261
s i g n lai 4
331
difficult 2
116
wa rdrobe (a) 4
1 89
opportu n ity (an) 3
262
fra n kness (the) 1 7
332
selfish 24
117
generos ity (the) 1 9
190
bas ket lai 2
263
site (al 2 1
333
essential 1 2
118
g e n i u s (a) 7
191
panic (the) 2
2 64
slogan (a) 7
334
na rrow 5
119
gesture (a) 9
192
document (a) 7
265
s o l d i e r (a) 1
335
obvi ous 2 1
1 20
glory (the) 1 6
193
jou rney (a) 1
266
s o l i d ity (the) 4
336
expa ns ive 2 0
121
overcast sky (the) 1 4
1 94
perf u m e (a) 3
267
fate (the) 24
337
fee b l e 1 9
1 22
wa r (the) 1 9
195
pasta (some) 1 2
268
worry (a) 3
338
fascinated 1 5
1 23
h e i g ht (the) 2 1
196
h o m e l a n d (the) 9
269
speculation (the) 2 1
339
proud 1 8
1 24
h e ro ( a ) 1 9
1 97
lawn (a) 6
270
stad i u m lai 9
340
wealthy 4
1 25
tribute (a) 4
1 98
(driving) l i cense (the) 7
271
stress (a) 1 4
341
generous 24
1 26
hospital ity (the) 1 1
1 99
perm i s s i o n (a) 5
272
u n iversal fra nch i s e (the) 23
342
i m portant 7
1 27
host (al 1 1
200
masses (the) 9
273
s u rface (the) 2 1
343
g r i l l ed 6 usual 7
1 28
motor o i l (a) 7
201
h e a d l i g h t (al 7
274
symbol (al 9
344
1 29
(sense of) h u m o r (the) 1 7
202
foot (al 1 9
275
painting (a) 9
345
ha ppy 24
1 30
hyg i e n e (the) 1 9
203
stone ( i n ) 1 0
276
tariff (al 1 4
34 6
host i l e 1 1
1 31
ideology (an) 1 9
204
pleasure lai 24
277
temple (a) 1 8
347
damp 8
1 32
i s l a n d (an) 8
205
planting (a) 6
278
tende ncy (a) 4
348
renowned 1
1 33
i m pa rt i a l ity (the) 1 9
206
t i re (a) 7
279
token of affection (the) 1 7
349
i m p o l ite 1 2
1 34
h e l p l e s s n e s s (the) 2 4
207
controversy (al 2 1
280
tension (a) 2 0
350
incredible 1 3
1 35
incident (an) 1
208
p u m p (a) 1 3
281
atte mpt (an) 1 5
351
individual 2 1
1 36
i n equa l ity (the) 1 9
209
gate (al 6
282
territory (a) 2 1
352
unusual 1
1 37
i n itiative (an) 1 5
210
t h u m b (the) 5
283
text i l e (the) 3
353
intens ive 1 6
1 38
flood (al 1 3
211
i nformation (some) 1
284
(postage) sta m p (a) 9
354
invisible 1 6
1 39
i n s pector lan) 7
212
(fi rst) n a m e (a) 9
285
roof (a) 1 0
355
mal icious 9
1 40
i n s p i ration (the) 4
213
press (the) 1
356
mean 8
1 41
i n stitution (an) 2 3
214
ready-to-wear clothes (the) 3
2 8 6 a c t o f going round t h e table (the) 1 6
1 42
( m u s i c a l ) i nstrument (an) 2
215
prison (a) 1 7
287
1 43
don't (a) 1 2
216
progress (the) 8
288
treaty (a) 8
359
n e u rotic 1 7
1 44
i nterval (an) 24
217
project (al 24
289
t r i a n g l e (a) 3
360
n u merous 3
1 45
i nvention (an) 1 5
218
clea n l i ness (the) 1 6
290
t r i b u n a l (a) 1
361
na ked 1
1 46
i nvitation (an) 1 2
219
province (a) 1
291
flock (al 5
362
dark 1 8
(tra i n , cari traffic 1 3
357
m e d i ocre 1 8
358
wet 8
1 47
play o n words (a) 9
220
psych iatrist (a) 1 8
292
what do you ca l l it (a) 7
363
lazy 1 1
1 48
j ewe l l e r (a) 3
221
q u e u e (a) 1 5
293
tyra nt (a) 1 7
364
part i c u l a r 1 fascinating 1 0
1 49
law (the) 1
222
rewa rd (a) 24
294
u rgency (the) 1 6
365
1 50
l i g htness (the) 1 7
223
recuperation (the) 4
295
( k itch e n ) ute n s i l (a) 2
366
permanent 1 5
1 51
l i n k (a) 1 9
224
refra i n (a) 2
296
util ity (a) 22
367
persona! 24
cent soixa nte�huit
368
heavy 2 0
435
to confirm somet h i n g 4
497
369
fiat 1 0
436
to confuse someone/someth ing with someone/something 2 to conquer somet h i n g ,
4 9 8 t o th row something away 1 6
556
to commit s u i c i d e 1 8
557
t o overcome (an obstacle) 2 0
558
to s u rprise someone 1
500
to j o i n someone (to com m u n i cate with someone) 22 to swear to do somet h i n g 1 4
559
501
t o free someth i n g , someone 1
502
to m a i n t a i n somet h i n g 20
to watch (over) someone, somet h i n g 1 3 t o hang somet h i n g 5
3 7 0 o f t h e wor k i n g class 2 371
precious 2 0
372
prestigious 3
373
profo u n d 2 4
374 own 3
437 438 439
someone 18 to dedicate someth i n g t o someone 2 to consider that 6
499
to isolate oneself 2 2
375
reduced 8
440
to b u i l d somet h i n g 1 6
503
to measure 3
376
reg u l a r 1 3
44 1
504
377
renowned 6
505
to beg i n s o m et h i n g , t o beg i n d o i n g somet h i n g 1 4 t o navigate 1 3
506
to deny something 6 to orga n i s e something 1 5
378
reserved 2 0
442
t o b e satisfied with d o i n g someth i n g 2 to go to bed 5
379
resistant 4
443
to create something 24
380
revolting 1 9
444
to tear somet h i n g 4
507
381
revolutionary 9
445
to u n stitch somet h i n g 4
508
to panic 7
382
healthy 1 0
446
509
383
soiled 4
to s h a re somet h i n g with someone 1 7
384
wild 1 7
447
to defend someone, something 10 to defe n d oneself from
385
sensational 1
448
511
t o switch from o n e t h i n g to another 3 to look l i ke 1 7
386
serious 1
someone 9 to disgust someone 6
449
512
387
helpful 1 1
to denounce someone,
t o exe rcise patience 5
snobbish 6
to please someone 1 8
514
social 24
to plant something 5
389 390
sponta neous 1 1
451
someth i n g 4 to depend on someone, something 8 to destroy something 22
513
388
391
superfluous 1 1
452
to d i m i n i s h 3
392
strict 1 2
453
393
temporary 6
394
timid 8
395
tolerant 2 0
455
to q u a rrel ove r somet h i n g with s o m e o n e 3 to distribute somet h i n g to someone 1 6 t o b e divided 2 3
396
triumphant 1 9
456
t o sleep 1 8
397
worn 4
457
t o exchange someth i n g with someone 1
450
454
398
va g u e 1
399
va i n 9
458
to econom ize somet h i n g 5
400
vital 1 8
459
to el ect someone 23
401
l iving 1 9
460 461
to distance oneself from somet h i n g or someone 20 to kiss e a c h o t h e r 1 1
462
t o use someth i n g , someone 1 7
463
t o get bored 1 4
Verbs 402
to abandon 6
403
to tackle (to approach) 1 2
404 t o end 1 405
to accompany someone 9
406
to a g ree with someone on s o m et h i n g 2 1
407
t o accuse someone of somet h i n g 3
408
to adapt oneself 2 0
409
to adopt 4
410
to wea ke n somet h i n g 24
411
to panic 1 5
4 1 2 t o become a g itated 9 41 3
to attack someone 8
414
to rea l ize something 1
41 5
to belong to someone, s o m et h i n g 23
41 6
to lean on somet h i n g 1 9
417
t o tear somet h i n g 1 8
4 1 8 t o a rrest someone 1
510
515
to poll ute 1 6
516
t o prosecute someone 1
517
to specify that 9
518
520
to privilege somet h i n g someone 6 to protect someth i n g , someone 5 to protest 1 6
521 522 523
525 526
to rea s s u re someone 2 1
527
t o fa i l something 7
528
524
to not accept that 2 1
to evacuate (a place) 1 3
478
t o evoke someone, somet h i n g 9
479
to exa m i n e somet h i n g 5
487
to spoil someone 20
488
to grow up 20
426
to t i n ker with (something) 6
489
to c l i m b 1 5
427
to burn 2
490
to scold ( a child) 20
428
to c a m p 1 8
49 1
to h a t e s o m e o n e 9
429
to s h ock someone 4
492
to i m a g i n e 1 9
430
to q uote 3
493
t o i nform someone of something 10
431
to count on someone 22
432
to conclude 3
539
433
to s e ntence someone 6
495
to be i n s p i red by somet h i n g 4
434
to d rive 7
496
to i nterrogate someone 24
cent soixante-neuf
598
for want of 6
599
strongly, g reatly 3 n icely 1 8
to renovate somet h i n g 3
602
clearly, p l a i n l y 1 7
540
to find out 6
603
by heart 1 8
541
to repa i r something 2
604
sometimes 9
542
to reproach someone for somet h i n g 5 to look l i ke someone 1
605
eve rywhere 1 5
606
nevertheless, sti l l 1 5
607
provided that 1 5
to resist someth i n g ,
608
even though 1 1
609
a s for, a s to 2
610
constantly 23
546
someone 13 to reso lve (a prob l e m , a d i fficulty) 2 1 to m a ke a success of
545
494 to i n s ist 5
from now on 1 0
alas
544
to m ove 2 3.
behind 7
592
601
flowe r 1 7
425
right away 1 1
591
600
to make something 2
to park (a car) 6
for fea r oj 8
590
d e l i berately 6
482
486
589
about 1 6
483
to f i l l up 'somet h i n g 2
in s h o rt 2 b itte rly 1 9
597
to reach somet h i n g or s o m e o n e 1
424
587 588
a s fa r a s 2 1
420
423 t o benefit from 1 4
o f course 9
596
543
to s m o ke 5
a n other words 2 2
586
595
t o b e the s u bject o f 1
484 t o start a fa m i l y 24
about + n o u n 1 6
585
discreetly 1 2
48 1
485
584
overnight 1 3
to exist 1 9
to advance 3
at the r i s k of + gerund 1 6
593
480
to stro l l 1 4
in benefit of 6
583
594
to water somet h i n g 5
422
582
534 t o reject someone, somet h i n g 9 535 to conn ect somet h i n g to somet h i n g 23 536 to rei m b u rse (money to someone) 7 537 to take the place of someone, somet h i n g 2 2 5 3 8 to f i l l somet h i n g 5
419
42 1
o n the contrary 1 6
i nstead of + gerund 1 5
533
t o avoid someone, somet h i n g / that 1 2
a t the h e a rt o f + n o u n 1 6
574
by chance 1 1
to refuse something 9
476
573
581
to reduce something 24
477
throughout 1 9
t o provo ke someth i n g , someone 3 to leave (a place or someone) 9 to groan 1 9
532
to be synonymous with 3
more than e n o u g h 1 9
572
at t h e s a m e t i m e as 9
531
475
571
579
to bloom 20
474 t o b e persuaded that 8
hall 1 9
580
46 8
to be a n g ry 1 1
i n order t o 1
570
t o corne from somet h i n g 1 6
to e n v y s o m e o n e 1 4
473
569
t o prove something 1 7
46 7
to be confronted by 20
(to ta ke) a h i nt 1 7 a t home 1 6
as the (seasons, days) go by 4
t o recu perate somet h i n g 5
to be o n someone's s i d e 9
567 568
a t the beg i n n i n g 2 0
529
47 1
beca use of 6
578
530
472
Invariable words 566
577
519
to i nvad e somet h i n g 22
to try to do somet h i n g 6
to f i n d s o m et h i n g 2 4
564 to va lorise somet h i n g , someone 1 7 5 6 5 to somet h i n g /that 5
i n the course o f 2 3
t o e n u m e rate something 2
to consider that 6
563
beyond + n o u n 1 9
466
470
562
to keep somebody compa ny 1 9 t o f i n i s h someth i n g 2 4
561
576
465
469
560
to s uffice 9
575
to receive someth i n g , someone 7 to wa rm (up) somet h i n g 1 7
464 t o get a l ong with someone 2 0
555
! 14
611
u n precedented 1 9
612
accord i n g t o 2 4
547
somet h i n g 5 to r i s k 1 3
613
otherwise 1 6
548
t o roll (to d rive) 7
614
under the name 1 5
549
to save something, someone 9
61 5 61 6
under the penalty of (+ noun) 6 on the pretext that 6
617
a n d even 2 2
550
to use something 22
551
to worry about someone, somet h i n g 1 1
552
to ra ise something (abstract) 23
553
to s u pport someone, somet h i n g 2 1
554 t o b e s u b m itted t o someone, somet h i n g 17
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N° d 'édite u r
:
1 0 1 68807 - M ars 201 0
I m pri mé en Italie par Bona - To rino
N
•
0
500 m
1 km
Bâtiments à vocation culturelle édifiés ou rénovés sous la v• République
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782090 353266